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Une nouvelle motion voit le jour, contre l'avortement sélectif !

Mark Warawa, un député conservateur, dépose une nouvelle motion, contre l’avortement sélectif cette fois!

(extrait tiré du site Lifesitenews du 27 septembre 2012, traduction cqv)
OTTAWA, le 27 sept. 2012 (LifeSiteNews.com) — Le jour même où le Parlement du Canada a rejeté la requête de Stephen Woodworth de réexaminer la définition de la vie humaine, un député conservateur de la Colombie-Britannique a lancé une nouvelle salve avec une motion demandant à la Chambre de condamner l'avortement sélectif selon le sexe de l’enfant.
La Motion 408 que Mark Warawa de Langley en C.-B. a déposé mercredi, se lit comme suit : « Que la Chambre condamne la discrimination contre les femmes qui se produisent à travers l'interruption de grossesse sélectif selon le sexe. »
« Des études récentes ont montré qu’il y a une pratique de l'avortement des femmes favorisant la naissance des hommes qui se passe au Canada », a déclaré Warawa dans un communiqué de presse. « 92 % des Canadiens croient que l'interruption de grossesse sélectif selon le sexe devrait être illégale. »
« La sélection des sexes a été fermement condamnée par tous les partis politiques nationaux », a-t-il ajouté. « De plus, la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada s’est farouchement opposée à l’interruption de grossesse en raison de la sélection du sexe. »
La nouvelle motion profitera certainement de l'élan créé au cours des derniers mois par la période qui a précédé le vote de mercredi sur la motion M-312 de Stephen Woodworth.
La motion a échoué lors d'un vote de 91 à 203, mais a surpris de nombreux spectateurs qui ont réalisé que de nombreux députés l’appuyaient. Notamment, la motion est soutenue par plus de la moitié du caucus conservateur et dix ministres, malgré la forte opposition du premier ministre Stephen Harper.
La motion Warawa vient à la suite d'un rapport de janvier paru dans le Canadian Medical Association Journal appelant à des mesures destinées à lutter contre cette pratique meurtrière de la sélection du sexe au Canada dans la population immigrante asiatique.
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Merci Mme Rona Ambrose!

Parce qu’elle a osé défier les féministes enragées pour défendre le droit des femmes et des hommes à la vérité sur l’enfant à naître, la digne ministre de la Condition féminine, Rona Ambrose, subit les foudres de mégères s’arrogeant le droit de parler au nom des femmes.
Nous tenons à la féliciter pour son courage et son honnêteté. Et nous vous invitons à lui écrire pour lui manifester votre soutien. Peu de femmes et d’hommes ont la force de résister aux diktats du féminisme borné qui règne actuellement au Canada, mais spécialement au Québec.
Mme Ambrose, Chapeau!
Voici le style des réprimandes que devra subir Mme Ambrose dans les prochains jours, sur le site du journal La Presse du 27 septembre 2012 :
La position de Rona Ambrose apparaît ainsi étonnante dans ce contexte. La ministre de la Condition féminine n'a pas rencontré les journalistes à l'issue du vote pour expliquer son choix.  
 « La propre ministre (a tenté de faire) reculer les droits des Canadiennes qui ont été décidés ça fait des décennies. C'est un message extrêmement préoccupant », s'est inquiétée la porte-parole néo-démocrate sur le sujet, Niki Ashton.
 Selon la députée bloquiste Maria Mourani, Mme Ambrose a ainsi perdu la confiance de nombreuses femmes.
 « Ça envoie un message inquiétant que le ministère de la Condition féminine, au lieu de protéger le droit des femmes, est en faveur de rouvrir un débat qui quant à moi n'est plus d'actualité. On n'a pas le goût de se retrouver au Moyen-Âge. »
Mme Mourani préfère certainement l’époque barbare ou de multiples peuples asservissaient d’autres peuples considérés comme sous-humains et condamnés dès lors à l’esclavage…
Pour soutenir Mme Ambrose, vous pouvez lui écrire à l’adresse suivante :
6801 170 st
Edmonton, AB T5T 4W4
Tél. : (780) 495-7705
Courriel : [email protected]
 
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Trois pays qui ont légalisé l'avortement ont un taux de mortalité maternelle plus élevé que trois autres pays de leur région.

