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Excellent texte d'un avocat sur la charte des « valeurs québécoises » paru dans La Presse

Sur le site du journal La Presse du 28 septembre 2013, cette lettre de l'avocat en droit des affaires, Marc-Alexandre Poirier :

 

 

 

 

(...)
 
Cependant, en «encadrant le port de signes religieux ostentatoires», la Charte ne fait aucunement la promotion de la neutralité. En fait, elle véhicule essentiellement une croyance religieuse déguisée.
 
La religion consiste en un ensemble de croyances et de pratiques relatives à la situation existentielle de l'humanité. Pourquoi sommes-nous ici? Quel est notre but? Où allons-nous? Comment devons-nous interagir avec le monde et l'un envers l'autre? Ces questions sont l'objet de toute religion. La religion d'un individu détermine comment il aborde chacune de ces questions. La religion n'est pas le simple choix d'une opinion sur un sujet ou une question en particulier, comme l'environnement ou le contrôle des armes à feu. Ultimement, chacun est religieux en ce que, implicitement ou explicitement, il répond à chacune de ces questions et en intègre la réponse dans sa vie.
 
Quelle est la position reflétée dans la Charte des valeurs québécoises par les limitations au port de signes ou symboles religieux? Implicitement, c'est l'appui à une vision matérialiste du monde enracinée dans la période historique des Lumières. Dans cette perspective, la réalité consiste en des objets matériels connaissables par l'homme à travers la science. Il n'y a rien «de plus» à la réalité, aucun mystère qui ne puisse être résolu ou compris. Pour un matérialiste, le symbolisme religieux traditionnel semble illusoire, stupide et insignifiant. Les signes ou symboles religieux sont tolérés, mais considérés avec condescendance, comme des vestiges d'un temps moins évolué. Ainsi, la décision de porter la kippa ou le hijab n'est pas plus importante que de porter des souliers rouges ou bleus.
 
Mais les signes ou symboles religieux sont beaucoup plus importants que cela. Ils sont, en fait, d'une importance ultime pour les religieux traditionnels. Porter ces signes ou symboles n'est pas un choix. C'est impératif. Cela touche au coeur même de leur identité. En en limitant le port, la Charte des valeurs québécoises fait fi, de manière flagrante, de leur importance subjective.
 
Le gouvernement défend ces limitations sur la base de «l'affirmation des valeurs québécoises», prétendues valeurs qui incluent «la reconnaissance d'un patrimoine historique commun». (nosvaleurs.gouv.ca). Tout cela démontre que la Charte cache une vision matérialiste et nationaliste du monde.
 
(...)
 
Quoi qu'il en soit, cette vision du monde enchâssée dans la Charte est tout, sauf neutre.
 
Le fait est que de limiter le port des signes ou symboles religieux n'est pas une décision neutre, mais plutôt une décision qui favorise le matérialisme et le nationalisme au détriment des religions traditionnelles. Mais le matérialisme et le nationalisme constituent des religions tout autant que le christianisme, l'islam ou le judaïsme.
 
La «neutralité religieuse» ne requiert pas de l'État qu'il limite le port des signes ou symboles religieux, mais plutôt qu'il protège le droit de chaque individu de porter les symboles de sa religion, aussi bien que celui de s'abstenir d'en porter. Parce que ne pas en porter en dit autant sur la religion de quelqu'un qu'en porter. Cela semble avoir échappé aux rédacteurs du projet de charte, de sorte que nous sommes maintenant confrontés à une mesure législative très malavisée au départ.
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La Marche Chrétienne en préparation...

Nous vous faisons parvenir cette lettre des organisateurs de la Marche Chrétienne :

 

 

 

 

 

Chers amis,

Depuis quelques semaines déjà, l’équipe de la Marche chrétienne travaille sur l’évènement de 2014 qui devrait avoir lieu à la fin du mois de mai. Afin d’obtenir une plus grande participation et plus de visibilité, nous souhaitons tenir l’événement à Montréal.
 
