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Des bioéthiciens qui perdent le nord...

Dans les années 1990, un étudiant en bioéthique à l'Université de Montréal apprenait que l'avortement étant une question réglée, tout le cours porterait sur l'euthanasie, ou plutôt l'acceptation de l'euthanasie. Dans la classe, la majorité des étudiants sont de futurs médecins... Mais cette question semble dépassée, maintenant, il s'agit plutôt de l'acceptation de l'eugénisme. Sur le blog de Jeanne Smits du 21 août 2012 nous est présenté un "bioéthicien" écouté, dont l'article eugéniste a paru dans le... Sélection du Reader Digest!:

(Julian Savulescu)

 

Le Pr Julian Savulescu a choisi le populaire Reader’s Digest pour lancer sa petite bombe bioéthique : il vient d’écrire que la création de bébés sur mesure pourrait bien finir par être considérée comme une « obligation morale » dans la mesure où cela permettrait d’obtenir des « enfants éthiquement meilleurs ». Et pour commencer, assure l’universitaire britannique spécialiste d’éthique pratique, il faudrait activement œuvrer afin que les parents puissent accéder au tri embryonnaire pour éliminer les défauts de personnalité chez leurs enfants, puisque ceux-ci auraient alors moins de chance de se faire du mal ou de faire du mal aux autres.
 
Le rédacteur-en-chef du Journal of Medical Ethics estime que nous sommes au cœur d’une révolution génétique où le dépistage embryonnaire, aujourd’hui limité à certaines affections très précises, devrait être accepté de manière large. Richard Alleyne, du Daily Telegraph, rapporte que Savulescu recommande le tri négatif et positif : négatif pour éliminer les gènes indésirables, positif pour conserver les embryons porteurs de gènes associés à une bonne personnalité. Car, affirme le chercheur, la science permet de savoir aujourd’hui que les gènes ont un poids significatif sur la personnalité et certains marqueurs génétiques peuvent annoncer la probabilité que l’enfant aura certains traits de personnalité.
 
« N’est-ce pas que le fait d’assurer que votre enfant aura la meilleure, ou à tout le moins un bon espoir d’une vie excellente, c’est de la paternité responsable ? », écrit le Pr Savulesco. « Dès lors que la sélection génétique cherche à faire ressortir un trait qui peut clairement bénéficier l’individu et la société, nous devrions laisser le choix au parents. Agir autrement consisterait à emprisonner ceux qui viendront après nous par la force de notre aversion et de notre irrationalité. Mieux : s’il s’agit d’éliminer des défauts de personnalité comme l’alcoolisme potentiel, la pyschopathie, la disposition à la violence, on pourrait soutenir que les gens ont une obligation morale de choisir des enfants éthiquement meilleurs. (…) Si nous avons le pouvoir d’intervenir sur la nature de notre progéniture – plutôt que de la confier à la loterie naturelle – alors nous en avons le devoir. »
 
Savulescu appelle cela le « dessein rationnel » et assure que nous l’acceptons déjà à travers le tri génétique qui permet d’éliminer les embryons porteurs de trisomie ou de gènes prédisposant au cancer du sein » : pas d’inconvénient, donc, à aller plus loin.
 
Ce faisant le chercheur – qui n’a rien de marginal, puisque dans le domaine bioéthique il est parfaitement reconnu par ses pairs et qu'il a une chaire à Oxford – met le doigt sur une réalité : l’eugénisme existe déjà et, à travers les exemples qu’il donne, on a pu voir qu’elle ne suscite pas de protestations massives, ce qui montre selon lui que ces procédures sont déjà acceptées par l’opinion publique.
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