Il faudra que les chrétiens arrêtent d'être spectateurs
Sur le site du Salon Beige du 14 août 2012:
(...)Beaucoup de fidèles chrétiens grossissent les rangs de ceux que j’appelle « la confrérie des absents ». C’est une confrérie qui a de nombreux membres qui ne veulent pas en sortir ; ce sont les absents de notre monde, les absents de la politique, les absents des moyens de communication, les absents du monde de la science : ils laissent de côté, dans le monde de la science, de la politique, de l’économie, de la culture, etc., ils laissent à la porte la réalité de la Foi.
"Nul dans l’Eglise, personne ou institution, ne devrait aller grossir ces rangs, où l’on établit quelque chose d’aussi antichrétien – d’aussi antichrétien ! – que la séparation de la Foi et de la vie, et la réduction de la Foi à la sphère privée. La plus grande tromperie qui puisse exister, c’est de croire que la Foi se cantonne à la vie privée : « Je suis croyant, mais au sein de mon parti je dois agir conformément à ses critères. » Non ! Non ! Je le dis clairement, non !"
"Il est nécessaire d’impulser la présence des catholiques dans la société, et d’encourager le témoignage de la charité chrétienne dans notre monde. Chrétiens, nous sommes appelés à offrir et à rendre présent le grand signe de la charité dans les réalités du monde d’aujourd’hui, ou, ce qui est la même chose, montrer la force de transformation et de renouvellement qui est celle de l’Evangile, dans les réalités de notre monde et de notre histoire."
"La charité qui réclame la défense de l’écologie environnementale, bien comprise, ne parle pas d’écologie de l’environnement, mais réclame une écologie humaine. La charité qui réclame le bien commun véritable, le bien social, ne sera pas une charité véritable si elle n’affirme pas la reconnaissance et la dignité de l’être humain, de tout être humain. C’est pourquoi le chrétien qui, par exemple, demeure impassible devant l’avortement, qui se limite à l’action économique en disant que l’avortement est une question privée, celui-là dit que la charité n’atteint pas tous les domaines de la vie".
"Les fidèles laïcs doivent être très présents dans le monde de la culture. Je ne sais pas si nous nous rendons compte que le monde ne se joue pas dans l’économie, mais dans la culture. Cela fait déjà bien des années que le monde actuel se joue dans la culture, une nouvelle culture qui tente de s’imposer, une culture sans Dieu. Où l’homme, par conséquent, ne compte pas. Une culture qui est terriblement marquée par le relativisme : une culture où la vérité ne compte pas. C’est la culture où la nature ne compte pas, où priment la décision et la liberté."
Cardinal Canizares (traduction Jeanne Smits pour le site internet Présent)
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L'intolérance au coeur du projet de laïcité des candidates Djemila Benhabib et Pauline Marois
Sur le site du journal La Presse du 14 août 2012:
(Mme Djemila Benhabib)
(Pointe-du-Lac) En conférence de presse à la scierie des Frères de l'instruction chrétienne, la candidate péquiste Djemila Benhabib s'est prononcée ce matin contre le crucifix à l'Assemblée nationale.
En tant qu'«intellectuelle soucieuse de la neutralité de l'État», elle croit que l'Assemblée nationale «doit représenter la volonté du peuple». «Et le peuple n'a pas à être assujetti à une quelconque religion», a-t-elle soutenu.
Encore une qui prétend parler au nom du peuple, alors que le peuple a clairement et fortement manifesté pour conserver ces signes religieux chrétiens: le crucifix au parlement, la crèche de Noël et les différents signes de cette fête, la prière aux assemblées municipales, etc. Un peuple qui choisit de conserver ses symboles religieux n'est pas "assujetti". Au contraire, une député voulant imposer la censure de tous les symboles religieux contre la volonté de la population cherche, elle, à assujettir cette population. Mme Djemila Benhabib, dans sa lutte contre l'extrémisme religieux, fait preuve d'un manque de jugement et d'équilibre flagrant, versant dans l'intolérance et l'intégrisme laïciste qui a fait tant de ravages au 20e siècle.
