Explosion de jeunes adolescents qui se disent « transgenres » à l’école... Épidémie psychologique à la mode ?
Par Pour une école libre au Québec ― Photo : Pikist
Le nombre d’adolescents qui se présentent aux cliniques d’identité de genre avec une dysphorie du genre a grimpé en flèche ces dernières années au Canada. Alors qu’un nombre croissant de jeunes disent avoir besoin d’aide, certains parents, des professionnels de la santé mentale et d’autres s’inquiètent de la façon dont ils sont traités.
La fille de Mary était à l’école primaire lorsqu’elle s’est dite d’abord bisexuelle, puis lesbienne. Mais ce qui s’est passé lorsque la fille est entrée en 9e année dans une école secondaire en Ontario était inattendu. La jeune femme a voulu rencontrer d’autres élèves LGBTQ, dont un garçon transgenre. Puis, l’année suivante, cet automne, le garçon n’était plus seul : au moins une demi-douzaine d’autres filles biologiques¹ du même groupe d’amis élargis, y compris la fille de Mary, se sont dites transgenres.
« C’est devenu beaucoup plus important en un an », a déclaré la mère, qui a demandé que son nom complet et celui de l’école ne soient pas divulgués au National Post pour protéger la vie privée de la famille. « Cela ne semble pas statistiquement possible. » Pourtant, une école primaire de l’est de l’Ontario a connu le même phénomène il y a quatre ans. Quelques mois après la présentation d’un groupe extérieur sur l’identité de genre à une classe de 7e année [habituellement 12-13 ans], au moins cinq des 32 élèves ont déclaré qu’ils étaient transgenres, a déclaré Carolyn, un parent de l’école. Son fils de 11 ans était parmi eux, annonçant qu’il était une « demi-fille ». « On leur a dit en quelque sorte (à l’école) que si vous n’êtes pas à l’aise dans votre corps, vous pourriez être transgenre », a déclaré la mère, qui est également assistante sociale et conseille les jeunes en difficulté. « Cela a fait tilt pour plusieurs enfants dans cette classe. »
Ces surprenantes éclosions de dysphorie de genre — le sentiment d’avoir une identité de genre différente de son sexe de naissance — sont apparues alors que le nombre d’adolescents canadiens qui se présentent aux cliniques d’identité de genre avec dysphorie a grimpé en flèche ces dernières années, une grande majorité d’entre eux étant des filles.
Certains experts expliquent cette soudaine poussée par des facteurs comme une « contagion sociale » au sein de groupes de connaissances. Voir à ce sujet.
Lire la suiteLe cardinal Collins blâme le Toronto Catholics District School Board pour censure du Catéchisme au sujet de l’homosexualité
Cardinal Thomas Collins, archevêque de Toronto, lors de la Marche pour la Vie en 2018 à Ottawa.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Voyez-vous l’incohérence qui règne au Toronto Catholic District School Board ? Quelques conseillés dont le président se sont opposés à ce qu’un délégué continuât à citer le Catéchisme de l’Église catholique au sujet de l’homosexualité, affirmant incongrûment que les termes n’étaient « pas corrects » et humiliaient les individus s’identifiant comme homosexuels.
Le cardinal Thomas Collins, archevêque de Toronto, réagit à cet acte en écrivant une lettre au président du Conseil d’administration, le réprimandant ainsi que ses pairs, leur rappelant le serment qu’ils ont prêté d’« être fidèles aux enseignements de l’Église, à la primauté du Pontife Romain et à l’autorité du Magistère » ; ce qui n’est manifestement pas le cas… Selon LifeSiteNews :
Lire la suiteLe cardinal Thomas Collins a vivement blâmé les conseillers du Toronto Catholic District School Board qui ont empêché un délégué de lire l’article du Catéchisme parlant de l’homosexualité lors d’une réunion orageuse, la semaine dernière.
« Qu’un catholique fût critiqué, et que les administrateurs catholiques l’empêchassent effectivement de lire le catéchisme catholique lors d’une réunion du conseil scolaire catholique est tout simplement répréhensible », écrivait Mgr Collins dans une lettre privée adressée au président du conseil Joe Martino […]
L’étape des 1000 signatures et des 25 000$ de la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : raulmorales/Pixabay
Le Parti conservateur du Canada est en effervescence depuis la démission de son chef Andrew Scheer, qui le remplacera ? Bientôt l’une des dates limites cruciales sera atteinte : le 27 février au plus tard, les aspirants candidats à la course à la chefferie devront avoir remis au parti 1000 signatures de membres du parti et un dépôt de 25 000 $.