Sur le site de l'Agence de PresseZenit.org du 27 septembre 2012:

 

 

Mgr Silvano M. Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations-Unies à Genève, est intervenu au cours de la 21e Session du Conseil des droits de l’homme, sur la Déclaration et le programme d’action de Vienne (1993), le 24 septembre 2012.

La Déclaration de Vienne a demandé aux Etats « une priorité particulière pour réduire les taux de mortalité infantile et maternelle »

Si l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), indique que la mortalité maternelle a « diminué de manière significative entre 1990 et 2010 », toutefois un rapport du Haut-Commissariat aux droits de l'homme souligne que « 287.000 femmes sont mortes en raison de problèmes de santé maternelle » et « entre 10 et 15 millions de mères ont souffert de maladies invalidantes en 2010 ».

Les droits humains des femmes

Le Saint-Siège exprime ses « préoccupations » devant ce rapport du Haut-Commissariat : Mgr Tomasi dénonce notamment des « termes ambigus », qui soutiennent que « la mortalité maternelle est une conséquence de la discrimination contre les femmes, et du déni de leurs droits humain, y compris de leurs droits à la santé sexuelle et reproductive ».

Dénonçant dans le texte des « références fréquentes » aux « droits à la santé sexuelle et reproductive », le Saint-Siège souligne que « cette attention totalement déséquilibrée » ne parvient pas à « s'attaquer aux causes sous-jacentes complexes et responsables de la mortalité maternelle d'une manière intégrée et complète et d'une manière qui respecte la dignité de tous les membres de la famille ».

En effet, rappelle l’archevêque, l’OMS donne pour causes majeures de mortalité maternelle les « hémorragies et infections après l'accouchement, l'hypertension artérielle pendant la grossesse ». En ignorant ces « problèmes de santé importants », le rapport donne une « vision biaisée » des causes de cette « urgence de santé pour les mères et les enfants », estime-t-il.

L’OMS rapporte aussi des « faiblesses dans les infrastructures de santé, des environnements médicaux insalubre, le manque de services médicaux d'urgence, y compris d’antibiotiques et de gants chirurgicaux ». Par conséquent, un grand nombre de décès maternels sont « évitables avec des soins de santé de base, une nutrition adéquate et des soins obstétricaux compétents pendant la grossesse, l'accouchement et la période du post-partum », fait observer Mgr Tomasi.

Sauver la vie des mères et des enfants

Le rapport voit « la gestion des grossesses non désirées, l'accès aux services d'avortement sans risque » comme un « élément majeur » pour assurer la santé de la maternité, et il promeut l'accès à la « contraception d'urgence » et à l’« avortement médicalisé », constate l’archevêque.

Le Saint-Siège exprime donc sa « vive inquiétude » car ce rapport semble donner à l'avortement « la priorité sur des interventions urgentes visant à sauver la vie des mères et des enfants », dénonce Mgr Tomasi.

Réaffirmant que « la vie humaine commence au moment de la conception » et qu’elle doit être « défendue et protégée », le Saint-Siège plaide au contraire pour « des soins prénataux appropriés, la détection de la violence domestique, la gestion des ruptures prématurées des membranes, la gestion des grossesses prolongées, la prévention et la gestion des hémorragies post-partum, des césariennes et des soins post-partum ».

En outre, le Saint-Siège « ne considère pas l'avortement comme une dimension de la santé reproductive », pas plus qu'il n’approuve « toute forme de législation qui accorde une reconnaissance juridique à l'avortement », qui est « l'antithèse même des droits de l’homme ».

A ce titre, Mgr Tomasi réfute l’affirmation selon laquelle « le manque d’avortement «légal» » serait une « cause de mortalité maternelle ». Pour l’archevêque, elle est « sans fondement » et l’on trouve sa preuve contraire dans un rapport de l’OMS de 2010 : en 2008, trois pays – Guyane, Éthiopie et Népal – qui ont légalisé l’avortement, ont eu un nombre « significativement plus élevé de décès maternels pour 100.000 naissances », que trois autres pays de leurs régions respectives – Chili, île Maurice et Sri Lanka – qui ne permettaient pas l'avortement.

