M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Le parti Nazi serait originellement un "véritable club social gai!"

Des histoires qui seraient incroyables si elles ne sortaient de la plume d'un journaliste d'enquêtes aussi rigoureux que Normand Lester! Sur le site de yahoo du 24 août 2012:

 

 

 

Hitler n’aimait pas seulement les adolescentes, il était aussi attiré par les homosexuels machos. Quiconque en doute n’a qu’à regarder l’iconographie nazie de l’époque. En fait, Hitler jusqu’en 1934 s’entourait continuellement d’homosexuels et cela depuis son adolescence. Le parti nazi lui-même à ses débuts était un véritable club social gay.

Le professeur Lothar Machtan de l’Université de Brême écrit dans son livre The Hidden Hitler, que c’est par la fréquentation des cercles homosexuels de Munich dans les années 1920 qu’il a développé son charisme érotique particulier. À ses débuts, toute la direction du parti nazi était constituée de déviants sexuels ou d’homos. C’est le cas de Ernst Röhm, qui a organisé, financé et armé les redoutables sections d’assaut (SA) du parti, les « chemises brunes ». Seuls des homosexuels pouvaient accéder au poste d’officier dans les SA.

Le parti nazi se réunissait alors souvent à la brasserie Bratwurst Glöckl, fréquentée par des homos, où Röhm avait sa table. Un des principaux lieutenants de Hitler à l’époque, Julius Streicher, était un pédophile sadique bisexuel et un tortionnaire. Lui aussi se déplaçait toujours avec un fouet. Comme Röhm, Streicher était un violeur d’enfants. Les deux étaient des amis intimes de Hitler. Streicher éditait des revues pornographiques dans lesquelles paraissaient régulièrement des récits impliquant des meurtres rituels d’enfants et des viols de femmes.

Les historiens ont découvert beaucoup d’indices selon lesquels Hitler lui-même aurait eu des relations homosexuelles. On lui attribue des liaisons avec trois hommes, Ernst Röhm
dont on vient de parler, Rudolf Hess, son secrétaire particulier, et Albert Forster, le gauleiter de Danzig que Hitler appelait affectueusement « Bubi », un sobriquet que les homosexuels allemands de l’époque réservaient à leur amant. Quant à Hess, il serait devenu l’amant de Hitler alors qu’ils étaient emprisonnés ensemble à la forteresse de Landsberg dans les années 1920.

Libéré avant Hess, Hitler parlait de sa tristesse d’être séparé de « son Rudy », qui était surnommé « Fraulein Anna » dans les cercles homosexuels. Hitler considérait comme une de ses possessions les plus précieuses une lettre d’amour manuscrite de Louis II de Bavière à son valet.

Le chef des SA Ernst Röhm aurait eu des preuves de l’homosexualité de Hitler et aurait voulu le faire chanter. C’est ce qui expliquerait son assassinat et le massacre sur ordre du Führer de tout l’état-major homosexuel des SA lors de la « Nuit des longs couteaux » en 1934. Les derniers mots de Röhm furent, semble-t-il, pour crier son amour pour son Führer. À compter de cette date, l’Allemagne nazie mènera une campagne de répression contre l’homosexualité et des milliers d’homosexuels se retrouveront dans des camps de concentration, portant sur le bras de leur chemise un triangle rose à l’endroit où les Juifs portaient l’étoile jaune.
L’auteur juif Samuel Igra, dans son livre Germany’s National Vice, soutient qu’Hitler n’a pas gagné misérablement sa vie seulement comme artiste avant la Première Guerre mondiale, mais qu’il s’est régulièrement prostitué auprès de clients homosexuels à Vienne de 1907 à 1912 et, ensuite, à Munich de 1912 à 1914.

Pendant plusieurs années Hitler a vécu dans des maisons de chambres et des hôtels connus pour accueillir des homos. Il a vécu notamment à l’Hôtel Mannheim, fréquenté par des homosexuels juifs bourgeois. « Der Schone Adolf » — « le beau Adolf » comme on l’appelait — était fiché à la police de Vienne comme un « pervers sexuel » et comme un individu qui s’adonnait à des « pratiques homosexuelles ». L’expression utilisée dans le dossier de police s’appliquait à des jeunes hétéros sans le sou qui se prostituaient auprès de riches homos. Quand il ne se prostituait pas, Hitler peignait et dessinait pour gagner sa vie. Il existe plusieurs nus féminins de lui.

En 1914, il se porta volontaire pour servir dans l’armée du Kaiser. Son dossier militaire de la Première Guerre mondiale l’identifiait comme « pédéraste ». C’est ce qui expliquerait que, malgré sa bravoure et ses capacités de leadership, il ne dépassa jamais le grade de caporal.(...)
 

Normand Lester est un journaliste dont la réputation est assez solide pour pouvoir lancer de telles accusations. Peu nombreux sont ceux qui oseraient s'avancer dans de telles méandres...

Laissez un commentaire

Une question très juste sur la laïcité, lettre parue dans le journal Le Quotidien

Sur le site du journal Le Quotidien du 24 août 2012, cette lettre sur les propos du maire Tremblay:

 

(Livre paru au Québec pour la promotion d'une laïcité intégriste)

 

 

(...)Cependant après plusieurs discussions avec mes collègues de travail, amis, parents et autres sur le sujet, je dois constater que notre maire a frappé droit dans le mille avec ses commentaires.

