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Si Dieu n'existe pas... ou la philosophie utilitariste de Peter Singer

Un philosophe anglais, Peter Singer, adepte de la philosophie de l’utilitarisme selon laquelle la valeur de toute chose est l’apport ou l’obstacle au bonheur des gens en général, affirme qu’il ne suffit pas d’être un être humain pour avoir droit à la vie. (Voir l’excellent article de Lifesitenews sur le sujet)
 
Si vous êtes malade ou encore bébé, votre entourage devrait pouvoir déterminer s’ils vous laissent en vie ou pas, selon le degré de bonheur que vous apportez à ces gens bien portants. Véritable logique de nazis, cette pensée serait génocidaire dans le cas d’un gouvernement mondial se gérant par référendum. Un peuple dont l’existence déplairait à une majorité de peuples pourrait se voir rayer de la carte.
 
Exagération? Bien sûr, mais à plus petites échelles, qui n’a pas rencontré de ces adeptes du nouvel âge qui évalue toute relation personnelle selon ce qu’elle leur apporte en terme d’énergie positive ou négative? Loin de moi les handicapés, trisomiques, et autres malades qui pourraient gruger ma somme de bonheur…
 
« Si Dieu n’existe pas, tout est permis », disait Dostoievski par l’un des personnages des « Frères Karamasov ». Si Dieu n’existe pas, chacun se prend pour Dieu aurait-il pu ajouter… Et c’est ce que fait ce philosophe qui n’émet aucun doute sur la validité et la vérité de sa pensée. Il espère que sa pensée purificatrice qui lui paraît raisonnable soit appliquée à tous. Dans ce monde absurde qu’il construit, il ne lui vient pas à l’idée qu’une autre philosophie prétendant exterminer les philosophes utilitaristes comme danger public et nuisible au bonheur commun pourrait voir le jour et être adoptée par une majorité…
 
Il ferait alors partie de ceux que l’on extermine sans leur consentement, parce que jugés selon des critères subjectifs, être humain sans avoir le droit d’être reconnus comme personne…
 
La raison qui est son propre critère d’évaluation devient rapidement monstruosité. Sans une loi naturelle dépassant les critères subjectifs, éclairés par les commandements de Dieu, tous les crimes sont permis et répondent à une certaine logique, celle du meurtrier… Seule une majorité en désaccord pourra alors s’interposer. Mais lorsque c’est une majorité qui est meurtrière et que la minorité défend les droits des plus faibles, nous nous retrouvons dans la situation actuelle ou 55 millions d’enfants sont torturés et tués chaque année sur la planète avec le consentement de la majorité, majorité de raisonneurs, de puissants, de forts, qui ont posé des règles pour que des enfants ne viennent pas s’interposer avec leur « bonheur ».
 
Nous souhaitons au philosophe Peter Singer et aux adeptes de l’utilitarisme de ne jamais se retrouver parmi un groupe majoritaire croyant qu’ils sont nuisibles à leur bonheur. Ils pourraient vivre une expérience semblable à celle d’un Robespierre, qui goûta à cette guillotine qu’il avait nourrie de tant de victimes innocentes, pardon, plutôt de coupables de n’avoir pas adhéré à sa philosophie…
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L'Association Médicale Canadienne ne reconnaît pas l'enfant à naître comme un être humain, pas avant qu'il soit né...

Deux articles en anglais nous apporte cette triste nouvelle. Des médecins préfèrent laisser tuer des enfants plutôt que de restreindre les "droits" des femmes. Et c'est une québécoise, Geneviève Desbiens, qui a décidé de nous faire honte et de mener la charge...

 

(Dr Geneviève Desbiens, urologue)

YELLOWKNIFE, TN-O - L'organisation représentant les médecins du Canada dit que la vie commence quand un bébé sort du ventre de sa mère.

"Cette tentative de modifier la définition d'un être humain pouvait légalement reconnaître le fœtus, ce qui donnerait des droits au fœtus», a déclaré le Dr Geneviève Desbiens de Valleyfield.

 "Cela constitue une recriminalisation, non seulement de l'avortement, mais de toute forme de contraception," dit-elle.
"Nous devons nous assurer que les femmes qui cherchent à mettre fin à la grossesse et les médecins qui les soutiennent et veulent les aider ne soient pas criminalisées."

