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CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

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Moins de deux semaines avant les élections : pour qui voter?

Campagne Québec-Vie s’est déjà prononcé sur les critères importants pour choisir un candidat ou un parti politique. Nous endossons pleinement le principe de points non négociables, à savoir que, nous ne pouvons voter pour un candidat ou un parti qui ne respecterait pas :
 
-La protection de la vie à toutes ses étapes, du premier moment de sa conception jusqu’à sa mort naturelle;

-La reconnaissance et la promotion de la structure naturelle de la famille — comme union entre un homme et une femme fondée sur le mariage — et sa défense contre des tentatives de la rendre juridiquement équivalente à des formes d’union radicalement différentes qui, en réalité, lui portent préjudice et contribuent à sa déstabilisation, en obscurcissant son caractère spécifique et son rôle social irremplaçable;
 
-La protection du droit des parents d’éduquer leurs enfants.
 
Ces points développés par l’Église catholique nous paraissent comme étant des valeurs universelles.
 
Il est inconcevable que nous puissions avoir atteint un niveau de décadence telle qu’il faille rappeler ces points fondateurs non pas seulement de toute civilisation, mais de l’humanité même.
 
Et c’est pour cette raison que nous ne pouvons endosser le choix de l’un des grands partis politiques, Parti Libéral, Parti Québécois, Coalition Avenir Québec, Québec Solidaire, qui se sont tous prononcés pour permettre la pratique de l’euthanasie au Québec et ne remette pas en question l’avortement généralisé des enfants non désirés. Par leur silence même sur ces questions, par l’absence de débats en raison d’une position commune et par leur désir de reléguer comme étant une question minoritaire ce qui est la problématique la plus importante et vitale du peuple québécois, ces partis font preuve d’une inconscience qui frise la folie.
 
Le premier devoir et le plus important devoir d’un gouvernement est d’empêcher ses citoyens de s’entretuer.
 
En manquant à cette obligation, les grands partis montrent tous leur totale incompréhension des priorités d’un gouvernement et démontrent leur absence de compassion pour les plus faibles. À moins de connaître un candidat qui est prêt à briser la ligne de son parti, nous croyons que toute personne reconnaissant le droit à la vie des enfants à naître et celui des personnes âgées de mourir dans la dignité de soins palliatifs adéquats, et non par une piqûre semblable à celle donnée à son chien, ne peut voter pour aucun des grands partis.
 
Le faire, c’est endosser le déni du droit des enfants à naître à la vie, accepter de reléguer cette question, celle de l’euthanasie, celle de l’éducation des enfants, au second plan. Nous n’en avons pas le droit.
 
Oui, nous n’aurons par conséquent guère d’influence sur le choix politique qui se fera, mais nous n’aurons pas collaboré à la grande comédie politique qui se joue actuellement.
 
Pour faire entendre notre voix, encore minoritaire et désorganisée, mais qui doit se prononcer et tout faire pour se faire entendre, parce que notre voix défend ceux qui ne peuvent se défendre, nous devons soutenir les candidats qui respectent les points non négociables:
 
Le Parti Conservateur du Québec dont vous pouvez consulter le programme en cliquant ici. Et pour voir si vous avez l'un de ces 27 candidats dans votre circonscription : 

Beauce-Nord

 
M. Sébastien Drouin
Morissette, Sylvain
Beauce-Sud
 
 
Beauharnois
Mme Lynne Mimeault
Morissette, Sylvain
Bellechasse
Mme Linda Beaudoin
Morissette, Sylvain
Berthier
 
 
Bertrand
 
 
Blainville
 
 
Bonaventure
 
 
Borduas
 
 
Bourassa-Sauvé
 
 
Bourget
 
 
Brome-Missisquoi
M. Jacques Pipon
Morissette, Sylvain
Chambly
M. Daniel Nicol
Morissette, Sylvain
Champlain
 
 
Chapleau
 
 
Charlesbourg
 
 
Charlevoix-Côte-de-Beaupré
 
 
Châteauguay
M. Jean-Paul Pellerin
Morissette, Sylvain
Chauveau
M. Gaétan Roy
Morissette, Sylvain
Chicoutimi
 