Le rôle des parents

En outre, alors que le rapport recommande « un meilleur accès des adolescents à l'éducation complète à la sexualité, à l’information sur la santé sexuelle, y compris la planification familiale », le Saint-Siège déplore que le « rôle des parents » ne soit pas reconnu.

Il souligne leur rôle dans « l'éducation de leurs enfants à l'amour humain authentique comme don de soi » dans la « communion et l'amitié avec Dieu et avec les autres » à travers l'exercice d'une « liberté authentique et le respect de son propre corps et celui des autres ».

En ce sens, les parents doivent témoigner que « le don de soi d'un homme et d'une femme s'exprime à travers le corps, dans la complémentarité et la totalité du don de soi, et qu’un tel don appartient à l’amour conjugal, et à cet amour seul ».

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Un exemple de désinformation d'avorteurs...

Sur le site du journal La Presse du 27 septembre 2012 :
 
(L'avorteuse Francine Léger, de la clinique Morgentaler)
 
 
 
 
Vingt-cinq ans après la décriminalisation de l'avortement, les tabous entourant cette pratique pourtant entièrement légale sont loin d'être tombés. Plus de trois Québécois sur quatre y sont favorables, mais certaines cliniques hésitent encore à diffuser leur adresse pour des questions de sécurité et de nombreux médecins refusent catégoriquement que la nature de leur travail soit rendue publique.
« Ils ont peur », affirme la Dre Francine Léger, qui pratique une journée par semaine à la clinique Morgentaler, à Montréal, devant laquelle manifestent des groupes antiavortement 120 jours par année. « Le fanatisme existe encore », dit en soupirant l'omnipraticienne.
La Dre Léger fait partie d'une poignée de médecins qui acceptent de parler aux médias. Les autres — ils seraient une centaine au Québec — ne veulent tout simplement pas qu'on sache qu'ils font des avortements.
 
Si la journaliste Gabriele Duchaine veut faire un travail plus objectif, elle peut consulter les services de police de la ville de Montréal. Elle pourra constater que ce qui inquiète les services de l'ordre, c'est bel et bien la violence des mouvements pro-choix qui ont à maintes reprises saccagé, intimidé et tenté de s'en prendre aux pro-vie. Les médecins proavortements aiment citer les quelques cas de déséquilibrés américains qui ont effectivement tué un médecin avorteur, pour faire un amalgame avec les pro-vie, qui jamais, jamais ne recommandent la violence. Ils oublient de dire que les pro-vie seuls sont fréquemment attaqués par des pro-choix hargneux, tels que la police québécoise les connaît. Et que les pro-choix ne reconnaissent pas la liberté de débattre, comme on l'a vu avec la motion M-312, ni ne leur reconnaît le droit de manifester.
Le sentiment de peur des avorteurs est compréhensible, il est intrinsèque au métier de tueur à gages. Même dans les pays où l’avortement est légalisé, un avorteur demeurera toujours avec ce doute à l’esprit : s’il y a un Dieu, est-ce que je paierai un jour pour tout le sang que j’ai versé?
Que les avorteuses Anne-Marie Messier et Francine Léger se rassurent. Nous sommes pro-vie et serons les premiers à leur venir en aide si quelqu’un voulait les agresser.
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Stephen Woodworth promet de continuer le combat

Oui, sa motion a été défaite par un vote de 91 pour et 203 contre, mais le député pro-vie a promis, dans un communiqué transmis ce matin, de "continuer le combat contre le déni de la valeur et de la dignité de tous les êtres humains."

Il a même déclaré que, si possible, il allait "traverser le pays pour parler de l'importance très, très primordiale d'enchasser dans la loi canadienne l'égalité et la dignité de chaque être humain." 

