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Un conseil scolaire vote pour laisser les garçons qui prétendent être filles utiliser les vestiaires de celles-ci

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pressfoto/freepik

15 novembre 2019 (LifeSiteNews) — Les soi-disant « guerres des toilettes » continuent de faire rage aux États-Unis, déchirant les communautés scolaires autour d’une question fondamentale : l’intimité et le bien-être des filles devraient-ils être sacrifiés au profit d’une poignée d’élèves qui prétendent être nés dans le mauvais corps, souvent poussés par une éducation sexuelle idéologique ? Le mouvement LGBT, sans surprise, répond à cette question par un oui catégorique.

À Palatine en Illinois, un débat de quatre ans sur « l’accès aux vestiaires pour les élèves transgenres » s’est terminé cette semaine lorsque le conseil scolaire du district scolaire 211 a voté à 5 contre 2 pour permettre aux élèves s’identifiant comme filles d’utiliser les vestiaires pour filles. La lutte a commencé en 2015, lorsque le ministère de l’Éducation du président Obama a accusé le district d’enfreindre la loi en refusant qu’un garçon s’identifiant comme filles entre dans les vestiaires des filles.

Après deux poursuites fédérales, le conseil a décidé de voter la permission aux élèves qui s’identifient comme transgenres d’utiliser les toilettes ou les vestiaires qui leur conviennent le mieux. La nouvelle politique stipule entre autres que les élèves transgenres « doivent être traités et soutenus d’une manière compatible avec leur identité sexuelle, ce qui comprend les élèves ayant accès aux toilettes et aux vestiaires qui correspondent à leur identité sexuelle ».

Les étudiantes ont été bouleversées par cette décision, d’autant plus que leur bien-être ne semblait pas avoir beaucoup d’importance ou d’importance pour la direction. « Je ne veux pas voir un étudiant transgenre nu dans les vestiaires », a dit une fille. Une autre élève, Julia Burca, de l’école secondaire Fremd, a été tout aussi directe : « Je me sens très mal à l’aise et je sens que c’est contre mes droits en tant qu’élève. »

Malheureusement pour ces filles, nous sommes en 2019, et leurs paroles sont considérées comme haineuses et transphobes. Leur désir de protéger leur corps des yeux des élèves masculins lorsqu’elles se changent, un instinct qui aurait été considéré comme admirable il y a peu de temps, est maintenant considéré comme la preuve que ces filles sont intolérantes. Intolérantes, ou peut-être tout simplement trop stupides pour se rendre compte que notre culture a récemment décidé que les filles peuvent aussi avoir un organe bien particulier, et que, par conséquent, leur malaise naturel devra être surmonté. Il est temps de se conformer au programme.

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Les médias ont également rapporté que certains élèves « féminins » étaient enchantés, car ils estimaient qu’on leur avait finalement permis d’utiliser les toilettes et les vestiaires qui correspondaient à leur identité sexuelle. Ce que ces journalistes omettent de souligner, bien sûr, c’est que ces étudiants sont des garçons qui s’identifient comme filles. Ainsi, ces réactions antagonistes représentent en fait de l’inconfort et même de la peur de la part des filles et de la jubilation de la part des garçons qui s’identifient comme filles parce qu’ils peuvent maintenant se changer avec les filles. La question n’est pas de savoir si ces garçons se sentent sincèrement comme des filles.

Auparavant, le district scolaire avait permis aux élèves transgenres d’utiliser les vestiaires de leur choix, mais avait demandé aux élèves de sexe masculin de s’identifiant comme filles de se changer dans un espace privé. Comme vous pouvez l’imaginer, cela n’a pas été considéré comme adéquat par les étudiants transgenres et leurs comparses, et un étudiant transgenre, Nova Maday, a déposé une plainte contre le district en 2017 parce qu’on lui avait demandé d’utiliser une autre zone de changement que, comme l'exprime le Chicago Tribune, « les autres filles ne sont pas obligées d’utiliser ». [Je ne vois pas de toute façon en quoi il est discriminatoire de ne pas se changer avec d’autres personnes. Cette idée me semble bien nauséabonde.]*

C’est parce que beaucoup de filles ne voulaient pas se changer devant Maday, un garçon. Mais de nos jours, les garçons qui veulent entrer dans les toilettes des filles ne sont pas suspendus ou réprimandés. S’ils prétendent, malgré toutes les preuves contraires, qu’ils sont aussi des filles, le personnel de l’école fera des courbettes à reculons pour que cela se fît, et le conseil scolaire de district reformulera ses politiques au grand désarroi des parents qui ont grandi dans une époque plus saine. Beaucoup de parents, soit dit en passant, étaient furieux de la décision, lançant, aux affirmations de certains membres du personnel lors de la réunion selon lesquels ce changement était dans l’intérêt de tous les élèves, avec colère : « Faux ! Faux ! »

De nombreux parents ont quitté la réunion, furieux de ce que les inquiétudes et les craintes de leurs filles fussent à nouveau sacrifiées pour apaiser les revendications de la communauté LGBT. « L’école à la maison, c’est la réponse », cria une femme en partant. Elle a la bonne idée.


*Commentaire d'Augustin Hamilton.



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