Elle a dit que c'est urgent pour les médecins d'exercer une pression sur le gouvernement "afin que cette motion n'ait aucune chance d'être adoptée et que le débat ne soit pas rouvert."

 "Je ne demande pas si vous êtes pour ou contre l'avortement,« déclare Desbiens aux délégués.  "Je demande que vous reconnaissiez que les femmes puissent garder leurs droits pleins et entiers,» at-elle déclaré sous les applaudissements.

L e médecin ontarien, le Dr John Ludwig a averti le groupe contre "des conséquences inattendues." Il a déclaré que le code pénal est «ancien et doit être révisé."

 "Si un agresseur plonge un couteau dans le ventre de votre épouse à 38 semaines de gestation, nous considérons tous qu'il y a un meurtre.  Mais le Code criminel dit que, parce que le fœtus n'a pas quitté le corps de la mère vivant, il n'a pas de droits.

«Je pense que nous devons une nouvelle politique qui sera un peu plus juste  et équilibrée entre les droits des femmes d'avoir un avortement thérapeutique quand ils le souhaitent, jusqu'à 20 semaines, et protège donc la vie de cet enfant de 20 semaines, une fois qu'il est en mesure de vivre de à la sortie de l'utérus. "

Un raisonnement qui ne tient pas la route. On ne reconnaît pas l'enfant à naître comme un être humain, non pas parce qu'il n'en est pas un, mais parce que cette reconnaissance entraînerait l'impossibilité de le tuer, ce que beaucoup de féministes et de médecins avorteurs aux cliniques lucratives souhaitent ardemment... Pitoyable!

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Un médecin refuse "d'aider" au suicide de ses patients

Sur le site du journal Le Nouvelliste du 15 août 2012:

(Un médecin pour la vie ou pour la mort?)

(Trois-Rivières) Ginette Leblanc avait un sourire dans la voix, hier, lorsqu'elle a appris que Gloria Taylor a obtenu de la cour d'appel, il y a quelques jours, le droit de recourir légalement au suicide assisté. Cette résidente de la Colombie-Britannique est atteinte de la même maladie incurable qu'elle.

C'est que Ginette Leblanc y aura peut-être droit elle aussi, à cette exemption constitutionnelle, en décembre ou janvier, lorsque la cour supérieure entendra sa cause au palais de justice de Trois-Rivières.

«Si je l'obtiens, je le ferai» dit-elle sans la moindre hésitation en parlant de son suicide assisté médicalement.(...)

Même si elle obtenait son exemption constitutionnelle et qu'un médecin pouvait procéder en toute légalité à son euthanasie, Ginette Leblanc craint déjà qu'elle aurait de la difficulté à trouver un médecin qui accepterait de le faire. «Mon neurologue m'a dit que jamais il ne ferait quelque chose comme ça. Il me connaît trop. Je vais en parler à mon médecin de famille, mais je sais que ce ne sera pas facile», dit-elle.

Mme Leblanc a la chance d'avoir neurologue qui l'aime et veut véritablement son bien. Elle devra trouver un médecin qui ne la connaisse pas et n'a donc pas d'attachement pour elle, un médecin sans conscience qui cherchera son heure de gloire, tel un Morgentaler du suicide assisté ou de l'euthanasie.

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Les jeunes s'inquiètent de devoir payer une dette trop importante...

Sur le site du journal Métro du 15 août 2012:

 

 

 

Le regroupement de jeunes travailleurs Force Jeunesse croit qu’il est impératif de mettre les efforts nécessaires afin de réduire la dette du Québec, qui atteindra un sommet de près de 184 G$ cette année selon les prévisions budgétaires.

En ajoutant notre part de la dette canadienne, l’endettement global des Québécois représenterait plus de 100% du produit intérieur brut (PIB) de la province.

«Le Québec est sur le point d’entrer de plein fouet dans un choc démographique. La dette est énorme et elle n’ira qu’en augmentant. Le prochain gouvernement devra atteindre l’équilibre budgétaire, puis entamer rapidement un remboursement de la dette. Sinon, ce sont les jeunes qui devront tout payer», explique Philippe-Olivier Giroux, président de Force Jeunesse.

