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Intervention scandaleuse du Barreau du Québec

Sur le site de Newswire.ca du 17 septembre 2012:

 

MONTRÉAL, le 17 sept. 2012 /CNW Telbec/ - Le Barreau du Québec est vivement préoccupé par la motion M-312 qui, si elle est adoptée à la Chambre des communes, aura pour conséquence de mener à la réouverture du débat sur le droit des femmes à l'avortement. « Le Barreau s'oppose à toute modification du Code criminel concernant le statut juridique du fœtus », déclare le bâtonnier du Québec, Nicolas Plourde, dans une lettre adressée au député Stephen Woodsworth. « Nous sommes en désaccord avec une démarche qui tend à éroder un acquis juridique fondamental en matière de droit des femmes, ajoute-t-il, et nous sommes d'avis qu'il faut éviter la voie d'un changement législatif qui minerait le respect des droits fondamentaux consacrés par la Charte canadienne des droits et libertés. »

« Cette position du Barreau du Québec, ajoute pour sa part le directeur général, Me Claude Provencher, s'appuie sur le principe que tout changement législatif pouvant avoir des conséquences sur une question aussi fondamentale que la définition du statut juridique du fœtus doit faire l'objet d'un débat social en profondeur. Il en va de l'exercice d'une saine démocratie. »

Motion M-312

Le député conservateur Stephen Woodsworth a présenté en début d'année à la Chambre des communes la motion M-312 pour que soit créé un comité spécial qui se penchera sur l'article 223 du Code criminel canadien. Actuellement, l'article 223 stipule qu'un enfant ne devient un être humain que lorsqu'il est complètement sorti, vivant, du ventre de sa mère. Le débat parlementaire doit se poursuivre prochainement et la motion sera ensuite soumise au vote. Si la motion M-312 est adoptée, un comité spécial sera formé pour évaluer si les preuves médicales actuelles concordent avec la définition fournie à l'article 223 et traitera de l'impact juridique sur les droits fondamentaux d'un « enfant, avant le moment où il a vu complètement le jour. »

La jurisprudence

Évoquant les décisions judiciaires déterminantes qu'ont été les arrêts Tremblay c. Daigle et Dobson c. Dobson, par la Cour Suprême du Canada, le bâtonnier Plourde rappelle que le fœtus n'a pas de statut juridique indépendant de celui de la femme qui le porte. Dans l'éventualité où on accorderait un statut juridique différent au fœtus, en l'occurrence celui d'être humain au sens de la loi, ce nouveau statut « entrerait directement en contradiction avec le droit des femmes à la sécurité de leur personne, droit garanti par la Charte canadienne des droits et libertés, indique le bâtonnier Plourde. »(…)

Pitoyable!!!

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Le 21 septembre 2012 sera une journée sur le thème de la banalisation de la violence sexuelle faite aux femmes

Sur le site du journal Le Quotidien du 17 septembre 2012:

 

 

(Chicoutimi) Malgré une diminution du taux de signalement des infractions sexuelles au Québec en 2011, les Centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) du Saguenay-Lac-Saint-Jean estiment qu'il ne faut pas crier victoire trop vite. Une certaine forme de banalisation, concept qui sera d'ailleurs le thème de la Journée d'action contre la violence sexuelle faite aux femmes le 21 septembre prochain, est en partie responsable de cette amélioration illusoire.

«Notre expérience, nous démontre qu'encore trop de femmes, et particulièrement les adolescentes, ne signalent pas le crime dont elles sont victimes à la police parce que d'une part, elles ont intégré le message de banalisation véhiculé dans la société et que, d'autre part, elles craignent que la police en fasse de même», explique Carole Tremblay, intervenante du CALACS à la Maison ISA-Saguenay, par voie de communiqué.

Une enquête sociale générale sur la victimisation au Canada relate que 58% des victimes ont admis ne pas avoir signalé une agression sexuelle à la police parce qu'elles considéraient que l'incident n'était pas assez important. «Comment prendre au sérieux la violence sexuelle exercée à ton endroit, lorsque la société projette partout, du journal local à la télévision, que les femmes sont des «objets» de consommation jetables. L'industrie de la séduction est en plein essor, et la banalisation de la violence sexuelle rend les frontières de l'acceptable de plus en plus ambiguës», ajoute Vicky Grondin, intervenante au CALACS Entre Elles.