Le gouvernement du Québec, par le biais du ministre Bernard Drainville, a récemment soumis le projet d’une Charte des valeurs québécoises qui vise à mettre en place des balises autour de l’épineuse question des accommodements raisonnables. En tant que chrétiens, nous voyons derrière ce projet une menace à la liberté de conscience et de religion, ainsi qu’aux valeurs chrétiennes que nous endossons et défendons. Au-delà des grands discours sur la nécessité du maintien d’un État laïc au Québec, nous croyons que ce projet vise à long terme le démantèlement de l’héritage chrétien quatre fois centenaire qui a fondé notre nation. Plus que jamais, nous devons réaffirmer notre attachement et notre fierté d’appartenir à Jésus-Christ notre sauveur et nous croyons que cette Marche chrétienne annuelle est d’autant plus pertinente.
 
En raison du coût élevé de l’organisation de cet évènement annuel, nous devons rechercher des appuis additionnels pour l’organisation de la Marche chrétienne 2014. Nous sollicitons ainsi une aide financière et organisationnelle (mobilisation, autobus…) accrue de votre part. Veuillez donc nous écrire pour nous indiquer votre intérêt envers ce projet, ainsi que la part que vous êtes prêts à prendre dans celui-ci pour rassembler les chrétiens du Québec dans une marche publique pour manifester notre attachement à nos valeurs. Nous nous donnons jusqu’au début du mois de décembre prochain pour décider officiellement de la tenue de la Marche chrétienne 2014 à Montréal. Tout dépend de votre intérêt !
 
Par amour pour Jésus, pour la foi et les valeurs chrétiennes, pour les enfants et pour les générations futures, unissons-nous ! Jésus ne nous a-t-il pas demandé de ne faire qu'UN ? (Jean 17:21) Pour montrer que le christianisme a sa place dans l’espace publique. Pour perpétuer l’implication sociale, communautaire et humanitaire des chrétiens. Pour que les valeurs chrétiennes, fondatrices de l’identité québécoise, continuent d’inspirer les choix sociaux. Pour renforcer l’unité des chrétiens des différentes confessions et faire entendre leurs voix dans l’espace public. Parce que nous tenons à notre héritage chrétien qui est en danger si on ne le défend pas.
 
Les porte-parole,
 
Réal Gaudreault, Jeannelle Cantin
 
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Excellente lettre d'une médecin oncologue parue dans La Presse

Sur le site du journal La Presse du 28 septembre 2013, cette lettre de Caroline Girouard, hématologue-oncologue à l'hôpital Sacré-Coeur à Montréal :

Récemment, un patient connu de mon service d'oncologie et atteint d'un cancer avancé du colon se présente à l'urgence parce qu'il a de plus en plus mal au ventre. L'examen montre une occlusion partielle des intestins. «Je ne peux plus supporter ça, donnez-moi quelque chose pour en finir!» dit-il. Ça, c'est une réaction normale. Personne ne veut souffrir ni physiquement, ni moralement!
 
Le consultant en soins palliatifs arrive quelques instants plus tard. Il lui parle, le rassure et entreprend un traitement dans le but de le soulager. Lors de ma tournée, le lendemain, je revois le patient, toujours vivant et souriant dans son lit. Il ne parle plus de mourir. Au contraire, il me demande un traitement pour vivre plus longtemps!
 
Ce genre d'événement, je l'ai vécu des dizaines de fois dans ma carrière, parfois avec un patient qui réclamait la mort quelques jours, parfois quelques semaines consécutives... pour quelques mois plus tard me remercier de l'avoir accompagné et soigné.
 
Je pense à toutes ces personnes découragées quand elles se font annoncer que la maladie est revenue et maintenant généralisée. Des personnes qui ont peur de souffrir, peur d'être abandonnées, peur des traitements. Ça aussi, c'est une réaction normale.
 