Le vieillissement de la population entraînera des pertes de revenus (départs à la retraite), ainsi que des dépenses supplémentaires en santé. La population des 15 à 64 ans, qui fournit l’essentiel de la main-d’œuvre, pourrait amorcer son déclin dès 2014.(...)

Pourquoi s'inquiéter, le gouvernement n'a-t-il pas déjà trouvé sa solution avec la pratique permise de l'euthanasie? Il pourra ainsi ramener le nombre, le poids des personnes en fin de vie à un équilibre par rapport à ce que les survivants de l'avortement peuvent porter...

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Le maire du Saguenay, Jean Tremblay, dénonce la tentative de Benhabib d'imposer ses règles aux québécois

Sur le site du journal Le Devoir du 15 août 2012:

 

(Le maire du Saguenay, M. Jean Tremblay)

 

En entrevue avec Paul Arcand au 98,5 FM pour réagir à la proposition de charte de la laïcité du PQ, M. Tremblay s'est livré à une charge en règle contre Mme Benhabib, candidate dans Trois-Rivières et intellectuelle championne de la laïcité, auteure notamment de Ma vie à contre-Coran.

Sous la charte présentée mardi par le PQ, M. Tremblay ne pourrait plus commencer les réunions de son conseil municipal. Mais ce n'est pas ça qui le dérange, a-t-il dit: «Ce qui me choque, c'est de voir que nous, les mous Canadiens-français, on va se faire dicter comment se comporter [...] par une personne qui arrive d'Algérie et qu'on est même pas capable de prononcer son nom.»

L'animateur l'a immédiatement repris et confronté, en soulignant le passé de Mme Benhabib, qui réside au Québec depuis une quinzaine d'années. Mais M. Tremblay en a rajouté en disant que Paul Arcand «n'a pas compris leur système. Ils sont en train de gruger tranquillement, avec un beau langage, tout tranquillement, on commence par la prière à l'hôtel de ville [...], ensuite on va enlever les objets religieux, après on va enlever les croix dans les villes, après ça on va aller dans les écoles... Ils vont faire disparaître la religion et la culture partout, vous vous rendez pas compte de ça», estime-t-il. (...)

Quand M. Arcand lui a souligné que de tels propos le feront passer pour un «xénophobe et un raciste» aux yeux de plusieurs, M. Tremblay a répliqué: «Je n'aime pas que ces gens-là qui arrivent ici établissent les règles. Qu'on aille toucher à leurs règles! Elle est de quelle religion, elle, on ne le sait pas?»
 

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Les Français prient pour que les enfants bénéficient de l'amour d'un père et d'une mère...

Sur le site de Yahoo.fr du 15 août 2012:

Les catholiques français ont prié mercredi, fête de l'Assomption, pour la famille et les jeunes, avec la lecture lors des offices d'un message des Evêques de France qui suscite une polémique au moment où le gouvernement veut donner aux homosexuels le droit de se marier et d'adopter.

A Lourdes, où la messe du Pélerinage national a rassemblé quelque 20.000 personnes sur la prairie des Sanctuaires, face à la grotte de Massabielle où la Vierge serait apparue à Bernadette Soubirous, deux laïcs ont lu la prière dans un grand silence.

Les fidèles, recueillis, ont écouté les orateurs prononcer les mots qui ont fait réagir ces derniers jours les milieux homosexuels: que les enfants et les jeunes "cessent d'être les objets des désirs et des conflits des adultes pour bénéficier pleinement de l'amour d'un père et d'une mère".

Notre-Dame de Paris avait inauguré mardi soir cette lecture, lors d'une grand-messe célébrée moitié en français, moitié en latin, suivie par une longue procession fluviale sur la Seine, qui a réuni 4.600 personnes, selon les organisateurs.(...)

Mgr Bernard Housset, évêque de La Rochelle-Saintes qui préside le 139e Pèlerinage national de Lourdes, a précisé devant la presse avant de célébrer la messe de l'Assomption que l'on "ne pouvait pas confondre le mariage d'un homme et d'une femme et l'union de deux personnes homosexuelles", insistant sur la notion d'altérité nécessaire pour donner la vie.

Sur la question de l'adoption, il avait alerté face au risque que l'enfant devienne "un objet qui se marchandise", mais il avait insisté sur "l'importance de la lutte contre l'homophobie".(...)