Les propos du maire rejoignent beaucoup plus de monde qu'il ne peut en paraître. Personnellement, je fais partie de cette majorité silencieuse qui pense tout bas ce que le maire a dit tout haut. Je suis en train de développer une sorte de xénophobie vis-à-vis certaines communautés ethniques. Je suis surpris moi-même! Pourtant je suis une personne pour qui le respect est important, peu importe ses croyances ou son ethnie.

Mais là je suis vraiment tanné. Je ne reconnais plus le Québec dans lequel j'ai grandi. Quand je vais à Montréal, je me demande si je suis encore dans le Québec. En plus, on vient me dire que dans quelque temps, je risque de ne plus avoir le droit d'exprimer ma foi en public: la goutte d'eau qui fait déborder le vase.

À écouter les quelques mêmes personnes qui sont en grogne contre le maire Jean Tremblay, nous sommes tous une «gang d'arriérés», «xénophobes», sans aucune ouverture d'esprit.

Posons-nous la question. Voulons-nous un Québec qui représente nos valeurs ancestrales avec une identité qui nous définit comme peuple québécois, ou voulons-nous nous faire imposer une vision par des gens marginaux qui crient tout haut à l'ouverture d'esprit en ridiculisant les croyances et le manque d'ouverture d'esprit des autres qui ne pensent pas comme eux?

Patrick Kennedy

 

Saguenay

La laïcité fermée est le plus bel exemple d'intolérance et de fermeture à l'autre que nous pouvons trouver. Le parfait refus de la différence par une poignée d'intégristes laïcistes.

Laissez un commentaire

Miloud Kacem, Algérien d'origine, défend le maire Tremblay

Sur le site du journal Le Quotidien du 24 août 2012:

(Inauguration d'une nouvelle croix de chemin en 2009, à Saint-Prosper)

 

(MÉTABETCHOUAN-LAC-À-LA-CROIX) Miloud Kacem, un Algérien d'origine résidant à Saint-Constant, en banlieue de Montréal, défend la position du maire Jean Tremblay dans le débat engendré par ses propos, la semaine dernière. Ce dernier a fait le voyage en voiture jusque dans la région spécialement pour appuyer le maire Tremblay.

« Je suis d'accord avec ce qu'exprime M. Tremblay à 100 %, mais il a sa façon de décrire les choses «, a déclaré M. Kacem. Musulman, M. Kacem est arrivé au Québec il y a 25 ans. Il connaît bien la région puisqu'il est venu à plusieurs reprises amasser des bleuets au Lac-Saint-Jean. « Je n'ai jamais été aussi fier d'être musulman que depuis que je suis au Québec. J'aime les Québécois «, a précisé M. Kacem.

« Je suis venu apporter un mot de réconfort au maire Tremblay. Il est capable d'exprimer ce que peu de gens peuvent faire. Son opinion représente celle de plusieurs Québécois «, a affirmé celui qui espère rencontrer le premier magistrat de la ville aujourd'hui. Miloud Kacem se dit « un amoureux du Québec « et trouverait dommage que « tout le bel héritage chrétien de la province « soit effacé.

M. Kacem est moins tendre envers Djemila Benhabib, elle aussi d'origine algérienne. « Elle prétend que la pratique religieuse est quelque chose de dégradant. En cela, elle connaît mal le Québec. Elle est devenue allergique à tout ce qui est religieux. Un Québécois, tu ne peux pas lui enlever ses symboles «, a-t-il expliqué.(...)

Miloud Kacem n'est pas du tout d'accord avec le projet de Charte de la laïcité présenté la semaine dernière par la candidate du Parti québécois. « C'est aller à l'encontre de ce qui a déjà été fait. Est-ce qu'elle veut enlever toutes les croix des villages et le voile aux soeurs chrétiennes? Ce n'est pas à une Algérienne, non chrétienne de surcroît, qui va déchristianiser le Québec «, a-t-il expliqué avant d'ajouter qu'il s'agit « d'une extrémiste qui est malhonnête intellectuellement «. « Ça m'a été difficile de voir en elle son amour pour le Québec «, a précisé M. Kacem.(...)

Beaucoup d'immigrants sont émerveillés par l'héritage de nos ancêtres et plusieurs sont venus au Québec parce que nos missionnaires ont donné une excellente image de notre peuple.

Laissez un commentaire

Lettre d'un citoyen du Saguenay sur la laïcité

Sur le site du journal le Quotidien du 24 août 2012:

 

(Maisonneuve tourné vers la basilique Notre-Dame)

 

 

La présence du crucifix à l'Assemblée nationale ou encore la récitation de la prière à l'hôtel de ville ont fait l'objet de débats au coeur même de la présente campagne électorale. Il m'apparaît de plus en plus clair que les attaques contre les valeurs de la nation québécoise viennent, non pas de l'extérieur du Québec, mais de l'intérieur. Autrement dit, ce sont des Québécois (qu'ils soient de souche ou d'origine étrangère) qui travaillent actuellement à couper notre nation de son histoire et de ses racines.

Au 18e siècle, les valeurs canadiennes-françaises étaient menacées par les Anglais, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. En effet, à partir de 1763, les Anglais tentèrent d'exclure les Canadiens-français des postes d'influence au moyen du serment du Test. Ainsi, on ne pouvait être employé de l'État, ni exercer aucune charge administrative ou même être membre d'un jury, sans professer ce serment par lequel on déclarait ne pas reconnaître l'autorité du pape, renonçait au dogme eucharistique de la transsubstantiation et désapprouvait l'invocation à la Vierge Marie. Comme nos ancêtres ont su se tenir debout, le serment fut retiré en 1774.(...)