Il faut voir le sourire de ces personnes lorsque l'«orage» est passé et que le calme est revenu pour comprendre de quoi il est question. Cet orage peut souvent durer plus qu'une semaine, et si la loi 52 avait été appliquée dans ces circonstances, et qu'elles avaient demandé et reçu leur injection mortelle d'un médecin, ces personnes seraient mortes prématurément, probablement au pire moment de détresse de leur existence.
 
Le contact avec des gens atteints de «maladie grave, avancée et irréversible», comme les désigne le projet de la ministre Hivon, c'est mon quotidien. Or quand je lis les mémoires de la Fédération des médecins spécialistes et du Collège des médecins, je ne peux que sursauter, pour ne pas dire m'étouffer, tant ce qui y est exprimé est à des années-lumière de la réalité que je vis comme clinicienne.
 
Ces médecins-politiciens sont en train de se relancer les uns les autres sur les bienfaits et la libération que va apporter l' «aide médicale à mourir». Ils se fichent de mon opinion, de mon expérience, comme ils se fichent de celle de la grande majorité de mes collègues en soins palliatifs. Ils ont décidé ensemble que l'euthanasie, le suicide assisté, l'aide médicale à mourir ne sont rien d'autre qu'un «continuum de soin». Pardon? Tuer quelqu'un d'un coup d'une dose mortelle serait un soin au même titre que le fait d'administrer un antibiotique, un diurétique, une chimiothérapie ou une chirurgie? Quelle erreur, pour ne pas dire quel mensonge!
 
(...) 
 
Ce qui est prévisible avec cette loi, pour mes patients et leur famille, c'est la souffrance supplémentaire que cette «offre de service» (l'option mort par injection) va créer. Je suis certaine que dans la pratique oncologique courante si cette option est présentée comme un soi-disant «soin» au moment où le patient est à son summum de déstabilisation personnelle, cette injection mortelle «qui règle tout» se trouvera en conflit avec les autres formes actuelles de traitement.

Notre campagne de financement est en cours. Merci de ce que vous pourrez faire pour soutenir cette oeuvre de défense des enfants à naître et des personnes les plus vulnérables de notre société. 

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Les Québécois ne savent pas ce qu'est exactement l'« aide à mourir dans la dignité »

Sur le site du journal La Presse du 27 septembre 2013 :

 

 

 

Les Québécois, bien qu'ils semblent largement favorables à l'aide médicale à mourir, sont mélangés sur cette forme d'euthanasie, selon un sondage Ipsos rendu public jeudi.
 
Le tiers des personnes interrogées interprète l'aide médicale à mourir comme étant la demande par le patient d'une injection entraînant la mort. Trois personnes sur 10 croient plutôt qu'il s'agit de soulager des symptômes par les soins palliatifs. Le troisième groupe, soit près de 40 % des sondés, associe l'aide médicale à mourir «à l'interruption de l'acharnement thérapeutique ou au suicide assisté».
 
«Cette forte dispersion des réponses démontre l'ambiguïté qui entoure l'expression "aide médicale à mourir"», selon la firme de sondage.
 
À l'inverse, le terme «euthanasie» est plus clair pour les Québécois. En effet, 60 % des personnes interrogées sont d'avis qu'il s'agit pour un médecin de pratiquer une injection mortelle à la demande du patient.
 
L'autre 40 % des personnes sondées comprennent que l'euthanasie est l'arrêt, à la demande du patient, des moyens artificiels (respirateur) pour prolonger la vie, ou le fait de permettre à une personne qui le désire de s'administrer une substance provoquant la mort, ou de soulager la douleur sans prolonger la vie ni l'abréger.
 
La notion d'aide médicale à mourir avait été proposée à la place du terme euthanasie parce qu'elle a une charge émotive moins grande dans la population. De plus, elle permet de ne pas s'opposer au Code criminel qui considère l'euthanasie comme un homicide.
 
(...) 
 
Acte criminel
 
Par ailleurs, si le projet de loi 52 sur l'aide médicale à mourir est adopté par l'Assemblée nationale, une contestation devant les tribunaux est à prévoir.
 
