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Le partage des ressources médicales pour la fécondation in vitro et les grossesses naturelles: un témoignage!

Sur le site du journal La Presse du 13 septembre 2012, ce témoignage:

(La Fécondation in vitro requière de nombreuses ressources, dont du personnel humain, pour un taux d'échecs très élevé. Un véritable gaspillage de personnel.)

 

On avait promis que le remboursement de la fécondation in vitro n'entraînerait pas de surplus de travail pour les gynécologues-obstétriciens sur le terrain. Pourtant, ma petite histoire personnelle semble démontrer le contraire.

Cette semaine, ma femme et moi sommes allés rencontrer son médecin pour le suivi de grossesse. Il faut dire que ce n'est pas facile. Depuis le dernier rendez-vous, les secrétaires surchargées d'appels n'ont pas eu le temps de retrouver le dossier de mon épouse, perdu quelque part dans les milliers de dossiers du cabinet. J'attends devant le bureau des deux secrétaires qui semblent avoir développé la capacité extraordinaire de servir les patients sur place tout en répondant aux six lignes toutes occupées, dont les témoins lumineux clignotent joyeusement en désordre.

Malheureusement pour ces personnes qui appellent, les secrétaires ont la tâche ingrate de leur annoncer que l'on ne peut prendre de nouvelles patientes: il n'y a plus de place. (...)

La consultation se passe bien, ce médecin est très aimable et humble, ce qui rajoute une qualité humaine à ces compétences. Malheureusement, il nous annonce à la fin de ce rendez-vous que c'est notre dernier rendez-vous avec lui et qu'il peut nous confier à des collègues obstétriciens.

La cause de son départ? Il quitte cette clinique pour s'adonner complètement aux demandes croissantes de fécondation in vitro! Est-ce plus payant, je n'oserais le lui demander. Ce que je sais, c'est qu'à la première clinique de suivi de grossesse où nous étions allés, le temps d'attente des femmes enceintes était de quatre heures et que le médecin nous expédiait avec politesse et célérité...

Et je me pose une question. Est-il normal que malgré des symptômes de surcharge évidents pour les gynécologues-obstétriciens qui obligent des cliniques à refuser les demandes de nouvelles patientes, ces mêmes gynécologues quittent leur travail pour aller répondre à des demandes de fécondations in vitro, énormément plus coûteuses pour l'État, avec de bien plus petites chances de réussite?

La fécondation in vitro n'est-elle pas, surtout dans ces circonstances, une dilapidation d'un personnel médical restreint et l'utilisation laxiste de ressources manquantes dans des soins disproportionnés et relativement peu efficaces pour résoudre le problème de l'infertilité?

 

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Tout à fait prévisible -- "l'inceste n'est pas un problème"

On entend souvent dire que le "mariage" gay n'a aucun impact sur le mariage des autres, que cela relève de la sphère privée, que chacun a "droit à l'amour" et ainsi de suite. Mais certains persistent encore à affirmer qu'une fois l'idée même du mariage comme étant exclusivement entre un homme et une femme devient dénaturée, il ne reste plus aucun critère objectif pour freiner la passion des hommes et leur désir de faire reconnaître leurs vices comme étant légitimes. Si on fait abstraction de la fonction reproductive de l'acte sexuel, acte qui est le propre du mariage homme-femme, le mot "mariage" vient à ne plus rien dire. Tout devient "mariage" et aussi bien dire que le mariage n'est plus.

Le mariage gai a amorcé la dénaturation du mariage : le mot perd son sens. Et maintenant, on passe à l'étape prochaine : la banalisation de l'inceste. C'est évident, si le mariage n'a pas à être fécond (p.ex. deux hommes), pourquoi ne pas permettre à un frère et une soeur de s'aimer et même de se marier (le mariage, encore, qui légitimerait l'inceste comme il semble l'avoir fait pour la sodomie)?

Défendant le personnage principal de son film, le cinéaste [Nick Cassavetes] a expliqué ne pas vouloir condamner les relations entre un frère et une sœur, appelant à la même tolérance que pour le mariage gay.

Ensuite, pourquoi pas la tolérance de la polygamie, du polyamour, de la pédophilie, ensuite de la bestialité (on peut obtenir d'une certaine façon le consentement d'une bête, non?) et finalement, du "mariage" entre homme et machine ? Pourquoi pas le mariage à soi-même tant qu'à y être ?