Woodworth a appelé les Canadiens à redoubler d'efforts pour promouvoir l'idée que les institutions démocratiques, les lois honnêtes et chaque être humain sont plus importants que nos préoccupations avec l'avortement ou tout autre programme ou idéologie.

Nous tenons à féliciter M. Woodworth pour son engagement. Il est un véritable homme de conviction, un abolitionniste, un William Wilberforce pour notre temps.


Aussi, vous aurez la chance de le remercier et de l'entendre en personne, car comme vous savez peut-être, nous l'accueillerons à Granby le 6 octobre prochain dans le cadre de notre congrès annuel. Soyez des nôtres. 

Tout sur le Congrès 2012 de Campagne Québec-Vie avec M. Stephen Woodworth

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Une victoire morale !

Ce sont 91 députés qui ont osé se lever devant le terrorisme médiatique et féministe! Un succès que personne n'avait prévu, les journalistes parlant d'au plus une quarantaine de députés pour la motion M-312!

Quelle joie! Et n'oublions pas que de nombreux députés n'ont pas eu la liberté de choisir, comme c'est le cas pour le NPD et le Bloc Québécois et que de nombreux députés, hésitants, auraient certainement voté pour la motion s'ils avaient su qu'autant de leurs confrères auraient le courage de l'appuyer.

Ce vote est une victoire morale qui galvanisera les troupes et qui nous réjouit énormément. Le député Stephen Woodworth a annoncé qu'il continuera le combat, il sera à notre congrès du 6 octobre pour nous en parler. Et vous pouvez être sûrs que nous le soutiendrons dans cette marche pour les droits des plus faibles et des plus vulnérables. Marche historique qui ne peut se comparer qu'à la lutte contre l'esclavage il y a un siècle aux États-Unis.

Réjouissons-nous et continuons le combat! N'oubliez pas de prier pour les 40 jours pour la vie et de venir nous rejoindre pour y passer une heure. Cela fait du bien même aux participants, c'est toute une expérience!

 

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Des "intellectuels" québécois définissent qui est une personne et qui ne l'est pas... dans le courrier des lecteurs du Devoir!

Vous pouvez écouter les entrevues de Radio-Canada et lire les articles sur le site de la chaîne d’état, vous ne trouverez aucun invité qui parlera en faveur de la Motion M-312. Comme s’il n’existait pas. Le but de cette manipulation : faire croire qu’il y a un large consensus et que seule une minorité s’attaque à la redéfinition de l’être humain, et ce, même si une majorité de Canadiens s’opposent à une pagaille ou aucune législation ne vient baliser la question de l’avortement.
Mais ce qui revient de plus en plus souvent dans l’argumentation des militants pro-avortements est que même si l’enfant à naître, le « fœtus » disent-ils pour se cacher une réalité, est un être humain, nous ne pouvons lui reconnaître le titre de personne et les droits qui en découlent, parce que cela brimerait alors le « droit » des femmes à la sécurité! Jugement totalement arbitraire puisque nous reconnaissons à un enfant prématuré de 20 semaines le plein statut de personne, mais aucun droit à l’enfant sur le point de naître.
L’arbitraire et la folie, voilà ce qui arrive dès que l’on veut diviser l’être humain de la personne. En cela, nous rejoignons effectivement Hitler et les esclavagistes qui établissaient des critères pour choisir qui méritait le titre de personne ou pas, ce que font tous les partisans de l’avortement actuellement.
Sur le site du Devoir, on peut lire cette conversation ou la perte d’humanité et de sensibilité d’une intelligentsia est flagrante :
 