«L'aide médicale à mourir est de l'euthanasie, un homicide selon le Code criminel canadien. Il faudra chercher longtemps pour trouver suffisamment de médecins québécois prêts à franchir cet interdit historique. En fait, plusieurs d'entre nous sommes prêts à nous tourner vers les tribunaux si la loi 52 devient réalité», a affirmé, jeudi, le président de Vivre dans la dignité, le Dr Marc Beauchamp, en compagnie de la Dre Catherine Ferrier du Collectif de médecins du refus médical de l'euthanasie.
 
(...)
 
Selon la Dre Ferrier, l'application de l'aide médicale à mourir va créer une grave crise de confiance entre la population et les médecins. «Ça va tout gâcher dans le système de santé. Il n'y aura plus de confiance envers les médecins», a-t-elle prédit.
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Réplique à une grand-mère de 60 ans (Johanne Chayer) qui a des problèmes avec sa mémoire sélective...

 

(Représentation de ballet dans les années 50 qui aurait échappé aux talibans religieux de l'époque, selon ce que l'on peut comprendre de la lettre de Mme Chayer)

Une lettre d’une grand-mère fait le tour des réseaux sociaux. Dans cette lettre, écrite en 2007 par une grand-mère de 60 ans, on retrouve le pamphlet traditionnel véhiculé par les anticléricaux et imposé dans nos médias et nos écoles depuis des décennies.

Des paroissiens martyrisés, vivant sous le joug de l’Église les asservissant à des rituels obsessifs journaliers.

Ce qu’oublie de dire cette grand-mère, d’abord c’est qu`à 66 ans, elle avait 10 ans en 1957, 15 ans en 1962, et qu'une partie de plus en plus importante de la population québécoise rejetait la pratique de la religion catholique, que chacun était libre de quitter cette religion quand il le voulait, que chacun était bien libre de faire les prières qu’il voulait, que si elle a trouvé que la religion prenait trop de place dans sa vie, elle peut le reprocher à ses parents, pas à une institution à laquelle ils étaient libres d’adhérer ou pas. Ce qu’elle oublie de dire, c’est que l’Église a combattu à maintes reprises le rigorisme de la population chez qui on trouvait effectivement des gens qui avait le jugement facile, comme aussi des gens pleins d’indulgences.

L’exemple au 19e siècle de ces institutions fondées par l’Église pour porter secours aux filles-mères devant quitter leur milieu à cause du jugement de la population illustre bien ce qu’ont vécu nos ancêtres. Il est particulièrement injuste de faire porter ce jugement à une Église qui contenait autant de comportements différents que d’individus.

Grand-mère prétend avoir souffert d’avoir porté le voile à l’église. Elle aurait pu se souvenir que les hommes devaient se découvrir eux, quand ils y entraient. Peut-être aurait-elle aimé que les rôles soient inversés? Peu importe, le fait de porter un chapeau ou pas ne fait toujours pas partie des combats menés par Amnistie Internationale contre les pratiques de torture, bien que grand-mère aimerait que l’on pleure sur son sort à ce sujet.

Grand-mère a souffert de ne pas avoir mangé de viande le vendredi. Si elle vivait la même chose que dans ma famille, on profitait de cette journée pour manger des pâtes et du poisson, ce dernier que l’on n'aurait jamais vu dans notre assiette peut-être au grand détriment de notre santé s’il n’y avait eu cette obligation pour un peuple carnivore de faire abstinence de viande une journée par semaine.

Grand-mère dit que sa mère a été « chassée » de l’Église? Ah bon? Et comment un prêtre faisait-il pour « chasser » quelqu’un de l’Église? Il lui interdisait d’entrer dans une église ou d’assister à la messe?

Il pouvait arriver de tomber sur un prêtre dur à l’époque, mais comme les prêtres se rencontraient à tous les coins de rue, il était facile de trouver un prêtre plus indulgent…

Sa mère aurait été chassée parce qu’elle ne faisait pas d’enfants tous les ans? Alors que dès les années 50 les méthodes naturelles de régulation des naissances étaient enseignées et approuvées par l’Église? Grand-mère aime vraiment se présenter comme une pauvre victime d’un Québec composé de talibans religieux. Certainement que ses petits-enfants aiment l’entendre le soir quand elle raconte ses histoires de loup-garou, de Bonhomme Sept Heures et de prêtres méchants qui l’obligeaient à faire sa prière 7 fois par jour!!!