 
Chomedey
 
 
Chutes-de-la-Chaudière
M. Renaud Grégoire
Morissette, Sylvain
Côte-du-Sud
 
 
Crémazie
 
 
D'Arcy-McGee
 
 
Deux-Montagnes
 
 
Drummond-Bois-Francs
M. François Picard
Morissette, Sylvain
Dubuc
 
 
Duplessis
 
 
Fabre
 
 
Gaspé
 
 
Gatineau
 
 
Gouin
 
 
Granby
M. Stéphane Gagné
Morisette, Sylvain
Groulx
 
 
Hochelaga-Maisonneuve
 
 
Hull
 
 
Huntingdon
M. Maxime Collette
Morissette, Sylvain
Iberville
 
 
Îles-de-la-Madeleine
 
 
Jacques-Cartier
 
 
Jean-Lesage
 
 
Jeanne-Mance-Viger
 
 
Jean-Talon
 
 
Johnson
M. Benoit Lussier
Morissette, Sylvain
Joliette
M. Mikey Colangelo Lauzon
Morissette, Sylvain
Jonquière
 
 
Labelle
 
 
Lac-Saint-Jean
 
 
LaFontaine
M. Patrice Raza
Morissette, Sylvain
La Peltrie
 
 
La Pinière
M. Claude Chalhoub
Morissette, Sylvain
Laporte
M. Camil Lambert
Morissette, Sylvain
La Prairie
Mme Monique Roy-Verville
Morissette, Sylvain
L'Assomption
 
 
Laurier-Dorion
 
 
Laval-des-Rapides
 
 
Laviolette
 
 
Lévis
M. Luc Harvey
Morissette, Sylvain
Lotbinière-Frontenac
 
 
Louis-Hébert
Mme Véronique Durand
Morissette, Sylvain
Marguerite-Bourgeoys
 
 
Marie-Victorin
 
 
Marquette
 
 
Maskinongé
 
 
Masson
 
 
Matane-Matapédia
 
 
Mégantic
 
 
Mercier
 
 
Mille-Îles
 
 
Mirabel
 
 
Montarville
M. Claude Leclair
Morissette, Sylvain
Montmorency
 
 
Mont-Royal
 
 
Nelligan
 
 
Nicolet-Bécancour
M. Mathieu Benoit
Morissette, Sylvain
Notre-Dame-de-Grâce
 
 
Orford
 
 
Outremont
 
 
Papineau
 
 
Pointe-aux-Trembles
 
 
Pontiac
 
 
Portneuf
Mme Sylvie Gagné
Morissette, Sylvain
René-Lévesque
 
 
Repentigny
 
 
Richelieu
 
 
Richmond
 
 
Rimouski
 
 
Rivière-du-Loup-Témiscouata
 
 
Robert-Baldwin
 
 
Roberval
 
 
Rosemont
 
 
Rousseau
 
 
Rouyn-Noranda-Témiscamingue
 
 
Sainte-Marie-Saint-Jacques
 
 
Sainte-Rose
 
 
Saint-François
 
 
Saint-Henri-Sainte-Anne
 
 
Saint-Hyacinthe
Mme Isabelle Leclerc
Morissette, Sylvain
Saint-Jean
M. Carmyn Girard
Morissette, Sylvain
Saint-Jérôme
 
 
Saint-Laurent
 
 
Saint-Maurice
 
 
Sanguinet
M. André Martel
Morissette, Sylvain
Sherbrooke
 
 
Soulanges
 
 
Taillon
 
 
Taschereau
 
 
Terrebonne
 
 
Trois-Rivières
 
 
Ungava
 
 
Vachon
 
 
Vanier-Les Rivières
M. Daniel Brisson
Morissette, Sylvain
Vaudreuil
 
 
Verchères
 
 
Verdun
 
 
Viau
 
 
Vimont
M. Alain Robert
Morissette, Sylvain

Le Parti Conservateur du Québec n’a qu’une timide mesure pour contrer l’avortement, favoriser l’adoption, mais s’oppose à l’euthanasie, au cours d’Éthique et Culture Religieuse obligatoire et aux subventions aux garderies plutôt qu’aux parents.

 
Le Parti Unité Nationale, avec ses 12 candidats, dont voici l’adresse du site internet :
 
 
et la liste de ses candidats :
 

