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Depuis 2006, le nombre de cas d'euthanasie a doublé en Hollande...

Sur le site du journal Le Devoir du 24 septembre 2013 :

 

(La Hollande est un tout petit pays d'Europe...)

 

 

Le nombre de cas d'euthanasie a augmenté de 13 pour cent aux Pays-Bas entre 2011 et 2012, soit une sixième hausse annuelle consécutive.
(...)
On a recensé 4188 cas en 2012, soit environ 3 pour cent de tous les décès aux Pays-Bas, comparativement à 1923 cas en 2006.
La majorité des cas sont liés au cancer.
 
La commission qui encadre l'euthanasie aux Pays-Bas a indiqué dans un rapport publié mardi que les raisons de cette hausse ne peuvent être déterminées avec certitude. Certains évoquent une plus grande tolérance de la pratique parmi la population, les patients et les médecins.

Nous sommes présentement en campagne de financement. Campagne Québec-Vie travaille à faire connaître les nombreuses dérives que cause l'euthanasie dans les quelques pays qui ont permis ces crimes. Merci de nous aider à garder l'oeil ouvert, pour vous, sur les conséquences de l'euthanasie. Merci de tout ce que vous pourrez faire pour nous aider à construire une véritable culture de Vie!

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Présentation de l'Assemblée des évêques catholiques du Québec à la dernière consultation particulière sur le projet de loi 52

Voici un extrait de cette excellente analyse :

PRÉSENTATION DE L’ASSEMBLÉE DES ÉVÊQUES CATHOLIQUES DU QUÉBEC
Commission de la santé et des services sociaux
Consultations particulières et auditions publiques
sur le projet de loi no. 52 « LOI CONCERNANT LES SOINS EN FIN DE VIE »
Jeudi le 19 septembre 2013
 
I(...)
Nous comprenons que notre société veuille chercher des réponses aux questions cruciales de la souffrance et de la mort et leur apporter des remèdes ou des solutions qui cherchent à la fois le bien de la personne mourante et celui de la collectivité (familles, institutions hospitalières, professionnels de la santé, aidants naturels, etc.).
 
L’Église ne considère pas la souffrance comme un bien en soi. Elle nous rappelle constamment que nous avons tous le devoir de faire tout en notre pouvoir pour l’éradiquer ou, à défaut, pour l’atténuer. Dans la ligne de l’Évangile du Christ compatissant, les chrétiens et chrétiennes ont toujours cherché à soulager la souffrance et à soutenir les personnes qui souffrent, qui se sentent 
seules, démunies, diminuées, accablées, angoissées, abandonnées. La parabole du Bon Samaritain met en scène un homme volé et blessé par des brigands, gisant sur la route; c’est un étranger qui se laisse toucher par le sort de cet homme et qui vient à son aide. Les disciples de Jésus ont toujours accueilli cette parabole comme une invitation pressante à se faire proche des malades, spécialement quand ils sont en fin de vie.
 
Au Québec, au plan des services de santé, nous avons une longue tradition hospitalière. Dès les débuts de la Nouvelle-France (avec les exemples des Augustines hospitalières à Québec et de Jeanne Mance à Montréal) jusqu’à tout récemment, une véritable cohorte de communautés religieuses ont procuré des soins aux malades avec compétence et générosité. 
 
2 L’Église reconnaît aussi que la souffrance peut être porteuse de sens et d’un pouvoir de transformation, aussi bien pour la personne qui souffre que pour celles qui l’entourent. Qui n’a pas entendu parler de ces réconciliations et de ces messages laissés en toute fin de vie et qui ont marqué ceux et celles qui en ont été l’objet. Pour leur part les croyants et croyantes trouvent dans leur foi au Christ ressuscité le courage et la force de vivre leur vie jusqu’au bout. Pour eux et pour elles, la lumière du Christ éclaire l’énigme de la douleur et de la mort.
 
II- DIGNITÉ, SOLLICITUDE, INTERDÉPENDANCE ET SOLIDARITÉ
 
Pour nous, le souci pour les personnes souffrantes et mourantes vient d’abord de la reconnaissance de la dignité inhérente de tout être humain, dignité qui n’est pas altérée ou diminuée par la perte de la conscience ou d’autres capacités physiques ou intellectuelles. En effet, cette dignité ne dépend pas de la santé physique ou mentale, de l’autonomie ou de l’utilité pour la 
société. Elle se fonde sur la valeur intrinsèque de chaque personne humaine.
La sollicitude pour autrui vient aussi du fait que nous sommes des êtres de relation, capables d’aimer et de prendre soin des autres. Nous sommes interdépendants; nous avons besoin les uns des autres pour traverser les moments difficiles et trouver le soutien nécessaire pour affronter la douleur et la mort. En outre, nous avons une responsabilité particulière pour les gens faibles et démunis qui espèrent trouver dans la société cette solidarité essentielle non seulement à leur survie mais à une vie digne. « Le fait de prendre soin…demande bonté, demande d’être vécu dans la tendresse. Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, de la tendresse » (Pape François, 19 mars 2013).
 
Jusqu’où doit-on aller dans les soins à offrir? Certaines personnes pensent à l’euthanasie parce qu’elles ne veulent pas d’acharnement thérapeutique. L’Église refuse l’acharnement thérapeutique, que ce soit à la demande du patient ou de ses proches, ou à l’initiative du médecin. 
 
« Faire vivre à tout prix peut également s’avérer contraire à la dignité humaine et une façon inappropriée de prendre soin. Quand la mort s’annonce inévitable et imminente, il devient déraisonnable de s’obstiner à la retarder par tous les moyens » (AECQ, En fin de vie…Prendre soin, dans le respect de la dignité humane, p.11). Vient un temps où il faut céder les armes et laisser le processus de mort suivre son cours pour qu’advienne la mort naturelle. Il ne s’agit pas 
de donner la mort, mais d’accepter de ne pouvoir l’empêcher. Il existe dans notre société une grande confusion entre l’euthanasie et le retrait des soins qui n’ont plus d’effet bénéfique; mais ce sont deux réalités totalement différentes, tant du point de vue médical qu’éthique.
 
