L’eugénisme et la véritable histoire de la campagne pour l’avortement en Grande-Bretagne (2)
Par Ann Farmer (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wellcome Library/Wikimedia Commons
En 1926, le nombre de décès attribués à l’avortement criminel était de 431 ; en 1936, il était de 383, pour tomber à 307 l’année suivante [1] ; l’enquête Birkett a conclu que « la fréquence de l’avortement n’a pas augmenté de manière appréciable ». Néanmoins, grâce aux allusions des militants à des « connaissances secrètes » sur la prévalence de l’avortement clandestin — bien que leurs informations fussent de sources secondaires — même les opposants étaient persuadés de l’existence d’un énorme problème, et l’enquête, dont le président était un sympathisant de l’avortement [2], a déclaré que « l’impression générale » dans les « cercles médicaux, policiers et sociaux » était que l’avortement criminel était récemment devenu « plus fréquent ». [3]
Cependant, les statistiques peuvent être trompeuses — aujourd’hui, on prétend parfois qu’une femme sur trois a subi un avortement, alors qu’en réalité une proportion plus faible en a subi plusieurs. Dans les années 1930, certaines régions ne voyaient pas de cas d’avortement criminel pendant des années, car ils tendaient à se concentrer dans les quartiers pauvres des villes, repaires de prostituées et de criminels [4], ainsi que dans les ports de mer, où les marins de passage constituaient une source de revenus pour les prostituées. [5]
Cependant, les affirmations mensongères des activistes se sont retournées contre eux lorsque des personnes non impliquées dans leur campagne ont suggéré des moyens d’aider les femmes à éviter l’avortement plutôt que de le légaliser. Les militants ont fait valoir que pour chaque avortement mortel pratiqué dans les ruelles, il devait y avoir de nombreux avortements « réussis », mais que, de par sa nature même, l’avortement était si dangereux qu’il ne pouvait y avoir de problème « énorme mais invisible » : hormis les potions douteuses, l’intervention directe dans l’utérus risquait d’entraîner des blessures graves ou la mort de la mère. Les manifestants d’aujourd’hui qui brandissent des cintres en fil de fer pour mettre en garde contre les restrictions à l’avortement légal semblent ne pas se rendre compte que dans les années 1930, les femmes pauvres ne fréquentaient pas les nettoyeurs à sec ; les cintres étaient un luxe, et les pauvres gardaient généralement leurs vêtements dans un coffre, ou les suspendaient à un crochet derrière la porte, pressant leurs tenues du dimanche en les plaçant sous le matelas. Les contestataires modernes supposent également que les femmes pauvres possédaient des connaissances gynécologiques détaillées leur permettant de s’avorter secrètement, alors qu’aujourd’hui encore, les tampons comportent des diagrammes biologiques pour faciliter leur installation.
Lire la suiteLa population humaine risque de diminuer pour la première fois depuis la peste noire
Par Steven Mosher (republié par LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Birute Vijeikiene/Adobe Stock
4 février 2025 (Population Research Institute) — L’effondrement des taux de natalité qui a commencé dans l’Europe de l’après-guerre s’est propagé, au cours des décennies qui ont suivi, à tous les coins du globe.
De nombreuses nations ressentent déjà cette spirale de la mort, remplissant chaque année plus de cercueils que de berceaux.
L’année dernière, le Japon a perdu près d’un million de personnes. La Pologne en a perdu 130 000.
Cependant, c’est en Chine, où vit un sixième de la population mondiale, que se prépare la plus grande catastrophe.
Ce pays, qui a été pendant des siècles le champion en matière de population, a été ravagé par des décennies de politique de l’enfant unique et se retrouve maintenant plongé dans un déclin démographique vertigineux.
Lire la suiteVoici comment les francs-maçons ont utilisé un livre mensonger pour mener la guerre à l’humanité
Par Steven Mosher — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pxfuel
14 novembre 2024 (LifeSiteNews) — Il n’est pas exagéré de dire que les élites mondialistes encore responsables de la plupart des gouvernements occidentaux ont longtemps été déterminées à exterminer la majeure partie de l’humanité. Et elles le sont toujours.