Bellechasse

 
Mme Christine Lavoie
Gauthier, Lisette
Berthier
 
 
Bertrand
 
 
Blainville
 
 
Bonaventure
 
 
Borduas
 
 
Bourassa-Sauvé
 
 
Bourget
M. Gaston Savard
Gauthier, Lisette
Brome-Missisquoi
 
 
Chambly
 
 
Champlain
 
 
Chapleau
 
 
Charlesbourg
M. Daniel Lachance
Gauthier, Lisette
Charlevoix-Côte-de-Beaupré
 
 
Châteauguay
 
 
Chauveau
 
 
Chicoutimi
 
 
Chomedey
 
 
Chutes-de-la-Chaudière
 
 
Côte-du-Sud
 
 
Crémazie
 
 
D'Arcy-McGee
 
 
Deux-Montagnes
 
 
Drummond-Bois-Francs
M. Robert Dufour
Gauthier, Lisette
Dubuc
 
 
Duplessis
 
 
Fabre
 
 
Gaspé
 
 
Gatineau
 
 
Gouin
M. Gilles Guibord
Gauthier, Lisette
Granby
 
 
Groulx
 
 
Hochelaga-Maisonneuve
 
 
Hull
 
 
Huntingdon
 
 
Iberville
 
 
Îles-de-la-Madeleine
 
 
Jacques-Cartier
 
 
Jean-Lesage
Mme Oxana Vassiltchenko
Gauthier, Lisette
Jeanne-Mance-Viger
 
 
Jean-Talon
 
 
Johnson
 
 
Joliette
 
 
Jonquière
 
 
Labelle
 
 
Lac-Saint-Jean
 
 
LaFontaine
 
 
La Peltrie
 
 
La Pinière
 
 
Laporte
 
 
La Prairie
 
 
L'Assomption
 
 
Laurier-Dorion
 
 
Laval-des-Rapides
 
 
Laviolette
 
 
Lévis
M. Paul Biron
Gauthier, Lisette
Lotbinière-Frontenac
 
 
Louis-Hébert
 
 
Marguerite-Bourgeoys
 
 
Marie-Victorin
 
 
Marquette
 
 
Maskinongé
 
 
Masson
 
 
Matane-Matapédia
 
 
Mégantic
 
 
Mercier
 
 
Mille-Îles
 
 
Mirabel
 
 
Montarville
 
 
Montmorency
 
 
Mont-Royal
 
 
Nelligan
 
 
Nicolet-Bécancour
 
 
Notre-Dame-de-Grâce
 
 
Orford
 
 
Outremont
 
 
Papineau
 
 
Pointe-aux-Trembles
 
 
Pontiac
 
 
Portneuf
 
 
René-Lévesque
 
 
Repentigny
 
 
Richelieu
 
 
Richmond
 
 
Rimouski
 
 
Rivière-du-Loup-Témiscouata
 
 
Robert-Baldwin
 
 
Roberval
 
 
Rosemont
 
 
Rousseau
 
 
Rouyn-Noranda-Témiscamingue
 
 
Sainte-Marie-Saint-Jacques
 
 
Sainte-Rose
 
 
Saint-François
M. Lionel Lambert
Gauthier, Lisette
Saint-Henri-Sainte-Anne
M. Andrzej Jastrzebski
Gauthier, Lisette
Saint-Hyacinthe
Mme Lise Gaudette
Gauthier, Lisette
Saint-Jean
 
 
Saint-Jérôme
 
 
Saint-Laurent
M. Brian Jenkins
Gauthier, Lisette
Saint-Maurice
M. Gilles Noël
Gauthier, Lisette

Faites-nous connaître d'autres candidats partageant ces valeurs tel Antoine-Marie Bourdon du comté de Huntingdon, candidat de la Coalition pour la Constituante.

Nous n’aurons pas d’influence sur cette élection, un des grands partis sera élu, mais nous n’aurons pas collaboré… Il faudra nous organiser pour qu’à la prochaine élection, qui pourra être très prochaine s’il y a élection d’un gouvernement minoritaire, des candidats pro-vie se présentent dans les 125 circonscriptions du Québec. Pour que personne ne soit dans l’obligation d’annuler, de voter blanc dans son comté.
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Réponse à un chrétien progressiste (à-plat-ventriste) sur la sexualité...

Sur le site de Nystagmus du 22 août 2012:

 

 

 

Sur le site des « Chrétiens de gauche », ce matin, un billet de René Poujol. L'ancien rédacteur en chef du journal Pèlerin, que j'ai eu le plaisir et l'honneur d'avoir dans mon émission de radio chaque lundi durant de nombreuses années, publie un billet que je vous invite à lire, sur la responsabilité, selon lui immense, de l'Eglise catholique dans la durable fâcherie de bon nombres de chrétiens avec l'institution catholique. Je voudrais ici apporter mes propres réflexions sur le sujet, à la lumière de mon expérience personnelle.

« Fâchés avec Dieu pour des questions de braguette... » La formule est belle et saisissante. Par leur obsession du contrôle du sexe, les prêtres, « ayant fait, pour eux-mêmes, le choix du célibat… donc de la continence » auraient provoqué la rupture de loyaux catholiques avec Dieu. Ce fut parfois vrai, dans des endroits où l'Eglise n'était guère séparée de l'Etat et abusait de son rôle, je pense en particulier au Québec où, pendant longtemps, il n'a pas été possible de devenir infirmière sans être religieuse, et où certains confesseurs fliquaient les femmes mariées qui n'étaient pas enceintes à nouveau dans un délai d'un an après la naissance du dernier (ce qui explique les immenses familles québécoises de la génération de nos grands-parents, où les fratries de 12 ou 18 personnes n'étaient pas rares).