3III- OUI AUX SOINS PALLIATIFS, NON À L’AIDE MÉDICALE À MOURIR QUI 
N’EST PAS UN SOIN ET QUI EST DE L’EUTHANASIE
 
Dans la recherche de moyens pour soulager la souffrance, nous voulons insister sur l’importance et la nécessité des soins palliatifs. À l’article 5, le projet de loi affirme que « toute personne, dont l’état le requiert, a le droit de recevoir des soins en fin de vie, sous réserve des exigences particulières prévues par la présente loi ». Et à l’article 3, on décrit les soins de fin de vie comme « les soins palliatifs offerts aux personnes en fin de vie, y compris la sédation palliative 
terminale, de même que l’aide médicale à mourir ».
 
Ni la sédation palliative terminale ni l’aide médicale à mourir ne sont clairement définis dans le projet de loi. Ceci nous oblige à deviner le contenu de ces « soins compris dans les soins palliatifs ». Les médecins consultés nous expliquent qu’il s’agit en fait d’euthanasie, l’une pauvrement balisée (‘l’aide médicale à mourir’) et l’autre balisée (‘la sédation palliative terminale’).
 
Nous aussi, nous souhaitons ardemment que toute personne ait accès à des soins de vie de qualité mais en autant que ces soins EXCLUENT clairement l’aide médicale à mourir qui n’est pas un soin, et la sédation palliative terminale. Les soins palliatifs, qui ne sont pas définis dans le projet de loi, assurent aux patients le soulagement de la douleur et le soutien social, affectif et spirituel 
dont ils ont besoin pour vivre leur mort avec courage et sérénité. Il ne s’agit pas alors d’abréger la vie ni de la prolonger avec acharnement. Les interventions thérapeutiques curatives sont ici remplacées par des soins de confort dans un environnement humain et physique respectant au mieux la dignité de la personne humaine. « Misant sur un accompagnement personnel de qualité 
dans le respect de la condition et des croyances de chacun, ils constituent une excellente façon de prendre soin et de permettre une mort dans la dignité » (AECQ, « En fin de vie… prendre soin, dans le respect de la dignité humaine », p.11).
 
Nous savons qu’au Québec un grand nombre de malades en phase terminale ou mourants n’ont pas accès aux soins palliatifs. Nous sommes bien conscients que la mise en place de tels soins et la création de maisons pour les offrir requièrent des sommes énormes. La société y contribue déjà de façon importante par les taxes et avec des ressources privées. Nous sommes obligés de constater que dans les conditions actuelles des services de santé, l’accès à l’aide médicale à mourir et à la sédation palliative terminale – ce à quoi nous nous opposons – sera plus facile que l’accès aux soins palliatifs. Nous souhaitons que le gouvernement actuel – fidèle à ses promesses - opte résolument d’investir les sommes nécessaires pour rendre les soins palliatifs accessibles à toute la population et pour assurer une formation adéquate aux médecins et au personnel soignant chargés de ces soins. 
 
Nous saluons le travail des soignants et des bénévoles qui soutiennent l’activité de soin dans les maisons et les services de soins palliatifs : ils donnent des mains à notre communauté pour nous occuper des plus souffrants et ils méritent toute notre reconnaissance. Leur présence est un ferment qui maintient les vraies priorités humaines vivantes au cœur de notre société.
 
4IV- UNE REDÉFINITION DE LA MÉDECINE
 
Nous voulons souligner que ce projet de loi amène une nouvelle définition de la médecine dans notre société. Pour nous, il est impensable de considérer l’aide médicale à mourir et la sédation palliative terminale comme des soins de fin de vie. Ce sont purement et simplement des actes d’euthanasie qui détruisent les fondements du « vivre ensemble » qui repose entre autres sur l’interdit universel de tuer que nos gouvernements ont inséré dans la Charte québécoise des droits et libertés de la personne et dans la Charte canadienne des droits et libertés. Ils vont aussi à l’encontre des buts et de la mission de la profession médicale qui a pour but de soulager la douleur et de soigner les malades et non de mettre fin à leur vie. Ces pratiques mortifères vont miner la relation professionnel de la santé et patient, qui doit en être une de confiance et 
d’alliance, et non de crainte et de méfiance. C’est l’un des devoirs et engagements fondamentaux du médecin de chercher le meilleur intérêt et le plus grand bien de son patient dans une attitude de respect et de sollicitude. L’ « aide médicale à mourir », telle que présentée dans le projet de loi, ne fera qu’accentuer une vision techno-centrique des soins qui oublie les facettes 
relationnelles et spirituelles des soins. Comme l’écrit si bien un spécialiste des soins palliatifs, « La fin de vie est un temps précieux dans la vie des humains, mais ce temps n’a de valeur que si des soins attentifs et un entourage délicat sont disponibles ».
 
V- OBJECTION DE CONSCIENCE
 
Le projet de loi stipule à l’article 44 que la présente loi n’a pas pour effet de limiter le droit pour un professionnel de la santé de refuser, conformément à son code de déontologie, de fournir des soins de fin de vie ou de collaborer à leur fourniture en raison de ses convictions personnelles » 
 
Dans l’éventualité que la loi soit votée – ce qui, bien sûr, ne rejoint pas nos désirs -, il faudrait que cette possibilité d’objection soit étendue clairement à tout le personnel soignant et administratif des établissements de soins de santé. Il nous apparaît primordial que ces personnes ne soient l’objet d’aucune pression et ne subissent aucune discrimination en raison de leur refus de collaborer à l’aide médicale à mourir. Nous souhaitons aussi que les membres de l’Assemblée nationale soient dégagés de la ligne de pensée du parti et soient libres de voter selon leur conscience. 
 