Merci promotteurs du "mariage gai" d'avoir ouverte une belle boîte de Pandore !

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Pressions sur les chrétiens pour qu'ils acceptent le discours du lobby gai

Sur le blog de Jeanne Smits du 12 septembre 2012, deux articles sur des pressions inacceptables.

(L'Université Franciscaine de Steubenville, redonnant le message de l'Église catholique sur l'homosexualité, est accusée de propager une culture de haine)

 

Au Canada

Une « ministre » de l'« Eglise du Christ » – l'église protestante Church of Christ – qui assure depuis quinze ans les cérémonies de mariage civil à la mairie de la ville de Cambridge, Ontario, a été priée de célébrer des « mariages » homosexuels, sans quoi elle ne pourra plus remplir sa fonction. Cela a été décidé par huit voix contre une lors du conseil municipal qui a eu lieu lundi soir.(...)

Mise devant ce choix impossible, elle a répondu que sa foi chrétienne ne lui permettait pas de célébrer des mariages homosexuels, et son église pas davantage.
 
Elle est pourtant accommodante. Les rares fois où, depuis la légalisation du « mariage » gay, on lui a demandé une telle cérémonie, elle s'est assurée que les candidats puissent se « marier » à Cambridge, en les aiguillant vers l'autre personne rémunérée par la municipalité pour célébrer les mariages civils et qui elle, n'y voit pas d'inconvénient. Et comme le souligne Jay Brown, elle n'est pas salariée de la Ville, mais engagée par contrat, tout comme l'autre célébrant à qui l'on pourrait tout simplement assigner la mission de s'occuper des « mariages » gays.(...)
 
Thaddeus Baklinski, de LifeSite, signale que cela va dans le sens de ce que pressentent bien des commentateurs. Cette volonté de contraindre des ministres ou pasteurs chrétiens à célébrer des unions homosexuelles dépasse une simple question de « normalisation » ou d'égalité de droits, note-t-il.
 
« Les activistes gays demandent souvent aux chrétiens en quoi le “mariage” gay peut bien leur faire du tort », commente Eric Metaxas de Breakpoint.org : pour lui, vouloir obtenir une reconnaissance totale du « mariage » gay est avant tout une tentative de détruire la liberté religieuse et la liberté d'expression. Et c'est un tort évident.
 
Et de fait de nombreuses procédures sont engagées au Canada contre des institutions chrétiennes, des responsables et de simples fidèles qui ont osé manifester leur opposition au “mariage” des homosexuels

Aux États-Unis:

L'université fransiscaine – et donc catholique – de Steubenville, dans l'Ohio, fait l'objet d'une enquête de la part de l'agence nationale de l'Administration américaine chargée d'agréer les cursus universaires de « travail social » au motif que l'un des cours dispensés dans cette université présente l'homosexualité au nombre des comportements déviants, rapporte LifeSite. C'est sur délation d'un groupe d'étudiants qui s'appellent eux-mêmes les « Fransiscan Gay Alumni and Allies » (Les Etudiants gay de Fransiscan et leurs alliés) que l'enquête a été lancée ; le groupe réclame une modification du cours afin que l'université « cesse de contribuer à la culture de la haine et de l'ignorance ».

Le cours en question est intitulé : « Comportements déviants » et se penche sur le meurtre, le viol, le vol, la prostitution, l'homosexualité, maladie mentale et usage de stupéfiants.(...)

De son côté, l'université a fait cette déclaration :

« Nous comprenons que certains, ne comprenant pas le terme (déviant) ni son contexte, puissent se sentir offensés par cette description, et celle-ci est en cours d'évaluation. Cependant, changer les définitions sociologiques standardisées est au-delà du champ de notre travail. Comme l'est tout autant le fait de changer les enseignements de l'Eglise catholique. »

Il est difficile de ne pas voir dans cette attaque visant un établissement catholique un nouvel épisode de la guerre qui est faite à l'Eglise pour qu'elle cesse de dire ce qu'elle a toujours dit sur le comportement homosexuel.
 

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La procréation assistée au Canada: un taux d'échec plus élevé qu'au Québec

Sur le site du Journal La Presse du 12 septembre 2012:

 

 

Moins d'un an après son inauguration, la nouvelle clinique de procréation assistée du CHUM figure déjà parmi les plus performantes du pays, révèlent des chiffres obtenus en primeur par La Presse.