Précisons que les 1000 signataires doivent en plus ou avoir renouvelé leur adhésion au parti depuis 21 jours avant la date butoir, ou être devenus membres depuis 21 jours avant la même date, soit le 6 février. On peut aider plusieurs candidats par les signatures, et il est important d’avoir plusieurs candidats pro-vie dans la course.
Jusqu’à maintenant, seulement 4 candidats ont vu leur candidature acceptée : Leslyn Lewis, Marilyn Gladu, Erin O’Toole et Peter MacKay.
Des 4 candidats approuvés jusqu’à ce point (car il y a d’autres étapes), Leslyn Lewis est le meilleur. Leslyn Lewis est avocate et directrice associée d’un cabinet d’avocats de services exhaustifs (Lewis Law professional corporation). Par ailleurs Mme Lewis est appuyée par Campaign Life Coalition (CLC), organisme pro-vie aux définitions sévères sur la question de l’avortement, on peut donc être sûr qu’elle a un bon fond moral. Cependant, elle essaierait de tenir une position centrale afin d’attirer le plus de votes possible au sein du parti, ce qui veut sans doute dire qu’elle serait favorable à des projets de loi contre l’avortement, le « mariage gay », ou du moins neutre sur ses questions. Jusqu’à maintenant, elle a décliné toute entrevue avec un des gros médias canadiens. Si vous voulez aider Mme Lewis, allez ici.
De Marylin Gladu, il ne sera pas nécessaire de dire plus que ceci : elle est pro-avortement, pro-LGBT et elle marchera à la parade gay du 28 juin, jour suivant celui de l’élection du chef du parti. Autrement, selon LifeSiteNews, « Mme Gladu a également déclaré qu’elle soutiendrait les projets de loi d’initiative parlementaire qui “restreindraient l’avortement” ».
Quant à Erin O’Toole (qui a copié le slogan « Vrai bleu » de Richard Décarie, pro-vie et aspirant candidat, en affichant un « True Blue Leadership » sur son site de campagne), lui aussi est pro-avortement, pro-LGBT, et marcherait bien à la parade gay, si ce n’était que les policiers en uniformes ne sont pas autorisés à parader avec le reste de la bande !
Et Peter MacKay, qui a siégé à plusieurs ministères et qui a été promu meilleur candidat par les médias et les potentats, est pro-avortement et pro-etc., et mènerait la course d’après un récent sondage. Avoir Peter MacKay à la tête du parti en ferait un autre Parti libéral d’après Richard Décarie, ainsi que de l’avis du pourtant « progressiste » Erin O’Toole, qui estime que M. Mackay transformerait le Parti conservateur en « Parti libéral rose » (Liberal-party lite). M. MacKay d’ailleurs dénigre les convictions dites conservatrices, selon LifesiteNews : « Le candidat MacKay a déclaré après l’élection [fédérale 2019] que les opinions socialement conservatrices du chef Andrew Scheer pendaient au cou de celui-ci comme un “albatros puant”. »
D’autres candidats ne s’étant pas encore qualifiés pour entrer officiellement dans la course se sont annoncés, travaillant cette tâche colossale que de ramasser les 1000 premières signatures et les premiers 25 000 $, ayant affiché ou non un site internet de campagne. Je ne retiendrais des divers concurrents que les 3 suivants : Richard Décarie, Derek Sloan et Jim Karahalios.
Lire la suiteLe Conseil scolaire catholique du district de Toronto insère le langage LGBT dans son code de conduite
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Lianne Laurence/LifeSiteNews
Ce nouveau rajout avait été précédemment rejeté avec succès au niveau d’un sous-comité de ce conseil scolaire, par quatre voix contre une, mais cela ne l’empêchait pas d’être éligible à l’attention du conseil, se faisant donc rajouter vendredi dans le code de conduite. Selon LifeSiteNews :
Le Conseil scolaire catholique du district de Toronto a voté tôt vendredi matin pour ajouter l’« identité de genre » et l’« expression du genre » à son code de conduite.
[...]
Les administrateurs du Conseil scolaire catholique du district de Toronto ont voté par huit voix contre quatre pour ajouter des termes comme « état matrimonial, situation familiale » au code, qui régit les élèves et les enseignants. Le Conseil scolaire catholique du district de Toronto est l’un des plus grands conseils scolaires au Canada comptant plus de 90 000 élèves.
