Blaine Higgs, premier ministre du Nouveau-Brunswick.
Par David Cooke (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le premier ministre Blaine Higgs fait face à une véritable bataille. La clique woke le prend à la gorge. Les médias le critiquent. Même le premier ministre Justin Trudeau s’en est pris à lui, le qualifiant d’« acteur politique d’extrême droite » et l’accusant de cibler les soi-disant « enfants trans ».
Et quel est le crime de M. Higgs, je vous prie ?
Il a osé prendre position pour les parents et les familles en apportant quelques changements modestes à la politique 713, un protocole éducatif qui définit la manière dont les écoles doivent traiter les élèves souffrant d’un trouble du genre.
Telle qu’elle a été rédigée à l’origine, la politique 713 était un cauchemar pour de nombreux élèves et parents, mais un rêve devenu réalité pour les activistes LGBT. Elle a permis aux activistes de prendre les commandes des écoles publiques du Nouveau-Brunswick et de forcer nos enfants à subir un programme abusif de réingénierie sociale.
Dans le cadre de ce programme, les filles ont été forcées de partager leurs toilettes et vestiaires avec des garçons qui prétendaient être des « filles trans ». Les équipes sportives de filles étaient également contraintes d’accepter des athlètes masculins s’ils prétendaient être transgenres. Et s’il y avait des sorties scolaires avec nuitées, les garçons « devraient avoir accès » aux logements réservés aux femmes, s’ils s’identifiaient comme « trans ».
C’était la recette d’un désastre qui privait les garçons et les filles biologiques de leurs droits humains fondamentaux et de la dignité que Dieu leur a donnée. La politique d’identité woke et l’idéologie délirante du genre l’avaient emporté sur la réalité.
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En vertu de cette politique, les « prénom et pronom(s) préférés » d’un enfant seraient déterminés par lui-même. En d’autres termes, chaque enfant serait encouragé à se nommer lui-même et à dire aux autres comment s’adresser à lui. Pouvez-vous imaginer quelque chose de plus fou ?
L’avis et le consentement des parents ne seraient pas requis, ce qui permettrait à certains enfants de mener une « double vie » schizophrénique. Ces enfants désorientés et conditionnés pouvaient prendre une identité à l’école et une autre à la maison, sans que leur famille en soit informée. Cette politique obligeait en fait les enseignants à garder secrète l’auto-identification d’un élève vis-à-vis de ses parents, à moins que l’enfant ne consente à la révéler.
M. Higgs a judicieusement vu la nécessité de revoir cette politique atroce et abusive et, après avoir dûment consulté les parents, les élèves, les enseignants et d’autres parties prenantes, son gouvernement a proposé quelques modestes révisions, qui entreront en vigueur le 1er juillet. Ces révisions sont résumées ci-dessous :
- Il sera interdit aux élèves de moins de 16 ans souffrant de confusion du genre de changer de nom et de pronom sans le consentement de leurs parents. Les parents ne seront plus tenus dans l’ignorance. Leur autorité doit désormais être respectée.
- Les équipes sportives ne seront plus obligées d’accepter des athlètes de sexe opposé qui ont une confusion de genre. Toutefois, la formulation de cette révision est ambiguë et sujette à interprétation.
- Les écoles doivent fournir au moins une toilette universelle privée et des « vestiaires universels privés ». Alors que les hommes souffrant de confusion sexuelle auront toujours accès aux installations collectives pour filles, cette révision permettra aux filles d’avoir accès à un espace privé et sûr dans chaque école.
Bien que nous, à la Coalition nationale pour la Vie, aimerions voir l’ensemble de la politique 713 rejetée et tout toilettage LGBT prendre fin dans le système d’éducation publique du Nouveau-Brunswick, nous sommes heureux de voir M. Higgs faire un pas dans la bonne direction.
En réponse aux critiques du premier ministre du Canada sur ces révisions, M. Higgs a rétorqué : « Il est regrettable que le premier ministre n’ait pas une vision d’ensemble et ne comprenne pas que les parents jouent un rôle dans l’éducation d’un enfant ».
M. Higgs a même déclaré, et c’est tout à son honneur, qu’il irait jusqu’au bout de ces révisions — il est prêt à affronter des élections sur cette question, s’il faut en arriver là. Et comme un petit nombre de députés de son propre parti ont exprimé leur mécontentement au sujet des révisions, une élection est tout à fait possible.
Il est extrêmement important que chaque député du Nouveau-Brunswick entende ses électeurs dès maintenant, afin qu’ils puissent comprendre le large soutien dont bénéficie M. Higgs pour les révisions de son gouvernement.
Selon un récent sondage cité par le Telegraph-Journal, 57 % des Canadiens sont d’accord pour que les parents soient informés de la confusion de genre de leur enfant à l’école. Seuls 18 % adoptent la position radicale de M. Trudeau et des activistes LGBT woke, qui estiment que les écoles ne devraient pas informer les parents de la confusion sexuelle de leur enfant. Il s’agit d’un très petit groupe radical.
Dans l’intérêt des enfants, des parents et des familles de notre province, prenez le temps d’utiliser notre outil d’alerte pour envoyer un courriel ou téléphoner à votre député local. Nous vous mettrons en contact et vous proposerons les mots que vous pourrez utiliser dans votre conversation avec lui ou elle.
N’oubliez pas que nous ne demandons pas seulement à nos députés de rendre des comptes à « nous, le peuple », mais aussi aux normes et aux préceptes de Dieu tout-puissant ! Comme l’a prévenu notre Seigneur Jésus : « Mais si quelqu’un scandalise l’un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une de ces meules qu’un âne tourne et qu’on le plongeât au fond de la mer ». (Matthieu 18,6). Prenons nos responsabilités et demandons à nos dirigeants de rendre des comptes. Envoyez un courriel d’alerte dès aujourd’hui.
Envoyez un courriel d’alerte ici : https://www.votervoice.net/CALIFE/Campaigns/106196/Respond