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L'archidiocèse de Toronto annonce un mandat de vaccination strict pour le clergé, les employés et les bénévoles


Le cardinal Thomas Collins

Personnel de LifeSiteNews - Traduit par Campagne Québec-Vie - Photo : LifeSiteNews

24 septembre 2021 TORONTO (LifeSiteNews) — Le cardinal Thomas Collins et l'archidiocèse de Toronto ont publié vendredi deux notes de service à l'intention de tous les employés et du clergé pour les informer d'un nouveau mandat qui exigera que chacun soit entièrement vacciné ou se soumette à des tests hebdomadaires. 

« À compter du 8 octobre 2021, nous exigerons que tous les membres du clergé (évêques, prêtres, diacres) soient entièrement vaccinés contre le COVID-19 ou fournissent régulièrement la preuve d'un résultat négatif récent au test du COVID-19 afin d'exercer leurs fonctions », peut-on lire dans le mémo. 

« Si un employé ne se conforme pas à cette politique ou si on découvre qu'il a présenté une preuve frauduleuse de vaccination, un résultat de test frauduleux, un résumé frauduleux ou une documentation frauduleuse à l'appui d'une demande d'accommodement, il peut faire l'objet de mesures disciplinaires (y compris être placé en congé sans solde), pouvant aller jusqu'au licenciement pour motif valable », poursuit le mémo.

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Le récent mandat soumet également les bénévoles et tous les employés laïcs aux mêmes exigences en matière de vaccination ou de dépistage, y compris, mais sans s'y limiter, le personnel paroissial, les lecteurs, les membres de la chorale et les huissiers. 

Si une personne opte pour le dépistage, le mémo indique qu'elle sera obligée de payer de sa poche les tests hebdomadaires, à raison d' « environ 40 dollars par test ».

Le mémo affirme que l'archidiocèse « s'adaptera aux personnes qui ne sont pas en mesure de se conformer à cette politique en raison d'un motif de protection des droits de la personne, dans la mesure requise par la législation sur les droits de la personne ». 

Cependant, le mois dernier, l'archidiocèse de Toronto a publié un autre mémo indiquant au clergé qu'il ne doit pas signer de lettres d'exemption religieuse concernant les vaccins COVID-19, malgré leur lien avec l'avortement. 

Les injections, qui ont toutes un lien avec des lignées de cellules fœtales provenant d'enfants avortés, sont une cause d'appréhension morale pour de nombreux catholiques fidèles et pour le clergé de haut rang. 

Mgr Athanasius Schneider, évêque au Kazakhstan, est allé jusqu'à fournir des affidavits aux catholiques qui souhaitent s'opposer aux vaccinations obligatoires pour des raisons religieuses. 

Un autre ecclésiastique de haut rang, le cardinal Raymond Burke, a également déclaré aux fidèles : « Il doit être clair qu'il n'est jamais moralement justifié de développer un vaccin en utilisant les lignées cellulaires de fœtus avortés. » 

En outre, le National Catholic Bioethics Center (NCBC) a énoncé quatre points, en se référant à l'enseignement authentique de l'Église, qui indiquent comment et pourquoi les catholiques peuvent rejeter les vaccinations obligatoires en toute conscience :

- La vaccination n'est pas moralement obligatoire en principe et doit donc être volontaire.

- Il existe un devoir moral général de refuser l'utilisation de produits médicaux, y compris certains vaccins, qui sont produits à partir de lignées de cellules humaines provenant d'avortements directs. Il n'est permis d'utiliser ces vaccins que dans certaines conditions spécifiques, sur la base d'un jugement de conscience. 

- Les jugements éclairés d'une personne sur la proportionnalité des interventions médicales doivent être respectés, sauf s'ils contredisent les enseignements moraux catholiques faisant autorité. 

- Une personne est moralement tenue d'obéir à sa conscience sûre, même si elle se trompe. 

Sur le plan juridique, l'avocat constitutionnel Rocco Galati a déclaré à plusieurs reprises que les vaccinations et les tests obligatoires constituent des violations du droit canadien, conformément à la Déclaration des droits, à la Charte canadienne des droits et libertés, à la Loi sur la protection des renseignements personnels, ainsi qu'au Code criminel du Canada. 

Plus précisément, en vertu de la Loi sur la non-discrimination génétique du Code criminel du Canada : 

- 3 (1) Il est interdit à toute personne d'exiger d'un individu qu'il se soumette à un test génétique comme condition pour 

- (a) fournir des biens ou des services à cet individu ; 

- (b) conclure ou maintenir un contrat ou un accord avec cet individu ; ou 

- (c) offrir ou maintenir des conditions spécifiques dans un contrat ou un accord avec cette personne.

Refus de se soumettre à un test génétique 

- (2) Il est interdit à toute personne de refuser de se livrer à une activité visée à l'un des alinéas (1)a) à c) à l'égard d'un particulier au motif que celui-ci a refusé de se soumettre à un test génétique. 

Divulgation des résultats

- 4 (1) Il est interdit à toute personne d'exiger d'un individu qu'il divulgue les résultats d'un test génétique comme condition pour se livrer à une activité décrite à l'un des alinéas 3(1)(a) à (c). 

Refus de divulguer les résultats

- (2) Il est interdit à toute personne de refuser de se livrer à une activité décrite à l'un des alinéas 3(1)a) à c) à l'égard d'un individu au motif que celui-ci a refusé de divulguer les résultats d'un test génétique.

5 Il est interdit à toute personne qui exerce une activité décrite à l'un des alinéas 3(1)a) à c) à l'égard d'un individu de recueillir, d'utiliser ou de divulguer les résultats d'un test génétique de l'individu sans le consentement écrit de ce dernier.

Dans une lettre jointe au mémo, rédigée par le cardinal Collins, celui-ci déclare aux personnes placées sous sa responsabilité : « Nous devons sortir de cette pandémie qui a, directement et indirectement, causé beaucoup de souffrances à de nombreuses personnes, et qui a entravé notre vie en tant que communauté chrétienne. Le meilleur moyen d'y parvenir est que les gens se fassent vacciner. » 

Une employée de longue date de l'archidiocèse, qui souhaite rester anonyme pour le moment, a commenté pour LifeSite la directive coercitive annoncée aujourd'hui. 

« Je ne suis pas du tout surprise. Je pouvais le voir venir. Ils [l'archidiocèse] sont redevables au gouvernement », a-t-elle déclaré. 

« Où cela va-t-il s'arrêter ? Ma crainte est que, finalement, les églises ne soient ouvertes qu'aux personnes vaccinées », a-t-elle ajouté.

L'employée a également déclaré à LifeSite qu'elle avait reçu de nombreux appels de fidèles catholiques au cours du mois dernier, exprimant un sentiment de trahison de la part de l'archidiocèse en raison de sa politique de refus d’exemptions religieuses aux fidèles. 

« La seule chose qui me fait tenir est l'amour de l'Eucharistie, et le fait de savoir que Dieu gagne », a conclu l'employée. 

LifeSite a contacté l'archidiocèse de Toronto pour obtenir un commentaire mais n'a pas encore reçu de réponse.



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