CONCLUSION
 
En réponse aux souffrances physiques, affectives et morales des personnes souffrant de maladies débilitantes graves , des personnes sérieusement handicapées et des grands malades, dont ceux en phase terminale, nous appelons tous les Québécois et Québécoises, spécialement nos députés, à 
promouvoir les soins palliatifs et à refuser l’aide médicale à mourir qui n’est pas un soin et qui n’est rien d’autre que l’euthanasie. Une culture de la vie, dans laquelle chaque personne se sent responsable du bien-être des autres jusqu’à leur mort naturelle, doit inspirer davantage notre système juridique et nos services sociaux et de santé. Le Québec a davantage besoin d’une aide au mourant que d’une aide à mourir.
 
Comme l’écrit si bien le bienheureux Jean Paul II dans son encyclique « L’Évangile de la vie » : 
 
« La demande qui monte au cœur de l’être humain dans sa suprême confrontation avec la souffrance et la mort, spécialement quand il est tenté de se refermer dans le désespoir et presque de s’y anéantir, est surtout une demande d’accompagnement, de solidarité et de soutien dans l’épreuve. C’est un appel à l’aide pour continuer d’espérer, lorsque tous les espoirs humains 
disparaissent « ( n. 67). Le Bon Samaritain, en prenant véritablement soin de son frère blessé et à moitié mort sur la route, a fait preuve de solidarité, d’amour et de vraie compassion. Plus une société manifeste sa sollicitude pour ses membres les plus faibles et plus vulnérables, plus elle montre sa grandeur.
Nous sommes conscients que la voie des soins palliatifs accessibles à tous et toutes n’est pas une solution facile. Mais c’est le chemin qui protège et promeut le mieux la dignité de la personne humaine exposée à ces situations limites de l’existence que sont la maladie, la souffrance et la mort. Et c’est au cœur de ces drames existentiels que la personne attend d’être visitée. « J’étais malade et vous m’avez visité » (Mt 25) 
 
En terminant, nous faisons nôtres les interrogations et les doutes exprimés par David Roy, professeur d’éthique à Montréal, expert en soins palliatifs et fondateur du premier centre de bioéthique au Canada : « Ceux qui militent en faveur d’une loi sur l’euthanasie rêvent désespérément d’un monde d’hôpitaux parfaits, d’infirmières et de médecins parfaits, de familles idéales. Mais nous ne vivons pas dans un monde idéal de soignants compétents et dévoués, 
d’institutions au service de personnes et familles aimantes. Nous vivons dans un monde où l’argent, la rentabilité, le pouvoir dominent. Comment croire qu’une autorisation, même assortie de garanties, ne sera pas vouée à des détournements? Parce que nous ne vivons pas dans un monde idéal, penser que l’euthanasie pourrait se limiter à l’euthanasie volontaire relève de l’illusion…Si l’euthanasie devient un jour légalement, socialement, moralement acceptable, les pressions que l’on mettra sur les personnes qui représentent un poids important pour notre société pourraient bien augmenter. Les demandes d’euthanasie pourraient bien ne plus être du tout volontaires, mais être le résultat de pressions de la part d’enfants ou de petits-enfants qui ne voudraient plus avoir leurs parents ou leurs grands-parents à charge. Je ne suis pas sûr non plus que nous serons capables de résister à toutes les raisons fortes pour lesquelles on estimera devoir euthanasier ceux qui ne peuvent plus demander la mort eux-mêmes mais dont on estimera, de notre point de vue extérieur, que la vie n’a plus de sens. « Ce sera vraiment très difficile alors de résister à cette tentation. Je ne dis pas que cela arrivera forcément – je n’en sais rien! - mais je suis profondément inquiet quand je vois tous ces signes d’insouciance, de manque d’humanité, partout dans le monde, à l’égard des gens vulnérables, brisés, marginalisés » (Cité dans Marie de Hennezel, Nous voulons tous mourir dans la eudignité, Robert Laffont / Versilio, Paris, 2013, p. 125-126).
 
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40 jours pour la vie: lancement demain

Demain soir, Campagne Québec-Vie vous invite à la soirée d'envoi des 40 Jours pour la vie.

Historique

Les 40 Jours pour la vie est un mouvement international qui a pour but de voir la fin de l'avortment par la prière et le jeûne.

Commencé au Texas en 2004, l'idée a suscité beaucoup d'intérêt autant aux États-Unis qu'à travers le monde. En 2007, elle a assumé sa version courante de deux vigiles par année et en 2009 la vigile a commencé ici, à Montréal, organisée par le président de Campagne Québec-Vie, M. Georges Buscemi.

Cet automne, Montréal est l'une des 305 villes dans le monde entier ayant une vigile. Il y en aura 15 en ​​sol canadien et nous retrouverons des vigiles dans dix pays différents.

Ici, à Montréal , c'est notre dixième, toutes ayant eu lieu devant l'avortoir Morgentaler, boul. Saint-Joseph Est, Montréal.

Soirée d'envoi

La soirée commence à 19 h dans l'Église Saint-Enfant-Jésus  (5037, rue Saint- Dominique) où des prières seront récitées -  un chapelet suivi d'une célébration eucharistique.

 

L'église est située en bordure orientale du parc Lahaie, où pendant les quarante prochains jours, débutant le 25 septembre, nous irons nous rencontrer afin d'offrir des prières de réparation pour notre culture qui permet l'abandon de ses membres les plus faibles et innocents - l'enfant à naître, par la plus cruelle façon - l'avortement.

Nos prières seront également offertes pour les jeunes couples qui sont aux prises avec la décision de garder ou d'abandonner leur enfant, ainsi que pour les couples qui ont déjà pris la décision tragique et irréversible.