Sur les 100 premiers cycles entrepris par le centre de procréation, 31 se sont soldés par une grossesse. L'établissement affiche un taux de succès de 50,8% pour les transferts d'embryons dans l'utérus; 39% ont évolué en une grossesse clinique. La moyenne est de 36% au Canada et de 31% au Québec, selon le Centre canadien de fertilité. L'hôpital, dont la clinique de fertilité n'a ouvert ses portes qu'en février, affiche aussi un taux de jumeaux très bas - dans 12% des grossesses seulement, comparativement à 24% pour le Canada et à 27% pour le Québec, selon les chiffres du même organisme. (...)

L'article pourrait tout aussi bien se lire comme suit:

"Sur les 100 premiers cycles entrepris par le centre de procréation, 69 se sont soldés par un échec. L'établissement affiche un taux d'échecs de 49,2% pour les transferts d'embryons dans l'utérus; 61% n'ont pas évolué vers une grossesse clinique. La moyenne est de 64% au Canada et de 61% au Québec, selon le centre Canadien de fertilité."

Tout cela aux frais des contribuables...

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Le Dr Jacques Kadoch dénonce le projet d'un nouveau centre de fertilité à l'hôpital Ste-Justine

Sur le site du journal La Presse du 12 septembre 2012:

 

(Le Dr Jacques Kadoch, directeur médical de la clinique de procréation assistée du CHUM, practicien chez OVO)

 

 

Après sept mois d'existence, la clinique de procréation assistée du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) ne fonctionne toujours qu'au quart de sa capacité, a appris La Presse. Pourtant, Québec persiste dans son projet de construire à grands frais un nouveau centre de fertilité public à l'hôpital Sainte-Justine, à moins de sept kilomètres. Un projet «prématuré» qui «gaspillera les fonds publics», affirme le Dr Jacques Kadoch, directeur médical de la clinique de procréation assistée du CHUM.(...)

La clinique de fertilité du CHUM, ouverte en grande pompe en février dernier, est l'une des plus grosses au Canada. Elle a été conçue pour réaliser 1500 cycles de fertilisation par année dans des locaux de quelque 40 000 pieds carrés. Malgré cela, seulement 200 cycles ont été entrepris en sept mois, et 150 ont été menés à terme. «Ce n'est pas parce qu'on manque d'espace ou de personnel, assure le Dr Kadoch. On pourrait facilement augmenter le volume, mais la demande ne suit pas. On n'a même pas vraiment de liste d'attente.» Le médecin prévoit que sa clinique n'aura fonctionné, au mieux, qu'à 25% de sa capacité durant sa première année. «Il arrive qu'on se tourne les pouces», dit-il.

Cela n'a toutefois pas empêché le ministère de la Santé d'annoncer en août un investissement de 5,1 millions pour lancer la première phase du centre de procréation assistée de l'hôpital Sainte-Justine. Des rénovations majeures permettront d'aménager l'accueil, des salles d'échographie, des salles d'opération et de réveil, ainsi que des laboratoires.(...)

Pourquoi trouve-t-on toujours l'argent pour de tels projets, au point qu''il arrive qu'on se tourne les pouces", faute de patients, affirme le Dr Kadoch?

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10 raisons de refuser le mariage gay selon le diocèse de Paris

Sur le site du Salon Beige du 12 septembre 2012:

 

 (à lire en entier sur le site du Salon Beige)

 

(...)2. Le mariage n'est pas la reconnaissance publique des sentiments

C’est se tromper sur la nature et la définition du mariage que de le considérer comme la reconnaissance sociale de l’amour, à laquelle pourraient aspirer tous ceux qui s’aiment sincèrement. On ne voit pas bien d’ailleurs l’utilité et la légitimité de la reconnaissance par les pouvoirs publics d’une relation amoureuse, la réalité la plus intime qui soit. Le mariage est en fait l’inscription de la filiation dans une institution stable, notamment pour protéger la mère (matri-monium) : il est en effet présumé que l’enfant d’une femme mariée a son mari pour père, avec les droits et les devoirs qui en découlent.