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Stephen Woodworth intervient en chambre et compare le problème de l'avortement au régime nazi et à l'esclavagisme

Sur le site du journal La Presse du 17 septembre 2012:

(Le député Stephen Woodworth)

 

 

(Ottawa) Le député conservateur Stephen Woodworth compare les lois du Canada qui privent le foetus du statut d'être humain aux lois discriminatoires de l'Allemagne nazie et au régime esclavagiste des États-Unis.

Le parrain de la controversée motion 312 a livré un vibrant plaidoyer lundi en faveur de son initiative qui, il le reconnaît, pourrait bien être défaite dès la semaine prochaine.

La motion 312, qui vise à créer un comité parlementaire pour étudier la définition d'être humain dans le Code criminel du Canada, sera débattue vendredi après-midi à la Chambre des communes. Elle doit passer aux voix mercredi de la semaine prochaine (le 26 septembre).

«À ce stade-ci, je ne suis pas optimiste que j'arriverai proche de l'exigence du 50 % pour faire adopter cette motion, a reconnu le député ontarien. Mais je continue à vouloir continuer à rencontrer des députés et à les convaincre.»

«Je sais que la position du premier ministre a limité le soutien que j'aurais pu recevoir de certaines personnes», a-t-il ajouté, au sujet du soutien de certains de ses collègues.

Le premier ministre Harper a déjà annoncé qu'il voterait contre cette motion, puisqu'il avait promis en campagne électorale qu'il ne rouvrirait pas le débat sur l'avortement.(...)

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De l'aigle Lucien Bouchard aux chefs de fourmis...

Lucien Bouchard vient de nous livrer de superbes lettres à un jeune politicien. Superbes, elles le sont par le ton et l’ampleur de cette vision sur le monde, nourrie de ce qu’on appelait autrefois, les humanités.

 

(BOUCHARD, LUCIEN. Lettres à un jeune politicien. Éditions VLB, Montréal, 2012, 121 p.)

 

 

Tu as certainement entendu parler du cours d’humanités classiques, aboli durant les années 1960 au profit des cégeps. Sache que ce furent pour plusieurs, dont moi, des années excitantes. J’adorais le grec et le latin. J’ai déjà dit que j’aurais payé pour faire des versions latines. Les oblats encourageaient l’engagement et la créativité. Il me semble du reste, que nous ne sommes pas assez reconnaissant envers ces milliers de religieux enseignants des deux sexes qui ont formé des générations de jeunes québécois. Je nous trouve même plutôt ingrat. (BOUCHARD, LUCIEN. Lettres à un jeune politicien, éditions VLB, Montréal, p. 26-27.)

Cette connaissance de la culture antique et de l’histoire de l’humanité apporte un regard réaliste sur le monde et sur sa patrie. À la gestion du chef de fourmis, Bouchard oppose ce regard d’aigle qui voit à la fois le détail et l’ensemble du paysage, regard perdu certainement avec la disparition du cours classique…

Plus que d’opinions politiques personnelles, c’est de cette qualité humaine qu’est la connaissance réaliste de la condition humaine, pleinement consciente de sa fragilité, dont témoignent ces lettres.

Mais même si ces lettres témoignent d’une certaine ampleur de vue, maître Lucien Bouchard a appris avec le temps qu’il y a des sujets dont on ne peut discuter au Québec, ou alors au prix de sa crédibilité. Il ne reparle pas de la démographie québécoise et du taux de fécondité des « femmes de races blanches » selon les termes des instituts de statistiques. S’il aime son peuple, Maître Lucien Bouchard n’a peut-être plus l’immense courage de rappeler que la plus grande calamité du monde n’épargne pas le Québec et qu’ici aussi, nous tuons nos enfants.