Enfin, nous ne négligerons pas de prier pour la conversion des avorteurs et les autres travailleurs des établissements qui exercent à tort cette procédure.


Afin de maintenir une présence priante, nous demandons que tous les participants se comportent selon le code de conduite énoncé ci-dessous.

Code de conduite

  •  Je démontrerai de la compassion et reflèterai l’amour du Christ à tous.
  • Je comprends qu’en agissant d’une manière violente et abusive je me dissocie immédiatement et complètement de cette vigile.

  • Je n’obstruerai pas le trottoir ni la rue pendant que je me trouve sur le chemin public.

  • Je ne bloquerai pas l’entrée à la clinique d’avortement ni le passage à d’autres piétons sur le trottoir.

  • Je ne jetterai pas d’ordures sur le terrain public.

  • Je surveillerai attentivement tous les enfants que j’amènerai à la vigile de prière.

  • Je ne menacerai pas, n’agresserai physiquement ni verbalement personne.

  • Je ne vandaliserai aucune propriété privée.

  • Je coopérerai avec les autorités locales municipales.

  • Je ne montrerai aucune pancarte, image, photo, ni ne porterai des vêtements portant des mots ou images sans l’autorisation du personnel organisateur.

  • Je maintiendrai un esprit de prière et m’abstiendrai de juger, débattre et me quereller.

  • Je m’abstiendrai de toute discussion superflue avec le public et avec les autres membres de la vigile qui prient.

  • Je garderai une distance adéquate avec tous ceux dont le comportement est considéré contraire à ces règles. 

CONSIGNES SUPPLÉMENTAIRES - Comment partager le message Pro-vie

Fondamentalement, le message pro-vie consiste en ceci:

Un enfant à naître est un être humain dont la vie est précieuse et donc FR-CA">

mérite d'être protégée par notre société. FR-CA">

 Mais nous avons aussi un message important sur la façon dont l'avortement blesse les femmes - et les hommes - et comment le mouvement pro-vie s’engage à aider les femmes à faire face à des grossesses inattendues et à choisir la vie pour leur bébé.

Bien que notre but soit de prier, nous ne sommes pas contre le fait de parler avec des personnes non associées à la vigile qui s'approchent afin de nous poser des questions ou faire des commentaires. Ce qui suit peut aider dans ces échanges :

Quel est le message pro-vie ?

Lignes directrices pour partager le message pro-vie

      1. Écoutez - et faites attention.

2. Prenez le temps de penser - et priez

3. Soyez toujours respectueux.

4. Recherchez un terrain d'entente.

5. Personnalisez vos interventions.

6. Accordez le bénéfice du doute  et ne prenez jamais l’offense personnellement.

7. N’interrompez pas les conversations des autres.

8. Choisissez vos batailles et gardez les choses simples.

9. Avouez quand vous manquez d'informations.

     10. Gardez toujours la porte ouverte.

 

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Nouvel appel à intervenir contre le projet de loi 52 voulant légaliser l'euthanasie

Chers amis signataires du Manifeste du Collectif de médecins du refus médical de l’euthanasie,
 
Comme vous le savez peut-être, la Commission de la santé et des services sociaux de l’Assemblée nationale du Québec a entrepris cette semaine des auditions publiques sur le projet de loi 52, Loi concernant les soins de fin de vie. Les débats de la commission dureront jusqu’au 10 octobre, au cours desquels des experts et  des représentants de plusieurs organismes viendront exprimer leur point de vue sur une éventuelle légalisation de l’euthanasie (« aide médicale à mourir ») au Québec.  Déjà, le Collège des médecins du Québec, les Fédérations de médecins omnipraticiens et spécialistes (FMOQ et FMSQ) et le Barreau du Québec ont présenté leur vision des choses.
 
En ce moment si crucial, le Collectif de médecins du refus médical de l’euthanasie vous encourage fortement à exprimer votre opinion auprès du député de votre comté et  dans les médias.
 
Nos élus auront à voter sur ce projet de loi dans quelques semaines. Il est essentiel qu’ils comprennent tous que nous ne voulons pas de la mort sur demande dans nos hôpitaux et que nous tenons à ce que nos institutions de santé demeurent des lieux sécuritaires pour les personnes âgées et malades.
Si les médias reçoivent aussi ce message, ils en feront écho pour faire comprendre à tous les  Québécois que le projet de loi 52 n’est pas une source de liberté pour les malades, mais plutôt une ouverture à la culture de la mort dans notre système de santé.
 
Pour plus d’information sur les débats et les arguments présentés par  chaque organisme jusqu’à ce jour, nous vous invitons à lire les pièces ci-jointes et à visiter les sites dont les liens apparaissent ci-dessous. Vous y trouverez aussi une liste d’arguments utiles en vue de vos rencontres avec des députés ou de la rédaction de lettres aux médias; l’idéal est que vous en choisissiez un ou deux et que vous les reformuliez en vos propres mots, en incluant également des exemples tirés de votre expérience personnelle. 
 
Merci de prendre le temps d’agir. Ensemble, faisons entendre nos voix!
 
Catherine Ferrier, MD
Collectif de médecins du refus médical de l’euthanasie
 
1. Pour connaître le nom et l’adresse électronique du/de la député(e) de votre circonscription, visitez la liste de députés de l’Assemblée nationale : http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/index.html#listeDeputes 
 
2. Pour suivre l’évolution de la commission et avoir accès à la transcription des consultations publiques avec plusieurs organismes, visitez la section « Consultations particulières » sur la page de l’Assemblée : http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/projets-loi/projet-loi-52-40-1.html
 
 

 

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Nous tenons le fort pour vous : Campagne de financement de Campagne Québec-Vie!