Sous le couvert du mantra du « choix », ils soutiennent tout, de l’avortement et de l’euthanasie à la stérilisation de masse et à l’idéologie du genre. Mais le « choix » n’est qu’une couverture commode pour générer un soutien populaire à leur objectif sous-jacent : stériliser, avorter, euthanasier ou transsexualiser la majorité de l’humanité pour la faire disparaître.
Comment expliquer autrement leur pression continue en faveur du contrôle de la population à une époque où les taux de natalité mondiaux sont déjà inférieurs au taux de remplacement ? Les mondialistes ne se contentent pas de penser que les « mauvaises » personnes ont des bébés ; pour eux, le problème est que les gens aient des bébés.
Prenons l’exemple d’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne et femme politique la plus puissante d’Europe. Elle a récemment prononcé un discours dans lequel elle a suggéré que les êtres humains étaient une sorte de peste pour la planète :
Lire la suite« En 1972, le Club de Rome et un groupe de chercheurs du MIT ont publié un rapport intitulé “The Limits to Growth” (Les limites de la croissance) », a déclaré Ursula. « Ce rapport décrit l’interaction entre la croissance démographique, l’économie et l’environnement. Il y a 50 ans, il est parvenu à une conclusion radicale : Arrêtez la croissance économique et démographique, sinon notre planète ne pourra pas s’en sortir ».
Elon Musk charge le Los Angeles Times qui s’interroge sur la « moralité » d’avoir des enfants
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : gpointstudio/Freepik
17 septembre 2024 (LifeSiteNews) — Le magnat de la technologie favorable à la liberté d’expression, Elon Musk, a critiqué un média d’extrême gauche pour avoir fait honte aux parents d’avoir des enfants.
Dans un message publié le 14 septembre sur X, Elon Musk a blâmé le Los Angeles Times d’avoir dénigré les personnes qui souhaitent mettre des enfants au monde, sous prétexte que cela pourrait aggraver le « changement climatique ».
« Les extinctionnistes veulent un holocauste pour toute l’humanité », a déclaré Elon Musk.
Ce message était une réponse à un article publié le 11 septembre par le Los Angeles Times, intitulé « Il est presque honteux de vouloir avoir des enfants ».
L’article, rédigé par un professeur d’« études sur le genre et la sexualité », remet en question la moralité d’avoir des enfants, compte tenu de la situation politique et « climatique » actuelle.
Lire la suiteLa surpopulation : un vieux mythe réfuté
Par Aidan Grogan (American Institute for Economic Research) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Konstantin Shishkin/Adobe Stock
Le prince Philip a déclaré un jour : « Au cas où je me réincarnerais, j’aimerais revenir sous la forme d’un virus mortel, afin de contribuer à résoudre le problème de la surpopulation. » Le défunt duc d’Édimbourg est décédé en 2021, mais le sentiment hystérique qu’il exprimait à propos de la surpopulation perdure.
Un sondage YouGov a révélé que les préoccupations liées à la surpopulation sont largement répandues parmi les adultes de la planète, près de la moitié des Américains interrogés estimant que la population mondiale est trop élevée. Ce point de vue est partagé par 76 % des Hongrois et 69 % des Indiens, selon le sondage.
La surpopulation et les catastrophes écologiques ont été les thèmes de nombreuses superproductions cinématographiques, dont ZPD (1972), Soleil vert (1973), Idiocracy (2006) et Elysium (2013). Les médias grand public ont à maintes reprises promu l’idée apocalyptique auprès du public, avec des titres tels que « La science prouve que les enfants sont mauvais pour la Terre. La morale nous suggère d’arrêter d’en avoir » (NBC News). Le magazine progressiste Fast Company a publié une vidéo intitulée « Pourquoi avoir des enfants est la pire chose que vous puissiez faire pour la planète ».