Annie-Ève Collin - Abonnée
26 septembre 2012 07 h 05
M. Guilbault a mal compris la question
"Ça peut tout simplement être l’effet d’un trouble légitime par rapport au fait qu’après un accouchement, on est en présence d’un être humain, alors que ce ne serait pas le cas une minute auparavant."
 La question n'est pas si nous avons affaire à un être humain. Ce serait une question, pardonnez-moi, presque stupide...le foetus appartient à l'espèce humaine, c'est un fait, la réponse à cette question est triviale.
La question, c'est si le foetus est une PERSONNE. Trop de gens confondent ces deux concepts : humain et personne. Une personne est pourvue de conscience de soi, elle est capable d'avoir des souvenirs et des projets pour l'avenir. À vraie dire, bien que la réponse à cette question ne soit pas triviale, contrairement à celle à la question précédente, elle me semble peu pertinente. Nous n'avons aucune raison de croire qu'un foetus est doté de conscience de soi, de souvenirs, encore moins de projets. Un foetus n'est pas une personne.
-Pierre Brassard - Inscrit
26 septembre 2012 09 h 22
Est-ce que ma grand-mère qui est pris de l'Alzheimer est une personne ou un être humain ? Elle n'est même pas capable de manger...
C'est du délire votre propos Mme Collin
.
Annie-Ève Collin - Abonnée
26 septembre 2012 10 h 46
Monsieur Brassard,
 mon propos n'est aucunement du délire, je n'invente rien, une personne se définit comme un être doté de consience de soi, capable d'avoir des souvenirs et de se projeter dans l'avenir. Cette définition n'est pas la mienne. Désolée pour vous, mais ça implique effectivement qu'il y ait des êtres humains qui ne sont pas des personnes. Un foetus en est un exemple. Un être humain adulte ayant perdu sa conscience de soi également. Cela ne veut pas dire qu'ils n'ont pas d'importance, mais ça fait qu'ils ne sont pas des personnes.
Annie-Ève Collin - Abonnée
26 septembre 2012 11 h 24
Monsieur Brassard,
 si vous voulez plus de détails sur ma position, je vous invite à lire mes autres interventions un peu plus bas, sous un commentaire que m'a adressé Monsieur Capuano.
Yves Capuano - Inscrit
26 septembre 2012 09 h 23
@Annie-Ève Collin
Si je suis votre logique, puisque le foetus n'est pas une personne car il n'a pas de conscience et de projets futurs, expliquez-nous en quoi un poupon qui vient de naître soit une personne qui possède le droit de vivre ?
Annie-Ève Collin - Abonnée
26 septembre 2012 10 h 49
Monsieur Capuano,
 en effet, un poupon n'est pas non plus une personne. Ceci dit, vous me prêtez des propos : je n'ai jamais écrit qu'un être qui n'est pas une personne ne peut pas avoir le droit de vivre. Je me bornais à relever une différence conceptuelle que l'auteur du texte n'a pas faite.
Annie-Ève Collin - Abonnée
26 septembre 2012 11 h 08
Il est impossible de déterminer le moment précis à partir duquel un être humain devient une personne après sa naissance. Il est toutefois certain qu'il ne l'est pas tant qu'il n'est pas né. Légaliser l'infanticide (c'est-à-dire le meurtre d'un enfant déjà né) serait une pente dangereuse, il vaut mieux, par précaution, garder ça illégal.
Permettre de tuer des humains adultes qui ont perdu leur conscience de soi serait aussi une pente dangereuse, voilà pourquoi ça doit rester considéré comme un meurtre et rester illégal (sauf peut-être pour certains cas d'euthanasie, mais je ne veux pas développer car c'est hors sujet).
Par contre, que l'avortement soit permis jusqu'au stade de la grossesse où il devient dangereux pour la femme (je crois que c'est ça la loi, si quelqu'un sait mieux que moi et peut me détromper, je l'en remercie d'avance), ça donne une limite précise. Qui plus est, cette limite est justifiée par des argument de poids : le bien-être et le vie de la mère, ainsi que le danger de débordement qui viendrait avec la légalisation de l'infanticide, danger qui n'existe pas si on se limite à permettre l'avortement.
Annie-Ève Collin - Abonnée
26 septembre 2012 11 h 23
Pour ceux qui seraient tentés de me reprocher de justifier le meurtre, ou encore de me reprocher de prétendre que les petits enfants et les adultes privés de conscience de soi à cause d'une maladie ou d'un accident n'ont aucun droit au respect, sachez que ce serait un reproche absurde si on connaît l'ensemble de ma position.
J'étends le droit au respect à tout être ayant une sensibilité. Cela fait en sorte que non seulement je considère que nous avons des devoirs moraux envers les bébés et les adultes dépourvus de conscience de soi, mais j'étends le devoir de respect aux animaux aussi, dans la mesure où ils ont une sensibilité, et même que plusieurs d'entre eux ont un certain degré de conscience de soi, et par conséquent on devrait leur reconnaître le droit à la vie.
Encore une fois, la sensibilité est un autre critère, en plus de la conscience de soi, pour fonder des devoirs moraux envers un être. Maintenant, quant à savoir si elle fonde un droit à la vie, c'est une question que je ne prétends pas être en mesure de régler. Il faut quand même considérer qu'on peut difficilement tuer un être sensible sans le faire souffrir.
La peine de ceux qui restent vivants et se sentent concernés par la mort d'un être est à considérer aussi ; c'est en grande partie ça qui fait qu'on voit une différence de gravité entre tuer un bébé ou un humain atteint mentalement et tuer des animaux. Encore là, il faut éviter de tomber dans la simplicité en disant : tuer des humains, non, tuer des animaux, oui.
Quoi qu'il en soit, la conscience de soi n'a pas à être le critère unique permettant de fonder une interdiction de tuer. Ainsi, ce n'est pas parce que j'affirme que certains êtres humains ne sont pas des personnes que j'affirme en même temps qu'on peut les tuer.
 (Sur l'image, un gladiateur attendant les instructions du peuple lui disant si un "vaincu", type d'être humain particulier, mérite de vivre ou pas...)
 