Grand-mère raconte qu’après avoir quitté l’Église, sa mère s’est séparée de son père et qu’elle s’est sentie jugée par les membres de sa paroisse. Effectivement, toute la société de l’époque, que ce soit en France, en Italie, au Québec ou au Canada avait à une certaine époque ce type de réaction. Qu’elle relise les œuvres de Marcel Pagnol pour y découvrir des comportements « paroissiaux » qui n’ont rien à voir avec l’Église, la paroisse ou la foi.

Ce que ne veut surtout pas dire grand-mère Chayer, c’est que plusieurs des comportements qu’elle attribue à l’Église étaient simplement les pratiques religieuses de ses parents, et qu’ils étaient parfaitement libres de cesser certaines pratiques ou de quitter la religion à tout moment. Si grand-mère Chayer trouve qu’elle priait trop souvent en se levant le matin, avant les repas ou avant de se coucher, qu’elle s’en prenne à ses parents qui l’ont fait tant souffrir avec leurs prières, sans que personne ne pense à mettre sa photo sur une carte pour qu’elle se fasse adopter dans la prière en Afrique ou en Chine comme étant une enfant martyrisée…

Mme Chayer affirme qu’il a fallu 50 ans aux femmes pour se libérer de l’Église? Vraiment? Alors que du jour au lendemain sa mère a quitté cette Église pour coucher avec le prêtre de la paroisse, selon ses dires. Et que dès les années 1960, les femmes ont utilisé la contraception artificielle qu’elles jugeaient plus sûre que les méthodes naturelles enseignées par l’Église depuis plus d’une décennie.

Je suis plus jeune que Grand-Maman Chayer, mais je me permets de la reprendre parce que moi aussi j’ai eu des grands-parents catholiques, et ces grands-parents paternels et maternels n’ont pas eu plus que deux enfants sans que jamais un prêtre ne vienne leur poser de questions sur le nombre d’enfants… Ça aussi, Mme Chayer c’est la réalité.

Et que toujours au Québec, une bonne partie de la population a vécu en-dehors du giron de l’Église sans avoir été inquiété. Qu’elle relise le témoignage de Jacques Parizeau qui affirmait que pendant longtemps, il avait ignoré l’existence même d’un index des livres à proscrire au Québec.

Non, grand-maman Chayer, je ne verserai pas une larme sur votre tentative de vous présenter en victime. Parce que la victime ici, ce sont les personnes que vous aimeriez brimer dans leur liberté religieuse parce que vous aimeriez transformer  votre haine de la pratique religieuse en loi liberticide.

Que vous n’aimiez pas les manifestations de dévotions et de transcendance, grand bien vous fasse. Mais laissez les autres libres de vivre, comme vous et votre famille avez toujours été libres de quitter des pratiques et une foi que vous ne partagiez pas et que vous n’aimiez pas.

Votre intolérance au phénomène religieux ne peut être imposée aux personnes qui ont la maturité de vivre la différence d’opinions et de croyances avec sérénité. Et si vous vous étouffez en voyant une croix, un voile ou une kippa, et bien, travaillez sur vous-même pour combattre ces craintes irrationnelles, ou bien, regardez ailleurs.

Le Québec d’aujourd’hui ne partage plus l’intolérance de la minorité qui a propagé le mythe de la « grande noirceur. »

Vous avez le droit de le déplorer, comme de continuer de raconter à vos petits enfants, les belles histoires des méchants prêtres et de la méchante Église qui vous obligeaient à prier 7 fois par jour, sans jamais être entrés pour vérifier cela dans votre famille. Vos enfants doivent vous adorer d’avoir une si merveilleuse imagination rétrospective. Mon grand-père aussi, me racontait les histoires du méchant loup de la montagne qui mangeait la chèvre blanquette…

Ce sont de si beaux souvenirs d'enfance...