Selon la mise à jour de la politique, « tous les membres de la communauté scolaire doivent respecter et traiter les autres de façon équitable, sans égard, par exemple, à la race, l’ascendance, le lieu d’origine, la couleur, l’origine ethnique, la citoyenneté, la croyance, le sexe, l’orientation sexuelle, l’identité de genre, l’expression du genre, l’âge, l’état matrimonial, la situation familiale, ou un handicap ».
[...]
Selon un rapport du Conseil scolaire catholique du district de Toronto, soumis juste avant la rencontre, l’archidiocèse de Toronto a approuvé l’ajout de ces termes à condition qu’ils soient « interprétés à travers la lentille de la foi catholique ».
Il est regrettable que ce conseil scolaire ait adopté de tels termes, inutiles d’ailleurs au bon fonctionnement et à l’ordre de l’organisme, car, en faisant siennes les définitions insensées de l’idéologie LGBT dans son code, elle capitule devant cette idéologie perverse, lui reconnaissant une place en elle. Il est déplorable que l’archidiocèse de Toronto ait approuvé ce rajout…
Victoire au conseil scolaire : 4 voix contre 1, contre l'idéologie transgenre
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Adobe stock
Un sous-comité du Conseil scolaire catholique du district de Toronto a rejeté, par un vote de 4 contre 1, une motion promouvant la théorie du genre, selon Campaign Life Coalition (CLC) :
Le 30 octobre au soir, lors de la réunion du sous-comité du Toronto Catholic District School Board, les conseillers scolaires ont voté à 4 contre 1 pour rejeter les théories antichrétiennes de « l'identité du genre » et de « l'expression du genre ». Une motion avait été présentée pour ajouter ces idéologies controversées au Code de conduite officiel du TCDSB.
Dieu soit loué et Son Divin Fils, Jésus Christ ! La foi chrétienne a été préservée, du moins pour l'instant, contre une attaque démoniaque contre l'image même de Dieu dans la création.
Voici comment les cinq membres du conseil d'administration du sous-comité « Vivre nos valeurs catholiques » ont voté :
Non, à gauche et oui, à droite.
[…]
En ce qui concerne Maria Rizzo, la seule conseillère qui à avoir voté contre l'image de Dieu dans la Création et à avoir pris une position aussi flagrante contre la Sainte Bible et la doctrine catholique sur la sexualité, un message doit aussi être envoyé.
[…]
Rizzo n'est pas digne de servir comme garante et comme « protectrice » de la foi catholique, un devoir de confiance inhérent au rôle de conseiller catholique.
Évidemment, CLC avait une représentante sur place pour faire entendre une catholique au conseil :
La coordonnatrice des jeunes de Campaign Life Coalition, Josie Luetke, qui se trouve être catholique, a prononcé un petit discours de 3 minutes aux administrateurs lors de la réunion du 30 octobre au soir.
Mais ce n’est pas encore gagné :
Cette victoire par 4 contre 1 au niveau du comité n'est que temporaire. Afin de garder la folie de l'idéologie transgenre hors des écoles catholiques, elle doit être rejetée par le vote de l'ensemble du conseil lors des deux réunions suivantes.
Analyse du résultat des élections fédérales 2019
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Adobe Stock
La victoire de Justin Trudeau est malheureusement une défaite pour le mouvement pro-vie et pro-famille. Malgré la baisse de sa popularité, le premier ministre du Canada le plus favorable à l’avortement et le plus zélé à cette (mauvaise) cause a été réélu, prenant 157 sièges (manquant de 13 pour la majorité) à la Chambre des communes et formant un gouvernement minoritaire ; tandis que les conservateurs ont dû se contenter de 121 députés soit 22 de plus qu’aux dernières élections il est vrai ; le Bloc québécois, lui, peut maintenant se pavaner (inutilement) avec ses 32 sièges ; le NPD n’a pu conserver que 24 députés (l’inénarrable chef Jagmeet Singh ne voyant pas son turban honoré par les votes de sa propre circonscription) ; l’étrange Parti vert a gagné son troisième député le 21 octobre ; quant au légendaire Parti populaire, il devra attendre à d’autres élections pour espérer de prendre place au Parlement canadien.
Ce qui reste à voir, c’est si le Parti libéral s’arrange à gouverner avec les « progressistes » des autres partis, et combien de temps durera ce gouvernement minoritaire, formation qui est généralement dissoute en dedans de deux ans.
