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Le lien entre les politiques contre le « changement climatique » et l’avortement

Par Jack Fonseca (Campaign Life Coalition — CLC) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (rognée) : wirestock/Freepik

Le lien entre changement climatique et avortement

Au cours des trois dernières semaines, Campaign Life Coalition s’est vu consacrer des tonnes d’articles de presse à la suite de la Convention nationale du Parti conservateur.

C’est parce que notre guide de l’électeur destiné aux délégués de la convention a contribué à la défaite d’une résolution politique, soldée par un vote à 54 % Non et 46 % Oui, qui aurait fait adopter, comme politique officielle du Parti conservateur, le langage suivant :

« Nous reconnaissons que le changement climatique est réel. Le Parti conservateur est disposé à agir ».

Notre guide de l’électeur demandait aux délégués de voter contre la résolution politique, en fournissant la raison suivante pour expliquer nos directives :

« La science portant sur la théorie du réchauffement climatique anthropique est contestée. Le réchauffement climatique est utilisé par les élites mondiales et les Nations Unies pour faire progresser le contrôle de la population par le biais de l’avortement et de la stérilisation. Cela se voit manifestement avec l’Accord de Paris sur le climat. »

Quelques sympathisants nous ont contactés pour obtenir plus d’informations sur cette déclaration car ils n’avaient jamais entendu parler d’un quelconque lien entre les politiques sur le changement climatique et le contrôle de la population ou l’avortement. Le but de cet article est d’expliquer le lien entre le changement climatique et le contrôle de la population afin que tous les pro-vie soient conscients de son existence.

Il y a de bonnes raisons d’être sceptique à l’égard du récit « la fin est proche » promu avec une ferveur religieuse dans nos politiques, nos écoles, et même du haut de la chaire dans de nombreuses églises.

Le fait de savoir que la théorie du réchauffement climatique anthropique est toujours contestée par un grand nombre de scientifiques peut renforcer la confiance des pro-vie face aux prédictions hystériques sur le changement climatique, qui alimentent les demandes de contrôle de la population et justifient l’avortement dans l’esprit de beaucoup.

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Les bébés : une menace pour la planète ?

Le problème avec l’alarmisme du réchauffement climatique repose en ce que les humains sont considérés comme le problème. Les bébés sont considérés comme de petites « menaces d’empreinte carbone pour la planète ».

L’argument est le suivant : plus la population humaine est importante, plus notre « empreinte carbone » est élevée et, par conséquent, plus nous, les humains, menaçons l’environnement et la survie de la planète.

Le récit délirant selon lequel le « monde va finir dans 12 ans » a été poussé depuis quelques années maintenant par Al Gore, par la démocrate américaine de tête Alexandria Ocasio-Cortez, par l’ONU et de nombreux autres dirigeants et personnes influentes dans le monde. Si vous croyez à ce récit, eh bien, il nous reste maintenant moins de 11 ans, au moment où nous écrivons ces lignes, avant la fin du monde !

Croyez-le ou non, le discours alarmiste sur le réchauffement climatique causé par l’homme a même amené la création d’un Mouvement pour l’extinction volontaire de l’humanité (Voluntary Human Extinction Movement — VHEM).

En 2009, trois ans seulement après le documentaire d’Al Gore, Une vérité qui dérange (2006), qui a promu la théorie du réchauffement climatique auprès du public mondial, le groupe VHEM a été créé.

VHEM est un mouvement environnemental qui appelle tout le monde à la non-reproduction pour provoquer l’extinction progressive et volontaire de l’humanité.

VHEM soutient l’extinction de l’humanité principalement parce que, selon ce groupe, cela empêcherait la dégradation de l’environnement. Sur le site Internet de VHEM, le groupe explique que :

« Choisir de s’abstenir d’ajouter un autre d’entre nous réduit considérablement nos émissions potentielles de gaz à effet de serre » et affirme que « ne pas créer un autre d’entre nous permet d’économiser 58,6 tonnes de CO2-e [équivalent de CO2] par an ».

Le mouvement Human Extinction promeut explicitement l’avortement et la stérilisation comme solutions à la crise climatique prétendument causée par l’homme, affirmant que « la grossesse devrait être évitée chaque fois que cela est possible ». Il propose un « prix de prestige » pour les humains qui choisissent la stérilisation afin de « sauver la planète ».

Un autre alarmiste influent en matière de réchauffement climatique est l’activiste milliardaire Bill Gates, qui s’insurge depuis de nombreuses années contre la « surpopulation » et met en garde contre l’« effondrement écologique » qui sera causé par le dioxyde de carbone émis par l’homme.

Afin de réduire le niveau de CO2 « à zéro », ce qui, selon lui, est nécessaire pour éviter une catastrophe environnementale, Gates a appelé à une réduction de la population par le biais de « services de santé reproductive ». Nous savons que c’est un euphémisme pour l’avortement.

