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Citations de candidats

Si vous avez l'occasion de rencontrer des candidats ou entendez des propos intéressant pour la culture de la vie, nous serons heureux de les faire connaître! Voici une citation parue dans le site de tvanouvelle.ca du 16 août 2012, du candidat du Parti Conservateur du Québec dans Sanguinet, M. André Martel:

(Le candidat André Martel, du Parti Conservateur du Québec)

 

«Actuellement l'État finance les garderies pour maintenir un coût accessible pour des services de qualité, ce qui exige des dépenses pour s'assurer que ces garderies utilisent bien l'argent des contribuables. Nous proposons de remettre les sommes directement aux parents qui ont des enfants. Pour demeurer compétitives dans les services qu'elles offrent, les garderies devront faire preuve d'une excellente gestion», explique le principal intéressé.

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La justice américaine tranche : le Vatican ne peut être tenu responsable de la conduite de prêtres indignes de leur fonction

Sur le site de Radio-Canada du 21 août 2012:

 

(Le juge Michael Mosman)

 

 

Le Vatican a remporté une importante victoire judiciaire dans l'Oregon, où un juge fédéral a déclaré que le Saint-Siège ne pouvait pas être considéré comme l'employeur de prêtres pédophiles et donc tenus pour responsables de leurs crimes.

La décision du juge Michael Mosman à Portland pourrait éviter au Vatican d'être poursuivi par des victimes demandant réparation financière.

Un habitant de la région de Seattle avait porté plainte en 2002 contre le père Andrew Ronan qui l'aurait agressé à plusieurs reprises à la fin des années 1960. Il a tenté de démontrer que tous les prêtres catholiques étaient des employés du Vatican et que ce dernier serait donc responsable de leurs actions.

« Il n'y a pas de faits fondant une réelle relation d'employé à employeur entre Ronan et le Saint-Siège », a tranché le juge Mosman. (...)

Même s'il avait été employeur, poursuit-on le président d'une compagnie parce qu'un de ses employés a commis des actes pédophiles? Seul les évêques au courant des agissements répréhensibles de prêtres et qui n'ont pas protégé les enfants peuvent être poursuivis.

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Une lettre d'Andrée Ruffo sur la place des enfants dans la campagne électorale

Sur le site du journal Le Devoir du 21 août 2012:

 

(La juge émérite Andrée Ruffo)

 

Dans cette campagne électorale, où les politiciens ne semblent éprouver aucune gêne à jouer les pères Noël en promettant des cadeaux plus fous les uns que les autres aux électeurs choqués et indignés par l’irresponsabilité généralisée des marchands du Temple, force est de constater que les enfants sont les grands absents.

Où sont-ils au juste ? On a beau les chercher. Nulle part ne les trouve-t-on, sinon pour leur garantir des places en garderie.
 

On a compris depuis toujours qu’ils ne sont pas rentables politiquement, qu’ils ne votent pas, coûtent cher et n’ont pas de voix ou plutôt, si, ils ont une voix que nous voulons faire taire : celle de la souffrance, de la colère, de la maladie, du désespoir.

Qui a parlé de leurs besoins ? Qui a exprimé la moindre préoccupation pour les enfants battus, rejetés, les enfants pauvres, les enfants itinérants, nos jeunes délinquants. Tous ces enfants différents qui nous indiffèrent. Qui a parlé de manque de ressources ? Du monopole de la DPJ, de l’absence d’un chien de garde qui sache encore aboyer et, si nécessaire, mordre ?

Qui les regarde encore ? Et cherche à comprendre leur langage pourtant si éloquent ? Sommes-nous vraiment satisfaits comme citoyens de les voir attachés à la queue leu leu sur les trottoirs, en attente de stimulation et d’émerveillement ?
 

Un peuple qui ne se soucie pas de ses enfants est un pauvre peuple en désespérance. (...)

Et "un peuple qui tue ses enfants n'a pas d'avenir"...

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La couverture journalistique d'un terroriste selon ses opinions...

Sur le blog de Jeanne Smits du 18 août 2012:

 

 

 

En avez-vous entendu parler dans les journaux télévisés ? La grosse presse multiplie-t-elle les dénonciations et les protestations comme elle l’aurait fait si un « militant chrétien » avait tiré sur un garde du Planning familial aux Etats-Unis avec l’intention de le tuer ? Bien sûr que non ! Le FBI a pourtant qualifié l’acte de « terrorisme domestique ».