 

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Déjà 8 enfants sauvés après 2 jours de la campagne des 40 jours pour la Vie!

Sur le site de Nouvelles de France du 26 septembre 2013 :

 

(Devenez des Veilleurs pour la Vie!)

 

Au deuxième jour de la campagne d’automne, c’est-à-dire hier mercredi, la coordination des 40 Days for Life annonçait que 8 enfants à naître avaient déjà été sauvés de l’avortement. La prière, le jeûne, le “conseil de trottoir” pour proposer des solutions alternatives à l’avortement… cela marche !
 
Pour ce qui est de la prière, il n’est jamais trop tard pour s’inscrire à notre chaîne de prière “de l’arrière” et devenir avec nous “Veilleurs et Sentinelles de la Vie”. Il s’agit juste de s’engager à prier chaque jour une dizaine de chapelet (10 Je Vous salue Marie) aux intentions des 40 Days for Life(...)

Pour l'organisation des 40 jours pour la Vie, nous avons besoin de bénévoles prêts à devenir veilleurs. Vous pouvez vous inscrire ou vous rendre directement sur place, tous les jours, entre 7 h le matin et 19 h le soir, au Parc Lahaie devant le 30 Boulevard St-Joseph Est à Montréal. Nous comptons sur vos prières et pour ceux qui désirent nous appuyer financièrement, voici le lien pour notre campagne de financement.

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Montréal recevra un rassemblement des lobbys homosexuels mondiaux

Sur le site de média-presse.info du 26 septembre 2013 :

 

 

 

Montréal sera le centre du lobby homosexuel mondial du 10 au 13 octobre prochain, à l’occasion de l’assemblée générale annuelle de l’InterPride. Il s’agira notamment pour les représentants des innombrables associations LGBT de par le monde de fixer un thème international commun.
 
Ce n’est plus à démontrer, le lobby homosexuel est organisé à l’échelle internationale. Durant cette assemblée générale qui se déroulera à l’Hôtel Delta dans le centre-ville de Montréal, des représentants venus de tous les continents vont faire le point sur le communautarisme homosexuel, pays par pays. Ils vont aussi définir revendications et stratégies et échanger leurs expériences sur l’approche des politiciens et des financiers.
 
Le programme annonce 25 ateliers. Au menu : marketing, relations média, développement stratégique, communauté « transgenre »,…
 
Puisque ce rassemblement se tient cette année à Montréal, la plupart des ateliers se dérouleront en français de façon à attirer plus de représentants du lobby homosexuel des pays francophones européens (France, Belgique, Suisse) et des pays africains. (...)

Pour vous tenir informé sur les différents groupes de pression, Campagne Québec-Vie demeure à l'affut de l'actualité pour vous. Merci de ce que vous pourrez faire pour nous aider lors de cette campagne de financement. Toute aide, prières, et dons sont les bienvenus!

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Pétition pour demander que cesse le financement des avortements en Oregon

Sur le site de Nouvelles de France du 26 septembre 2013 :

(L'Oregon, au sud de la Colombie-Britannique)

 

 

Le collectif s’appelle Oregon2014 et souhaite soumettre par référendum aux Orégonais la remise en cause du financement par le contribuable d’une partie des avortements pratiqués dans l’État du Castor. Le financement public des avortements faisant suite à des cas de viols, d’incestes et de danger pour la vie de la mère n’est toutefois pas concerné par l’Initiative Petition 6. Pour que celle-ci puisse avoir lieu le 4 novembre 2014, la coalition doit réunir 116 284 signatures d’Orégonais. Elle vise 150 000 signature dont 50 000 avant le 31 décembre 2013. À l’heure où nous rédigeons cette brève, 15 289 locaux ont déjà signé cette pétition.
 