Regardez un discours de Gates sur le réchauffement climatique et le contrôle de la population, dans lequel il affirme que la population mondiale peut être réduite de 10 à 15 % grâce aux « services de santé reproductive », entre autres mesures :

https://youtu.be/4vzFeiKH1jQ.

L’Accord de Paris sur le climat et le programme en matière d’avortement de l’ONU

CLC s’est impliqué aux Nations Unies depuis plus de 20 ans. En fait, une équipe vient de participer à la 65e session de la Commission de la condition de la femme qui s’est tenue du 15 au 26 mars 2021. Lors de ces conférences, il y a toujours une bataille sur le langage et ses définitions.

Depuis des décennies, les Nations unies, par le biais de leurs agences et organisations partenaires, tentent de faire de l’avortement un « droit humain universel » en insérant des termes tels que « santé et droits sexuels et reproductifs », « égalité des sexes » et « autonomisation des femmes » dans diverses résolutions de l’ONU.

Ces termes, pris isolément, peuvent n’éveiller aucun soupçon parmi le grand public. Mais lorsque vous regardez comment les militants de l’avortement les définissent dans d’autres documents de l’ONU, il devient très clair qu’il s’agit de termes généraux pour le contrôle de la population par l’avortement à la demande.

Alors que l’Accord de Paris sur le climat continue de créer des tensions entre les nations en raison de la destruction potentielle de l’économie et de l’emploi en Occident, en tant qu’organisation pro-vie, nous sommes profondément préoccupés par l’insertion d’un langage visant le contrôle de la population dans un document dont l’objectif est censé être le « climat ».

Notre position est que la vie humaine doit être au centre de tout développement durable. Tout le monde s’accorde à dire que nous devons être les intendants responsables de la terre. Il existe de nombreuses façons pour les nations de travailler ensemble pour améliorer l’environnement et la durabilité des ressources. Réduire la population par des avortements massifs et des programmes de stérilisation ne constitue pas un développement durable.

Voice of the Family a publié un bon article disséquant les parties problématiques de l’Accord de Paris sur le climat dans le cadre des Nations unies, et montrant en quoi il est lié à l’objectif déclaré des Nations unies de créer un droit universel à l’avortement. Plus précisément, l’article décrit comment l’Accord de Paris est lié à l’objectif n° 5 des Objectifs de développement durable des Nations Unies, qui comprend la mention suivante :

« Assurer l’accès universel à la santé sexuelle et reproductive et aux droits reproductifs ».

C’est, bien sûr, un euphémisme pour désigner l’avortement à la demande.

Je pourrais vous fournir des tonnes d’autres preuves de l’utilisation de l’alarmisme du réchauffement climatique pour promouvoir le contrôle de la population et l’avortement, mais ces exemples suffisent à illustrer mon propos.

Y a-t-il un consensus scientifique sur la réalité du réchauffement climatique anthropique ?

Non.

En fait, la théorie du réchauffement climatique anthropique est contestée par de nombreux scientifiques.

L’affirmation des médias grand public selon laquelle les scientifiques sont tous d’accord pour dire que le réchauffement climatique est principalement dû à l’activité humaine et aux voitures est manifestement fausse.

Le consensus n’existe pas. Plus de 31 000 scientifiques ont signé une déclaration parrainée par l’Oregon Institute of Science and Medicine qui conteste la thèse du réchauffement climatique.

En janvier 2012, seize éminents scientifiques ont publié un article dans le Wall Street Journal, intitulé No Need to Panic About Global Warming.

Il y a beaucoup d’autres scientifiques que je pourrais citer comme preuve que la théorie du réchauffement climatique d’origine humaine est contestée. La seule raison pour laquelle vous n’avez pas entendu parler d’eux est que les médias libéraux ne veulent pas que vous en entendiez parler.

Si vous vous penchez sur les recherches menées par les scientifiques dissidents, vous constaterez qu’ils mettent en évidence une série de données qui, selon eux, remettent en question la théorie selon laquelle il existe un niveau catastrophique de réchauffement climatique anthropique.

Certaines de ces recherches portent sur ce qu’ils considèrent comme de sérieuses failles dans les modèles informatiques employés pour prédire les hausses catastrophiques de température. Ou encore, ils montrent l’existence de périodes cycliques de réchauffement et de refroidissement qui se sont produites tout au long de l’histoire, bien avant que les usines n’existent et que l’humanité devint populeuse. Certains citent les données provenant de la carotte de glace extraite à Vostok, qui révèle que les augmentations historiques de CO2 ont suivi les augmentations de température, et non l’inverse. D’autres recherches mettent en évidence les effets de l’oscillation décennale du Pacifique, qui distribue la chaleur sur la planète selon des cycles naturels de 20 à 30 ans.

