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Planned Parenthood révèle 4 stratégies de lutte pour l’avortement


Manifestation pro-avortement contre le 8e Amendement en Irlande.

Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)

Planned Parenthood, le plus grand organisme pro-avortement aux États-Unis, l’organisme qui a 17 millions de partisans à travers le monde, et plus de 600 emplacements cliniques a publié ses « 4 manières de lutter pour l’avortement ».

Des stratégies révélatrices. Des stratégies plus basées sur l’émotion et l’argent que sur le respect des femmes. Des stratégies qui se moquent entièrement du caractère sacré de la vie humaine dès la conception.

Étape n° 1 : crier

Oui, vous avez bien lu. Le plus grand organisme pro-avortement américain conseille à ses adhérents ou admirateurs en premier lieu de « crier votre soutien pour l’accès à l’avortement. » En effet, un trait typique d’une manifestation ou une contre-manifestation pro-mort est le bruit strident produit, les cris hystériques des femmes réclamant le « droit » de contrer ce qui leur est le plus naturel : la protection de la vie, et surtout la vie des plus vulnérables. L’émotion et le volume : voilà les 2 clés essentielles à la réussite selon Planned Parenthood.

Étape n° 2 : investir son argent dans le meurtre des enfants à naître

En ordonnant à ses admirateurs de « soutenir les fonds d’avortement » Planned Parenthood révèle l’autre côté de l’industrie de l’avortement : un marché prometteur. Entre 2019 et 2020, l’organisme a eu 1 641,4 millions de revenus selon son rapport : un montant qui n’est pas négligeable étant donné que l’un des arguments pro-mort est d’affirmer que certaines femmes doivent avorter pour des raisons financières...

Étape n° 3 : soutenir les organisations de justice reproductivefff

Par « justice reproductive » ils entendent « le droit humain de décider quand et si avoir des enfants, et le droit d’élever sa famille dans un environnement sûr et sain. » Les parents deviennent ainsi des enfants, déresponsabilisés, et incapables d’assumer les conséquences de leurs actions. Et les enfants deviennent des jouets que les parents peuvent décider d’avoir selon le vent de leurs caprices.

Étape n° 4 : toujours revenir à Planned Parenthood

Pour un organisme qui prône l’égoïsme de l’avortement, il n’est pas surprenant qu’il revienne toujours à lui-même, qu’il conseille à ses lecteurs de « suivre Planned Parenthood ».

Aucune mention de dignité humaine, de compassion, de responsabilité, d’objectivité n’est faite dans ces 4 points. Mais pendant que la lutte pour l’avortement avec ses cris et ses tas d’argent continue, la lutte pour le respect de la vie humaine et la reconnaissance du droit légitime à la vie des enfants à naître continue et n’abandonne pas.

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Canada : 100 millions $ pour un « plan d’action » LGBT à l’échelle fédérale


Justin Trudeau arborant les couleurs arc-en-ciel lors d'une parade « gay ».

Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)

Le premier juin, à l’ouverture de la « saison de la Fierté », le drapeau LGBT flottait sur la Colline et le premier ministre Justin Trudeau proclamait que « C’est un moment pour célébrer nos différences et être là les uns pour les autres. C’est aussi un moment pour s’assurer qu’on bâtit un pays où chacun peut être qui il est et aimer qui il aime. Après tout, c’est ce qui fait du Canada un pays où il fait si bon vivre. »

L’acceptation inconditionnelle de l’immoralité : voilà par quoi notre premier ministre définit son pays. L’« Amour sacré du trône et de l’autel » de l’hymne national du Canada est ainsi piétiné par une fausse liberté, cette même « liberté » qu’acclamait la Révolution française, cette « liberté » qui se dit absolue mais qui enchaîne ses victimes.

Dans le même élan que le premier ministre, le ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse Marci Ien a souligné dans sa déclaration du premier juin que « 100 millions de dollars sur cinq ans » seront utilisés « afin de soutenir la mise en œuvre du prochain Plan d’action fédéral LGBTQ2 ».

Au lieu de représenter un investissement qui vaut le coup, une avancée significative pour le Canada, un « plan d’action LGBTQ2 » ne représente-il pas plutôt un plan pour bannir la Famille, pour désacraliser la Vie, et pour balancer toute notion de Foi dans un pays profondément enraciné dans un passé religieux ?