La candidate Pauline Marois désire, elle, une charte de la laïcité:
Il y a eu une «crise des accommodements raisonnables», pense Mme Marois. Les «valeurs québécoises ne sont pas négociables», insiste-t-elle.
Sa charte de la laïcité énoncerait que le Québec est «laïc» et « neutre par rapport aux croyances ou non-croyances ». Le maire de Saguenay ne pourrait donc plus commencer son conseil municipal par une prière.
La charte hiérarchiserait aussi certains droits. L'égalité entre les hommes et les femmes primerait sur la liberté de religion. Par exemple, on ne pourrait pas refuser un service public, comme un examen de conduite, parce qu'il est donné par un employé de sexe opposé.
Les employés de la fonction publique et parapublique ne pourraient plus porter de signe religieux ostensible, comme le hijab, la kippa ou le turban. Cet encadrement serait nécessaire, croit Mme Benhabib, pour ne plus « laisser à eux mêmes » les employés de l'État. Ils disposeraient désormais de critères précis pour interpréter les lois et règlements.(...)
La charte va aussi plus loin que le contesté projet de loi 94 du gouvernement Charest, qui a été abandonné à la dernière session parlementaire. Ce projet de loi stipulait que les employés de l'administration gouvernementale (incluant écoles et hôpitaux) devaient travailler avec le visage découvert. On ne ciblait donc que le voile intégral. Le hidjab, la kippa et le crucifix étaient permis. Les accommodements étaient autorisés, à condition de ne pas menacer la sécurité ou nuire à la communication. Le mot «laïcité» n'apparaissait pas dans le texte.
La comparaison est flagrante entre l'équilibre et la mesure du projet de loi 94 et la volonté d'éradiquer de l'espace public la religion par la charte de la laïcité fermée, dites également laïcité bornée.
Cette charte serait adoptée « le plus rapidement possible », même si le PQ ne se donne pas d'échéancier. Elle n'est pas écrite. Il semble toutefois que les principes déjà annoncés pourraient violer des éléments de la Charte canadienne des droits et libertés, comme la liberté de religion et le multiculturalisme, stipulés dans les articles 2, 15 et 27.
«Avant de penser qu'elle puisse être contestée, nous allons la présenter, la débattre et l'adopter. Et nous nous assurerons de pouvoir la protéger le mieux possible. Si elle devait être contestée - pour l'instant, c'est une question hypothétique -, nous ferons la bataille qu'il faut», a dit Mme Marois.
Le PQ utilisera donc si nécessaire la clause dérogatoire ? «Absolument, sans aucune réserve», a-t-elle répondu.
La liberté de conscience et de religion est vraiment le dernier des soucis de Mesdames Benhabib et Marois. Les Québécois ont manifestés à maintes reprises leur volonté de conserver leur héritage religieux dans les espaces publics. Il faudra que nos intégristes laïcistes en tiennent compte...
Laissez un commentaireUn témoignage de reconnaissance envers des policiers qui l'ont empêché de se suicider...
Sur le site du journal Le Soleil du 14 août 2012, cette très belle histoire:
(Les policiers Jean-Bernard Lajoie et Simon Beaulieu)
Une année presque jour pour jour après sa tentative de suicide ratée, Tim (nom fictif) est revenu sur les lieux où il a attenté à ses jours et où deux policiers de la Ville de Québec, Jean-Bernard Lajoie et Simon Beaulieu, lui ont sauvé la vie. Une belle complicité entre les trois hommes est née de cet événement qui aurait pu avoir une conclusion tragique.
Le 8 août 2011, en pleine nuit, le désespéré dans la quarantaine s'est lancé, corde au cou, en bas de la passerelle de la Marina Saint-Roch.
Tim avait attendu que les policiers se pointent pour une patrouille avant de faire le grand saut. Il voulait ainsi s'assurer que ce ne soit pas des jeunes enfants qui le trouvent pendu, le matin venu.
«C'était pas un cri, j'appelais pas à l'aide. C'était réglé. Moi, je m'en allais», raconte Tim, qui avait alors commis ce geste en raison de la fin d'une relation amoureuse et d'un épuisement professionnel.