Si le premier but d’un gouvernement est la poursuite du bien commun, la paix sociale et le maintien de l’ordre, l’élément de base de cette société, le droit à la vie, premier de tous les droits doit être respecté et défendu quand il est attaqué :

« On ne peut penser qu’une société puisse combattre efficacement le crime quand elle le légalise elle-même dans le cadre de la vie naissante ». (Benoit XVI, 16 septembre 2006)

Le silence de tous nos politiciens, la nécessaire et absente dénonciation du crime de l’avortement, demeure une tâche indélébile sur leur parcours, aussi glorieux soit-il. Pas un chef politique, depuis 1968, ne mérite d’être considéré comme un grand politicien. Celui qui a laissé tué sans dire un mot des milliers d’enfants sous son mandat, n’a plus de leçons à donner à l’histoire… Du regard d’aigle ou de celui du chef de fourmis, quelle importance si chacun a détourné son regard pour ne pas entendre la voix de sa conscience lui dicter de crier, ou d’agir… Toute personne, chef politique ou simple citoyen, dont la principale préoccupation est soit l’économie, l’environnement, la culture, l’état du système de santé, l’éducation, alors qu’un génocide d’enfants, de trente milles enfants annuellement, se déroule sous ses yeux, est aveugle, volontairement aveugle, par manque de courage…

Le lieutenant Charles Péguy, écrivain mort sur les premières lignes de bataille pendant la première guerre mondiale, écrivait :

« Celui qui ne gueule pas la vérité lorsqu'il la connaît, se fait le complice des menteurs et des faussaires ! »

…Et des génocidaires aussi, oui, assurément!

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Les raisons de Gilles Duceppe de s'opposer aux référendums d'initiative populaire...

 
(L'ancien chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe)
 
 
 
Pensons à la fiscalité. On a vu en Californie un référendum qui a réussi à empêcher toute hausse de taxe foncière. Séduisant, certes, mais inconséquent... certainement. Pensons aux droits des minorités. La question du mariage gai a fait l’objet de maints débats. Est-il farfelu de penser que certains se seraient saisis d’un tel outil pour nier ce droit à des personnes qui n’ont pas la même orientation sexuelle que la majorité ?
Les partisans des RIP exécutoires nous diront qu’il faut obtenir des signatures dont le nombre doit atteindre 15 % de la population. Mais cela n’est pas impossible et cela ne signifie pas pour autant qu’il serait souhaitable de débattre du sujet proposé ni qu’il ne serait approprié de le faire à tel moment donné.
Les mêmes partisans des RIP nous diront qu’il faudra baliser les sujets qui feraient l’objet d’un RIP afin de ne pas réduire, par exemple, les droits des minorités, de ne pas soumettre des questions de conscience à un tel processus. Bonne chance, car quiconque est déterminé à procéder par RIP saura contourner ces balises, ou a contrario, les utiliser (par exemple les droits des minorités et la Constitution).
AMÉLIORER NOTRE DÉMOCRATIE
Il ne reste donc que deux solutions. La première, c’est de réserver un droit de veto à l’Assemblée nationale, mais les partisans d’un RIP dénonceront le refus de procéder décrété par les élus, alors que des milliers de citoyens auraient exigé la tenue d’un référendum.
La deuxième solution c’est de faire progresser notre démocratie en rendant obligatoire la création d’une commission parlementaire portant sur le sujet proposé par un RIP. Pour ne pas tomber dans les débats à n’en plus finir, cette commission devrait se dérouler dans une limite de temps raisonnable.
L’Assemblée nationale pourrait par la suite prendre une décision en tenant compte à la fois d’un appui important au sein de la population et également de l’avis de la société civile, d’experts et de témoins provenant de l’étranger ayant une expertise dans le domaine. Nos élus seraient alors mieux préparés à prendre une déci­sion responsable.

Et grâce à une commission parlementaire, comme ce fut le cas pour la question de l'euthanasie, le gouvernement pourra faire croire à la population qu'elle n'avait pas déjà décidé à l'avance des solutions à apporter à un problème, même si les experts et organismes convoqués à la commission disent exactement le contraire des conclusions du gouvernement. Plutôt que cette caricature coûteuse de démocratie, il vaut mieux enterrer l'idée d'un référendum d'initiative populaire assortie d'une commission parlementaire... Tout ce qu'elle ajoutera aux projets et réalisations gouvernementales, c'est une bonne dose d'hypocrisie...