En ce sens, il est stupéfiant de voir certains idéologues proposer une charte de la laïcité soi-disant pour le bien des Québécois. En effet, le projet d'une charte de la laïcité constituerait, pour aujourd'hui, l'équivalent de ce que fut jadis le serment du Test puisqu'un tel encadrement juridique empêcherait inévitablement certaines personnes à exercer leur profession dans la fonction publique à moins de renoncer à leurs convictions religieuses! De plus, cette charte pourrait devenir un outil malveillant servant à faire interdire la prière publique et à retirer le crucifix de nos institutions.

Bref, les Québécois qui tiennent à leur histoire et à leur identité doivent rester vigilants. La principale difficulté réside dans le fait que ceux qui attaquent les valeurs québécoises se cachent, plus souvent qu'autrement, derrière l'étiquette «Québécois». Pour qu'un parti ou un mouvement puisse vraiment être crédible dans la défense des valeurs québécoises, il ne suffit pas de porter le nom de «Québécois». Encore faut-il respecter les valeurs profondes liées à l'histoire et à l'identité du Québec. Or, la religion a toujours été, avec la langue, un élément essentiel de cette identité!

Jacques Tremblay

Saguenay

Laissez un commentaire

Le député fédéral de Chambly : à mettre de côté aux prochaines élections...

Sur le site du quotidien de Chambly du 24 août 2012:

(Mathew Dubé et le chef du NPD Thomas Mulcair)

(...)Dans une volte-face sournoise, Stephen Harper a en effet laissé l’un de ses députés d’arrière-ban - Stephen Woodworth, pour ne pas le nommer - déposer une motion rétrograde et sexiste (M-312) visant à brimer le droit des femmes au libre-choix en matière d’avortement. Un vote sur ce texte devrait avoir lieu ces prochaines semaines.

Nous savons tous que le débat sur cette question a été fait au pays il y a des décennies et qu’un consensus social s’est depuis longtemps dégagé au Québec quant à la liberté des femmes en la matière. Or, les conservateurs ne semblent pas être au courant. Aveuglés par une idéologie et des dogmes dignes du siècle passé, ils tentent de recriminaliser l’avortement par la porte d’en arrière. Cette motion est inacceptable, point à la ligne, et je vais m’assurer que le gouvernement Harper entende le message de notre région à ce sujet.

Mais m’opposer aux reculs sociaux imposés par M. Harper n’est qu’une partie de mon travail. Je suis là pour vous représenter à Ottawa pour tout ce qui concerne les dossiers de compétence fédérale. Je vous invite donc à communiquer avec moi pour me faire part de vos idées, impressions ou inquiétudes: il me fera un plaisir de travailler avec vous à la recherche de solutions.

Bonne rentrée!

Matthew Dubé, Député fédéral

Chambly-Borduas

1-877-741-7802

N'hésitons donc pas à communiquer avec lui pour lui faire part de vos idées, impressions, ou importantes inquiétudes suite à ses propos...

Laissez un commentaire

Les conférences de Campagne Québec-Vie pour l'automne 2012


Un chercheur mis à la porte parce qu'il refuse d'utiliser des cellules souches de foetus avortés

Sur le blog de Jeanne Smits du 23 août 2012, cette histoire de courage:

 

 

Pour John Smeaton, directeur de la plus importante et plus ancienne association pro-vie britannique, SPUC, le Dr Thomas Sardella est un héros, rien de moins. Avec le soutien de sa femme, ce chercheur diplômé summa cum laude de recherche en Sciences biologiques de l’université de Rome – Tor Vergata, a mis en jeu son avenir en décidant de ne pas participer à un programme de recherches qui devait porter sur un prélèvement de tissus sur un bébé avorté à huit semaines de gestation. Ces cellules devaient être transplantées dans le système nerveux central de modèles animaux que le Dr Sardella, compétent dans un éventail impressionnant de spécialités, de la zoologie à la biochimie, de l’anatomie à la génétique.

Le chercheur est employé par une université britannique où il a d’abord complété ses études sur la transplantation de cellules souches adultes avant de s’engager dans la recherche de pointe sur la douleur et la manière dont celle-ci est transmise par le système nerveux central.

C’est le contexte économique qui a conduit Thomas Sardella à devoir chercher de nouveaux projets : les fonds pour la recherche sont de plus en plus difficiles à obtenir et il était, avec sa faculté dans l’attente d’un financement pour ses propres recherches. D’où cette proposition d’un groupe de recherche de San Diego, aux Etats-Unis, qui n’avait personne sous la main présentant le niveau d’expertise du jeune père de famille.

« Comment aurais-je pu regarder ces cellules dans le microscope et oublier qu’elles avaient été prises sur un enfant en même temps qu’on lui avait pris sa vie ? », a-t-il expliqué à John Smeaton au cours d’un long et émouvant entretien publié sur le blog de celui-ci. Tout simplement parce que, dès la fécondation humaine, « nous ne pouvons rien faire qui empêche le nouvel embryon de faire partie de notre espèce ; ce nouvel individu doit être considéré comme un être humain ». Et on ne peut pas de manière arbitraire tuer un être humain.