 On en est là, à ce que des « personnes » s’arrogent le droit « d’étendre » le droit d’être une personne à tel ou tel autre catégorie d’être humain… Et si nous décidions que certains apprentis philosophe qui par leurs études, maîtrisent parfaitement maintenant l’art de délirer et de déraisonner ne sont pas des personnes, comment eux pourraient-ils s’y opposer? À partir du moment où une catégorie de personne définit qui peut avoir le titre de personne, nous revenons à la barbarie romaine où les romains sont une classe supérieure, des « personnes » diraient notre intelligentsia, à l’époque des esclavagistes où les noirs n’étaient pas des personnes, à l’époque des nazis où les juifs n’étaient pas des personnes, à notre époque où les enfants n’ayant pas conscience de leur être (jusqu’à 2 ans?) ne sont pas des personnes… Heureusement, tout n’est pas perdu, on peut voir dans les propos de Mme Collin toute la profonde sensibilité qu’elle ressent envers les animaux…
Enfin un autre abonné du journal Le Devoir affirme
Sylvain Auclair — Abonné
26 septembre 2012 11 h 36
Je me souviens d'avoir lu un philosophe qui tranchait la question simplement en disant que le seul moment clair que tous peuvent reconnaître, c'est la naissance. Sinon, ça devient des arguties? Après trois, quatre, six mois de grossesse? À une semaine, un mois, trois mois, sept ans (l'âge de raison, disait-on)?
 
Et en quoi la naissance n’est-elle pas un moment totalement arbitraire ne laissant libre cours aux arguties? Parce que l’ignorance fait en sorte que l’on ne sait pas qu’il n’y a aucune différence entre un enfant 1 minute avant sa naissance et une minute après?
Sylvain Auclair — Abonné
26 septembre 2012 13 h 13
Oui, certaines femmes se sentent en deuil, mais d'autres ratent leur vie (et celle de leur enfant) parce qu'elles un enfant alors qu'il ne faut pas.
 Si on se met à mettre des conditions et des limites, si on donne un statut à l'enfant à naître, je redoute la pente glissante.
Un autre lecteur, qui lui sait, si oui ou non tel enfant a le droit d'exister...
Heureusement, il n’y a pas eu de pente glissante pour que l’on accepte de tuer un enfant presque né et ne pas reconnaître un enfant de deux ans comme une personne, donc, dont la vie ou la mort est aussi discutable…
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"Tout est possible" affirme Stephen Woodworth à quelques heures du vote sur la Motion M-312

Sur le site du journal La Presse du 26 septembre 2012:

 

(Le député Stephen Woodworth)

(Ottawa, Ontario) À quelques heures du vote, le député conservateur Stephen Woodworth semblait mardi plus optimiste que la semaine dernière quant aux chances que sa motion controversée sur les droits du foetus soit adoptée à la Chambre des communes.