De l’autre côté de la frontière, les mêmes couleurs arc-en-ciel transmettaient le même message. Dans sa proclamation pour le mois de la fierté 2022 le président américain Joe Biden a déclaré, « En ce mois de la fierté, nous affirmons notre obligation de défendre la dignité de tous et nous nous engageons à protéger les plus vulnérables d’entre nous. »

Vous avez bien lu : « la dignité de TOUS » et « les PLUS vulnérables d’entre nous ». Dans une contradiction fracassante, Joe Biden assure la protection des plus vulnérables, tout en permettant que plus de 600 000 d’entre eux soient tués sans pitié chaque année par l’avortement.

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Un lycée accepte le changement de « genre » d’une élève sans que les parents le sachent

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Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : andreaobzerova/Adobe Stock

« Les parents de Lucie ont découvert, stupéfaits, que, depuis septembre dernier, l’ensemble du corps enseignant du lycée appelait leur fille de 15 ans Louis et s’adressait à elle au masculin », rapporte Le Figaro.

Pourquoi avoir adopté ce comportement envers cette élève ?

Selon Valeurs actuelles, « L’élève avait ainsi demandé au personnel éducatif “s’il était possible d’inscrire le prénom Louis sur la liste des élèves étant donné qu’(elle est) un garçon transgenre…” », car, rapporte une source, ses « parents ne le savent pas ».

Ainsi la destruction, du moins grave si pas permanente, d’une fille de 15 ans s’est faite sous le nez de ses propres parents avec l’appui des personnes responsables de son éducation. L’un des rôles primordiaux de l’éducateur n’est-il pas de répande la vérité, d’amener l’élève à regarder la réalité en face, et de lui apprendre à combattre l’erreur ? Mais dans cette histoire, les rôles s’inversent : les éducateurs deviennent les trompeurs.

Le magazine d’actualité de nouvelles précise que selon l’avocat des parents, Henri de Beauregard, « “l’établissement a contribué à enfermer” la jeune fille “dans une situation et à l’éloigner d’eux” en cautionnant l’affirmation “transgenre” de Lucie “dans le dos des parents”, selon les propos rapportés par le quotidien. Une situation qui a engendré un retard dans la “prise en charge psychologique adaptée” de l’adolescente et a “aggravé son mal-être”. »

Tout comme permettre à un enfant de traverser seul une route passante simplement pour faire ses quatre volontés est imprudent et même dangereux, faire croire à une adolescente qu’elle change réellement son « genre » en changeant son nom est gravement désastreux ; c’est l’encourager à poursuivre son erreur.

Le lycée n’a que poussé son élève dans la pente glissante qu’elle dévalait déjà au lieu de la tirer vers le haut, et ce, avant même que les parents n’aient vu leur propre fille chuter.

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Euthanasie des pauvres : elle a attendu trop longtemps pour sa chirurgie, elle veut maintenant une euthanasie

Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : CameraCraft/Adobe Stock

Supprimer des vies pour économiser. Cela paraît inhumain qu’une civilisation préfère tuer ses citoyens vulnérables, plutôt que de les soigner, par commodité ou pour sauver de l’argent. Pourtant c’est vers cette pente glissante que se dirige notre société.

Récemment le cas d’une femme en Colombie-Britannique, âgée de 37 ans et souffrant d’une maladie très rare a montré le pouvoir et l’emprise qu’a l’euthanasie sur les Canadiens.

« Souffrant du syndrome d’Ehlers-Danlos qui affecte le tissu conjonctif, Rosie Ashcraft doit porter une attelle pour maintenir son cou stable...

“Je souffre de douleurs chroniques terribles”, témoigne-t-elle. “La douleur est horrible.” Une intervention chirurgicale permettrait de “stabiliser” son cou, et de réduire la douleur » rapporte Généthique.

Mais selon l'article de CTV News, cela fait près de quatre ans qu’elle attend un rendez-vous avec un neurochirurgien. Se faire opérer aux États-Unis ? Devant faire face au coût de 100 000 $ dollars pour se faire opérer à l’étranger, un coût qui n’est pas couvert pas l’assurance médicale de la Colombie-Britannique, la femme désespérée songe à recourir au « soin » mortel qu’est l’aide médicale à mourir.

Avec de telles découvertes, avec de tels progrès, et avec de tels bonds scientifiques que fait la médecine aujourd’hui, pourquoi abandonnerait-elle et reculerait-elle en se contentant d’offrir la mort à ses patients ? Comme le cas de Rosie Ashwood le prouve, éliminer une vie coûte malheureusement beaucoup moins cher que la soigner.

