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Un témoignage de reconnaissance envers des policiers qui l'ont empêché de se suicider...

Sur le site du journal Le Soleil du 14 août 2012, cette très belle histoire:

 

(Les policiers Jean-Bernard Lajoie et Simon Beaulieu)

 

Une année presque jour pour jour après sa tentative de suicide ratée, Tim (nom fictif) est revenu sur les lieux où il a attenté à ses jours et où deux policiers de la Ville de Québec, Jean-Bernard Lajoie et Simon Beaulieu, lui ont sauvé la vie. Une belle complicité entre les trois hommes est née de cet événement qui aurait pu avoir une conclusion tragique.

Le 8 août 2011, en pleine nuit, le désespéré dans la quarantaine s'est lancé, corde au cou, en bas de la passerelle de la Marina Saint-Roch.

Tim avait attendu que les policiers se pointent pour une patrouille avant de faire le grand saut. Il voulait ainsi s'assurer que ce ne soit pas des jeunes enfants qui le trouvent pendu, le matin venu.

«C'était pas un cri, j'appelais pas à l'aide. C'était réglé. Moi, je m'en allais», raconte Tim, qui avait alors commis ce geste en raison de la fin d'une relation amoureuse et d'un épuisement professionnel.

«Moi, je voulais libérer tout le monde, parce que j'étais tellement malheureux. Je grugeais la vie de tout le monde, ajoute-t-il. Je me disais : "Je suis tanné de dire au monde que je suis triste."»

À leur approche de la marina, les policiers ont vu quelqu'un se sauver sur la passerelle. Jean-Bernard Lajoie a été le premier à voir qu'il allait se lancer dans le vide.

«Je lui ai crié : "Saute pas!", mais il l'a quand même fait», explique le policier.

M. Lajoie a alors accouru sur la passerelle et, rendu au point de chute, il a compris que le désespéré tentait de se pendre. Il a coupé la corde attachée à la barrière. Les deux agents ont ensuite uni leurs efforts pour sortir l'homme de la rivière Saint-Charles. (...)

«Les gars me disaient : "Il est pas question qu'on te laisse aller"», se souvient Tim. (...)

Après quelques mois de rétablissement, Tim a tenté de rencontrer les policiers qui lui ont sauvé la vie pour les remercier. Les deux hommes se sont rendus à son domicile deux semaines plus tard.

Après avoir jasé pendant 45 minutes, les policiers ont quitté Tim en lui laissant leur numéro de téléphone.

«Avant de partir, ils m'ont dit : "Appelle s'il y a quelque chose"», se remémore Tim.

Depuis, Tim et les policiers demeurent en contact, que ce soit par téléphone ou par courriel. Tim a repris le contrôle de sa vie, travaille et se sent d'attaque pour les prochaines années. Un voyage de trois mois à l'étranger lui a d'ailleurs fait le plus grand bien.

«Ces gars-là, ils s'en rendent peut-être pas compte, de tout ce qu'ils ont changé, souligne Tim. Ils ont changé ma vie, oui. Mais ils ont changé la vie de mes parents, ils ont changé la vie de mes amis.»

Les deux policiers ont de la difficulté à expliquer pourquoi ils ont développé ce lien avec Tim. Ils viennent en aide à des centaines de personnes par année durant leurs quarts de travail, mais jamais leurs interventions n'avaient mené à un lien d'amitié comme celui-là.

«Quand on rentre dans la police, oui, on souhaite sauver la vie de quelqu'un, explique Simon Beaulieu. Mais le cadeau, c'est pas vraiment ça. C'est plutôt quand tu vois le résultat après. Que lui [Tim], ça va super bien. Il nous dit qu'il a eu une deuxième vie. Moi, j'ai rencontré ses parents qui m'ont dit : "Merci, merci!" C'est le plus beau cadeau que tu peux avoir. C'est inégalable.»

"Il est pas question de te laisser aller", ça, c'est la réponse de gars qui aiment leur prochain...

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