Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : CameraCraft/Adobe Stock
Supprimer des vies pour économiser. Cela paraît inhumain qu’une civilisation préfère tuer ses citoyens vulnérables, plutôt que de les soigner, par commodité ou pour sauver de l’argent. Pourtant c’est vers cette pente glissante que se dirige notre société.
Récemment le cas d’une femme en Colombie-Britannique, âgée de 37 ans et souffrant d’une maladie très rare a montré le pouvoir et l’emprise qu’a l’euthanasie sur les Canadiens.
« Souffrant du syndrome d’Ehlers-Danlos qui affecte le tissu conjonctif, Rosie Ashcraft doit porter une attelle pour maintenir son cou stable...
“Je souffre de douleurs chroniques terribles”, témoigne-t-elle. “La douleur est horrible.” Une intervention chirurgicale permettrait de “stabiliser” son cou, et de réduire la douleur » rapporte Généthique.
Mais selon l'article de CTV News, cela fait près de quatre ans qu’elle attend un rendez-vous avec un neurochirurgien. Se faire opérer aux États-Unis ? Devant faire face au coût de 100 000 $ dollars pour se faire opérer à l’étranger, un coût qui n’est pas couvert pas l’assurance médicale de la Colombie-Britannique, la femme désespérée songe à recourir au « soin » mortel qu’est l’aide médicale à mourir.
Avec de telles découvertes, avec de tels progrès, et avec de tels bonds scientifiques que fait la médecine aujourd’hui, pourquoi abandonnerait-elle et reculerait-elle en se contentant d’offrir la mort à ses patients ? Comme le cas de Rosie Ashwood le prouve, éliminer une vie coûte malheureusement beaucoup moins cher que la soigner.
L’euthanasie a une telle emprise sur certains pays, comme notre Canada, que les médecins autant que les patients la considèrent comme étant une solution, un soin de santé. C’est peut-être moins cher, c’est peut-être plus facile, mais c’est surtout mortel et indigne de l’être humain.
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