L’euthanasie a une telle emprise sur certains pays, comme notre Canada, que les médecins autant que les patients la considèrent comme étant une solution, un soin de santé. C’est peut-être moins cher, c’est peut-être plus facile, mais c’est surtout mortel et indigne de l’être humain.

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Un jeune adulte sur 12 au Royaume-Uni s’identifie comme « LGB »

Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Paolese/Adobe Stock

Pourquoi s’acharner à combattre activement et sans relâche l’intégration de l’idéologie LGBT dans l’éducation scolaire des enfants ? Pourquoi est-ce si important ?

Un article récent de LifeSiteNews rapporte que « De nouveaux chiffres de l’Office britannique des statistiques nationales (ONS) montrent que la proportion de personnes au Royaume-Uni âgées de 16 à 24 ans s’identifiant comme “LGB” en 2020 était de 8 %, soit près de 1 sur 12. »

8 % ne sont pas un pourcentage insignifiant. Même s’il avait été seulement 1 %, la gravité n’aurait pas changé. Ce sont de nombreuses personnes affectées, la plupart étant sûrement inconscients de leur erreur, qui adhèrent aveuglement à une idéologie destructrice ; une idéologie qui prône avant tout le désordre.

« Les résultats de l’enquête annuelle sur la population ont montré que le groupe des 16 à 24 ans contient la catégorie unique la plus élevée d’individus s’identifiant comme “LGB” » note le site de nouvelles pro-vie.

Au fond, est-ce surprenant que les jeunes soient les plus atteints puisque selon NBC News, depuis 2020, « L’éducation sexuelle inclusive LGBTQ est désormais obligatoire dans tous les lycées d’Angleterre. À partir de ce mois-ci, tous les adolescents anglais découvriront la santé sexuelle et les relations positives des lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et homosexuels. »

D’où l’importance d’une éducation saine et solide, d’une formation qui trace un chemin clair vers le Vrai, le Bon, et le Beau, et non un endoctrinement qui oriente vers le désordre.

Ceux qui combattent bec et ongles l’idéologie LGBT, spécialement dans les programmes éducatifs, exagèrent ? Nous n’avons qu’à constater les résultats visibles et dévastateurs de tels programmes dans les pays qui les appliquent ; des résultats qui ne sont guère prometteurs pour les bâtisseurs de demain et l’avenir des pays.

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Pourquoi voter pour Leslyn Lewis ? Une entrevue de Théovox creuse la question de l’avortement avec la candidate à la course à la chefferie du PCC


Leslyn Lewis.

Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : ThéoVox Actualités

À l’approche de l’élection du chef du Parti conservateur du Canada, les membres du parti se demandent pour qui voter. Voter pour un candidat parce qu’il a plus de chances de gagner mais en sacrifiant ses propres valeurs ? Voter pour un candidat qui respecte ses valeurs mais qui a moins de chances ? Ou simplement ne pas voter du tout ?

Une entrevue récente avec l’une des candidates par le média indépendant Théovox a apporté un rayon d’espoir pour notre Canada, pour les enfants à naître Canadiens, et pour le respect de nos valeurs pro-vie à la lumière de la course à la chefferie.

Alors que la culture de mort s’installe confortablement dans nos sièges parlementaires, alors qu’elle ronge tout vestige de respect pour la dignité humaine, la candidate pro-vie que Théovox interviewait porte un regard nouveau et droit sur le sujet de l’avortement, un sujet malheureusement devenu tabou.

Déclarant clairement, « Je crois au caractère sacré de la vie, donc je crois au respect et la dignité de la vie. La vie commence à la conception. Je suis pro-vie. » Leslyn Lewis a affirmé une réalité que si peu de politiciens ont le courage d’affirmer.

Mais parler ne suffit pas. Il faut agir. Et c’est dans cet élan que madame Lewis a évoqué le besoin crucial de comprendre, d’analyser, et de prendre en main la situation des nombreuses femmes canadiennes qui ont recours à l’avortement.

« Je veux avoir et engager une conversation avec ces femmes-là. Je ne veux pas les aliéner. Je veux qu’elles puissent savoir qu’elles sont aimées. Je veux aussi comprendre ce qui manque dans notre société que nous ne supportons pas les femmes. »

Dans la lutte pro-vie, rappelons-nous que l’objectif n’est pas de juger les femmes elles-mêmes qui avortent. Juger ne nous amènerait nulle part. La lutte pro-vie tend vers la défense de vie humaine dès la conception en raison de son caractère sacré, et conséquemment vers l’élimination de l’acte de l’avortement.