Floyd Lee Corkins II a été inculpé jeudi pour tentative de meurtre aux Etats-Unis pour avoir ouvert le feu la veille sur un gardien-appariteur (non-armé) travaillant au siège d’une organisation chrétienne conservatrice à Washington. Le gardien a été touché au bras avant de parvenir à maîtriser l’agresseur avec l’aide de plusieurs personnes présentes au Family Research Council (FRC), une organisation qui défend les valeurs familiales traditionnelles et s’oppose en particulier à l’avortement et au mariage homosexuel.

Personne ne parle non plus d’un « commando anti-avortement » ou d’un « extrémiste » des droits homosexuels, alors que Corkins a été arrêté en possession de plusieurs armes, selon diverses sources, dont un pistolet semi-automatique et 50 cartouches. L’AFP signale qu’il s’agit d’un « ancien bénévole » d’organisations LGBT (lesbiennes, gay, bi, trans) : la presse américaine affirme de manière plus précise que cet homme de 28 ans travaillait depuis six mois dans une association d’aide aux homosexuels de Washington : le DC Center for the LGBT Community.

Corkins portait également un sac de quinze sandwiches de Chick-a-Fil, une chaîne dont les prises de position pour la famille traditionnelle de sa direction ont provoqué un appel au boycott de la part d’organisations gays. L’entreprise fait partie des bienfaiteurs du FRC – ayant donné 1 000 dollars il y a plusieurs années…

La motivation idéologique de Corkins est attestée par le fait qu’il a fait irruption dans le hall d’entrée du Family Research Council en disant son opposition à la politique de l’association qui a été qualifiée de « groupe haineux » et taxée d’homophobie par diverses associations de gauche pour son opposition au « mariage » homosexuel. Il aurait également lancé au gardien, après l’avoir touché : « Je n’ai rien contre toi, mais contre ce que cet endroit représente. »

De nombreuses organisations homosexuelles, ainsi que Barack Obama et Mitt Romney, ont condamné l’agression.

Mais la presse reste discrète et même aux Etats-Unis l’incident ne reçoit qu’une fraction de la couverture assurée aux agressions contre des centres d’avortement ou de planning familial, même lorsqu’aucune violence physique n’est à déplorer. (...)
 

 

 

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L'assemblée des Évêques Catholiques du Québec invite les citoyens à aller voter...

Sur le site de l'Assemblée des Évêques Catholiques du Québec. Vous vous attendez peut-être à ce que l'on vous parle des points non négociables ou de l'importance de la culture de la vie, du sort de 30 000 enfants tués annuellement ou de personnes âgées que l'on se prépare à euthanasier? Voici un extrait de la lettre:

...Parmi les droits et libertés qui nous sont si chers, il faut bien sûr accorder une importance particulière ces jours-ci au droit de vote. C’est grâce à ce droit que chacun, chacune d’entre nous a son mot à dire pour décider qui sera élu à l’Assemblée nationale et qui formera notre prochain gouvernement.

Un droit si précieux est en même temps un devoir. Il faut l’exercer avec tout le sérieux possible et après mûre réflexion. Les enjeux sont tellement importants et nombreux! De l’économie à l’environnement, de l’éducation à la santé, de la sécurité à la lutte à la pauvreté et à l’exclusion sociale, de la culture à la liberté religieuse: autant de questions sur lesquelles il faut interroger les candidats qui se présentent et scruter les programmes des divers partis.

Il est sans doute inévitable qu’en temps de campagne électorale, les discours soient plus partisans que d’ordinaire et même que parfois le ton monte et que les esprits s’enflamment. Mais il faut faire tous les efforts pour que les sujets les plus délicats soient l’objet de débats posés et réfléchis et toujours dans le respect des personnes et de leurs convictions. De fait, plusieurs débats se poursuivront une fois que l’Assemblée nationale sera élue et que la poussière des tempêtes électorales sera retombée.

À tous nos concitoyens, nous disons: Allez voter! Et préparez-vous avec le plus de sérieux possible.