Mais aujourd'hui ? A qui l'Eglise catholique impose-t-elle quoi que ce soit à qui que ce soit ? Voit-on des prêtres en soutanes à l'entrée des églises vérifier les cahiers de confession des fidèles ? L'Eglise propose une morale qui ne vaut le coup que parce qu'elle nous enracine profondément dans le Christ. Vouloir suivre cette morale sans être vissé à Jésus-Christ, c'est de la névrose. Je suis toujours assez peinée de voir le grand argument laïcard de "l'Eglise-qui-serait-déconnectée-du-réel ou arc-boutée-sur-des-positions-d'un-autre âge" repris par des croyants sincères, qui plus est lorsqu'ils ont la stature intellectuelle d'un René Poujol. A titre personnel, j'ai été convaincue par les arguments de l'Eglise... avant même de savoir que l'Eglise avait de tels arguments, et avant même de devenir croyante.

Sur le mariage, d'abord. Pour paraphraser votre texte, cher René, j'ai fait pour moi-même le choix du mariage catholique... donc de la chasteté dans le mariage. Pas plus que quiconque n'a obligé les prêtres, un revolver sur la tempe, à prononcer leurs vœux, je n'ai subi de pression familiale, sociale ou pire : religieuse pour me marier à l'église. Simplement, en tombant amoureuse de mon futur mari, j'ai su que je voulais le must pour nous deux : un lien indissoluble, jusqu'à ce que la mort nous sépare, dont le Christ serait le centre, et qui serait l'image de l'union indissoluble du Christ avec son Eglise. Un truc qui a plus de gueule que quoi que ce soit d'autre. Je voulais le meilleur.

Au début, mon mari, qui était agnostique, se serait fort bien contenté d'un concubinage sans mariage, même civil. Mais pour moi, malgré tout l'amour que j'avais pour lui (et que j'ai toujours), les choses étaient claires : si tu m'aimes, tu m'épouses. Parce que tu n'es pas mon « copain », ni mon « ami », ni mon « compagnon ». Tu es mon mari et nous sommes une seule chair. Et je ne vois guère en ce qui me concerne comment on peut prétendre aimer une personne plus que tout et ne pas vouloir faire une seule chair devant Dieu qui seul peut diviniser cette chair. Je ne vois pas comment on peut dire que l'on fait une seule chair si les enfants qui naissent de cette chair unie ne portent pas le même nom que leurs deux parents. Oui, deux personnes qui vivent ensemble sans être mariées, en s'aimant et en étant fidèles l'une à l'autre, c'est bien. Mais moi, le bien ne m'intéresse pas. Ce que je veux pour moi, c'est le meilleur. Et tout au long du chemin qui nous a conduit au mariage civil, puis religieux, j'ai été en cohérence avec moi-même : je n'ai pas communié. Je n'en tire aucune gloire, parce que ce n'est guère glorieux de se retrouver à vivre, même si on sait que ce n'est que pour un temps, sans l'union intime avec le Christ à cause de son péché. Même si ces années de ''faim eucharistique'' ont été source de choses extraordinaires – j'y reviendrai peut-être dans un autre billet, là n'est pas la question.

Comme pour tous les couples, la question de la fertilité s'est posée rapidement, et donc de la régulation des naissances. J'ai pris la pilule, comme beaucoup de femmes, pendant des années, avant de rencontrer mon époux. Sans vraiment savoir pourquoi, il m'a été impossible de la prendre avec lui. Non que je sois irresponsable, ni que je veuille une famille à la québécoise, ni que je pense que mon rôle de femme est de procréer. On en revient simplement à la très haute idée de l'amour, et donc de la sexualité, que nous propose l'Eglise : si nous nous aimons vraiment, aimons-nous dans toutes nos dimensions. Ne nous approchons pas du corps l'un de l'autre si nous n'aimons pas nos corps sexués et les conséquences de la rencontre aimante de deux corps fertiles. Je ne me segmente pas pour celui que j'aime : je suis son amante, sa femme et la mère de ses enfants, et je ne m'ampute pas quand je me donne à lui. Les quelques rapports protégés que nous avons eu au début m'ont laissé le goût amer de la rencontre incomplète. Et je précise, là encore, que ce n'est pas chose facile : nous avons cette chance qui se transforme parfois en épreuve d'avoir une fertilité implacable, d'avoir des enfants dès la première union à chaque fois, et que notre dernière que nous aimons plus que tout n'était pas attendue. Mais j'aime que, dans mes périodes de fertilité mensuelles, nous nous retenions, parce que c'est aussi se donner par amour que de différer une union : là encore l'Eglise n'a rien inventé, chacun sait que le désir vient de l'attente. Et ce que me propose l'Eglise en matière de régulation des naissances, à savoir l'observation minutieuse de mon cycle, nous comble bien plus que l'arsenal médical que mon gynécologue s'obstine toujours à nous proposer, tremblant de peur de se voir coller un procès à chaque visite parce que je serais « encore » enceinte : « Bon, vous faites ce que vous voulez (merci) mais on est d'accord : je vous fait quand même une ordonnance, hein! » J'aime que mon mari soit à l'écoute du rythme naturel de mon corps. J'aime qu'il ne considère pas que les enfants soient une maladie contre laquelle il faudrait prendre des médicaments. J'aime qu'il m'aime avec ma fertilité parce que cette fertilité fait partie de ce que je suis, et qu'il m'aime comme je suis tout entière.