Si l’on veut éliminer l’avortement, nous devons chercher les alternatives qui aideront les femmes à se respecter et à respecter la vie de leur enfant à naître. Voilà ce que Leslyn Lewis désire faire à la lumière de l’avortement. « Je veux comprendre et supporter les politiques pour les femmes. »

Même si Leslyn Lewis ne répond peut-être pas à tous les critères personnels de tous les Canadiens pour un candidat idéal, au moins elle croit à une valeur qui est indispensable pour notre pays : la valeur intrinsèque de la vie des êtres humains dès les premiers instants de leur existence.

Rappel : la date limite pour devenir membre du Parti conservateur du Canada pour pouvoir voter pour Leslyn Lewis est le 3 juin.

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« L’aide médicale à mourir est fondamentalement un mensonge, une chose fausse »


Laurence Godin-Tremblay.

Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Église catholique à Montréal/YouTube

Témoignage de Laurence Godin-Tremblay sur l’euthanasie de sa grand-mère

C’est facile de parler d’euthanasie à l’abstrait et de critiquer sa propagation, mais concrètement que signifie la perte d’un être cher par le moyen de l’aide médicale à mourir ?

Dans son témoignage sur la mort de sa grand-mère par euthanasie, une mère et doctorante en philosophie, Laurence Godin-Tremblay, révèle la réalité déchirante de cette pratique qui est considérée « libératrice » aujourd’hui mais qu’elle appelle à juste titre, « une pratique qui n’est ni vraie, ni charitable, qui ne conduit pas à l’amour ».

Au cours de son témoignage, Mme Godin-Tremblay s’appuie sur des principes philosophiques, sur des raisonnements logiques pour conclure que « L’aide médicale à mourir est fondamentalement un mensonge, une chose fausse. »

« Le médecin s’est présenté vraiment comme un humaniste et nous disait que c’était un acte d’humanité. Mais il n’y a rien de plus mensonger selon moi parce que cette pratique ce qu’elle dit, ce qu’elle sous-entend, c’est que l’être humain n’est qu’un animal, c’est-à-dire que les souffrances physiques font en sorte que sa vie n’a plus de sens... Cette vie spirituelle, cette vie rationnelle, n’existe pas dans l’euthanasie donc ce qui est vraiment humain en nous est éliminé... c’est un peu paradoxal d’appeler cela un acte d’humanité », rappelle-t-elle.

La jeune mère soulève aussi l’incohérence d’appeler l’euthanasie un « acte de compassion ». « On sait que compatir ce n’est pas encourager la personne à se suicider mais c’est de lui dire : “Je vais t’accompagner dans ce que tu traverses, je vais t’accompagner dans les épreuves.” Il y a là une contradiction patente dans notre société. »

Une autre contradiction de l’euthanasie que la doctorante développe est celle du courage qu’on attribue à ceux qui choisissent de se faire tuer.

« On a dit que ma grand-mère était courageuse de demander l’AMM... pourtant le médecin nous a dit : “Étant donné la peur de la souffrance de votre grand-mère, on a accéléré le processus.” La similarité ici c’est que on trouve courageux les gens qui vont au-devant de la mort. On trouve courageux le soldat qui accepte de mourir pour sauver sa patrie. Mais un soldat qui accepte de mourir pour sa patrie le fait pour un plus grand bien... Dans l’euthanasie les gens acceptent de mourir pas pour un plus grand bien ; il n’y a rien à sauver, il n’y a personne à délivrer. Je pense que c’est un choix essentiellement motivé par la peur, par l’impression que les gens ne seront pas là, que la souffrance va être insurmontable. »

Voilà une triste réalité qui démontre à quel point la souffrance est devenue taboue, alors que selon cette femme témoin dans une lettre écrite à sa grand-mère « La souffrance donne l’impression d’un océan sans fin. Et pourtant, au bout de cet océan se trouve comme un nouveau continent. Plus beau, plus grand, plus vaste. » Elle affirme sincèrement : « J’aurais voulu te témoigner de mon espérance. J’aurais voulu te dire que, pour moi, la souffrance ne rend pas nos vies indignes. » Et pourtant l’euthanasie est faussement appelée une mort « digne ».