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Aider Campagne Québec-Vie c'est aider le Québec

C'est la première journée de notre campagne de financement pour l'automne 2012. Nous nous avons fixé comme objectif la somme de 5 000 dollars. Je vous écris car plus que jamais, le Québec a besoin de Campagne Québec-Vie.

Pour les prochaines deux semaines, nous vous présenteront les projets que nous entreprenons pour sensibiliser le Québec aux menaces contre la vie et la famille telles l'avortement, l'euthanasie, le suicide assisté, la dénaturation du mariage et le démantèlement de la famille.


Aujourd’hui, j’aimerais vous parler des 40 jours pour la vie. L’idée derrière cette vigile pour la fin de l’avortement est simple : les forces qui poussent les individus et la société à l’acceptation de l’avortement sont puissantes et d’ordre spirituel. Ce n’est que par la prière que s’ouvrira à notre société un chemin pour sortir de la logique de l’égoïsme et de la mise à mort des enfants à naître.

C’est pourquoi il y a quelques années un groupe des États-Unis a fondé le mouvement « 40 Days for Life ».

Il s’agit de vigiles bisannuelles de 40 jours, 12 heures par jour, à l’extérieur d’avortoirs, prenant place à plusieurs endroits partout au monde, y compris, ces trois dernières années, à Montréal. Cet automne, 314 villes seront au rendez-vous, du 26 septembre au 4 novembre.

Et bonne nouvelle : Montréal sera encore une fois parmi les villes participantes et ce, grâce à vos dons !

Suivez ce lien pour donner à Campagne Québec-Vie

Vos dons nous permettent, entre autres, d’engager une personne à temps plein pour être présent, si besoin est, sur les lieux pour assurer la sécurité et le bon déroulement de la vigile ainsi que pour planifier l'horaire des bénévoles. Cela est évident : une vigile de 40 jours, pour 12 heures par jour, c’est un sérieux engagement qui comprend des défis logistiques de taille.

Il y a aussi les coûts de la publicité (sur Facebook, dans les journaux, etc.) des affiches, des circulaires, de la banderole que nous posons sur les lieux de la vigile, des pancartes, ainsi que les coûts reliés à nos cérémonies d’ouverture, de mi- vigile et de clôture.

Cela vaut-il la peine de prier devant un avortoir pour 40 jours ? Les bienfaits de cette vigile ne se sont pas fait attendre : Depuis 2007, 440 villes ont participés à ces vigiles et à date 5 928 vies humaines ont été épargnées de l’avortement grâce aux personnes présentes à l’extérieur de l’avortoir.

Mais tout cela ne peut être fait qu’avec votre appui. Je vous demande donc, au nom de toute l’équipe de Campagne Québec-Vie et en particulier au nom de Brian Jenkins, l’organisateur des 40 jours à Montréal, de donner ce que vous pouvez pour le succès de cette vigile.

Merci de contribuer à notre effort par vos dons !

Aussi, merci de prier avec nous cet automne pour la fin de l’avortement !

Pour la Vie,

Georges Buscemi

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Le procureur de Colombie doit choisir: soutenir l'avortement ou subir l'arrestation...

Sur le blog de Jeanne Smits du 14 septembre 2012:

 

(Le procureur Alejandro Ordonez)

 

La Cour constitutionnelle de la Colombie vient d'ordonner au Procureur général de la nation, Alejandro Ordoñez, de rétracter ses critiques à propos des campagnes de défense des droits reproductifs et de promotion de l'« éducation sexuelle », ainsi que sa demande visant à faire retirer du marché la « pilule du lendemain », ou contraception d'urgence, qu'il présente comme abortive.

 
S'il ne se soumet pas aux injonctions de la Cour, il sera considéré comme ayant commis un « outrage » et pourra être arrêté.
 