Dès qu’il reçut la proposition de San Diego, Thomas Sardella eut un mouvement de dégoût : « Comment me persuader moi-même que ces êtres humains de 8 semaines n’avaient pas le droit de vivre, et que ma carrière, mon salaire et ma famille étaient plus importants que leurs vies ? Alors j’ai décidé de perdre mon emploi. »

Une décision applaudie par sa femme, qui a fait des études de bioéthique en Italie et pour qui il était évident qu’en participant à la recherche, son mari aurait été le complice – certes éloigné et passif – d’un avortement volontaire.

Le même soir, Thomas Sardella s’en ouvrit au curé de sa paroisse qui approuva lui aussi cette décision et l’encouragea. Et le lendemain, son employeur le mit devant ce choix : accepter de travailler avec l’équipe de San Diego ou voir son contrat avec l’université s’achever au 1er janvier 2012. « Fin de l’histoire ! »

Thomas Sardella reçut un véritable soutien de la part de ses parents, beaux-parents et de nombreux amis, mais souffrit de voir combien d’autres amis lui reprochèrent de voir le monde en noir et blanc, au lieu d’accepter le « gris » pour le bien de sa famille.

Depuis lors le jeune et brillant chercheur s’est intéressé à l’avortement, découvrant avec horreur et surprise combien il s’en commet dans le monde : « Même le pire dictateur du XXe siècle n’aurait pu imaginer quelque chose d’aussi mauvais et de bien organisé ! » Et encore, assure-t-il, les statistiques sont sous-évaluées : on ne parle pas des embryons éliminés à l’occasion de fécondations in vitro ni des avortements très précoces liés à la pilule du lendemain par exemple. Du coup, Thomas Sardella se voue à visiter les écoles et alerter les jeunes, de manière scientifique, sur ce qui se passe, « pour leur montrer la différence entre la vérité et le mensonge ». Et, assure-t-il, les collégiens et lycéens qu’il rencontre sont horrifiés d’apprendre ce qu’est réellement un avortement, et ce qui s’y passe.(...)

Laissez un commentaire

Maître Julius Grey et la charte de la laïcité...

Sur le site du Journal Métro, cet article de Hassan Serraji, du 23 août 2012:

(Julius Grey)

 

C’était prévu. L’immigration allait s’inviter avec fracas dans l’actuelle campagne, parce que le sujet paie en période électorale.

Il a suffi que le Parti québécois lance l’idée d’une charte sur la laïcité, qu’une candidate controversée soit porteuse du message et qu’un maire frileux s’en mêle, et, voilà, on l’a notre manne électoraliste.

Là, je me suis dit : y a-t-il vraiment péril en la demeure pour brandir le spectre d’une charte?

A-t-on assisté dernièrement à des mouvements de masse des minorités religieuses qui menacent la laïcité? Quelle est l’urgence? Il me semble que nous avons d’autres chats à fouetter.

Pour vérifier si j’étais dans le déni, j’en ai parlé avec des spécialistes autour de moi. Et pour en avoir le cœur net, j’ai eu une entrevue téléphonique avec Me Julius Grey, l’un des éminents spécialistes des questions de libertés individuelles.

D’emblée, il m’a lancé que «d’une part, c’est une perte de temps de se préoccuper des turbans, des kippas ou des foulards». Et que «d’autre part, la grande majorité des Québécois sont vraiment laïcs. De toute façon, la laïcité ne soulève pas de controverse.»

Alors, a-t-on un vide juridique qui laisserait planer un risque imminent au-dessus de la société québécoise? L’arsenal juridique dont dispose le Québec – notamment la Charte des droits et libertés – n’est-il pas suffisant pour gérer la diversité?

Pour Julius Grey, il est clair que «c’est quelque chose qui n’est pas nécessaire. Pour assurer une neutralité totale de l’État, certaines décisions seraient acceptables pour interdire aux juges et aux procureurs de la Couronne de porter des signes religieux ostentatoires. Ce sont des décisions qu’on peut prendre avec des règlements sans avoir besoin d’une charte.»

Mais alors, pourquoi élargir l’interdiction aux fonctionnaires et autres agents de l’État?
«C’est tout simplement une mauvaise idée. Il me semble qu’il serait néfaste d’empêcher des immigrants d’accéder à des emplois dans la fonction publique, constate le spécialiste. C’est une chose qui n’est pas nécessaire, qui est dangereuse, qui mènerait à un litige et qui ne nous donnerait rien.»

Autrement dit, si la charte prévue par le PQ est adoptée, va-t-elle créer l’harmonie et éviter les quiproquos? Il paraît que non, car la charte "est sûrement attaquable".(...)

Arrêtons de mentir au peuple. Une femme musulmane ne cessera pas soudainement d’être musulmane si elle est obligée d’enlever son hijab pour exercer sa profession. C’est le cas pour un sikh sans kirpan ou un juif sans kippa! Alors, quelle sera la prochaine étape? Allons-nous leur interdire la libert é de conscience?

Au Québec, nous avons la chance de vivre dans une démocratie libérale où le gouvernement de la majorité s’engage à respecter les libertés et les droits fondamentaux de tous les citoyens.

Mais «ici, je pense qu’on a oublié la liberté», observe avec regret Julius Grey! (...)

Laissez un commentaire

Moins de deux semaines avant les élections : pour qui voter?