Et je précise que ce point de vue n'est pas spécialement catho : je connais beaucoup de femmes qui perdent toute libido quand la vasectomie de leur conjoint, même décidée en couple, les prive de la dimension fertilisante de l'acte sexuel, sans pourtant qu'elles veuillent d'enfants. Des femmes qui n'aiment pas la contraception, qui la voient non pas comme une libération, mais comme un esclavage, qui plus est un esclavage au corps médical. Aujourd'hui, toutes les femmes qui utilisent la contraception voient leur sexualité contrôlée par un toubib. De leurs premières règles jusqu'à la ménopause, les voici contraintes de raconter leur intimité à des docteurs. Est-ce vraiment cela, la liberté ? Est-ce vraiment être libre que de s'amputer d'une partie de soi-même pour correspondre au désir d'un homme qui veut bien jouir de ou avec vous, mais sans penser aux conséquences ? Je n'en suis vraiment pas certaine. Et ne croyez pas que je sois multimillionnaire et que j'aie les moyens d'élever une équipe de foot.

Sur la sexualité, René Poujol écrit encore ceci : « Je vais au bout de ma pensée. Je trouve aujourd’hui pareillement insensées : la diabolisation sans nuance de la masturbation et la condamnation morale des relations sexuelles pré-maritales dans nos pays où l’on se marie en moyenne à l’âge de 30 ans alors que la maturité sexuelle des jeunes n’a jamais été aussi précoce; insensées tout autant la prohibition des méthodes de contraception dites artificielles et l’obligation morale faite aux personnes homosexuelles de vivre leur vie durant dans la continence. Car il n’est de sexualité ''contre nature'' que pour autant que l’on maintient le principe selon lequel la sexualité doit rester, pour tous, potentiellement ouverte à sa finalité de reproduction, même si ce n’est pas la seule. »

La question de la masturbation m'interpelle. Parce qu'un certain discours glorifie la masturbation comme nécessaire à la fin de la frustration. Je crois profondément que c'est tout le contraire, que la masturbation génère la frustration. Que plus on se masturbe, plus on est frustrés. Que jamais, jamais la masturbation ne nous rapproche de l'Autre. L'Eglise, qui veut nous proposer ce qui existe de meilleur et faire de nous des hommes et des femmes épanouis et heureux, nous dit que la masturbation peut nous satisfaire, mais ne peut pas nous rendre heureux. Ma propre expérience et celle de beaucoup d'autres montre que c'est vrai.(...)

Encore une fois, les progressistes qui veulent absolument se faire accepter par l'esprit du monde ont tout faux... La Vérité rend libre, et non pas la complaisance...

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Réflexion de Normand Lester sur les Pussy Riot...

Sur le site de yahoo du 22 août 2012:

 

(Les Pussy Riot en action)

 

(...)Cela m’amène à poser quelques questions qui demeureront sans réponse. Quelle aurait été la réaction de l’opinion américaine si un groupe de punkettes miteuses était allé faire son cirque à la cathédrale nationale de Washington en dénonçant l’appui de la droite religieuse au parti républicain et à Israël? Je ne suis pas sûr que l’intervention policière et ses suites judiciaires auraient été bien en deçà de ce qu’on a vu à Moscou.

Et quelle aurait été la réaction de la gauche américaine, si des punkettes d’extrême droite (oui ça existe, notamment en Scandinavie) avaient envahi la principale synagogue de New York pour dénoncer le soutien apporté par la communauté juive à la politique belliqueuse d’Israël. Elle aurait alors été d’une violence extrême. L’opération aurait été dénoncée comme une manifestation intolérable d’antisémitisme et la classe politico-médiatique aurait, à l’unanimité, réclamé les sanctions les plus draconiennes contre le groupe. Le FBI serait intervenu puisque la profanation d’une synagogue aurait été considérée comme un crime raciste. Des manifestations de masse pour dénoncer le groupe se seraient produites dans toutes les grandes villes du monde. Des appels à la tolérance religieuse auraient été lancés par le Pape et d’autres autorités morales ou prétendues telles.