3. Le statut économique du mariage est lié à sa fonction sociale

Si le mariage est perçu comme un modèle attractif, c’est en particulier en raison des facilités économiques qui y sont liées. Mais celles-ci ne sont justifiées que par le soutien que la société estime devoir apporter à ceux qui contribuent à son renouvellement par la transmission de la vie et le travail éducatif. Il ne s’agit pas d’une « niche » fiscale et sociale, mais d’une prise en compte de l’apport spécifique de ce mode de vie à l’effort collectif. Détachées de cette justification, les contours économiques du mariage n’ont plus de raison d’être. Les célibataires devraient alors avoir exactement les mêmes droits que les « mariés ».

(...)

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En France, le Collectif pour l'enfant dénonce l'option de l'"homoparentalité"

Sur le site du Salon Beige du 12 septembre 2012:

 

C'est ainsi reconnaître que ces réformes annoncées au nom de la lutte contre les discriminations, auront des conséquences sociales, juridiques, économiques, éthiques et bouleversera la famille en profondeur. Elles concernent donc la société tout entière et non seulement les personnes directement impliquées. En particulier, le mariage et la filiation sont intrinsèquement liés en raison de la dimension familiale du mariage. Or, admettre deux femmes ou deux hommes comme parents d'un même enfant exigerait d'abandonner les réalités de père et mère au profit de concepts neutres comme parent 1 et parent 2, ou parent A et parent B. Tous les enfants français se verraient assigner des parents 1 et 2, ou A et B. Tous les parents français devraient se voir désigner à l'état civil et dans leur livret de famille comme parents 1 et 2, A ou B, au mépris de la complémentarité d'état de père et de mère.

Une fois admis les parents de même sexe, sur quel critère trancher les conflits de « parenté » comme, par exemple, entre la conjointe de la mère et le père de l'enfant ? Il ne restera plus qu'à admettre les trois protagonistes, la mère, sa conjointe, et le père, comme parents, comme c'est déjà le cas en Ontario au Canada, en attendant que le conjoint ou la conjointe du père ne réclame elle aussi la qualité de parent : pourquoi le conjoint du père serait moins légitime que la conjointe de la mère à être reconnu comme « parent » ? Reconnaître trois ou quatre parents d'un même enfant ne serait en rien un excès à éviter mais la conséquence NORMALE de l'admission de parents de même sexe. Et cette extension du nombre des parents pourrait concerner toute famille décomposée et recomposée : tous les parents français devraient admettre que le nouveau conjoint de leur « ex » puisse être considéré comme troisième ou quatrième parent à la mesure de son investissement affectif et éducatif auprès de l'enfant ! Est-ce vraiment un progrès au regard de l'enfant ?

Les enfants seraient les premières victimes d'une prétendue « homoparenté », car donner deux mères à un enfant, si tant est que cela puisse avoir un sens, reviendrait en réalité à le priver de père volontairement, de même que prétendre donner deux pères à un enfant reviendrait à le priver de mère volontairement. Prétendre qu'un enfant puisse avoir deux parents de même sexe le situe dans l'artifice, le mensonge, car deux femmes ou deux hommes ne peuvent engendrer un enfant, quelles que soient par ailleurs leurs qualités personnelles qui ne sont en rien en cause. Or l'enfant a besoin d'être connecté au réel, à la réalité, pour se construire sur un socle solide et non sur les sables mouvants des désirs irréalistes dont il est l'objet. Rattacher juridiquement un enfant à deux personnes de même sexe reviendrait à le doter d'éducateurs, mais à le priver de parents ! Nous voulons donc protéger les enfants de l'injustice que ces réformes envisagent d'institutionnaliser à leur égard. Mais nous serions en réalité TOUS concernés.

(...)

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Un enfant à naître sauvé par un bracelet pro-vie

On voit que chaque geste fait avec amour -- ne serait-ce que de porter un bracelet pro-vie -- compte !

Rachel vient de faire ses courses et de charger sa voiture. Arrivée chez elle, elle s'aperçoit qu'elle n'a plus le bracelet rouge avec l'inscription « VIE » – « LIFE » acheté quelque temps plus tôt, et qui lui rappelait son engagement de prier quotidiennement pour le respect de la vie. Elle cherche partout : dans sa chambre, dans sa voiture, se souvient qu'elle l'avait encore en sortant de faire ses courses au supermarché. Il n'y a qu'une solution : il a dû tomber lorsqu'elle traversait le parking. Tant pis ! Elle se contente d'espérer qu'il servira à la personne qui le trouvera.