Campagne Québec-Vie s’est déjà prononcé sur les critères importants pour choisir un candidat ou un parti politique. Nous endossons pleinement le principe de points non négociables, à savoir que, nous ne pouvons voter pour un candidat ou un parti qui ne respecterait pas :
 
-La protection de la vie à toutes ses étapes, du premier moment de sa conception jusqu’à sa mort naturelle;

-La reconnaissance et la promotion de la structure naturelle de la famille — comme union entre un homme et une femme fondée sur le mariage — et sa défense contre des tentatives de la rendre juridiquement équivalente à des formes d’union radicalement différentes qui, en réalité, lui portent préjudice et contribuent à sa déstabilisation, en obscurcissant son caractère spécifique et son rôle social irremplaçable;
 
-La protection du droit des parents d’éduquer leurs enfants.
 
Ces points développés par l’Église catholique nous paraissent comme étant des valeurs universelles.
 
Il est inconcevable que nous puissions avoir atteint un niveau de décadence telle qu’il faille rappeler ces points fondateurs non pas seulement de toute civilisation, mais de l’humanité même.
 
Et c’est pour cette raison que nous ne pouvons endosser le choix de l’un des grands partis politiques, Parti Libéral, Parti Québécois, Coalition Avenir Québec, Québec Solidaire, qui se sont tous prononcés pour permettre la pratique de l’euthanasie au Québec et ne remette pas en question l’avortement généralisé des enfants non désirés. Par leur silence même sur ces questions, par l’absence de débats en raison d’une position commune et par leur désir de reléguer comme étant une question minoritaire ce qui est la problématique la plus importante et vitale du peuple québécois, ces partis font preuve d’une inconscience qui frise la folie.
 
Le premier devoir et le plus important devoir d’un gouvernement est d’empêcher ses citoyens de s’entretuer.
 
En manquant à cette obligation, les grands partis montrent tous leur totale incompréhension des priorités d’un gouvernement et démontrent leur absence de compassion pour les plus faibles. À moins de connaître un candidat qui est prêt à briser la ligne de son parti, nous croyons que toute personne reconnaissant le droit à la vie des enfants à naître et celui des personnes âgées de mourir dans la dignité de soins palliatifs adéquats, et non par une piqûre semblable à celle donnée à son chien, ne peut voter pour aucun des grands partis.
 
Le faire, c’est endosser le déni du droit des enfants à naître à la vie, accepter de reléguer cette question, celle de l’euthanasie, celle de l’éducation des enfants, au second plan. Nous n’en avons pas le droit.
 
Oui, nous n’aurons par conséquent guère d’influence sur le choix politique qui se fera, mais nous n’aurons pas collaboré à la grande comédie politique qui se joue actuellement.
 
Pour faire entendre notre voix, encore minoritaire et désorganisée, mais qui doit se prononcer et tout faire pour se faire entendre, parce que notre voix défend ceux qui ne peuvent se défendre, nous devons soutenir les candidats qui respectent les points non négociables:
 
Le Parti Conservateur du Québec dont vous pouvez consulter le programme en cliquant ici. Et pour voir si vous avez l'un de ces 27 candidats dans votre circonscription : 

Beauce-Nord

 
M. Sébastien Drouin
Morissette, Sylvain
Beauce-Sud
 
 
Beauharnois
Mme Lynne Mimeault
Morissette, Sylvain
Bellechasse
Mme Linda Beaudoin
Morissette, Sylvain
Berthier
 
 
Bertrand
 
 
Blainville
 
 
Bonaventure
 
 
Borduas
 
 
Bourassa-Sauvé
 
 
Bourget
 
 
Brome-Missisquoi
M. Jacques Pipon
Morissette, Sylvain
Chambly
M. Daniel Nicol
Morissette, Sylvain
Champlain
 
 
Chapleau
 
 
Charlesbourg
 
 
Charlevoix-Côte-de-Beaupré
 
 
Châteauguay
M. Jean-Paul Pellerin
Morissette, Sylvain
Chauveau
M. Gaétan Roy
Morissette, Sylvain
Chicoutimi
 
 
Chomedey
 
 
Chutes-de-la-Chaudière
M. Renaud Grégoire
Morissette, Sylvain
Côte-du-Sud
 
 
Crémazie
 
 
D'Arcy-McGee
 
 
Deux-Montagnes
 
 
Drummond-Bois-Francs
M. François Picard
Morissette, Sylvain
Dubuc
 
 
Duplessis
 
 
Fabre
 
 
Gaspé
 
 
Gatineau
 
 
Gouin
 
 
Granby
M. Stéphane Gagné
Morisette, Sylvain
Groulx
 
 
Hochelaga-Maisonneuve
 
 
Hull
 
 
Huntingdon
M. Maxime Collette
Morissette, Sylvain
Iberville
 
 
Îles-de-la-Madeleine
 
 
Jacques-Cartier
 
 
Jean-Lesage
 
 
Jeanne-Mance-Viger
 
 
Jean-Talon
 
 
Johnson
M. Benoit Lussier
Morissette, Sylvain
Joliette
M. Mikey Colangelo Lauzon
Morissette, Sylvain
Jonquière
 
 
Labelle
 
 
Lac-Saint-Jean
 
 
LaFontaine
M. Patrice Raza
Morissette, Sylvain
La Peltrie
 
 
La Pinière
M. Claude Chalhoub
Morissette, Sylvain
Laporte
M. Camil Lambert
Morissette, Sylvain
La Prairie
Mme Monique Roy-Verville
Morissette, Sylvain
L'Assomption
 