Aux croyants de toutes les confessions, nous disons: Puisez aux sources de vos traditions spirituelles pour porter le meilleur jugement possible.


À tous les chrétiens, et en particulier à nos frères et soeurs catholiques, nous disons: Prenez votre décision en recherchant la charité, la vérité et la justice conformément à l’esprit de l’Évangile. Priez le Seigneur, Père, Fils et Esprit Saint, de vous éclairer dans votre décision et portez dans la prière tous ceux et celles qui aspirent à être élus à l’Assemblée nationale.

+ Pierre-André Fournier, archevêque de Rimouski

Président de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec

 

Je ne comprends pas, pourquoi voulez-vous que l'on se préoccupe de, comment dites-vous, d'enfants à naître qui seraient tués au Québec? Vous savez, l'important, c'est le dialogue, de se comprendre et de s'aimer malgré nos divergences d'opinion pour que nous puissions vivre dans la communion...

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Le nombre d'avortements pour sauver la vie de la mère en Grande-Bretagne...

Sur le site de Riposte Catholique du 17 août 2012, des chiffres éloquents:

(Lord David Alton)

 

Le département de la Santé au Royaume-Uni a publié des statistiques la semaine dernière indiquant que depuis la légalisation de l’avortement en 1967 en Angleterre et au Pays de Galles et jusqu’en 2011, 0,006 % des interventions ont eu pour but de « sauver la vie de la mère » ou d’empêcher qu’elle subisse un dommage grave et permanent sur le plan physique ou mental. 143, sur plus de 6 millions…

Sur ces effarants 6 millions, 23.778 autres avortements, soit 0,37 % du total, ont été pratiqués dans ces deux pays parce que la poursuite de la grossesse comportait un plus grand « risque » pour la vie de mère que la mise en œuvre de l’avortement, selon ces chiffres publiés par Lord David Alton, ancien député travailliste qui aujourd’hui à la chambre des Lords préside un comité parlementaire pro-vie. On n’est plus là dans le cas d’un danger de mort pour la mère, mais d’une appréciation nécessairement subjective du risque.

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Une déformation de CNN pour tenter de produire une nouvelle affaire Recife...

Sur le site de CNN du 18 août 2012, on trouve un bel exemple de désinformation, à propos d'une mère, de son cancer et de son enfant à naître. Selon CNN, le délai imposé à la mère par des tergiversations sur le droit d'avorter ont causé la mort de là mère, les traitements de chimiothérapie seraient arrivés trop tard... Jeanne Smits, sur son blog du 18 août 2012, nous apporte une information que vous n'auriez jamais eu avec CNN:

Rosaura Almonte, 16 ans, (ou « Rosalba », selon les sources) est morte vendredi matin en République dominicaine des suites d'une leucémie. Celle que la presse appelait « Esperancita » pour protéger son identité était aussi enceinte. Elle a été victime d'une fausse couche spontanée la veille. C'est une histoire tragique – dont on veut faire un moteur pour en finir avec les lois qui protègent la vie de l'enfant à naître.

Pour la presse internationale, Rosaura est morte parce qu'au nom de la Constitution pro-vie de la République dominicaine, qui criminalise l'avortement, les médecins ont retardé la chimiothérapie qui aurait pu lui sauver la vie au détriment de celle de l'enfant qu'elle portait. « Elle est morte à cause de l'article 37 de la Constitution », hurlaient les féministes.
(...)

En vérité, la protection de l'être humain depuis sa conception jusqu'à sa mort naturelle, affirmée par l'article 37 de la Constitution dominicaine, proscrit forcément l'avortement thérapeutique. Mais on ne peut pas en dire autant d'une chimiothérapie qui peut indirectement et involontairement entraîner la mort d'un enfant à naître lorsqu'elle est administrée à une femme enceinte pour qui elle constitue le seul espoir de survie. Libre à elle de la refuser, héroïquement. Mais y avoir recours ne constitue pas – ni en morale ni en droit positif – un assassinat.

La jeune Rosaura a-t-elle été privée de traitements qui auraient pu lui sauver la vie, au nom de l'interdiction de l'avortement ?