Cette démarche de la Cour constitutionnelle, qui par sa jurisprudence a déjà imposé à la Colombie une dépénalisation de l'avortement dans les cas dits limites comme la malformation fœtale, le danger pour la vie de la mère ou la grossesse résultant d'un viol, répond à un recours formé en 2011 par 1.279 femmes au nom du « droit à l'information », à la suite de Monica Roa qui était à la tête de la campagne qui avait obtenu cette dépénalisation.
 
Ces 1.279 femmes avancent que le Procureur général Ordoñez, mais aussi le procureur pour la défense des droits de l'Enfance, de l'Adolescence et de la Famille, Mme Ilva Myriam Hoyos, et celui chargé de la Fonction publique, Mme Maria Eugenio Carreño, ont émis « de manière continue et systématique une série de déclarations qui contiennent des informations inexactes ou déformées en rapport avec les droits reproductifs des femmes colombiennes ». Il lui est ainsi reproché d'avoir dit que la sentence T-388 de la Cour sur les droits reproductifs, l'éducation sexuelle et la dépénalisation de l'avortement dans les cas sus-nommés allait donner lieu à des « campagnes massives de promotion de l'avortement comme un droit ».
 
La Cour – selon la presse – a donné 48 heures à Alejandro Ordoñez à compter de la notification de la sentence pour expliquer que ces campagnes visent à faire connaître aux femmes colombiennes leurs « droits sexuels et reproductifs, parmi lesquels se trouve l'interruption volontaire de la grossesse dans les hypothèses dépénalisées ».
 
Pour autant Mme Ilva Myriam Hoyos, est elle condamnée à faire savoir au Superintendant national de la santé qu'elle accepte que l'organisme dont il à la charge est obligé d'ôter tout obstacle à l'accès des femmes à leur « droit » à « l'interruption volontaire de grossesse » – droit qui leur est acquis dans les cas posés par la jurisprudence.
 
Alejandro Hoyos doit encore affirmer publiquement que la pilule du lendemain n'est jamais abortive. Il doit aussi affirmer que son interprétation de la Constitution selon laquelle l'objection de conscience par rapport à l'avortement ne peut être restreinte par aucune autorité judiciaire ou administrative est fausse : il devra établir une circulaire affirmant les limites jurisprudentielles apportées à l'objection de conscience dans le cadre des avortements dépénalisés. De même, éliminer d'une de ses circulaires l'affirmation selon laquelle des institutions peuvent invoquer l'objection de conscience, et selon laquelle celle-ci peut être exercée de manière collective.
 

 

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Augmentation des gestes d'automutilation en Occident

Sur le site de Radio-Canada du 14 septembre 2012:

 

(Tatouage et Automutilation)

 

Le nombre d'adolescents en détresse qui commettent des actes d'automutilation connaît une augmentation importante, selon le Dr Martin Gauthier, psychiatre en chef de l'Hôpital de Montréal pour enfants.

D'après le médecin, qui a 25 années de pratique, le nombre d'adolescents qui mutilent leur corps de façon volontaire « en tailladant, coupant ou en mordant leur chair augmente à un rythme alarmant ».

Selon le psychiatre, de tels cas étaient rares lorsqu'il a commencé à exercer. À cette époque, les jeunes patients qui affichaient de tels comportements étaient en général psychotiques, souffraient de déficience intellectuelle ou encore d'autisme. Or, ce ne serait plus le cas. Aujourd'hui, le Dr Gauthier observe qu'environ un adolescent sur deux dans sa clientèle s'inflige volontairement des blessures corporelles.

Le phénomène toucherait par ailleurs autant les filles que les garçons, a constaté le psychiatre. Les jeunes filles seraient cependant plus enclines à demander de l'aide que les garçons.

D'après le Dr Martin Gauthier, les formes les plus répandues de mutilation chez les jeunes seraient des coupures faites à l'aide de ciseaux, de lames de rasoir ou de couteau. Les morsures, les brûlures et les coups seraient aussi fréquents. Les blessures sont en général infligées sur les bras, les jambes et l'abdomen.

Les cas de mutilation des parties génitales, des seins et du visage relèveraient par ailleurs de problèmes psychologiques beaucoup plus graves, selon le médecin. « Ces cas sont plus graves parce qu'ils impliquent une attaque directe au corps sexué », prévient le psychiatre.(...)