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L’Oklahoma bannira quasi complètement l’avortement si Roe vs Wade est annulé

Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : yanadjan/Adobe Stock

« Nous assistons au début d’un effet domino qui se propagera dans tout le Sud et le Midwest si Roe tombe », affirme Nancy Northup, présidente-directrice générale du Center for Reproductive Rights. Et l’un des premiers États américains à avoir déclenché cet effet domino, c’est l’État d’Oklahoma.

Le 25 mai, le gouverneur de l’État Kevin Stitt a signé la loi la plus limitative du pays pour l’accès à l’avortement. Dans un communiqué il a déclaré, « J’avais promis aux habitants de l’Oklahoma qu’en tant que gouverneur, je signerais toute loi pro-vie qui se présenterait à moi, et je suis fier d’avoir tenu cette promesse aujourd’hui ».

En bannissant presque complètement une pratique qui est, il faut le dire, barbare, ce gouverneur américain respecte fièrement et réellement ses citoyens. Pour reprendre les paroles du Professeur Lejeune, « la qualité d’une civilisation se mesure au respect qu’elle porte aux plus faibles de ses membres » et lorsque ce respect est piétiné et rendu inexistant par le meurtre des plus faibles, la civilisation se qualifie de barbare.

La loi nouvellement signée bannit tous les avortements dès la fécondation, avec « Les seules exceptions... de sauver la vie d’une femme enceinte ou si la grossesse est le résultat d’un viol ou d’un inceste qui a été signalé aux forces de l’ordre », précise L’Écho de la Tuque. Ces exceptions ne sont malheureusement pas cohérentes avec le respect dû à la vie des enfants à naître* et devraient être inexistantes dans un état qui se dit pro-vie.

L’effet domino bien commencé par cette loi récente, espérons que les législations américaines continueront à avoir un impact tangible sur la protection de l’enfant à naître, cet être humain qui se trouve à un stade si peu avancé de sa vie, mais un stade auquel nous avons tous été, sans exception.


*Voir l’explication CQV du cas où la vie de la mère est en danger

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L’adoption plutôt que l’avortement

Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock

La discussion sur l’adoption est cruciale et pertinente ; elle est même une clé à la lutte pro-vie. Pourquoi ?

Un argument que l’on entend fréquemment dans les débats sur l’avortement consiste à reconnaître que certaines femmes enceintes ne sont pas prêtes ou ne sont pas capables d’être mères et donc devraient avorter. La solution que présentent les pro-vie ? L’adoption.

Mais l’adoption est-elle une vraie solution ? Garantit-elle le bonheur à l’enfant adopté ainsi qu’à ses parents biologiques ?

La majorité des personnes admettraient qu’il n’y a pas de réponse claire et nette puisque l’adoption est un sujet complexe qui change facilement de poids dans chaque situation.

Mais voici quelques pistes de réflexion pour lancer la discussion et ouvrir le débat sur l’adoption :

  1. La majorité des femmes avortent pour des raisons électives (voir le rapport : Raisons invoquées pour avorter aux États-Unis), c’est-à-dire « pour des raisons autres que la santé maternelle ou la maladie du fœtus » selon Brittanica. Quelles sont ces raisons ?
  2. En Amérique du Nord et en 2022 il est peu commun qu’une femme n’ait absolument aucun moyen de vivre, et encore moins de survivre, compte tenu de l’aide accordée par le gouvernement aux personnes dans des situations financières difficiles. Il est donc plutôt rare qu’une femme ne puisse pas garder son enfant uniquement parce qu’elle n’a pas les moyens financiers de survie.
  3. Mais un plus grand nombre de femmes enceintes ne se sentent pas prêtes à assumer les responsabilités parentales. Elles sont encore aux études, ou elles transitionnent encore de l’adolescence à l’âge adulte, et non seulement enfanter mais aussi élever un enfant leur semble trop à prendre en main.
  4. Dans les deux cas cités ci-dessus, l’adoption est de loin une meilleure alternative à l’avortement. Il vaut mieux préserver la vie d’un enfant que de le supprimer. Mais est-elle la meilleure solution ?
  5. Si vraiment une mère est prête à faire le sacrifice de donner son propre enfant pour ce qu’elle croit être son plus grand bien n’est-elle pas la meilleure placée pour lui assurer le bonheur ?
  6. Mais entre la question du père (s’il est seulement présent...). Est-il prêt à supporter la décision de la mère de garder son enfant ?
  7. Comme le dit Peter Baklinski, « L’environnement qui est le plus propice à l’épanouissement de la personne humaine — sans exception — est la famille humaine composée d’un homme et d’une femme unis dans une union à vie appelée mariage. » C’est un fait incontestable. Mais les mères ne peuvent pas toutes garantir cet environnement pour leur enfant.
    Une mère qui choisit l’adoption pour son enfant le témoignait elle-même en disant à son enfant, « J’ai pris cette décision purement par amour parce que je savais que je ne pouvais pas te donner ce dont tu avais besoin, une maman et un papa. »
  8. Même si une mère est entièrement prête à assumer son rôle de mère, l’environnement le plus propice à l’épanouissement de l’enfant sera manquant tant qu’il n’aura pas de père.
  9. Les personnes les plus susceptibles d’assurer le rôle de parents, et ainsi de garantir cette stabilité dont l’enfant a besoin, sont les parents biologiques de l’enfant, tout en tenant compte du fait que certains parents biologiques, instables mentalement ou physiquement, ne pourront pas la garantir.
  10. Mais concrètement, même si une autre famille est mieux placée pour prendre soin de l’enfant, l’adoption n’est ni un processus facile ni 100 % idéal. Selon le centre intégrité de santé et de service sociaux de Chaudières-Appalaches, « l’adoption régulière d’un enfant se concrétise lorsqu’il y a consentement général à l’adoption dès la naissance de l’enfant ou lorsqu’il est orphelin ou abandonné par ses parents naturels. Les délais peuvent aller de cinq à sept ans. »