En fait, elle est entrée à l'hôpital le 2 juillet, en très mauvais état. La nature précise de son cancer a été diagnostiquée le 19 juillet, a précisé la directrice de hôpital du Seguro Médico de Maestros lors d'une conférence de presse ce matin, entourée des médecins qui ont soigné la jeune fille. La chimiothérapie a démarré… le 20 juillet. Mais on savait déjà qu'il y avait peu d'espoir : « Le pronostic était très mauvais pour la patiente en raison de son âge, 16 ans, et parce qu'elle avait beaucoup de globules blancs et qu'elle était très anémiée. »

Alors, morte d'avoir été privée de chimiothérapie, comme le dit la presse ? Ou morte de ce qu'on lui ait refusé l'avortement, comme le disait aujourd'hui sa mère, Rosa Hernandez, à l'unisson de nombre de groupes féministes ? « Mujer y Salud » en est à se demander si la jeune fille n'est pas morte d'hémorragie utérine à la suite de sa fausse couche, vendredi, du fait de l'expulsion de « l'embryon » : la jeune fille était enceinte de trois mois, moyennant quoi l'association affirme qu'elle aura été victime des « défenseurs à outrance du droit du zygote à la vie ». (Pour mémoire : le zygote, dans le développement embryonnaire humain, est l'œuf pendant la première semaine de gestation ; on parle d'embryon jusqu'à la huitième semaine.)

En fait, l'état de la jeune fille s'est dégradé rapidement cette semaine : elle présentait des fièvres correspondant aux limites de la régénération du sang causées précisément par la chimiothérapie ; elle a reçu alors transfusions et plaquettes, selon le protocole habituel, mais n'a pas réagi à ce traitement. Elle a présenté des hémorragies du nez et du vagin qui ont provoqué son transfert en réanimation. Elle est morte de cette perte de sang, de détresse respiratoire, et c'est au cours de ce processus qu'elle a subi un avortement spontané.
Le cardinal Nicolas de Jesus Lopez, archevêque de Santo Domingo a rejeté les accusations qui visaient la loi pro-vie de la République dominicaine en affirmant :
 

« Ce sont des canailleries, des canailleries ! Peu importe qui l'ait dit, nous, nous défendons la vie humaine parce qu'il faut la défendre. Ainsi, dans ce cas précis, on a fait tout ce qui était humainement possible pour qu'elle puisse recevoir les plaquettes. Ils oublient que ce n'est pas la grossesse qui l'a tuée, mais très évidemment, un problème grave qu'elle avait : la leucémie. »

Il a invité les commentateurs à « être un peu plus honnêtes dans leur manière de raisonner ». Et d'ajouter que le fait de pratiquer un avortement sur la jeune fille n'aurait pas garanti sa survie.
(...)

Mais il faut le dire avec force : il semble bien que tout a été fait, dans le cadre d'une bataille presque impossible à gagner, pour sauver la vie de Rosaura Almonte. Tout ce qui était humainement et médicalement possible. Avec l'aide de l'Eglise catholique qui a pris à sa charge nombre des traitements. Ne comptez pas sur la presse pour vous dire tout cela !
 

 

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Les souhaits d'une électrice parus dans le journal Le Devoir

Sur le site du journal Le Devoir du 21 août 2012, une lettre de Solange Lefebvre-Pageau, directrice du centre de recherche et d'éducation à la vie familliale dont voici un extrait:

 

(Mme Solange Lefebvre-Pageau

 

(...)Nos candidats se contentent de défendre les garderies en les rendant plus accessibles grâce au coût abordable, alors que couve l’épineuse question de la difficile conciliation travail-famille pour les parents avec ses conséquences pour le couple et les enfants. Et, rappelons-le, à coût de milliards par an. Et ces enfants ? Faut-il nous le redire qu’ils appartiennent, avant tout, aux parents et non à l’État ? C’est durant l’enfance qu’ils ont besoin de recevoir de leurs parents les enseignements pour toute la vie. Et si travailler au bonheur de la famille revenait à prévenir à court, moyen et long terme, la vraie corruption dont on parle tant !
 

Hier, c’est la laïcité qui a occupé le débat chez les différents candidats. Ce débat ne masque-t-il pas les subtiles et profondes difficultés, au sein de notre société, du droit pour tous, y compris des chrétiens catholiques, d’exercer leur libre expression religieuse sur la place publique ? Cela, sans rencontrer de mépris, voire d’hostilité par trop de personnes n’ayant pas encore eu le privilège d’approfondir la dignité de la famille chrétienne et ses droits.