Un scénario semblable est aussi prévisible de la gauche multiculturaliste planétaire si des punkettes avaient décidé de faire leur numéro dans une mosquée en Occident. Dans ce cas, des réactions d’une violence inouïe auraient sans doute éclaté dans des dizaines de villes musulmanes du monde entier provoquant des centaines de morts. Si un groupe punk féministe avait osé une manifestation semblable dans un pays musulman, il aurait été mis à mort sur place sans autre forme de procès.

Mais les transgressions sacrilèges ne visaient qu’un lieu de culte chrétien. Pas de quoi déchaîner les intellectuels progressistes et les leaders d’opinion. La clause de l’indignation multiculturelle ne s’applique pas aux religions chrétiennes associées à l'Occident.(...)
 

Pourquoi s'en prendre toujours aux chrétiens, si ce n'est que leur religion commande plus que l'amour des autres, l'amour des ennemis... Cela prend vraiment beaucoup de courage!

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Les républicains américains adoptent une position clairement pro-vie!

Une très bonne nouvelle parue sur le site du journal le Monde du 22 août 2012:

 

 

 

Le Parti républicain américain a adopté, mardi 21 août, une position strictement anti-avortement, même dans les cas de viol ou d'inceste, dans son programme de gouvernement en vue de la convention présidentielle de la semaine prochaine.(...)

Le programme électoral républicain, dans la continuité des documents comparables adoptés depuis 2000, prévoit d'interdire tous les avortements et de conférer aux fœtus des protections constitutionnelles. Il sera officialisé pendant la convention de Tampa, prévue du 27 au 30 août. (...)

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Nos enfants tristes... lettre parue dans la Presse du 22 août 2012

Sur le site du journal La Presse du 22 août 2012:

 

 

J'ai 31 ans, je suis mère de trois enfants et je suis enseignante au primaire.(...)J'ai eu envie de partager ces tristes constatations parce que je suis inquiète pour l'avenir de plusieurs enfants que j'ai pu côtoyer au fil du temps.(...)

Par exemple, il est maintenant chose commune de recevoir, dans une classe de première année, un enfant de 6 ans qui doit composer avec la deuxième séparation d'un de ses parents ou un troisième déménagement. Ces enfants subissent les contrecoups d'événements sur lesquels ils n'ont aucune emprise et qui engendrent un haut niveau de stress.

Comprenez bien que mon intention n'est pas de blâmer les parents qui se séparent ou qui vivent des situations difficiles... Cependant, lorsqu'un enfant d'âge primaire doit s'adapter à la venue d'un nouveau conjoint, du nouveau bébé de papa, de nouveaux demi-frères ou demi-soeurs, ou encore qu'il doit se familiariser avec une nouvelle école et un nouveau quartier pour la deuxième, troisième ou quatrième fois, il y a fort à parier qu'il risque d'être moins réceptif et disponible pour effectuer des apprentissages scolaires.

Les enfants à qui j'enseigne depuis quelques années me paraissent souvent anxieux, vulnérables et fatigués; ce qui n'est pas étonnant en soi puisque plusieurs arrivent au service de garde vers 7h et qu'ils repartent vers 18h (les parents n'ont pas le choix, je le sais, et ils font de leur mieux... je le sais aussi!) Il reste que les enfants d'âge primaire ont des journées aussi longues et exigeantes que celles des adultes et qu'ils sont confrontés à des agents de stress importants.

Les enfants me semblent souvent susceptibles et à bout de nerfs. Ils paraissent émotionnellement perturbés et démontrent fréquemment des difficultés relationnelles et des problématiques d'attachement.

Un psychologue en milieu scolaire me disait récemment que de plus en plus d'enfants reçoivent un diagnostic de dépression ou de troubles d'anxiété en bas âge. Cette situation m'inquiète.

Malheureusement, je n'ai pas de solution miracle. Je sais, par contre, que les élèves du primaire sont entre bonnes mains à l'école puisque la très grande majorité des enseignants les prennent sous leur aile et tentent de créer un lien significatif avec eux. Mais malgré toute leur bonne volonté et leur compétence, les enseignants ne peuvent toutefois se substituer aux parents et ne peuvent panser les blessures affectives des enfants perturbés. Au mieux, ils arriveront à mettre un baume sur leurs écorchures pour les 10 mois qu'ils passeront avec eux. Ainsi, mon souhait est le suivant: collectivement, prenons soin de nos enfants. Ne leur demandons pas d'être de petits adultes.