La théorie de la surpopulation et l’idée collectiviste selon laquelle la reproduction humaine doit être limitée, même par la force, ne sont pas nouvelles. Elles sont apparues pour la première fois dans l’ancienne épopée mésopotamienne d’Atrahasis, où les dieux contrôlent la population humaine par la stérilité, l’infanticide et la nomination d’une classe de prêtres chargés de limiter les naissances.
Lire la suiteMelinda Gates soutient la candidature de Joe Biden à l’élection présidentielle et affirme que l’avortement empêche qu’il y ait trop d’enfants
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : natara/Adobe Stock
26 juin 2024 (LifeSiteNews) — Comme je l’ai noté dans cet espace le 3 juin, Melinda French-Gates — qui a divorcé de son mari adultère Bill en 2021 — a quitté la Fondation Bill et Melinda Gates en mai et a rapidement engagé une fortune d’un milliard de dollars dans les guerres de l’avortement. Bill et Melinda ont toujours été des adeptes de l’avortement, mais Melinda a clairement fait savoir que le fœticide serait l’un de ses principaux objectifs en tant que philanthrope solo. C’est pour cette raison qu’elle a récemment annoncé son soutien à Joe Biden.
Dans un éditorial pour CNN, Mme French-Gates a fait remarquer qu’elle n’avait jamais soutenu un candidat à la présidence auparavant (non pas que ses allégeances aient jamais été mises en doute) en raison de son travail avec les dirigeants des deux camps, mais que les politiques pro-vie de la précédente administration Trump l’avaient fait changer d’avis cette fois-ci. M. Trump, a-t-elle noté, « a délibérément nommé des juges à la Cour suprême qui renverseraient Roe v. Wade », affirmant également que l’avortement est un « soin de santé » et que « l’accès à des services de base comme les contraceptifs » était également menacé.
Pour enfoncer le clou, elle a fait suivre son éditorial d’une entrevue vidéo de sa fille Phoebe Gates, âgée de 21 ans, publiée sur X et légendée comme suit : « Il y a deux ans aujourd’hui, l’arrêt Roe v. Wade a été annulé et la génération de mes filles a perdu un droit fondamental avec lequel j’ai grandi. J’ai récemment discuté avec ma fille, Phoebe, de l’importance de la liberté de reproduction et de la raison pour laquelle les élections de cette année sont si cruciales ».
Lire la suiteLe « bioéthicien » antinataliste Matti Häyry défend l’extinction de l’espèce humaine, en toute « humanité »
Par Clémentine Jallais (reinformation.tv) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Selcuk/Adobe Stock
Il donne des cours de philosophie morale, politique et de bioéthique philosophique à l’université d’Aalto à Helsinki. Mais Matti Häyry est aussi un fervent défenseur d’une vision résolument antinataliste. Et la très honorable revue Cambridge Quarterly of Healthcare Ethics lui a ouvert ses colonnes, début janvier, pour un long article qu’il faut approcher l’esprit déjà clair — il en sortira moins dérangé. Il y analyse plusieurs approches philosophiques de l’extinction humaine, souhaitable en tant que telle, la sienne étant, bien évidemment, la meilleure.
Inaudible, il y a encore quelques décennies, la cohorte des antinatalistes est l’héritière des malthusiens, puis des néo-malthusiens qui font de la limitation des naissances un droit et un même devoir humains (The Population Bomb de Paul Ehrlich, en 1968). Mais avec eux l’objectif change de nature et, de pragmatique, devient fondamental : c’est la souffrance même qu’il faut éliminer — or la vie est souffrance. C’est la négation pure et simple de la condition humaine imposée par Dieu après le péché originel, à savoir la souffrance vécue par l’homme, de sa naissance à sa mort, dans le but de s’associer à celle du Christ Rédempteur qui souffre pour nous sauver.
Lire la suiteElon Musk : « Les enfants à naître n’ont pas de voix »
Elon Musk.
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie
5 décembre 2023 (LifeSiteNews) — Elon Musk a déclaré que « les enfants à naître n’ont pas de voix » en réponse à une vidéo de Jane Goodall, contributrice au Forum économique mondial (WEF) et partisane du contrôle de la population.