Le groupe pro-vie Campaign Life Coalition (CLC), agissant dans le domaine politique, a récemment publié une analyse des élections du 21 octobre, soulignant divers aspects à prendre en ligne de compte, commençant d’abord par les pertes et les gains de sièges fédéraux pour les pro-vie. Précisons que tous les députés élus le 21 octobre et réputés être pro-vie sont conservateurs :
Lire la suiteDes pertes douloureuses
Au cours de ce cycle électoral, nous avons été attristés par la perte du député Harold Albrecht (Kitchener — Conestoga), un fervent pro-vie qui a été défait par seulement 365 voix, face à son rival libéral. CLC avait endossé Albrecht comme seul pro-vie de la circonscription.
Albrecht était un député audacieux et doté de principes qui, depuis sa première élection en 2006, possède un dossier de vote parfait sur les questions de vie et de famille. Il a pris la parole lors de la Marche nationale pour la Vie chaque année, s’est levé pour parler de la vie et de la famille à la Chambre des communes et dans sa région, et il a été l’hôte d’activités de CLC sur la Colline du Parlement. Sa défaite est une perte majeure sur la Colline.
Nous sommes consternés de ce que d’anciens députés pro-vie héroïques qui avaient été balayés du pouvoir en 2015 n’aient pas réussi à se faire réélire. Stephen Woodworth (auteur de la motion pro-vie M-312), Wladyslaw Lizon (qui a demandé à la GRC d’enquêter sur les meurtres potentiels d’enfants ayant survécu à un avortement), Pierre Lemieux (qui, avec Brad Trost, s’est présenté à la direction du Parti conservateur avec un programme social-conservateur) et Stella Ambler (qui a un dossier de vote parfait).
Témoignage : Les médecins me mettaient de la pression pour que j’avorte. Ils ne m’écoutaient pas quand je disais « non »
Par une femme anonyme — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : freepik
Note de l’éditeur: Cette histoire est celle d’une jeune femme qui souhaite rester anonyme. Elle voudrait témoigner de son expérience au sujet des pressions reçues de la part du corps médical visant à la pousser à se faire avorter. Elle espère que son témoignage sera utile à d’autres personnes pour qu’elles se préparent mieux et aient le courage d’affirmer leurs valeurs en cas de choix difficiles à faire.
Le 3 juillet 2019 (LifeSiteNews) — A 25 ans, ma vie était parfaite. Je venais de me marier avec mon amour d’enfance et nous attendions notre premier enfant. Aussitôt après avoir eu confirmation de la grossesse, une suite de tests, d’examens et visites médicales s’en sont suivis, tout ce qu’il y a de plus normal.
Tôt dans la grossesse, on m’a demandé d’accepter de procéder à des tests complémentaires. Je n’avais pas vraiment tout compris et n’ai pas posé plus de questions. J’ai simplement compris que cela serait peu invasif et qu’il était question de détecter des anomalies. Peu avant la vingtième semaine de grossesse, j’ai reçu un appel à 17h30. Les tests indiquaient un risque de trisomie 21 pour mon enfant. J’avais rendez-vous pour le lendemain matin à 8h30 avec un généticien pour en savoir plus.
Mon mari et moi-même nous sommes rendus au rendez-vous où nous avons appris que suite aux tests, notre bébé avait 1 chance sur 200 de naître avec la trisomie 21. Une amniocentèse pourrait nous le confirmer de façon certaine mais nous devions nous décider immédiatement et aller faire l’examen aussitôt à l’étage inférieur. Ce test apportait un risque de 1 pour 100 de fausse couche. Nous n’avions pas de délai de réflexion ni le temps de parler à nos parents et n’avons même pas pensé à appeler notre aumônier.
Nous étions tous les deux prêts pour élever un enfant aux besoins spéciaux mais nous étions aussi jeunes et effrayés. Nous avions peur que notre enfant arrive au monde avec plus de problèmes et aussi peur de s’engager pour 20 semaines de plus sans connaître l’issue exacte de la situation. Nous avons accepté de faire le test, sommes descendus et l’avons fait.
Lire la suitePressions des médecins pour qu’une nièce consente à l’euthanasie de sa tante atteinte de pneumonie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : PxHere
Et en plus, comme cette tante est en train de se remettre dans un hôpital de Toronto, la nièce pense que si elles font encore l’objet de pressions de la part du service médical, c’est parce que la patiente a 89 ans. L’euthanasie n’est ni digne, ni bon. Extrait de LifeNews :
Sa tante est allée à l'hôpital il y a quelques semaines avec une pneumonie. Son médecin a décidé de ne rien faire pour elle. Le docteur a dit :
« Elle n'ira pas mieux. »
Le médecin a fait pression sur la nièce pour que sa tante soit sédatée et déshydratée jusqu'à la mort.