Je lance l’invitation aux candidats de s’occuper à fond de l’épineuse question de la famille et le reste s’améliorera de beaucoup. Et aux militants d’ouvrir les yeux pour que leur choix du 4 septembre soit le résultat d’une réflexion mûrie sur le projet de société qui favorisera un véritable vivre ensemble.

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Quelques politiciens présents à la parade gai à Montréal

Sur le site du journal Le Devoir du 21 août 2012:

 

(Jacques Duchesneau, candidat de la CAQ)

 

Jacques Duchesneau qui serre des mains d’un côté, Amir Khadir qui distribue des autocollants de l’autre : la campagne électorale s’est invitée lors du traditionnel défilé de la fierté gaie, qui s’est mis en branle dimanche après-midi dans les rues de la métropole. (...)

« On a besoin de votre aide dans le quartier », a glissé le candidat de la Coalition avenir Québec, Jacques Duchesneau, en interpellant un homme aux abords du défilé, lui qui a par ailleurs annoncé en matinée que la CAQ s’engagerait à financer les organismes de lutte contre l’homophobie de manière récurrente si elle était élue. À ses côtés, Carole Poirier, du Parti québécois ; Jean-Marc Fournier, du Parti libéral ; Amir Khadir, de Québec solidaire ; et Denis Monière, d’Option nationale, entre autres, ont également pris part à la fête en agitant quelques drapeaux arc-en-ciel.

Question de respect

Parmi les élus fédéraux, on a pu apercevoir les libéraux Justin Trudeau et Denis Coderre, tout comme le chef néodémocrate Thomas Mulcair. « Montréal est une ville très ouverte. Les Québécois, d’une manière générale, sont également très ouverts et très respectueux, mais il y a un travail d’éducation qui continue d’être nécessaire », a-t-il commenté. Cette année encore, aucun représentant du Parti conservateur du Canada ne s’est déplacé pour l’événement.

« Ce qui est important, c’est d’être heureux, et si, ici, on est capables d’accepter les personnes avec leurs différences, on est définitivement capables d’exporter ça à travers le monde », a commenté le maire de Montréal, Gérald Tremblay, avant de battre le pavé.

 

Vos suggestions au Maire Tremblay sur ce que Montréal pourrait exporter à travers le monde?

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Le combat de Pauline Marois, élève de Lise Payette...

L’affaire Benhabib avec l’altercation du maire Jean Tremblay et du journaliste Paul Arcand met en évidence un conflit larvé, sous-entendu, entre deux conceptions du Québec. C’est probablement le plus grand cheval de bataille, mais au Québec, cette bataille fut toujours faite de façon implicite. Il s’agit du combat pour la liberté religieuse et du rôle que peuvent jouer, autrefois, le catholicisme, aujourd’hui les grandes religions, dans la construction de notre société.
 
Le Parti Québécois a fait son choix. Pas de religions dans les institutions publiques, mais comme les Québécois se sont toujours prononcés pour le maintien des signes religieux et culturels (il faut se rappeler que la déconfessionnalisation de toutes nos institutions s’est toujours faites contre l’avis de la population par un gouvernement de plus en plus ouvertement laïciste), Mme Marois fait une pirouette et affirme que l’on conservera le crucifix à l’Assemblée nationale et la tradition de Noël. Elle pourra très bien changer d’idées une fois arrivée au pouvoir, comme elle prétend l’avoir fait quand, après avoir promis personnellement que la déconfessionnalisation des commissions scolaires n’entraînerait pas la perte de confessionnalité des écoles, elle approuva cette dernière initiative.
 