9 015 avortements ont été pratiqués en 2012 dans cet État plutôt réputé progressiste (le nord-ouest progressiste est beaucoup plus peuplé que le sud et l’est conservateurs). Dans l’année fiscale 2011-2012, 4 191 suppressions d’enfants dans le sein de leur mère ont été prises en charges par les contribuables via l’Oregon Health Plan. Oregon2014 évalue leur coût pour la collectivité à 1,75 million de dollars.
(...)
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Projet de loi 52 : Dépôt du mémoire du Rassemblement québécois contre l’euthanasie

« L’aide médicale à mourir » n’a pas sa place au Québec

Québec, le 25 septembre 2013 – Le Rassemblement québécois contre l’euthanasie, l’instigateur de La Marche printanière (1700 personnes devant l’Assemblée nationale le 18 mai dernier) réagissait hier au projet de loi 52 en déposant son mémoire par l’entremise des porte-paroles : Dr Marc Bergeron, hémato-oncologue, Dr Claude Morin, président du RQCE et urgentologue, Me Daniel Arsenault, juriste/conseiller et M. Clément Vermette.  Voici quelques observations importantes du Rassemblement alors que de nombreux groupes et individus questionnent l’à-propos du projet de loi.
 
Le Rassemblement québécois contre l’euthanasie :
 
·         Rappelle qu’aucun acte médical ne peut ni ne doit placer le médecin dans une situation où il pourrait donner la mort à ses patients intentionnellement et en usant de substances létales. Une telle situation minerait le climat de sécurité et de confiance dans les institutions de soins. '' Lors même que le projet de loi s’engage à assurer le déploiement effectif des soins palliatifs, ce que nous saluons au passage, nous rejetons vigoureusement toute forme de compromis voulant faire de l’aide médicale à mourir un acte médical légitime en soins palliatifs''.
 
·         Pense que le projet de loi 52 qui vise à dépénaliser l’euthanasie au Québec est illégitime et anti-démocratique.   Illégitime, car il fait fi des recommandations des experts et groupes sociaux qui se sont majoritairement prononcés (59% des intervenants) contre l’ouverture à l’euthanasie lors de la commission parlementaire « mourir dans la dignité » en mars 2012, et qui, de plus, s’appuie sur des sondages d’opinion dans la population en général, laquelle est très mal informée des enjeux aussi complexes.  Anti-démocratique, car il contourne outrageusement le Code criminel canadien qui relève du gouvernement du Canada et qui interdit formellement l’homicide, l’euthanasie et le suicide assisté.
 
·         Est d’avis que l’euthanasie est extrêmement dangereuse pour la santé et la sécurité de tous les citoyens du Québec, et que des dérapages semblent inévitables. Surtout pour la santé des plus vulnérables telles: les personnes âgées, isolées ou ayant des troubles cognitifs, ou encore celles atteintes de troubles psychiatriques. ''Nous pensons que ces personnes ne pourront plus compter sur la protection universelle et  inconditionnelle que leur confère le Code criminel canadien qui seul est garant de la sécurité de tous les citoyens''.
 
·         Craint que le cadre réglementaire fixant les conditions d’éligibilité à l’euthanasie s’élargisse au fil des années, comme cela se passe actuellement en Belgique et en Hollande, et que de nouvelles indications apparaissent. À preuve, des groupes ont déjà recommandé à cette commission d'inclure les patients atteints de démence.
 
·         S’inscrit en faux contre le dépôt de cette loi dans sa forme actuelle. Confronté à une question si délicate et complexe, comment justifier tant de précipitation ? Pourquoi rester insensible à l’expérience des médecins oeuvrant en soins palliatifs, les premiers concernés par les effets de la loi annoncée, et qui expriment sans équivoque leur désaccord avec l’aide médicale à mourir ?
 
·         Considère que le rôle d’un état est celui de protéger tous ses citoyens.  Avec le vieillissement accéléré de la population du Québec (20% de ses citoyens auront plus de 65 ans vers l’an 2020), allons-nous assister impuissant à une hécatombe que nous aurons créée nous-mêmes?
 
