Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : andreaobzerova/Adobe Stock
« Les parents de Lucie ont découvert, stupéfaits, que, depuis septembre dernier, l’ensemble du corps enseignant du lycée appelait leur fille de 15 ans Louis et s’adressait à elle au masculin », rapporte Le Figaro.
Pourquoi avoir adopté ce comportement envers cette élève ?
Selon Valeurs actuelles, « L’élève avait ainsi demandé au personnel éducatif “s’il était possible d’inscrire le prénom Louis sur la liste des élèves étant donné qu’(elle est) un garçon transgenre…” », car, rapporte une source, ses « parents ne le savent pas ».
Ainsi la destruction, du moins grave si pas permanente, d’une fille de 15 ans s’est faite sous le nez de ses propres parents avec l’appui des personnes responsables de son éducation. L’un des rôles primordiaux de l’éducateur n’est-il pas de répande la vérité, d’amener l’élève à regarder la réalité en face, et de lui apprendre à combattre l’erreur ? Mais dans cette histoire, les rôles s’inversent : les éducateurs deviennent les trompeurs.
Le magazine d’actualité de nouvelles précise que selon l’avocat des parents, Henri de Beauregard, « “l’établissement a contribué à enfermer” la jeune fille “dans une situation et à l’éloigner d’eux” en cautionnant l’affirmation “transgenre” de Lucie “dans le dos des parents”, selon les propos rapportés par le quotidien. Une situation qui a engendré un retard dans la “prise en charge psychologique adaptée” de l’adolescente et a “aggravé son mal-être”. »
Tout comme permettre à un enfant de traverser seul une route passante simplement pour faire ses quatre volontés est imprudent et même dangereux, faire croire à une adolescente qu’elle change réellement son « genre » en changeant son nom est gravement désastreux ; c’est l’encourager à poursuivre son erreur.
Le lycée n’a que poussé son élève dans la pente glissante qu’elle dévalait déjà au lieu de la tirer vers le haut, et ce, avant même que les parents n’aient vu leur propre fille chuter.
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