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Lettre d'un abolitioniste aux esclavagistes contemporains

Un lecteur nous envoie cette lettre:

 

(Les abolitionistes de Philadelphie)

 

 

La bonne conscience des esclavagistes

À une certaine époque, les personnes qui avaient un teint de peau plus foncé n’étaient pas considérées comme des êtres humains, et pour marquer une séparation claire dans l’esprit de tous, on les appelait des nègres. Ceci permettaient à un grand nombre de gens bien-pensants de ne pas avoir de remord de conscience en les traitant en esclave, de ne pas avoir de remord de conscience en les tuant. Heureusement, une évolution positive de la société a retiré cette liberté aux esclavagistes en reconnaissant l’humanité aux autres.

Convention relative aux droits de l'enfant de l’organisation des Nations Unies, Entrée en vigueur le 2 septembre 1990 et signé par le Canada. (source : http://www2.ohchr.org/french/law/crc.htm) ...

Je cite :

"Préambule

la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine ainsi que l'égalité et le caractère inaliénable de leurs droits sont le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde ... sans distinction aucune, notamment ... de naissance ou de toute autre situation ... la nécessité d'accorder une protection spéciale à l'enfant a été énoncée ... Ayant à l'esprit que, comme indiqué dans la Déclaration des droits de l'enfant, "l'enfant ... avant comme après la naissance" ...

***** l'enfant AVANT COMME après la naissance *****

...

Article 2

1.

2. Les États parties prennent

...

Les États parties s'engagent à respecter les droits qui sont énoncés dans la présente Convention et à les garantir à tout enfant relevant de leur juridiction, sans distinction aucune, indépendamment de toute considération ... de leur naissance ou de toute autre situation. toutes les mesures appropriées pour que l'enfant soit effectivement protégé ...

Article 4

Les États parties s'engagent à prendre

...

toutes les mesures législatives, administratives et autres qui sont nécessaires pour mettre en oeuvre les droits reconnus dans la présente Convention ...

Article 6

1. Les États parties reconnaissent que

2. Les États parties

...

"Beaucoup de ces gens clament haut et fort être des défenseurs des droits et libertés, et n’hésitent pas à se draper d’une charte, d’une convention, d’un idéalisme bien loin des réalités, pour se faire acclamer par des gens tout aussi ignobles qu'eux.

Dans le contexte actuelle, et de cette convention,

Hypocrites ! Vos petits intérêts personnels passent bien au-dessus des droits fondamentaux des autres. Continuer à vous donner bonne conscience en jouant sur des mots qui ne valent rien.

COMME mentionné précédemment : "

L’Histoire retiendra votre nom (lorsque vous voterez à la Chambre des communes) avec les noms des esclavagistes. Un jour, un grand nombre de gens crachera sur votre tombe.

tout enfant a un droit inhérent à la vie. assurent dans toute la mesure possible la survie et le développement de l'enfant. " l'enfant ... AVANT COMME après la naissance ". COMME mentionné précédemment : " un grand nombre de gens bien-pensants " n'ont pas " de remord de conscience en les tuant ". Beaucoup de gens qui se disent ouvert d’esprit aujourd’hui n’ont pas de remord de conscience, car ils font COMME les esclavagistes, ils appellent les enfants des foetus " pour marquer une séparation claire dans l’esprit de tous ". que vaut la signature du gouvernement du Canada et des élus de la Chambre des communes ? La parole donnée par la Chambre des communes est une parole d’hypocrites, des mots qui ne valent rien. Heureusement, " un jour " une évolution positive de la société " va retirer " cette liberté aux esclavagistes " d’aujourd’hui " en reconnaissant l’humanité aux autres ".

Vous pouvez garder votre bonne conscience d'esclavagiste.

... Vos justifications n’intéressent que vous.

Bruno Déry un abolitionniste

 

... 

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Une pétition pour soutenir la Motion M-312 du député Stephen Woodworth!

À signer et faire connaître! Pour accéder à la pétition, cliquer ici.

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