Une place en garderie pour tous les enfants, la maternelle temps plein à 4 ans, c'est cela vos solutions pour les familles, Mme Pauline Marois?

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Des bioéthiciens qui perdent le nord...

Dans les années 1990, un étudiant en bioéthique à l'Université de Montréal apprenait que l'avortement étant une question réglée, tout le cours porterait sur l'euthanasie, ou plutôt l'acceptation de l'euthanasie. Dans la classe, la majorité des étudiants sont de futurs médecins... Mais cette question semble dépassée, maintenant, il s'agit plutôt de l'acceptation de l'eugénisme. Sur le blog de Jeanne Smits du 21 août 2012 nous est présenté un "bioéthicien" écouté, dont l'article eugéniste a paru dans le... Sélection du Reader Digest!:

(Julian Savulescu)

 

Le Pr Julian Savulescu a choisi le populaire Reader’s Digest pour lancer sa petite bombe bioéthique : il vient d’écrire que la création de bébés sur mesure pourrait bien finir par être considérée comme une « obligation morale » dans la mesure où cela permettrait d’obtenir des « enfants éthiquement meilleurs ». Et pour commencer, assure l’universitaire britannique spécialiste d’éthique pratique, il faudrait activement œuvrer afin que les parents puissent accéder au tri embryonnaire pour éliminer les défauts de personnalité chez leurs enfants, puisque ceux-ci auraient alors moins de chance de se faire du mal ou de faire du mal aux autres.
 
Le rédacteur-en-chef du Journal of Medical Ethics estime que nous sommes au cœur d’une révolution génétique où le dépistage embryonnaire, aujourd’hui limité à certaines affections très précises, devrait être accepté de manière large. Richard Alleyne, du Daily Telegraph, rapporte que Savulescu recommande le tri négatif et positif : négatif pour éliminer les gènes indésirables, positif pour conserver les embryons porteurs de gènes associés à une bonne personnalité. Car, affirme le chercheur, la science permet de savoir aujourd’hui que les gènes ont un poids significatif sur la personnalité et certains marqueurs génétiques peuvent annoncer la probabilité que l’enfant aura certains traits de personnalité.
 
« N’est-ce pas que le fait d’assurer que votre enfant aura la meilleure, ou à tout le moins un bon espoir d’une vie excellente, c’est de la paternité responsable ? », écrit le Pr Savulesco. « Dès lors que la sélection génétique cherche à faire ressortir un trait qui peut clairement bénéficier l’individu et la société, nous devrions laisser le choix au parents. Agir autrement consisterait à emprisonner ceux qui viendront après nous par la force de notre aversion et de notre irrationalité. Mieux : s’il s’agit d’éliminer des défauts de personnalité comme l’alcoolisme potentiel, la pyschopathie, la disposition à la violence, on pourrait soutenir que les gens ont une obligation morale de choisir des enfants éthiquement meilleurs. (…) Si nous avons le pouvoir d’intervenir sur la nature de notre progéniture – plutôt que de la confier à la loterie naturelle – alors nous en avons le devoir. »
 
Savulescu appelle cela le « dessein rationnel » et assure que nous l’acceptons déjà à travers le tri génétique qui permet d’éliminer les embryons porteurs de trisomie ou de gènes prédisposant au cancer du sein » : pas d’inconvénient, donc, à aller plus loin.
 
Ce faisant le chercheur – qui n’a rien de marginal, puisque dans le domaine bioéthique il est parfaitement reconnu par ses pairs et qu'il a une chaire à Oxford – met le doigt sur une réalité : l’eugénisme existe déjà et, à travers les exemples qu’il donne, on a pu voir qu’elle ne suscite pas de protestations massives, ce qui montre selon lui que ces procédures sont déjà acceptées par l’opinion publique.
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Avortement et viol

Sur le site du Salon Beige du 21 août 2012:

 

 

 

(...)Ce qu'il faut rappeler, c'est que le viol est le principal argument utilisé pour légaliser l'avortement. On se souvient que le médiatique procès de Bobigny était basé sur une ambiguïté, concernant le viol de Marie-Claire, la jeune mère qui a avorté. Thèse soutenue, mais du seul bout des lèvres, par Halimi elle-même qui disait récemment que Marie-Claire avait été "presque violée". Viol ? Pas viol ?