 

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Il faudra que les chrétiens arrêtent d'être spectateurs

Sur le site du Salon Beige du 14 août 2012:

 

 

 

(...)Beaucoup de fidèles chrétiens grossissent les rangs de ceux que j’appelle « la confrérie des absents ». C’est une confrérie qui a de nombreux membres qui ne veulent pas en sortir ; ce sont les absents de notre monde, les absents de la politique, les absents des moyens de communication, les absents du monde de la science : ils laissent de côté, dans le monde de la science, de la politique, de l’économie, de la culture, etc., ils laissent à la porte la réalité de la Foi.

"Nul dans l’Eglise, personne ou institution, ne devrait aller grossir ces rangs, où l’on établit quelque chose d’aussi antichrétien – d’aussi antichrétien ! – que la séparation de la Foi et de la vie, et la réduction de la Foi à la sphère privée. La plus grande tromperie qui puisse exister, c’est de croire que la Foi se cantonne à la vie privée : « Je suis croyant, mais au sein de mon parti je dois agir conformément à ses critères. » Non ! Non ! Je le dis clairement, non !"

"Il est nécessaire d’impulser la présence des catholiques dans la société, et d’encourager le témoignage de la charité chrétienne dans notre monde. Chrétiens, nous sommes appelés à offrir et à rendre présent le grand signe de la charité dans les réalités du monde d’aujourd’hui, ou, ce qui est la même chose, montrer la force de transformation et de renouvellement qui est celle de l’Evangile, dans les réalités de notre monde et de notre histoire."

"La charité qui réclame la défense de l’écologie environnementale, bien comprise, ne parle pas d’écologie de l’environnement, mais réclame une écologie humaine. La charité qui réclame le bien commun véritable, le bien social, ne sera pas une charité véritable si elle n’affirme pas la reconnaissance et la dignité de l’être humain, de tout être humain. C’est pourquoi le chrétien qui, par exemple, demeure impassible devant l’avortement, qui se limite à l’action économique en disant que l’avortement est une question privée, celui-là dit que la charité n’atteint pas tous les domaines de la vie".

"Les fidèles laïcs doivent être très présents dans le monde de la culture. Je ne sais pas si nous nous rendons compte que le monde ne se joue pas dans l’économie, mais dans la culture. Cela fait déjà bien des années que le monde actuel se joue dans la culture, une nouvelle culture qui tente de s’imposer, une culture sans Dieu. Où l’homme, par conséquent, ne compte pas. Une culture qui est terriblement marquée par le relativisme : une culture où la vérité ne compte pas. C’est la culture où la nature ne compte pas, où priment la décision et la liberté."

Cardinal Canizares (traduction Jeanne Smits pour le site internet Présent)

 

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L'intolérance au coeur du projet de laïcité des candidates Djemila Benhabib et Pauline Marois

Sur le site du journal La Presse du 14 août 2012:

 

(Mme Djemila Benhabib)

(Pointe-du-Lac) En conférence de presse à la scierie des Frères de l'instruction chrétienne, la candidate péquiste Djemila Benhabib s'est prononcée ce matin contre le crucifix à l'Assemblée nationale.

En tant qu'«intellectuelle soucieuse de la neutralité de l'État», elle croit que l'Assemblée nationale «doit représenter la volonté du peuple». «Et le peuple n'a pas à être assujetti à une quelconque religion», a-t-elle soutenu.

Encore une qui prétend parler au nom du peuple, alors que le peuple a clairement et fortement manifesté pour conserver ces signes religieux chrétiens: le crucifix au parlement, la crèche de Noël et les différents signes de cette fête, la prière aux assemblées municipales, etc. Un peuple qui choisit de conserver ses symboles religieux n'est pas "assujetti". Au contraire, une député voulant imposer la censure de tous les symboles religieux contre la volonté de la population cherche, elle, à assujettir cette population. Mme Djemila Benhabib, dans sa lutte contre l'extrémisme religieux, fait preuve d'un manque de jugement et d'équilibre flagrant, versant dans l'intolérance et l'intégrisme laïciste qui a fait tant de ravages au 20e siècle.

La candidate Pauline Marois désire, elle, une charte de la laïcité:

Il y a eu une «crise des accommodements raisonnables», pense Mme Marois. Les «valeurs québécoises ne sont pas négociables», insiste-t-elle.

