M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Magnifique témoignage d'un papa atteint de la slérose latérale amyotrophique... et qui ne veut pas de l'euthanasie!

Voici un court extrait d'un magnifique témoignage que nous vous recommandons de lire en entier (quelques paragraphes de plus qui valent la peine d'être parcourus) sur le site de zenit.org du 25 septembre 2013 :

 

 

Je suis un papa de 39 ans, atteint de sclérose latérale amyotrophique (SLA), une des maladies les plus terribles qui puisse frapper un homme. La SLA (ou maladie de Charcot) est une maladie neurodégénérative qui porte à la mort de toutes les cellules qui servent à commander tous les muscles volontaires et ceux qui permettent de marcher, parler, respirer...
 
Je n’avais que 33 ans lorsque les premiers symptômes ont commencé, mais jamais personne n’aurait imaginé vers quelle tragédie j’allais à l’encontre. Mon épouse et moi avions couronné notre union en donnant la vie à une très jolie petite fille : une fierté indescriptible.
 
Pendant ce temps-là les mois passent et la maladie suit son cours, on passe d’un hôpital à l’autre, dans l’espoir que le diagnostic change! Notre fille, entretemps, grandit rapidement, et elle, si petite, me donne une telle charge de vie que j’arrive parfois à en oublier ma maladie.
La vie continue; malgré la visible décadence de mon physique, je ne démords pas. Ma femme tombe enceinte de notre second enfant, que nous désirons malgré l’avis contraire des médecins qui nous le déconseillait pour éviter d’autres problèmes.
 
Mais pour moi et pour mon épouse, pour nous, quelle que soit l’issue, avoir un enfant est un don, c’est la vie, un nouvel avenir! Au bout de neuf  mois nait un garçon. Vous ne pouvez imaginer ce que j’ai ressenti à ce moment-là. Malgré cette grave infirmité qui avançait sans regarder personne en face, je deviens à nouveau père.
 
(...)
 
Aujourd’hui, mes enfants ont 8 et 5 ans, et cela fait presque 4 ans que je suis prisonnier de mon corps, ne bougeant que les yeux, avec lesquels je suis en train de vous écrire à travers un ordinateur optique. Mon état actuel est grave : je respire grâce à un ventilateur mécanique, je mange à travers une sonde dans l’estomac et je suis totalement paralysé, ne parle plus. C’est cela la Sla, une maladie incurable, qui amène plus de la moitié des malades à choisir de ne plus vivre.
 
Mais moi j’ai choisi de la combattre, car  ma charge de père et d’époux dépasse la peur de cette vie à affronter, et la simplicité de l’amour de ses propres enfants peut abattre n’importe quelle barrière. S’ils n’étaient pas là, la vie ne serait pas la même.
 
Ils me font vivre une seconde vie grâce à la simplicité de leur amour. Il y  a des sentiments difficiles à exprimer par des mots, il y a des sourires, des regards, des étreintes impossibles à oublier, quand ils viennent de tes enfants. Je remercie mon épouse et mes enfants pour avoir donner la vie à un papa prisonnier de son corps.
Publicité
Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !



Laissez un commentaire