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En France, le Collectif pour l'enfant dénonce l'option de l'"homoparentalité"

Sur le site du Salon Beige du 12 septembre 2012:

 

C'est ainsi reconnaître que ces réformes annoncées au nom de la lutte contre les discriminations, auront des conséquences sociales, juridiques, économiques, éthiques et bouleversera la famille en profondeur. Elles concernent donc la société tout entière et non seulement les personnes directement impliquées. En particulier, le mariage et la filiation sont intrinsèquement liés en raison de la dimension familiale du mariage. Or, admettre deux femmes ou deux hommes comme parents d'un même enfant exigerait d'abandonner les réalités de père et mère au profit de concepts neutres comme parent 1 et parent 2, ou parent A et parent B. Tous les enfants français se verraient assigner des parents 1 et 2, ou A et B. Tous les parents français devraient se voir désigner à l'état civil et dans leur livret de famille comme parents 1 et 2, A ou B, au mépris de la complémentarité d'état de père et de mère.

Une fois admis les parents de même sexe, sur quel critère trancher les conflits de « parenté » comme, par exemple, entre la conjointe de la mère et le père de l'enfant ? Il ne restera plus qu'à admettre les trois protagonistes, la mère, sa conjointe, et le père, comme parents, comme c'est déjà le cas en Ontario au Canada, en attendant que le conjoint ou la conjointe du père ne réclame elle aussi la qualité de parent : pourquoi le conjoint du père serait moins légitime que la conjointe de la mère à être reconnu comme « parent » ? Reconnaître trois ou quatre parents d'un même enfant ne serait en rien un excès à éviter mais la conséquence NORMALE de l'admission de parents de même sexe. Et cette extension du nombre des parents pourrait concerner toute famille décomposée et recomposée : tous les parents français devraient admettre que le nouveau conjoint de leur « ex » puisse être considéré comme troisième ou quatrième parent à la mesure de son investissement affectif et éducatif auprès de l'enfant ! Est-ce vraiment un progrès au regard de l'enfant ?

Les enfants seraient les premières victimes d'une prétendue « homoparenté », car donner deux mères à un enfant, si tant est que cela puisse avoir un sens, reviendrait en réalité à le priver de père volontairement, de même que prétendre donner deux pères à un enfant reviendrait à le priver de mère volontairement. Prétendre qu'un enfant puisse avoir deux parents de même sexe le situe dans l'artifice, le mensonge, car deux femmes ou deux hommes ne peuvent engendrer un enfant, quelles que soient par ailleurs leurs qualités personnelles qui ne sont en rien en cause. Or l'enfant a besoin d'être connecté au réel, à la réalité, pour se construire sur un socle solide et non sur les sables mouvants des désirs irréalistes dont il est l'objet. Rattacher juridiquement un enfant à deux personnes de même sexe reviendrait à le doter d'éducateurs, mais à le priver de parents ! Nous voulons donc protéger les enfants de l'injustice que ces réformes envisagent d'institutionnaliser à leur égard. Mais nous serions en réalité TOUS concernés.

(...)

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