Ce que dissimulent les militants pro-avortement, ce sont les conséquences de l'avortement. La Marie-Claire du procès de Bobigny, après avoir été utilisée par les partisans de l'avortement, s'est retrouvée bien seule face à son acte. Le groupe pro-vie des Survivants l'avait rencontrée, et avait recueilli d'elle ces paroles :

"Pendant ces trente ans, on parlait de Marie-Claire, mais personne ne s'est demandé ce qu'elle est devenue Marie-Claire !"
"Si j'avais de l'argent, je créerais une fondation pour aider les femmes qui ont subi un avortement."
"Moi, mon avortement, j'y pense tous les jours. Aujourd'hui j'aurais un fils de 30 ans. Et pourtant c'est le fruit d'un viol."

Tuer un enfant dans le sein de sa mère, fût-il la conséquence d'un viol, demeure un crime. Et on ne soigne pas un crime par un autre crime. C'est ce que rappelait le cardinal Ouellet en 2010 :

"Je comprends très bien qu'une femme violée vit un drame et qu'elle doit être aidée. Mais elle doit l'être par rapport à la créature qu'elle a dans son sein. Elle n'est pas responsable de ce qui lui arrive. C'est l'agresseur qui est responsable. Mais il y a déjà une victime. Est-ce qu'il faut en faire une autre? Cette créature-là [l’enfant à naître] n’est pas responsable de ce qui lui arrive, c’est l’agresseur qui est responsable. Il y a déjà une victime, est-ce qu’on va faire une autre?"

Ces propos, qui avaient déjà indigné les pro-avortements, avaient suscité cette réflexion d'une femme violée, qui avait avorté :

"On m'avait dit que l'avortement ne représentait pas grand chose. Qu'il résoudrait mon problème. Pour finir je me suis laissée dominer par mes peurs et j'ai passé le coup de fil qui allait mettre fin à la vie de mon enfant et marquer le début d'une vie de souffrances et de regrets.[...] L'avortement n'a rien arrangé du tout. Il a tué ma fille Sarah Elizabeth et il a tué une partie de moi-même. L'avortement ne m'a pas libérée. Il m'a retenue esclave d'un enfer sur terre."

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La population trifluvienne appuie le maire Tremblay!

Sur le site du journal Le Nouvelliste du 21 août 2012:

 

(Le maire Jean Tremblay)

 

Une partie des propos controversés du maire de Saguenay, Jean Tremblay, semble plaire à l'électorat trifluvien. Selon un sondage Segma Le Nouvelliste/Info NRJ-Rouge FM, 56 % des Trifluviens expriment être en accord avec les dires de M. Tremblay à l'effet que les Québécois francophones sont trop mous face à l'intégration des immigrants et sur la question des accommodements raisonnables.

Ce résultat s'inscrit dans le deuxième volet du sondage sur les intentions de vote dans la circonscription de Trois-Rivières, mené par téléphone du 16 au18 août derniers auprès de 469 personnes. Le chiffre de 56 % est le total des pourcentages de ceux qui sont «totalement en accord» (31 %) et «plutôt en accord» (25 %). À l'inverse, 36 % des personnes sondées sont en désaccord avec le maire de Saguenay et 8 % indiquent n'avoir aucune opinion.

Segma observe qu'une majorité des supporteurs de chacune des formations politiques, à l'exception du Parti québécois, partagent la partie de l'opinion de M. Tremblay, qui est mentionnée dans la question du sondage.

Peu importe l'âge, le sexe et le niveau de scolarité, le niveau d'accord demeure plus élevé que celui du désaccord. Chez les universitaires 48 % approuvent les propos, alors que 43 % expriment leur désaccord.

(...)

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Une pétition pour empêcher les grands partis québécois de permettre l'euthanasie!

Une pétition en ligne que vous pouvez signer et qui sera expédiée au ministre fédéral de la justice Rob Nicholson pour qu'il empêche le Parti Libéral, le Parti Québécois et la CAQ d'aller de l'avant avec leur désir d'instaurer l'euthanasie. Cliquez ici pour accéder à la pétition! Le titre de l'initiative : "Vous ne passerez pas"!

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Découvrez les petits partis!

Plusieurs partis ne font pas les manchettes des médias. Pourtant, en démocratie, un excellent journalisme devrait faire connaître toutes les options politiques en présence. Bien sûr, ces petits partis n'ont pas les moyens, l'organisation et le professionnalisme des grands partis, mais ils apportent certainement de la fraîcheur et un renouveau du discours, de nouvelles idées faces aux déclamations répétitives des grands partis. À découvrir. Nous mettons en ligne le lien pour une réflexion d'un jeune d'Huntingdon se présentant pour la Coalition pour la Constituante, sur le vote stratégique:

Vous pouvez voir cette courte vidéo en cliquant ici et en allant au bas de l'écran pour cliquez sur l'image du clip.

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