Pourquoi donc les politiciens et les médias parlent-ils comme si le réchauffement climatique anthropique était un fait incontesté ?

Tout d’abord, il s’agit d’un outil politique utile pour inciter les gens à voter pour des politiciens de gauche qui promettent le salut face à l’apocalypse environnementale à venir. C’est aussi une arme pour battre les politiciens conservateurs qui ont trop peur de s’opposer à l’alarmisme du réchauffement planétaire ou qui ignorent les faits scientifiques entourant ce débat.

Deuxièmement, il y a beaucoup d’argent à gagner pour les chercheurs et les universités qui profitent largement des subventions gouvernementales pour des recherches qui soutiennent la théorie du réchauffement climatique anthropique.

Troisièmement, cela permet de faire avancer plusieurs des objectifs du communisme athée et du socialisme. Il s’agit, entre autres, du droit universel à l’avortement, de la redistribution des richesses, de la concentration du pouvoir entre les mains des élites et de la mise en place d’une quasi-spiritualité centrée sur la nature pour combler le vide qui se crée dans le cœur humain lorsque les marxistes parviennent à détruire la croyance en Dieu.

Les pro-vie ont l’obligation de répandre la vérité

Outre les discours alarmistes des élites mondiales comme les Nations Unies, Bill Gates et des groupes comme le Mouvement pour l’extinction volontaire de l’humanité, j’ai pu constater de visu que le discours selon lequel « les humains sont des menaces pour la planète » prédispose les jeunes à l’avortement.

Dans ma propre vie, je connais une jeune fille de 17 ans qui a récemment annoncé à ses parents qu’elle n’aurait pas d’enfants parce qu’elle craint qu’ils ne naissent dans un monde ravagé par les incendies et les inondations causés par le « changement climatique ». Elle n’est pas élevée dans un foyer religieux. La famille est très athée.

Si elle devait avoir une grossesse non planifiée, l’avortement pourrait bien être la première pensée qui viendrait à l’esprit de cette adolescente qui a déjà décidé qu’elle n’aurait pas d’enfants. Il ne fait aucun doute qu’elle a également perçu l’idée que le fait de ne pas avoir d’enfant est bon pour l’environnement, car cela réduit son « empreinte carbone ».

Imaginez maintenant que ce scénario se déroule avec des millions d’enfants dans tout le pays à qui l’on enseigne, depuis l’école primaire même, que « le changement climatique est réel » et qu’il pourrait mettre fin au monde.

Ce récit a également fait son chemin jusqu’à l’ambon, le « changement climatique » étant désormais prêché dans les églises plus fréquemment et avec plus de passion que la lutte contre le meurtre d’enfant que nous appelons avortement. À ce sujet, je peux citer les ressources du guide de l’électeur publié par l’archidiocèse de Toronto à l’intention de l’électorat catholique pour les élections fédérales de 2019.

Ce guide de l’électeur « catholique » publié par l’archidiocèse de Toronto plaçait l’« environnement » en tête de sa liste d’enjeux — même au-dessus de l’avortement, qui était mis en sourdine sous le titre vague de « dignité humaine ».

La section Environnement parle de l’augmentation de la température et avertit que « le Canada est le 9e plus gros émetteur de carbone au monde ».

En tant que pro-vie, nous devons connaître les faits sur cette question afin d’avoir la confiance nécessaire pour exiger que nos politiciens et nos chefs spirituels se concentrent sur la fin de la violation des droits humains de notre époque — l’avortement — au lieu d’être obsédés par des questions tendancieusement politiques qui sont contestées, comme le « changement climatique ».

Quel sera le principal enjeu du prochain scrutin ?

Des élections fédérales peuvent être déclenchées à tout moment.

Faites votre part pour vous assurer que vos chefs spirituels concentreront leurs conseils aux électeurs sur le caractère sacré de la vie humaine. Envisagez de partager ce blogue avec votre pasteur et demandez-lui de l’étudier avec un esprit ouvert afin de participer à la prochaine élection d’une manière qui honore Dieu, en faisant de la fin de l’avortement la question principale du scrutin.

Veillons à ce que nous ne nous retrouvions pas avec d’autres guides de l’électeur parrainés par des églises, dans lesquels le réchauffement climatique est présenté comme l’équivalent, voire comme étant plus important, que la question morale non négociable de l’opposition à l’avortement.

Partagez-le également avec vos amis et vos proches pour leur ouvrir les yeux sur cette menace croissante pour le caractère sacré de la vie.

Le mouvement pro-vie a toujours été fidèle à la vérité. Continuons à l’être et à combattre courageusement toutes les menaces contre le caractère sacré de la vie humaine, même celles où des forces puissantes souhaitent enterrer une « vérité qui dérange ».



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