(Dans un monde aux « valeurs » dévoyées, Campagne Québec-Vie veut instaurer une forteresse devenant infranchissable, protégeant les enfants à naître et les personnes vulnérables des personnes voulant les éliminer pour leur « bien »...)

 

Chers lecteurs de Campagne Québec-Vie,

La Campagne de financement pour l’automne 2013 de Campagne Québec-Vie en est à ses débuts. Comme vous le savez déjà, l’organisation des 40 jours pour la Vie, la publicité pour la Marche pour la Vie, l’information quotidienne que nous vous prodiguons sur le site de Campagne Québec-Vie demande beaucoup de temps à organiser. Nous comptons sur de nombreux et généreux bénévoles, mais nous avons aussi un minimum d’employés pour tenir le fort, pour être de veille en permanence.

« Tenir le fort » n’est pas qu’une simple illustration. Campagne Québec-Vie est une présence, un rappel incessant aux médias et aux politiciens qu’ils ne peuvent se laver les mains impunément, qu’ils n’ont pas le droit d’oublier le sort de centaines de milliers d’enfants à naître que leur complicité et leur silence permet de torturer et éliminer.

Donnez dès aujourd'hui à Campagne Québec-Vie

Nous voulons être une voix pour continuellement crier ce que personne ne veut entendre : il y a génocide au Québec et les instances publiques voudraient qu’il soit silencieux…

Pour continuer à grandir, à rassembler les voix qui veulent témoigner pour ces enfants à naître, aussi pour combattre la tentative présente d’ajouter de nouvelles victimes par l’euthanasie compatissante envers les finances publiques de la province, nous comptons sur votre aide.

Des enfants sont sauvés aux 40 jours pour la vie, le discours public doit tenir compte des pro-vie, de vous, par l’entremise de Campagne Québec-Vie.

Aidez-nous à être votre voix et la voix des enfants à naître.

Nous avons besoin de vos prières, de votre bénévolat, de votre aide financière, de toute aide que vous pourriez nous faire parvenir pour permettre à plus d’enfants d’être sauvés, et pour que leur présence dans notre société devienne un incontournable, qu’elle devienne « visible » pour tous.

Merci de tout ce que vous pourrez faire pour la Vie! Donnez aujourd'hui.


Georges Buscemi, président

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Pour combattre le suicide et le chantage

(Doit-on permettre l'euthanasie par crainte de ne pouvoir soulager?)

Une lettre parue dans la Presse du 20 septembre 2013 et dans le Devoir du 23 septembre 2013, d’une famille dont l’un des membres s'est suicidé au mois de juin 2010 est censée appelée à la compassion.

Si nous éprouvons de la douleur pour ce qui est arrivé à cette famille, nous ne pouvons considérer les comportements évoqués comme acceptables. La famille affirme que si l’euthanasie au Québec était légale, ce membre de la famille ne se serait pas suicidé…

Selon le raisonnement de sa famille, il ne désirait pas mourir à ce moment-là, mais plus tard… La famille parle de sa souffrance comme étant des tourments, de la solitude, de la peur… des problèmes qui attaquent toutes les personnes suicidaires et que des organismes comme Suicide Action Montréal ont appris à combattre.

Pour sa douleur physique, la famille Rouleau affirme qu’il pouvait utiliser des médicaments quand celle-ci devenait insupportable, mais qu’il n’aimait pas les utiliser : « Quand les spasmes étaient trop douloureux, oui, il prenait des médicaments, mais il détestait ça parce que ces médicaments le privaient de la pleine possession de ses moyens, de sa “présence” au monde. »

Et il y a cette dernière remarque dans cette lettre : « Laurent n’est pas mort sur le coup. Il a été transporté à l’urgence où l’équipe médicale a voulu le “sauver”. Il a réaffirmé sa volonté de mourir. Son médecin de famille, qui le suivait depuis des années et connaissait son désir de mourir à SON heure, est intervenu. Puis, une évaluation psychiatrique. Puis une consultation juridique. Et quand on lui a annoncé qu’on respecterait son choix, tous ceux d’entre nous qui l’entouraient ont vu qu’à ce moment-là, il a été délivré, vraiment délivré du mal. »

Si vraiment, « à ce moment-là, il a été délivré, vraiment délivré du mal » parce qu’il apprend que l’on respectera sa décision, c’est que son mal était, comme l’affirme sa famille : des tourments, la solitude, la peur. »

Des maux que l’on peut combattre autrement que par des médicaments ou de la morphine pour soulager la sclérose en plaques. Ce sont ces maux qui incitent la majorité de la population à réclamer l’euthanasie. Ce sont ces mêmes angoisses qui ont permis à deux jumeaux en Belgique d’être euthanasiés parce qu’ils craignaient la souffrance de devenir aveugle.

La peur de la solitude est l’une des causes des demandes d’euthanasie. Nous ne voulons pas mourir seuls, dans une indifférence qui ne procure que les soins minimum, et encore… Nous craignons d’être abandonnés à nos souffrances. M. Rouleau aurait voulu vivre plus longtemps, selon sa famille.

M. Rouleau « avait parlé très souvent de mettre fin à ses jours quand il ne pourrait plus supporter de vivre. » (…) M. Rouleau s’est tiré deux balles dans le ventre : « Il l’a fait tout seul, alors qu’il le pouvait encore, avant d’être totalement prisonnier de son corps malade. »

Et la famille de commenter : « (…) nous sommes persuadés qu’avec une telle loi (loi 52), Laurent aurait pu prolonger sa vie. Il aurait eu la certitude qu’on l’aiderait, le moment venu, que sa volonté aurait été respectée, même s’il ne pouvait plus bouger. »

M. Rouleau s’est suicidé parce qu’il avait peur, peur qu’un jour il ne pourrait être soulagé d’une douleur qu’il aurait supportée, s’il n’avait eu la peur de ne pas pouvoir être exécuté le jour où il aurait décidé en avoir assez.