Cela veut dire que les premières années, les années les plus formatrices et décisives pour l’enfant, ne seront pas nécessairement passées avec sa famille adoptive : un bémol important pour le développement et la stabilité de l’enfant en question.

Conclusion :

La solution idéale : que les parents biologiques travaillent ensemble pour construire une famille stable et aimante pour leur enfant.

La solution en dernier recours : que les parents biologiques confient leur enfant à une famille adoptive, solide et accueillante, s’ils sont réellement incapables d’en prendre soin.

La « solution » qui ne devrait jamais être une solution : l’avortement.

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L’auteur canadienne de La servante écarlate sur l’avortement

Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons

Les traits caractéristiques des féministes luttant pour l’avortement ? Habituellement les cris hystériques, le hurlement de slogans, le brandissement de cintres, et surtout, la cape rouge et le bonnet blanc. Maintenant presque devenu un symbole du combat des femmes pour l’avortement, ce costume s’inspire du fameux roman de Margaret Atwood, La servante écarlate.

En réponse à la censure de livres aux États-Unis, madame Atwood a récemment lancé une édition « imbrûlable » de son livre, « fabriquée à partir de papier résistant au feu » selon Le Journal de Montréal, et vendu aux enchères sur le site de Sotheby’s. L’offre la plus élevée en ce moment est de 90 000 $ avec une estimation pouvant aller jusqu’à 100 000 $.

Selon The Guardian, « La vente aux enchères d’une édition “imbrûlable” de La servante écarlate précède une décision attendue annulant le droit à l’avortement, qui sera rendue par une Cour suprême dominée par des juges conservateurs. » (Qu'est-ce que cela a-t-il donc à voir avec une quelconque censure ?)

Mais écoutons ce que l’auteur canadienne et féministe elle-même a à nous dire sur l’avortement :

« Le bébé est un cadeau, donné par la vie elle-même. Mais pour être un don, une chose doit être librement donnée et librement reçue. Un cadeau peut également être refusé. Un don qui ne peut être rejeté n’est pas un don, mais un symptôme de tyrannie...

Personne n’oblige les femmes à avorter. Personne non plus ne devrait les forcer à accoucher. Imposez l’accouchement si vous le souhaitez, mais appelez au moins cette application par ce qu’elle est. C’est de l’esclavage : la revendication de posséder et de contrôler le corps d’autrui, et de tirer profit de cette revendication. »

Il échappe à Mme Atwood que le choix de donner la vie est celui de concevoir ou non, qui précède l’existence de l’enfant, c’est là le moment du choix et non après quand il est déjà fait et qu’une vie a commencé d’exister.

En outre, peut-on vraiment refuser la vie d’un autre être humain, une vie qui ne nous appartient pas ? La vie n’est pas n’importe quel cadeau, la vie est un cadeau qui n’a pas de prix... et le refus de la vie d’un enfant à naître, un refus qui cause sa mort, ne peut simplement pas être un choix.

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