·         Poursuivra sa mobilisation citoyenne pour que cette loi soit fortement amendée (en laissant de côté sa portion sur l’aide médicale à mourir), sinon, retirée.
 
La population est invitée à lire le mémoire du Rassemblement http://www.lamarcheprintaniere.org/fr/actualites/2013/09/25/nos-soumissi... et à suivre les prochaines actions du Rassemblement québécois contre l’euthanasie par l’entremise de son site Internet www.euthanasienonmerci.org.
 
Le Rassemblement québécois contre l'euthanasie est un organisme à but non lucratif qui a comme mission de contrer toute tentative d'introduire de quelque façon que ce soit l'euthanasie et le suicide assisté dans le système de santé québécois. Sensible aux enjeux de fin de vie, il prône également l'établissement d'un réseau québécois de soins palliatifs de qualité.
 
Plusieurs porte-parole sont disponibles pour des entrevues.
Source :                    Rassemblement québécois contre l’euthanasie
Contact :                   Marie-Josée Lavoie
                                 (418) 953-4981 /   [email protected]
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Le projet de loi 52 abolit les soins palliatifs

Le projet de loi 52 abolirait le domaine des soins palliatifs pour le renommer « soins de fin de vie indissociables de l'euthanasie ». Le projet de loi prévoit qu'une fois qu'une personne recevra un diagnostic d'une maladie chronique, que la maladie soit terminale ou potentiellement terminale ou pas (donc non seulement en contexte de soins palliatifs mais bien en contexte de soins réguliers également), les établissements de santé auront l'obligation de lui présenter l'euthanasie comme l'une des options de « traitement » possibles à son endroit.

Pour ce qui est des gens qui recevront un diagnostic terminal ou potentiellement terminal, là aussi, les établissements de santé auront l'obligation de leur présenter l'euthanasie comme l'une des options de « traitement » possibles à leur endroit, dès l'annonce du diagnostic ou n'importe quand par la suite. Petite question anodine de passage : Lorsque l'option d'en finir instantanément et de débarrasser le chemin au moyen de l'euthanasie sera pratique courante, qui aura le courage de choisir la voie exigeante des soins palliatifs, qui aura le courage d'être délibérément un « fardeau » pour les soignants, pour leurs familles et pour la société, alors qu'ils auraient pu choisir autrement ? Toute la culpabilité de leur choix de refuser d’être euthanasiés, ils devront l'assumer. Qui voudrait vivre dans de telles conditions psychologiques ?

En Belgique, ils sont des milliers de plus, chaque année, à préférer l'euthanasie au fardeau psychologique de refuser l'euthanasie qui est maintenant chose légale. Si la tendance se maintient, qu'arrivera-t-il aux soins palliatifs à moyen terme ou à long terme ? En bout de ligne, quel « choix » restera-t-il pour tous et chacun ? Poser la question, c'est y répondre. Quel tragédie, alors que la sédation palliative (sommeil induit) vient soulager toute souffrance réfractaire en fin de vie, et alors que le droit au refus de traitement est maintenant reconnu juridiquement, rendant l'euthanasie non nécessaire. C'est du moins l'avis de l'Association médicale mondiale, de l'Association médicale américaine et de l'Association médicale canadienne, en plus de quinze instances internationales et juridictions dans le monde.

S'il faut suivre la « mouvance sociale » comme l'affirme la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité dans son rapport de 2012, l'heure est au rejet catégorique de la mort induite par l'État à l'endroit de ses citoyens, et plutôt à l'accès et à la formation améliorés en soins palliatifs, lesquels accusent d'énormes lacunes, que la Commission décrie et à laquelle elle recommande de remédier. Or, l’introduction de l’euthanasie, et de surcroit, l’abolition des soins palliatifs pour les jumeler de façon indissociable à leur contraire et concurrente, l’euthanasie, à titre de « soins de fin de vie », est la recette la plus certaine d’achever les soins palliatifs déjà si précaires.

 
Isabelle O’Connor
Gatineau
 
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