Sur le site de la Fondation pour l’Aide à la Recherche sur la Sclérose en Plaques, on peut lire :

Quel que soit le type de douleur, celle-ci ne doit pas être vécue comme une fatalité ni comme un événement inéluctable. La prise en charge multidisciplinaire de la douleur est essentielle. C'est cette prise en charge individualisée du patient qui doit être mise en avant dans le traitement de la douleur. Le neurologue fera appel à tous les spécialistes impliqués (médecine physique, kinésithérapie, ergothérapie, consultations anti-douleurs, ...). Ensuite, une surveillance régulière permettra d'évaluer le bénéfice de cette prise en charge. Le médecin traitant a également un rôle important à jouer. Il aidera à dépister, différencier tous les types de douleur, adapter les doses de médicaments, évaluer le handicap des patients ainsi que leur détresse psychologique. En effet, la prise en charge psychologique des patients est très importante : la crainte et le vécu de la douleur sont souvent plus importants que l'intensité de la douleur.

En conclusion, la douleur dans la sclérose en plaques doit être prise en compte. Aujourd'hui, l'éventail des traitements est large et doit permettre de soulager tous les types de souffrance. Cette prise en charge se fait au mieux dans le cadre des réseaux de santé. »

A-t-on bien pris en charge la crainte de M. Rouleau quant à une douleur qu’il aurait pu supporter, selon sa famille, si ce n’était de cette crainte de ne pouvoir appuyer sur le bouton exit s’il le désirait?

Sur la douleur de la Sclérose en Plaques, on retrouve ces informations sur le site de Canoe.santé :

Chacun a droit de contrôler efficacement sa douleur. Bien des gens atteints de SP souffrent alors qu'ils pourraient en fait en être soulagés. Il arrive que ce soit parce que leur traitement est inefficace, qu'eux-mêmes ou les professionnels qui les soignent ne connaissent pas toutes les méthodes de traitement disponibles ou encore parce qu'ils ne savent pas comment aborder le sujet avec leur médecin. Comment vous assurer que vous obtenez un soulagement efficace de votre douleur? (…)

Il est parfois impossible d'éliminer complètement la douleur et il peut s'avérer nécessaire d'accepter un antidouleur qui la rendra supportable.

Selon la cause de votre douleur, un soulagement efficace nécessitera probablement une combinaison de traitement, médical et non médical. (...)

La douleur possède aussi un aspect psychologique et émotif. Bien des gens considèrent que les activités auxquelles ils prennent plaisir les distraient de leur mal. La méditation, l'humour et les techniques de relaxation aident parfois à soulager la douleur. Il est important d'avoir des amis, une famille, d'autres personnes atteintes de SP qui forment un réseau de soutien émotif.

Si vous n'êtes pas satisfait du degré de soulagement de votre douleur, ou si vous souhaitez essayer un autre moyen de la contrôler, parlez-en à votre médecin, à votre pharmacien ou au  personnel infirmier. Vous seul ressentez votre douleur, de sorte que personne d'autre que vous peut déterminer l'efficacité de votre traitement.

(…)

Si l'intensité de la douleur nécessite des analgésiques aussi puissants que les opioïdes, il vaut mieux les prendre que de souffrir. La douleur non traitée risque de s'exacerber, entraînant la peur, un accroissement d'intensité et une limitation des activités.

A-t-on bien soigné la douleur et la peur de M. Rouleau? Soigne-t-on bien les peurs des Québécois?  Connaissent-ils des témoignages de familles heureuses que la mort d’un proche se soit bien déroulée dans une unité de soins palliatifs? Savent-ils que ces soins, si le gouvernement ne choisissait pas l’euthanasie, pourraient être assurés pour tous?

La cause première de la volonté de légaliser l'euthanasie, c'est la peur et non pas la douleur qui, elle, est contrôlée selon la quasi totalité des médecins en soins palliatifs...

 


La campagne de financement de Campagne Québec-Vie est en cours. Merci de nous aider à être une voix discordante, le grain de sable dans l'engrenage médiatique visant à éliminer les plus vulnérables de nos sociétés, pour des raisons économiques...

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Les dérapages religieux de Richard Martineau et Sophie Durocher

Un petit commentaire sur les nombreux textes de Richard Martineau dans le Journal de Montréal. Il est un flagrant exemple d’une personnalité médiatique se servant de l’épouvantail islamique pour demander l’abrogation de droits religieux pour tous, sauf les siens, bien entendu. Encore une fois, obliger les personnes théistes à ne pas porter un signe religieux est l’équivalent d’obliger les personnes athées à porter un signe religieux les identifiant comme athée, agnostique, laïciste ou franc-maçon. Martineau devrait ainsi reconnaître que l’un des premiers reportages qu’il a faits semblait justement montrer patte blanche devant le lobby franc-maçon.

Sophie Durocher, dans le Journal de Montréal du 23 septembre 2013, suit l’exemple de son conjoint. Utilisant l’exemple d’une secte québécoise, et plutôt que de s’attaquer directement aux témoins de Jéhovah  elle pose quelques questions manifestant une intolérance d’autant plus grande qu’elle s’ignore et s’exclut d’avoir à répondre à ses propres questions :

« (…) les parents ont-ils le droit d’imposer à leurs enfants leur propre religion?

Les parents ont-ils le droit d’isoler complètement leurs enfants du reste de la vie en société parce qu’ils croient que le Mal règne dans les rues? Trouve-t-on mora­lement acceptable que l’enseignement scolaire des petits soit biaisé par les préceptes religieux de leurs parents? Est-ce acceptable que l’on inculque aux enfants une seule ligne de pensée au lieu de leur apprendre à réflé­chir par eux-mêmes?

(…)Mais nous, allons-nous nous réveiller face à ces cas de bourrage de crâne?