 
Laurier-Dorion
 
 
Laval-des-Rapides
 
 
Laviolette
 
 
Lévis
M. Luc Harvey
Morissette, Sylvain
Lotbinière-Frontenac
 
 
Louis-Hébert
Mme Véronique Durand
Morissette, Sylvain
Marguerite-Bourgeoys
 
 
Marie-Victorin
 
 
Marquette
 
 
Maskinongé
 
 
Masson
 
 
Matane-Matapédia
 
 
Mégantic
 
 
Mercier
 
 
Mille-Îles
 
 
Mirabel
 
 
Montarville
M. Claude Leclair
Morissette, Sylvain
Montmorency
 
 
Mont-Royal
 
 
Nelligan
 
 
Nicolet-Bécancour
M. Mathieu Benoit
Morissette, Sylvain
Notre-Dame-de-Grâce
 
 
Orford
 
 
Outremont
 
 
Papineau
 
 
Pointe-aux-Trembles
 
 
Pontiac
 
 
Portneuf
Mme Sylvie Gagné
Morissette, Sylvain
René-Lévesque
 
 
Repentigny
 
 
Richelieu
 
 
Richmond
 
 
Rimouski
 
 
Rivière-du-Loup-Témiscouata
 
 
Robert-Baldwin
 
 
Roberval
 
 
Rosemont
 
 
Rousseau
 
 
Rouyn-Noranda-Témiscamingue
 
 
Sainte-Marie-Saint-Jacques
 
 
Sainte-Rose
 
 
Saint-François
 
 
Saint-Henri-Sainte-Anne
 
 
Saint-Hyacinthe
Mme Isabelle Leclerc
Morissette, Sylvain
Saint-Jean
M. Carmyn Girard
Morissette, Sylvain
Saint-Jérôme
 
 
Saint-Laurent
 
 
Saint-Maurice
 
 
Sanguinet
M. André Martel
Morissette, Sylvain
Sherbrooke
 
 
Soulanges
 
 
Taillon
 
 
Taschereau
 
 
Terrebonne
 
 
Trois-Rivières
 
 
Ungava
 
 
Vachon
 
 
Vanier-Les Rivières
M. Daniel Brisson
Morissette, Sylvain
Vaudreuil
 
 
Verchères
 
 
Verdun
 
 
Viau
 
 
Vimont
M. Alain Robert
Morissette, Sylvain

Le Parti Conservateur du Québec n’a qu’une timide mesure pour contrer l’avortement, favoriser l’adoption, mais s’oppose à l’euthanasie, au cours d’Éthique et Culture Religieuse obligatoire et aux subventions aux garderies plutôt qu’aux parents.

 
Le Parti Unité Nationale, avec ses 12 candidats, dont voici l’adresse du site internet :
 
 
et la liste de ses candidats :
 

Bellechasse

 
Mme Christine Lavoie
Gauthier, Lisette
Berthier
 
 
Bertrand
 
 
Blainville
 
 
Bonaventure
 
 
Borduas
 
 
Bourassa-Sauvé
 
 
Bourget
M. Gaston Savard
Gauthier, Lisette
Brome-Missisquoi
 
 
Chambly
 
 
Champlain
 
 
Chapleau
 
 
Charlesbourg
M. Daniel Lachance
Gauthier, Lisette
Charlevoix-Côte-de-Beaupré
 
 
Châteauguay
 
 
Chauveau
 
 
Chicoutimi
 
 
Chomedey
 
 
Chutes-de-la-Chaudière
 
 
Côte-du-Sud
 
 
Crémazie
 
 
D'Arcy-McGee
 
 
Deux-Montagnes
 
 
Drummond-Bois-Francs
M. Robert Dufour
Gauthier, Lisette
Dubuc
 
 
Duplessis
 
 
Fabre
 
 
Gaspé
 
 
Gatineau
 
 
Gouin
M. Gilles Guibord
Gauthier, Lisette
Granby
 
 
Groulx
 
 
Hochelaga-Maisonneuve
 
 
Hull
 
 
Huntingdon
 
 
Iberville
 
 
Îles-de-la-Madeleine
 
 
Jacques-Cartier
 
 
Jean-Lesage
Mme Oxana Vassiltchenko
Gauthier, Lisette
Jeanne-Mance-Viger
 
 
Jean-Talon
 
 
Johnson
 
 
Joliette
 
 
Jonquière
 
 
Labelle
 
 
Lac-Saint-Jean
 
 
LaFontaine
 
 
La Peltrie
 
 
La Pinière
 
 
Laporte
 
 
La Prairie
 
 
L'Assomption
 
 
Laurier-Dorion
 
 
Laval-des-Rapides
 
 
Laviolette
 
 
Lévis
M. Paul Biron
Gauthier, Lisette
Lotbinière-Frontenac
 
 
Louis-Hébert
 
 
Marguerite-Bourgeoys
 
 
Marie-Victorin
 
 
Marquette
 
 
Maskinongé
 
 
Masson
 
 
Matane-Matapédia
 
 
Mégantic
 
 
Mercier
 
 
Mille-Îles
 
 
Mirabel
 
 
Montarville
 
 
Montmorency
 
 
Mont-Royal
 
 
Nelligan
 
 
Nicolet-Bécancour
 
 
Notre-Dame-de-Grâce
 
 
Orford
 
 
Outremont
 
 
Papineau
 
 
Pointe-aux-Trembles
 
 
Pontiac
 
 
Portneuf
 
 
René-Lévesque
 
 
Repentigny
 
 
Richelieu
 
 
Richmond
 
 
Rimouski
 
 
Rivière-du-Loup-Témiscouata
 
 
Robert-Baldwin
 
 
Roberval
 
 
Rosemont
 
 
Rousseau
 
 
Rouyn-Noranda-Témiscamingue
 
 
Sainte-Marie-Saint-Jacques
 
 
Sainte-Rose
 
 
Saint-François
M. Lionel Lambert
Gauthier, Lisette
Saint-Henri-Sainte-Anne
M. Andrzej Jastrzebski
Gauthier, Lisette
Saint-Hyacinthe
Mme Lise Gaudette
Gauthier, Lisette
Saint-Jean
 