Sa charte de la laïcité énoncerait que le Québec est «laïc» et « neutre par rapport aux croyances ou non-croyances ». Le maire de Saguenay ne pourrait donc plus commencer son conseil municipal par une prière.

La charte hiérarchiserait aussi certains droits. L'égalité entre les hommes et les femmes primerait sur la liberté de religion. Par exemple, on ne pourrait pas refuser un service public, comme un examen de conduite, parce qu'il est donné par un employé de sexe opposé.

Les employés de la fonction publique et parapublique ne pourraient plus porter de signe religieux ostensible, comme le hijab, la kippa ou le turban. Cet encadrement serait nécessaire, croit Mme Benhabib, pour ne plus « laisser à eux mêmes » les employés de l'État. Ils disposeraient désormais de critères précis pour interpréter les lois et règlements.(...)

La charte va aussi plus loin que le contesté projet de loi 94 du gouvernement Charest, qui a été abandonné à la dernière session parlementaire. Ce projet de loi stipulait que les employés de l'administration gouvernementale (incluant écoles et hôpitaux) devaient travailler avec le visage découvert. On ne ciblait donc que le voile intégral. Le hidjab, la kippa et le crucifix étaient permis. Les accommodements étaient autorisés, à condition de ne pas menacer la sécurité ou nuire à la communication. Le mot «laïcité» n'apparaissait pas dans le texte.

La comparaison est flagrante entre l'équilibre et la mesure du projet de loi 94 et la volonté d'éradiquer de l'espace public la religion par la charte de la laïcité fermée, dites également laïcité bornée.

Cette charte serait adoptée « le plus rapidement possible », même si le PQ ne se donne pas d'échéancier. Elle n'est pas écrite. Il semble toutefois que les principes déjà annoncés pourraient violer des éléments de la Charte canadienne des droits et libertés, comme la liberté de religion et le multiculturalisme, stipulés dans les articles 2, 15 et 27.

«Avant de penser qu'elle puisse être contestée, nous allons la présenter, la débattre et l'adopter. Et nous nous assurerons de pouvoir la protéger le mieux possible. Si elle devait être contestée - pour l'instant, c'est une question hypothétique -, nous ferons la bataille qu'il faut», a dit Mme Marois.

Le PQ utilisera donc si nécessaire la clause dérogatoire ? «Absolument, sans aucune réserve», a-t-elle répondu.

La liberté de conscience et de religion est vraiment le dernier des soucis de Mesdames Benhabib et Marois. Les Québécois ont manifestés à maintes reprises leur volonté de conserver leur héritage religieux dans les espaces publics. Il faudra que nos intégristes laïcistes en tiennent compte...

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Un témoignage de reconnaissance envers des policiers qui l'ont empêché de se suicider...

Sur le site du journal Le Soleil du 14 août 2012, cette très belle histoire:

 

(Les policiers Jean-Bernard Lajoie et Simon Beaulieu)

 

Une année presque jour pour jour après sa tentative de suicide ratée, Tim (nom fictif) est revenu sur les lieux où il a attenté à ses jours et où deux policiers de la Ville de Québec, Jean-Bernard Lajoie et Simon Beaulieu, lui ont sauvé la vie. Une belle complicité entre les trois hommes est née de cet événement qui aurait pu avoir une conclusion tragique.

Le 8 août 2011, en pleine nuit, le désespéré dans la quarantaine s'est lancé, corde au cou, en bas de la passerelle de la Marina Saint-Roch.

Tim avait attendu que les policiers se pointent pour une patrouille avant de faire le grand saut. Il voulait ainsi s'assurer que ce ne soit pas des jeunes enfants qui le trouvent pendu, le matin venu.

«C'était pas un cri, j'appelais pas à l'aide. C'était réglé. Moi, je m'en allais», raconte Tim, qui avait alors commis ce geste en raison de la fin d'une relation amoureuse et d'un épuisement professionnel.

«Moi, je voulais libérer tout le monde, parce que j'étais tellement malheureux. Je grugeais la vie de tout le monde, ajoute-t-il. Je me disais : "Je suis tanné de dire au monde que je suis triste."»