(…) combien d’enfants chez nous, en ce moment, sont en train de se faire voler leur enfance?

Mme Durocher pose tout de même des questions intéressantes. Les Martineau-Durocher ont-ils le droit d’inculquer leur ignorance et préjugés de toute autre religion à leurs enfants? Ont-ils le droit de transmettre leur peur digne d’un homme des cavernes ne voulant sortir à la lumière? Trouvera-t-on moralement acceptable que cette ignorance et cette incompréhension soient la seule ligne de pensée de leur enfant et que cette ignorance soit institutionnalisée à l’école pour faire de ces enfants des perroquets sans esprit critique?

Si nous avions un esprit borné, sans ouverture et compréhension des différentes façons de penser sur cette planète, oui, nous pourrions nous poser ces questions…

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Entretien controversé : Le pape François fait bouger les choses

par Steve Jalsevac

• Jeudi 19 septembre 2013, LifeSiteNews (traduit par Campagne Québec-Vie)

Le pape François a certainement provoqué une controverse, comme nous pouvons le voir à nouveau dans le rapport sur sa longue interview avec le magazine jésuite America. Ce magazine, d’ailleurs (dont je ne cherche pas à insinuer qu’il trahit le Pape), a été pendant plus de 30 ans le porte-étendard intellectuel du mouvement dissident de gauche au sein de l’Église catholique, en particulier sur les questions liées aux enseignements de l'Église sur la morale sexuelle. J'apprécie que François encourage fortement le clergé et les autres dirigeants de l'Église à sortir de leurs paroisses, des sièges sociaux et de l'action sociale des ONG et autres mentalités institutionnelles. Il insiste pour que la grande priorité soit donnée à l'évangélisation personnelle d’un monde qui a un très grand besoin de rencontrer l'amour de Jésus-Christ.

Toutefois, je suis intrigué par ce commentaire qu’il a exprimé : « Nous ne pouvons pas insister seulement sur les questions liées à l'avortement, au mariage homosexuel et à l'utilisation des méthodes contraceptives. » Mais qui, exactement, dans les institutions de l'Église, est en train de faire cela? Au Brésil, il n'a jamais mentionné ces questions pendant toute la durée des Journées mondiales de la jeunesse (j'étais ouvert à ce que ce soit éventuellement une bonne stratégie à ce moment-là). Mais même dans son homélie au cours de la messe célébrant l'Évangile de la Vie à Rome, à laquelle j'étais présent, il n'a mentionné ni l'avortement ni aucun des problèmes touchant la vie; il n’a rien cité non plus de la puissante encyclique de Jean-Paul II, ce qui en a surpris beaucoup, d'autant plus que le pape François a fait des déclarations très fortes sur l'avortement dans le passé.

La réalité, c’est qu'il y a eu depuis plusieurs décennies, dans une grande partie de l'Église, au moins dans l'Occident développé, une négligence massive, généralisée, à enseigner sur les questions morales et à veiller à ce que les enseignements moraux de l'Église soient suivis. Ceux-ci ont été évités dans la plupart des paroisses comme étant trop controversés; et de nombreuses écoles, collèges et universités catholiques ont soit totalement ignoré, soit contré les enseignements authentiques de l'Église catholique sur les questions morales.

Les mouvements pro-vie et pro-famille se sont constitués principalement en réponse à l’énorme absence de leadership des chefs religieux et autres. C’est un travail presque impossible pour le relativement très petit nombre de gens dévoués à cette tâche.

Pensez aux nombres : des centaines de millions d'enfants à naître assassinés dans le monde entier depuis les années 1960. 300 millions pour la seule Chine. Et des millions d'autres à venir. Un grand pourcentage de ces avortements a laissé des millions de femmes blessées émotionnellement, physiquement et spirituellement. La destruction délibérée de la famille naturelle est maintenant tentée à l'échelle mondiale et intensifiée par les « dé-populationnistes » et les extrémistes laïques.

Les enfants sont maltraités par millions par des programmes d'éducation sexuelle vils et explicites, commençant maintenant même à la maternelle. Un raz-de-marée géant d'euthanasie semble imminent en raison du déséquilibre démographique causé par l'avortement et des décennies d'utilisation de la contraception. La liste s'allonge et devient un grand cauchemar dans le monde entier.

François dit que le monde sait ce que l'Église croit sur ces questions et qu’il n'y a donc pas besoin de traiter de ce sujet. Mais mon expérience et celle de probablement la plupart des leaders pro-vie et pro-famille que je connais, est exactement le contraire.

Oui, la plupart des gens savent que l'Église s'oppose à la contraception, l'avortement et l’homosexualité, ainsi que la pornographie, la prostitution et bien plus encore. MAIS, très, très peu de gens, y compris parmi les catholiques, comprennent POURQUOI le christianisme s'oppose à ces choses. La majorité d’entre eux n'ont pas appris cela. Habituellement, très peu ou rien n'est dit sur ces sujets dans les institutions catholiques.

Ils ne savent pas que ce sont les enseignements d'un Père aimant pour nous protéger tous, plutôt que des restrictions pour empêcher le plaisir et la liberté. Ils ne savent pas que les enseignements moraux catholiques relèvent de la charité et d’une profonde préoccupation pour le bien de chaque personne; ils sont basés sur des millénaires d’expérience humaine et d’exercice de la raison, ainsi que sur les enseignements du Christ.

La plupart des gens croient beaucoup les mensonges dont on les a nourris : qu’il est inoffensif et merveilleux de se livrer à des actions immorales. Personne ne les informe des nombreux et très réels dangers et conséquences, ni des alternatives qui s'offrent à eux.

Donc, pour moi et d'autres qui ont donné leur vie à ces questions, ce travail est compris comme étant extrêmement nécessaire, bien que nous le fassions en souffrant de difficultés considérables et même la persécution. Nous voyons venir un cataclysme si les tendances actuelles ne sont pas arrêtées.