 
Saint-Jérôme
 
 
Saint-Laurent
M. Brian Jenkins
Gauthier, Lisette
Saint-Maurice
M. Gilles Noël
Gauthier, Lisette

Faites-nous connaître d'autres candidats partageant ces valeurs tel Antoine-Marie Bourdon du comté de Huntingdon, candidat de la Coalition pour la Constituante.

Nous n’aurons pas d’influence sur cette élection, un des grands partis sera élu, mais nous n’aurons pas collaboré… Il faudra nous organiser pour qu’à la prochaine élection, qui pourra être très prochaine s’il y a élection d’un gouvernement minoritaire, des candidats pro-vie se présentent dans les 125 circonscriptions du Québec. Pour que personne ne soit dans l’obligation d’annuler, de voter blanc dans son comté.
Laissez un commentaire

Réponse à un chrétien progressiste (à-plat-ventriste) sur la sexualité...

Sur le site de Nystagmus du 22 août 2012:

 

 

 

Sur le site des « Chrétiens de gauche », ce matin, un billet de René Poujol. L'ancien rédacteur en chef du journal Pèlerin, que j'ai eu le plaisir et l'honneur d'avoir dans mon émission de radio chaque lundi durant de nombreuses années, publie un billet que je vous invite à lire, sur la responsabilité, selon lui immense, de l'Eglise catholique dans la durable fâcherie de bon nombres de chrétiens avec l'institution catholique. Je voudrais ici apporter mes propres réflexions sur le sujet, à la lumière de mon expérience personnelle.

« Fâchés avec Dieu pour des questions de braguette... » La formule est belle et saisissante. Par leur obsession du contrôle du sexe, les prêtres, « ayant fait, pour eux-mêmes, le choix du célibat… donc de la continence » auraient provoqué la rupture de loyaux catholiques avec Dieu. Ce fut parfois vrai, dans des endroits où l'Eglise n'était guère séparée de l'Etat et abusait de son rôle, je pense en particulier au Québec où, pendant longtemps, il n'a pas été possible de devenir infirmière sans être religieuse, et où certains confesseurs fliquaient les femmes mariées qui n'étaient pas enceintes à nouveau dans un délai d'un an après la naissance du dernier (ce qui explique les immenses familles québécoises de la génération de nos grands-parents, où les fratries de 12 ou 18 personnes n'étaient pas rares).

Mais aujourd'hui ? A qui l'Eglise catholique impose-t-elle quoi que ce soit à qui que ce soit ? Voit-on des prêtres en soutanes à l'entrée des églises vérifier les cahiers de confession des fidèles ? L'Eglise propose une morale qui ne vaut le coup que parce qu'elle nous enracine profondément dans le Christ. Vouloir suivre cette morale sans être vissé à Jésus-Christ, c'est de la névrose. Je suis toujours assez peinée de voir le grand argument laïcard de "l'Eglise-qui-serait-déconnectée-du-réel ou arc-boutée-sur-des-positions-d'un-autre âge" repris par des croyants sincères, qui plus est lorsqu'ils ont la stature intellectuelle d'un René Poujol. A titre personnel, j'ai été convaincue par les arguments de l'Eglise... avant même de savoir que l'Eglise avait de tels arguments, et avant même de devenir croyante.

Sur le mariage, d'abord. Pour paraphraser votre texte, cher René, j'ai fait pour moi-même le choix du mariage catholique... donc de la chasteté dans le mariage. Pas plus que quiconque n'a obligé les prêtres, un revolver sur la tempe, à prononcer leurs vœux, je n'ai subi de pression familiale, sociale ou pire : religieuse pour me marier à l'église. Simplement, en tombant amoureuse de mon futur mari, j'ai su que je voulais le must pour nous deux : un lien indissoluble, jusqu'à ce que la mort nous sépare, dont le Christ serait le centre, et qui serait l'image de l'union indissoluble du Christ avec son Eglise. Un truc qui a plus de gueule que quoi que ce soit d'autre. Je voulais le meilleur.

Au début, mon mari, qui était agnostique, se serait fort bien contenté d'un concubinage sans mariage, même civil. Mais pour moi, malgré tout l'amour que j'avais pour lui (et que j'ai toujours), les choses étaient claires : si tu m'aimes, tu m'épouses. Parce que tu n'es pas mon « copain », ni mon « ami », ni mon « compagnon ». Tu es mon mari et nous sommes une seule chair. Et je ne vois guère en ce qui me concerne comment on peut prétendre aimer une personne plus que tout et ne pas vouloir faire une seule chair devant Dieu qui seul peut diviniser cette chair. Je ne vois pas comment on peut dire que l'on fait une seule chair si les enfants qui naissent de cette chair unie ne portent pas le même nom que leurs deux parents. Oui, deux personnes qui vivent ensemble sans être mariées, en s'aimant et en étant fidèles l'une à l'autre, c'est bien. Mais moi, le bien ne m'intéresse pas. Ce que je veux pour moi, c'est le meilleur. Et tout au long du chemin qui nous a conduit au mariage civil, puis religieux, j'ai été en cohérence avec moi-même : je n'ai pas communié. Je n'en tire aucune gloire, parce que ce n'est guère glorieux de se retrouver à vivre, même si on sait que ce n'est que pour un temps, sans l'union intime avec le Christ à cause de son péché. Même si ces années de ''faim eucharistique'' ont été source de choses extraordinaires – j'y reviendrai peut-être dans un autre billet, là n'est pas la question.