À leur approche de la marina, les policiers ont vu quelqu'un se sauver sur la passerelle. Jean-Bernard Lajoie a été le premier à voir qu'il allait se lancer dans le vide.

«Je lui ai crié : "Saute pas!", mais il l'a quand même fait», explique le policier.

M. Lajoie a alors accouru sur la passerelle et, rendu au point de chute, il a compris que le désespéré tentait de se pendre. Il a coupé la corde attachée à la barrière. Les deux agents ont ensuite uni leurs efforts pour sortir l'homme de la rivière Saint-Charles. (...)

«Les gars me disaient : "Il est pas question qu'on te laisse aller"», se souvient Tim. (...)

Après quelques mois de rétablissement, Tim a tenté de rencontrer les policiers qui lui ont sauvé la vie pour les remercier. Les deux hommes se sont rendus à son domicile deux semaines plus tard.

Après avoir jasé pendant 45 minutes, les policiers ont quitté Tim en lui laissant leur numéro de téléphone.

«Avant de partir, ils m'ont dit : "Appelle s'il y a quelque chose"», se remémore Tim.

Depuis, Tim et les policiers demeurent en contact, que ce soit par téléphone ou par courriel. Tim a repris le contrôle de sa vie, travaille et se sent d'attaque pour les prochaines années. Un voyage de trois mois à l'étranger lui a d'ailleurs fait le plus grand bien.

«Ces gars-là, ils s'en rendent peut-être pas compte, de tout ce qu'ils ont changé, souligne Tim. Ils ont changé ma vie, oui. Mais ils ont changé la vie de mes parents, ils ont changé la vie de mes amis.»

Les deux policiers ont de la difficulté à expliquer pourquoi ils ont développé ce lien avec Tim. Ils viennent en aide à des centaines de personnes par année durant leurs quarts de travail, mais jamais leurs interventions n'avaient mené à un lien d'amitié comme celui-là.

«Quand on rentre dans la police, oui, on souhaite sauver la vie de quelqu'un, explique Simon Beaulieu. Mais le cadeau, c'est pas vraiment ça. C'est plutôt quand tu vois le résultat après. Que lui [Tim], ça va super bien. Il nous dit qu'il a eu une deuxième vie. Moi, j'ai rencontré ses parents qui m'ont dit : "Merci, merci!" C'est le plus beau cadeau que tu peux avoir. C'est inégalable.»

"Il est pas question de te laisser aller", ça, c'est la réponse de gars qui aiment leur prochain...

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Des autobus pro-vie en vue de l'élection présidentielle américaine

Sur le site du Huffington Post du 13 août 2012:

 

 

 

Une organisation anti-avortement a indiqué lundi qu'elle allait lancer une tournée en bus dans plusieurs Etats-clé des Etats-Unis avant les élections de novembre, afin d'"attirer l'attention sur le bilan du président Obama" en matière d'avortement et appeler à sa défaite.

La Susan B. Anthony List (SBA List), qui se consacre à la lutte contre l'avortement, va parcourir en bus du 20 au 30 août une trentaine de villes dans cinq Etats cruciaux, pouvant basculer dans l'un ou l'autre camp politique: l'Iowa (où se rendait Obama lundi), le Wisconsin (nord), l'Ohio (nord), la Virginie (est) et la Floride (sud-est).

Les passagers du bus, des personnalités nationales ou locales selon les étapes, "appelleront à la défaite du président Obama" mais aussi à celle des candidats pro-avortement à la Chambre des représentants et au Sénat de ces cinq Etats, indique l'organisation dans un communiqué.

La SBA List - du nom d'une féministe américaine - avait salué samedi le choix de Paul Ryan, "militant anti-avortement de longue date", comme colistier républicain à l'élection présidentielle.

Le bus portera le calicot où est inscrit: "Les femmes font entendre leurs voix : l'avortement n'est pas un soin de santé".

"Le bilan du président Obama en matière d'avortement est porté à l'extrême", indique la présidente de l'organisation, Marjorie Dannenfelser, qui dénonce "l'extension du financement de l'avortement par les contribuables sous prétexte d'être un +soin de santé+" ou encore "l'obligation faite aux contribuables de souscrire" à des organisations pratiquant l'avortement aux Etats-Unis ou à l'étranger.

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