Pourtant, je suis d'accord avec le pape François que la conversion, la prédication, l'évangélisation sont grandement nécessaires. Celles-ci ouvrent le cœur et l'esprit à accepter ce qui pourrait avoir été considéré comme des vérités dures, alors qu'en fait ce sont des principes de l'amour. Autrefois, j'ai moi-même été pro-avortement, j’ai fortement appuyé le contrôle de la population et je me suis opposé à une grande partie de la morale chrétienne. Ensuite, j'ai eu une conversion spectaculaire, je suis revenu à ma foi et peu après je me suis impliqué dans le mouvement pro-vie.

Pour moi, François a raison à propos du clergé qui a besoin de sortir des chancelleries, des paroisses et des institutions, de sortir pour ramener les gens à Dieu. Cependant, en même temps, je pense qu'il sous-estime grandement le besoin urgent et encore nécessaire, de beaucoup prêcher, enseigner et surtout encourager à propos de la vie et des questions familiales… (sans oublier le besoin d'appuyer les mouvements qui luttent pour ces causes)

La culture de mort progresse à un rythme alarmant à ce moment de l'histoire. Nous devons y répondre sur tous les fronts, avec l'évangélisation ET en mettant l’accent plus que jamais sur l'enseignement de la vérité à propos de la contraception, l'avortement et l'homosexualité qui ont effectivement été des sujets préoccupants pour le monde, plutôt que pour les chrétiens. Notre obligation est de répondre à la pagaille que cette préoccupation et cette dépendance autodestructrice ont créée.

Lorsque nous faisons cela, nous aimons notre prochain d’une manière très réelle. Si nous ne le faisons pas, à la fin de nos jours nous devrons rendre compte de ne pas l’avoir fait.

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Lettre dans le journal La Presse sur l'euthanasie

Sur le site du journal La Presse du 20 septembre 2013 , cette lettre de Mme Jeannelle Cantin, mère de famille, bénévole et présidente de la marche chrétienne qui a eu lieu en 2011 et 2012 à Québec :

(Le gouvernement québécois envisage l'euthanasie des personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer)

 

 

Pendant que la population se divise à cause du projet de charte des valeurs québécoises, les partis politiques discutent de l'euthanasie sans faire grand bruit. Cette charte est une bonne manière de détourner l'attention de la population sur les vraies affaires.
 
Mardi, en commission parlementaire sur le projet de loi 52 concernant les soins de fin de vie, le Collège des médecins a proposé d'offrir l'aide médicale à mourir aux personnes affligées de démence afin qu'elles puissent également y avoir accès. Le PQ et la CAQ se disent ouverts à ce que l'aide médicale à mourir (l'euthanasie) soit éventuellement offerte aux personnes souffrant de démence, dont la maladie d'Alzheimer. Le Parti libéral semble vouloir limiter cette forme d'euthanasie aux seules personnes aptes à prendre la décision.
 
Pour l'heure, le projet de loi ne prévoit pas cette possibilité, mais je vous assure que ça ne devrait pas tarder. Vous n'avez qu'à regarder ce qui est arrivé pour l'avortement. On disait que c'était seulement pour les cas d'exception. On a ouvert une petite porte et maintenant, on voit le dérapage. Près de 30 000 avortements par année, au Québec seulement.
 
(...) 
 
Sommes-nous descendus si bas qu'il nous faille euthanasier nos malades comme nos animaux dont on ne veut plus? Ou sommes-nous réduits à l'esclavage parce qu'on n'a pas le courage de se lever et parler? On a mis le bon Dieu dehors de nos écoles, de nos maisons et on veut le mettre dehors de notre province à travers cette charte des valeurs québécoises. Alors, si vous trouvez que ça va de mal en pis, ne vous demandez pas pourquoi.
 
Nous devons faire l'effort de nous lever et de parler avant qu'il ne soit trop tard. Nous sommes faits à l'image de l'amour de Dieu, pas à l'image de la bête! Allons, sortons de nos ténèbres et de notre aveuglement.
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« Science et foi au service de la vie », le colloque annuel de la Fondation Médicale Agapè

COLLOQUE ANNUEL

Fondation Médicale Agapè
 
Le dimanche 10 novembre 2013
 
Au Centre Jean-Paul-Régimbal, salle Régimbal,
200 boul. Robert, Granby, J2H 0R2
 
« Science et Foi au service de la Vie »
 
Inscription dès 7 h 45
 
8 h 30 Messe présidée par Mgr Christian Lépine, Archevêque de Montréal.
 
9 h 25 Dr Antonio Tongue, radiologiste, vice-président FMA. Mot de bienvenue.
 
9 h 30 Mgr Christian Lépine « Le combat spirituel dans nos vies et au coeur de notre société ».
 
10 h 15 Pause
 
10 h 30 Dr Paul Saba, médecin de famille, co-président de la coalition des médecins pour la justice sociale. « Hymne à la Vie et combat contre l’euthanasie ».
 
11 h 15 Dr Claude Morin, urgentologue, président du rassemblement québécois contre l’euthanasie. « Marcher pour ses convictions ».
 
11 h 45 Dîner
 
13 h 15 Mgr Christian Lépine. « Théologie du corps et de la famille ». 14 h 45 Pause
 
15 h 00 Dr Michel Brisson, médecin de famille. « Témoignage d’ouverture à la Vie ».
 
16 h 00 Fin
 
Billets sur place : Contribution volontaire de 20 $. Gratuit pour les 21 ans et moins. Reçus d’impôt disponibles.
 
Réservation repas : Au (450) 372-5125 ou [email protected] le plus tôt possible, maximum 3 jours à l’avance (11 $ repas). Vous pouvez apporter votre lunch.
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