Comme pour tous les couples, la question de la fertilité s'est posée rapidement, et donc de la régulation des naissances. J'ai pris la pilule, comme beaucoup de femmes, pendant des années, avant de rencontrer mon époux. Sans vraiment savoir pourquoi, il m'a été impossible de la prendre avec lui. Non que je sois irresponsable, ni que je veuille une famille à la québécoise, ni que je pense que mon rôle de femme est de procréer. On en revient simplement à la très haute idée de l'amour, et donc de la sexualité, que nous propose l'Eglise : si nous nous aimons vraiment, aimons-nous dans toutes nos dimensions. Ne nous approchons pas du corps l'un de l'autre si nous n'aimons pas nos corps sexués et les conséquences de la rencontre aimante de deux corps fertiles. Je ne me segmente pas pour celui que j'aime : je suis son amante, sa femme et la mère de ses enfants, et je ne m'ampute pas quand je me donne à lui. Les quelques rapports protégés que nous avons eu au début m'ont laissé le goût amer de la rencontre incomplète. Et je précise, là encore, que ce n'est pas chose facile : nous avons cette chance qui se transforme parfois en épreuve d'avoir une fertilité implacable, d'avoir des enfants dès la première union à chaque fois, et que notre dernière que nous aimons plus que tout n'était pas attendue. Mais j'aime que, dans mes périodes de fertilité mensuelles, nous nous retenions, parce que c'est aussi se donner par amour que de différer une union : là encore l'Eglise n'a rien inventé, chacun sait que le désir vient de l'attente. Et ce que me propose l'Eglise en matière de régulation des naissances, à savoir l'observation minutieuse de mon cycle, nous comble bien plus que l'arsenal médical que mon gynécologue s'obstine toujours à nous proposer, tremblant de peur de se voir coller un procès à chaque visite parce que je serais « encore » enceinte : « Bon, vous faites ce que vous voulez (merci) mais on est d'accord : je vous fait quand même une ordonnance, hein! » J'aime que mon mari soit à l'écoute du rythme naturel de mon corps. J'aime qu'il ne considère pas que les enfants soient une maladie contre laquelle il faudrait prendre des médicaments. J'aime qu'il m'aime avec ma fertilité parce que cette fertilité fait partie de ce que je suis, et qu'il m'aime comme je suis tout entière.

Et je précise que ce point de vue n'est pas spécialement catho : je connais beaucoup de femmes qui perdent toute libido quand la vasectomie de leur conjoint, même décidée en couple, les prive de la dimension fertilisante de l'acte sexuel, sans pourtant qu'elles veuillent d'enfants. Des femmes qui n'aiment pas la contraception, qui la voient non pas comme une libération, mais comme un esclavage, qui plus est un esclavage au corps médical. Aujourd'hui, toutes les femmes qui utilisent la contraception voient leur sexualité contrôlée par un toubib. De leurs premières règles jusqu'à la ménopause, les voici contraintes de raconter leur intimité à des docteurs. Est-ce vraiment cela, la liberté ? Est-ce vraiment être libre que de s'amputer d'une partie de soi-même pour correspondre au désir d'un homme qui veut bien jouir de ou avec vous, mais sans penser aux conséquences ? Je n'en suis vraiment pas certaine. Et ne croyez pas que je sois multimillionnaire et que j'aie les moyens d'élever une équipe de foot.

Sur la sexualité, René Poujol écrit encore ceci : « Je vais au bout de ma pensée. Je trouve aujourd’hui pareillement insensées : la diabolisation sans nuance de la masturbation et la condamnation morale des relations sexuelles pré-maritales dans nos pays où l’on se marie en moyenne à l’âge de 30 ans alors que la maturité sexuelle des jeunes n’a jamais été aussi précoce; insensées tout autant la prohibition des méthodes de contraception dites artificielles et l’obligation morale faite aux personnes homosexuelles de vivre leur vie durant dans la continence. Car il n’est de sexualité ''contre nature'' que pour autant que l’on maintient le principe selon lequel la sexualité doit rester, pour tous, potentiellement ouverte à sa finalité de reproduction, même si ce n’est pas la seule. »

La question de la masturbation m'interpelle. Parce qu'un certain discours glorifie la masturbation comme nécessaire à la fin de la frustration. Je crois profondément que c'est tout le contraire, que la masturbation génère la frustration. Que plus on se masturbe, plus on est frustrés. Que jamais, jamais la masturbation ne nous rapproche de l'Autre. L'Eglise, qui veut nous proposer ce qui existe de meilleur et faire de nous des hommes et des femmes épanouis et heureux, nous dit que la masturbation peut nous satisfaire, mais ne peut pas nous rendre heureux. Ma propre expérience et celle de beaucoup d'autres montre que c'est vrai.(...)

Encore une fois, les progressistes qui veulent absolument se faire accepter par l'esprit du monde ont tout faux... La Vérité rend libre, et non pas la complaisance...

Laissez un commentaire