Il faut rappeler quelques éléments importants de la biographie de Mme Marois. Entre autres que la petite fille gênée entrant au Parti Québécois eut pour formatrice et mentor nul autre que Lise Payette…
 
Militante dès les premiers jours du Parti québécois, Pauline Marois a brièvement été l'attachée de presse de Jacques Parizeau, qui fut l'un de ses professeurs aux HEC. Elle quitte ce poste après six mois, en mars 1979, considérant qu'on ne « l'utilisait pas à la hauteur de son talent », confiera-t-elle plus tard au biographe de Jacques Parizeau, Pierre Duchesne. Elle devient ensuite chef de cabinet de la ministre à la Condition féminine, Lise Payette, en novembre 1979. Le biographe de René Lévesque, Pierre Godin, affirme que Pauline Marois a hésité avant d'accepter le poste, parce qu'elle ne se sentait pas particulièrement féministe. « Avec moi, tu vas le devenir », lui avait alors répliqué la ministre Payette. (…)
 
Défaite dans La Peltrie, lors de l'élection générale québécoise du 2 décembre 1985, elle poursuit son implication au sein de l'exécutif national du Parti québécois, tout en militant au sein d'organismes féministes. Elle est trésorière de la Fédération des femmes du Québec (…)
 
Elle a, entre autres, donné naissance aux centres de la petite enfance, piloté le dossier de la transformation du réseau des écoles confessionnelles catholiques et protestantes de langue anglaise et française — une disposition datant de l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867 —, en deux réseaux de commissions scolaires organisées sur une base linguistique et instaurée la maternelle à temps plein.
 (Source Wikipédia)
On peut dire que sa mentore Lise Payette l’a bien formé pour en faire une féministe, plus discrète que sa maîtresse, mais tout aussi déterminée, mais si nous allions voir quelques idées de Mme Payette, ce qu’elle penserait de sujets importants. Voici quelques citations du nouveau recueil de chroniques de Lise Payette, Le mal du Pays. Ce recueil est particulièrement condescendant envers les femmes qui choisissent de prioriser l’éducation des enfants par rapport à la carrière, comme si elles étaient par essence des têtes de linottes exploitées par leur mari. Une femme intelligente s’occupe d’abord d’elle-même. Les notions de sacrifices, base de l’esprit de famille, Mme Payette n’en a jamais entendu parler. Tout est brimades de la femme et empêchement à son épanouissement. On y reconnaît la plume de l’auteur des « Yvettes », celle qui avait dénigré les mères au foyer pendant la campagne référendaire de 1980 et contribué grandement à la défaite du OUI à la souveraineté. Tout le recueil est un réquisitoire féministe. Voici quelques citations sur d'autres sujets.
 
Sur Noël et la religion :
 
« Je ne sais pas où les gens voient la magie de Noël. Je n’aime pas Noël. Je tiens ça de ma grand-mère Marie-Louise. D’aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais aimé Noël. Ce n’est pas faute d’avoir essayé. Malgré mes efforts pour jouer le jeu pendant des années, je n’y suis jamais parvenue. J’ai horreur de cette fête où les bons sentiments prennent le devant comme s’ils annonçaient que nous allions enfin devenir des humains sympathiques, pour retomber dans les ornières dès le 26 décembre. La charité, la fraternité, la paix? Ni vues ni connues! » (PAYETTE, LISE. Le mal du pays, éd. Lux, 2012, p.168)
 
« J’ai souvent pensé à Marie-Louise pendant les audiences de la commission Bouchard-Taylor. J’ai souri en imaginant comment elle aurait réagi en entendant des hommes et des femmes parler ouvertement d’un retour en arrière dans le domaine religieux, et je l’ai presque entendu dire : “Tiens, les ‘mangeux de balustrades’ sont de retour!” Ou encore : “Les grenouilles de bénitiers refont surface…” Chère Marie-Louise. Bonne comme du bon pain, toujours prête à rendre service, elle n’aimait pas ce qu’elle appelait “les bondieuseries”. (…) "Que la religion soit juive, chrétienne ou musulmane, elle n’existe que parce qu’on y a soumis les femmes, disait-elle." » (ib. p.169-170)
 
Sur l’avortement :
 
« Dans mon cas, tant qu’il y aura une femme sur cette terre qui réclamera un avortement, j’essaierai de faire en sorte qu’elle puisse l’obtenir dans les meilleures conditions possible. » (ibid. p. 218)
 
 
Pauline Marois a toujours manifesté son attachement à la personnalité de Lise Payette et réciproquement.
 
Si vous vous posez des questions sur la candidature de Mme Marois à la tête du Québec, demandez-vous si vous seriez heureux d’avoir Lise Payette comme première ministre…
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