Lire toute l'histoire.

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"Sexe tardif" : le secret d'un couple qui dure

Une "découverte" que tout le monde savait. Et on peut aussi dire en passant que si on attend le mariage avant la première relation, le couple sera plus stable et si survient une grossesse moins il y aura de chances qu'un des deux sentira le besoin d'avorter. Bref, attendre un certain moment, et mieux, attendre le mariage, rend le couple stable et apte à accueillir la vie.

...les femmes qui s’engagent sexuellement de façon plus tardive dans la relation sont plus épanouies, en particulier sexuellement, que celles qui s’engagent très vite dans les relations intimes. Du côté des hommes, le même constat est posé, bien qu’à un degré moindre. Conclusion : faire l’amour trop vite au début de la relation peut avoir des effets néfastes sur la qualité de la relation à long terme. ...

 

Un fort désir sexuel peut contrecarrer le développement d'autres éléments nécessaires à une relation saine comme l'engagement, la responsabilité, la compréhension mutuelle ou le partage des valeurs, affirment les auteurs de l’étude. Une sexualité de qualité est parfois confondue avec l'amour, et certains couples éludent alors les aspects problématiques de leurs relations qui deviendront beaucoup plus gênants à long terme.

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Le Parti Socialiste Français ouvre le débat sur le "mariage" gai et l'adoption d'enfants par les partenaires de même sexe!

Sur le site du journal Le Figaro du 11 septembre 2012:

 

(Christiane Taubira, garde des Sceaux)

À peine dévoilé, le projet sur l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples du même sexe créé déjà la polémique. À droite, sans réelle surprise, mais aussi à gauche. Bien avant la présentation de la loi en Conseil des ministres, prévue pour octobre, et son vote annoncé au premier semestre 2013, des désaccords commencent à pointer. Ils se cristallisent autour du thème du droit à l'enfant et des nouveaux contours de la parentalité. «Nous ouvrirons donc l'adoption aux couples homosexuels et ce, dans un cadre identique à celui actuellement en vigueur. Ils pourront, comme les autres, adopter de façon individuelle ou conjointe», a confirmé Christiane Taubira dans un entretien paru mardi dans le journalLa Croix.

Soufflant alternativement le chaud et le froid, la garde des Sceaux a créé la surprise en précisant que le texte ne prévoyait pas d'élargir l'accès à la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes. Pendant la campagne, François Hollande s'était pourtant dit favorable à cette possibilité afin que ces dernières puissent avoir recours à une insémination artificielle. Enfin, la question de la présomption de parenté pour les couples homosexuels a, elle aussi, été délaissée par Christiane Taubira.

«Conservatisme»

«Le conservatisme ne touche pas que la droite. Il y a du conservatisme même au sein du groupe socialiste. J'ai parlé de la PMA avec Christiane Taubira. Pas mal de socialistes n'étaient pas d'accord me semble-t-il», a commenté mardi Esther Benbassa, sénatrice Europe Écologie-Les Verts (EELV) du Val-de-Marne, à l'occasion de la présentation de sa propre proposition de loi sur «l'ouverture du mariage aux personnes du même sexe et à l'ordonnancement des conditions de la parentalité». «Peut-être que le gouvernement veut faire un premier pas avant d'aller plus loin, peut-être a-t-il peur de heurter les Français», a estimé la sénatrice. Cette dernière promet déjà de déposer un amendement sur l'accès à la procréation médicalement assistée si le projet du gouvernement n'allait pas dans ce sens et de revenir à la charge sur d'autres thèmes absents des déclarations de Christiane Taubira tels que l'adoption pour les couples pacsés. Au ministère de la Famille, copilote du projet de loi, l'ambiance était également au «rattrapage» mardi. Il ne s'agit que d'un «préprojet», a nuancé Dominique Bertinotti, apparemment prise de cours, avant d'assurer que «les premières auditions démontrent que des questions sont ouvertes».(...)

Toujours la technique d'un pas à la fois, que les idiots utiles et nécessaires à l'avancement de la "cause" ne sauraient refuser, question de prouver leur ouverture d'esprit...

Sur le même site, on peut également lire cet article sur le refus des pays donateurs de céder des enfants aux partenaires de même sexe.

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