L'un des arguments fallacieux des pro-choix est qu'un enfant non désiré sera nécessairement malheureux et qu'il vaut mieux l'avorter pour son bien ! Et ce, malgré tous les démentis des enfants nés, non désirés, et qui sont heureux qu'on les ait laissé en vie!
(Photo : Alain Bachelier sur flickr.com, licence creative commons)
Voici ce que raconte la sexologue Jocelyne Robert :
Je suis le fruit tardif d'une corbeille de sept enfants ; une demi-génération me sépare du frère auquel j'ai volé le titre de benjamin. Ma mère est devenue enceinte de moi à 40 ans, en période stérile de son cycle et... malgré le condom, m'a-t-elle raconté. Quand on me demande ce qui m'a amenée à la sexologie, je réponds que rien n'a pu m'y déterminer autant que ma naissance impromptue
Je n'ai pas été désirée. Qu'importe ? puisque j'ai été aimée.
ROBERT, Jocelyne. Parlez-leur d'amour... et de sexualité, éditions de l'Homme, Montréal, 1999, p. 17)
Jocelyne Robert, comme la quasi-totalité des enfants non désirés, semble bien heureuse d'être en vie!
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