Les députés voteront en fin de journée sur la motion M-312, qui propose de créer un comité spécial des Communes pour déterminer si l'exclusion du foetus de la définition d'être humain dans le Code criminel du Canada devrait être maintenue. (...)

M. Woodworth a précisé que l'appui de poids du ministre de l'Immigration Jason Kenney était susceptible de l'aider. «Le ministre Kenney est très respecté des deux côtés de la Chambre, a-t-il dit. Je suis certain que son point de vue aura du poids auprès d'un bon nombre de personnes.»

Le premier ministre Stephen Harper a indiqué très tôt qu'il respecterait sa promesse électorale de ne pas rouvrir le débat et qu'il voterait contre la motion. Au moins deux des quatre ministres québécois, Maxime Bernier et Denis Lebel, feront de même.

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Les campagnes de désinformation de Radio-Canada.

Vous pouvez écouter les entrevues de Radio-Canada et lire les articles sur le site de la chaîne d’état, vous ne trouverez aucun invité qui parlera en faveur de la Motion M-312. Comme s’ils n’existaient pas. Le but de cette manipulation : faire croire qu’il y a un large consensus et que seule une minorité s’attaque à la redéfinition de l’être humain, et ce, même si une majorité de Canadiens s’opposent à une pagaille ou aucune législation ne vient baliser la question de l’avortement.
Donc, si vous voulez par exemple entendre Anne-Marie Messier, avorteuse de profession, défendre son gagne-pain, vous pouvez écouter Radio-Canada. Mais n'espérez pas trouver d'interviews de l'un des nombreux médecins s'opposant à l'avortement.
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Selon La Presse, l'Église s'invite dans le débat de l'avortement

Sur le site du journal La Presse du 26 septembre 2012:

(Mgr Paul-André Durocher)

L'Église catholique se lance de nouveau dans le débat juridique sur l'avortement en appuyant la motion M-312, présentée à la Chambre des communes par le député conservateur Stephen Woodworth. Le ministre de l'Immigration, Jason Kenney, qui a confirmé lundi qu'il voterait pour la motion, participe d'ailleurs cette semaine à l'assemblée annuelle de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), à Sainte-Adèle.

Mgr Paul-André Durocher, archevêque de Gatineau et vice-président de la CECC, affirme que l'appui à cette motion n'est pas un appel à une loi interdisant l'avortement, mais plutôt «une simple question de principe, une invitation à réfléchir sur le sens de la vie».

Réflexion sur la famille

«Je constate une évolution», observe quant à lui Georges Buscemi, président de Campagne Québec-vie, division québécoise d'une organisation pro-vie pancanadienne. «La campagne de la CECC, qui va s'échelonner sur plusieurs années, est une initiative pour la vie et la famille. Après 40 ans de crise de la foi, on a vu que pour reconstruire l'Église, il faut reconstruire la famille. La famille, c'est comme la Trinité. La destruction de la famille, c'est comme la destruction de Dieu.»

L'organisation Campagne Québec-vie qualifie d'ailleurs le député néo-démocrate Raymond Côté (Beauport-Limoilou) de «disciple du Christ à l'école de Judas» parce qu'il a affirmé, dans Le Devoir, qu'il voterait contre la motion M-312, justement parce qu'il est catholique.

M. Buscemi croit également que les appels d'évêques à refuser la communion à certains politiciens, pour le moment rares au Canada, vont se multiplier. «Pour Raymond Côté, on se demande ce que va faire son évêque. On voulait signaler son cas.»

En 2008, l'archevêque d'Ottawa, Terence Prendergast, a par exemple affirmé qu'il refuserait la communion à un politicien qui soutiendrait «obstinément» l'accès à l'avortement.

«On n'a jamais parlé de ça ici», assure toutefois Mgr Durocher lorsqu'on lui demande de commenter les appels à refuser la communion à certains politiciens.

(...)

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