La nièce a demandé un autre médecin et a insisté pour qu'on soigne sa tante, qui maintenant n'a plus de pneumonie.
La tante se rétablit, mais l'hôpital continue de faire pression sur sa nièce pour que la première soit sédatée et déshydratée à mort. La seule raison pour laquelle sa nièce pense qu'ils font cela est que sa tante a 89 ans. Sa nièce a affirmé :
« Elle n'a pas de cancer, elle n'a pas de maladie potentiellement mortelle. »
Un chrétien arrêté pour avoir prêché la bible
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : diegoattorney/Pixabay
C’est une affaire assez étonnante, où la victime est arrêtée à la place des fauteurs de troubles, au Canada, à Toronto, en plein Church-Wellesley Village ! L’homme inculpé prêchait la bible (à sa manière certes) sur un coin de trottoir et faisait l’objet du harcèlement d’une bande de trublions LGBT, il ne faisait ni ne disait rien de particulier, et… la police l’a arrêté, d’après Big League Politics (BLP) :
Un pasteur chrétien nommé David Lynn a été arrêté et accusé d’avoir troublé la paix avec des « commentaires désobligeants » mardi, pour avoir prêché la parole de Dieu sur un coin de rue dans à Toronto […]
David Lynn « a été harcelé par un groupe de manifestants turbulents, il a été menotté par les forces de l’ordre parce que prêcher l’Évangile a été considérée comme une violation criminelle, » rapporte BLP, et un policier a même dit deux mots à une personne qui enregistrait la scène indigne. Tout ceci peut être vu dans cette vidéo.
BLP continue :
La horde LGBT a applaudi alors que l’homme était menotté et emmené […]
« Il est fâcheux que je fasse l’objet de ce genre de discrimination, d’intimidation et de marginalisation simplement parce que je dis que Dieu vous aime, qu’il y a de l’espoir pour vous, que je vous accepte et vous tolère. Je ne devrais pas être dans cette position, je n’ai rien fait d’illégal », a déclaré Lynn après son arrestation. Il est maintenant libéré sous caution.
David Lynn ne savait même pas que c’était ce que certains ont décidé d’appeler le « mois de la Fierté », d’après BLP :
« Je ne savais pas que c’était le début du mois de la fierté... Je n’ai rien dit de particulier à la communauté LGBTQ, tout a été diffusé en direct », a-t-il dit aux journalistes.
David Lynn s’est vu interdire plusieurs rues et n’a pas le droit d’approcher des événement de la « Fierté ».
Andrew Scheer ne participera pas aux «Gay Prides»
Andrew Scheer, chef du Parti conservateur du Canada.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Andrew Scheer/Flickr
Andrew Scheer, chef du Parti conservateur du Canada, n’a pas fait connaître ses intentions par rapport à la participation à une quelconque « parade de la Fierté », véritable procession de la décadence, ou diverses sortes de débauches sont représentées, en lieux et places des anciennes confréries, qui naguère participaient aux processions d’autrefois, saines et sensées.
Le porte-parole du parti a cependant confirmé la rumeur selon laquelle, Andrew Scheer ne participerait à aucune « parade de la Fierté », bien qu’il affirme que le parti défende les intérêts des groupes LGBTQ(+).
Sans doute cela n’est-il pas dans le goût de M. Scheer qui ne doit faire partie d’aucun contingent compris dans le sigle LGBTQ(+), tout comme il est « personnellement » contre l’avortement. Extrait du National Post :
Alors que son parti continue d’être en tête dans les sondages à l’approche des élections fédérales de cet automne, le chef conservateur Andrew Scheer n’a pas l’intention de participer aux défilés de la Fierté cette année.
Le Parti conservateur a confirmé les plans de Scheer cette semaine, même si le Premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, fait face aux critiques de certains milieux pour avoir annoncé qu’il ne participera pas au défilé de Toronto plus tard dans le mois, donnant pour raison l’interdiction que la Pride Toronto faite aux policiers en uniforme. Mais le Parti conservateur fédéral affirme qu’il y a « beaucoup de façons » de lutter pour les droits de la communauté LGBTQ, et Scheer le fait.
« Les conservateurs du Canada ont une fière tradition de lutte pour les droits et la protection de tous les Canadiens, y compris ceux de la communauté LGBTQ, au pays et à l’étranger. Il existe de nombreuses façons d’appuyer ces collectivités, et il est essentiel que les droits de tous les Canadiens soient protégés, sans égard à la race, au sexe ou à la préférence sexuelle », a déclaré Daniel Schow, porte-parole de Scheer.