« Elle a tout faux », écrit Elon Musk sur X, l’ex-Twitter. « Argumenter en faveur de la réduction de l’humanité, c’est argumenter en faveur du génocide. Les enfants à naître n’ont pas de voix. »
Les commentaires de Musk ont été faits en réponse à un extrait vidéo d’une ancienne entrevue publié par « Wide Awake Media », dans laquelle Goodall plaide en faveur de la réduction de la population humaine.
« Si j’étais autorisée à changer certaines choses, si j’avais ce pouvoir magique, j’aimerais, sans causer de douleur ou de souffrance, réduire le nombre de personnes sur la planète parce que nous sommes trop nombreux », a déclaré Mme Goodall. « C’est une planète dont les ressources sont limitées, et nous les épuisons. »
Lire la suiteLa religion écologique exige le sacrifice humain : une constante du paganisme adorateur de la nature
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Melinda Nagy/Adobe Stock
On a souvent noté que l’écologisme actuel est une religion avec ses dieux, ses « dogmes », ses rites, ses commandements, ses fêtes, ses obligations et ses interdits. Et ses sacrifices ! Renoncer à consommer de la viande, faire l’ascèse des voyages en avion, prendre son vélo plutôt que la voiture, raccommoder ses vêtements plutôt que d’aller faire les boutiques, prendre la peine de trier ses déchets, tout cela, c’est « pour la planète », petite phrase qui est entrée dans notre langage quotidien. Il y a, on le comprend bien, une forme d’idolâtrie dans cette manière de consentir à des renoncements systématiques et universels imposés pour la matière inanimée — ce n’est pas comme arrêter de fumer pour retrouver la santé. Mais jusqu’où vont les sacrifices « pour la planète » ? Mercatornet publiait il y quelques jours une chronique du Pr Augusto Zimmerman, directeur de la faculté de droit du Sheridan Institute of Higher Education en Australie, sous le titre : « La secte écologique exige le sacrifice humain. »
Cela peut paraître fort de café. Comme le montre Zimmermann, cela passe, au nom de la fin des émissions de gaz à effet de serre, par la mise en place de conditions de vie de plus en plus difficiles, notamment pour les plus pauvres, mais tous souffriront (sauf la Nomenklatura du climat, sans doute…) du démantèlement des énergies facilement accessibles et peu chères. Cela passe par le refus de la vie : contraception, avortement en sont les aspects les plus visibles. C’est par centaines de millions que les tout-petits ont été… sacrifiés depuis que l’avortement est devenu légal, et la grande entreprise légalisation de l’avortement date dans le monde de l’époque où on a commencé à parler de « surpopulation » et du mal que constituerait « l’exploitation » de la planète (ou la profanation, c’est à peu près cela).
Lire la suiteL’antinatalisme : la fin des problèmes humains par l’extinction de l’humain
Par Pauline Mille (reinformation.tv) — Photo : Alexey Pelikh/Adobe Stock
Deux spécialistes finlandais de la bioéthique ont écrit une tribune dans Bioethics, l’une des revues de bioéthique les plus prisées dans le monde, où ils préconisent tranquillement la fin de l’humanité : « En adoptant l’antinatalisme jusqu’à l’extinction de l’humain, tous les problèmes de l’humanité pourraient être résolus. » Un moyen radical qui n’est hélas pas un canular, et qui est même logique : quand l’euthanasie est recommandée pour l’individu, pourquoi ne pas appliquer le suicide assisté à toute l’espèce ?
Plus d’enfants, plus de problème !
L’argumentation de Joona Ränäsen et Matti Häyry est simple : plus d’enfants, plus de problèmes ! « Des problèmes graves comme le changement de climat trouveraient leur solution si les humains cessaient d’exister, ce qui éliminerait les destructions de l’environnement. Il paraît clair aussi que les nombreux problèmes qui sont la plaie de l’humanité — guerres, famines, crimes, discriminations, maltraitance des animaux — disparaîtraient si les humains n’existaient pas. L’adoption de l’antinatalisme résoudrait ainsi vraiment “tout”. »
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