«Moi, je voulais libérer tout le monde, parce que j'étais tellement malheureux. Je grugeais la vie de tout le monde, ajoute-t-il. Je me disais : "Je suis tanné de dire au monde que je suis triste."»
À leur approche de la marina, les policiers ont vu quelqu'un se sauver sur la passerelle. Jean-Bernard Lajoie a été le premier à voir qu'il allait se lancer dans le vide.
«Je lui ai crié : "Saute pas!", mais il l'a quand même fait», explique le policier.
M. Lajoie a alors accouru sur la passerelle et, rendu au point de chute, il a compris que le désespéré tentait de se pendre. Il a coupé la corde attachée à la barrière. Les deux agents ont ensuite uni leurs efforts pour sortir l'homme de la rivière Saint-Charles. (...)
«Les gars me disaient : "Il est pas question qu'on te laisse aller"», se souvient Tim. (...)
Après quelques mois de rétablissement, Tim a tenté de rencontrer les policiers qui lui ont sauvé la vie pour les remercier. Les deux hommes se sont rendus à son domicile deux semaines plus tard.
Après avoir jasé pendant 45 minutes, les policiers ont quitté Tim en lui laissant leur numéro de téléphone.
«Avant de partir, ils m'ont dit : "Appelle s'il y a quelque chose"», se remémore Tim.
Depuis, Tim et les policiers demeurent en contact, que ce soit par téléphone ou par courriel. Tim a repris le contrôle de sa vie, travaille et se sent d'attaque pour les prochaines années. Un voyage de trois mois à l'étranger lui a d'ailleurs fait le plus grand bien.
«Ces gars-là, ils s'en rendent peut-être pas compte, de tout ce qu'ils ont changé, souligne Tim. Ils ont changé ma vie, oui. Mais ils ont changé la vie de mes parents, ils ont changé la vie de mes amis.»
Les deux policiers ont de la difficulté à expliquer pourquoi ils ont développé ce lien avec Tim. Ils viennent en aide à des centaines de personnes par année durant leurs quarts de travail, mais jamais leurs interventions n'avaient mené à un lien d'amitié comme celui-là.
«Quand on rentre dans la police, oui, on souhaite sauver la vie de quelqu'un, explique Simon Beaulieu. Mais le cadeau, c'est pas vraiment ça. C'est plutôt quand tu vois le résultat après. Que lui [Tim], ça va super bien. Il nous dit qu'il a eu une deuxième vie. Moi, j'ai rencontré ses parents qui m'ont dit : "Merci, merci!" C'est le plus beau cadeau que tu peux avoir. C'est inégalable.»
"Il est pas question de te laisser aller", ça, c'est la réponse de gars qui aiment leur prochain...
Laissez un commentaireDes autobus pro-vie en vue de l'élection présidentielle américaine
Sur le site du Huffington Post du 13 août 2012:
Laissez un commentaireUne organisation anti-avortement a indiqué lundi qu'elle allait lancer une tournée en bus dans plusieurs Etats-clé des Etats-Unis avant les élections de novembre, afin d'"attirer l'attention sur le bilan du président Obama" en matière d'avortement et appeler à sa défaite.
La Susan B. Anthony List (SBA List), qui se consacre à la lutte contre l'avortement, va parcourir en bus du 20 au 30 août une trentaine de villes dans cinq Etats cruciaux, pouvant basculer dans l'un ou l'autre camp politique: l'Iowa (où se rendait Obama lundi), le Wisconsin (nord), l'Ohio (nord), la Virginie (est) et la Floride (sud-est).
Les passagers du bus, des personnalités nationales ou locales selon les étapes, "appelleront à la défaite du président Obama" mais aussi à celle des candidats pro-avortement à la Chambre des représentants et au Sénat de ces cinq Etats, indique l'organisation dans un communiqué.
La SBA List - du nom d'une féministe américaine - avait salué samedi le choix de Paul Ryan, "militant anti-avortement de longue date", comme colistier républicain à l'élection présidentielle.
Le bus portera le calicot où est inscrit: "Les femmes font entendre leurs voix : l'avortement n'est pas un soin de santé".
"Le bilan du président Obama en matière d'avortement est porté à l'extrême", indique la présidente de l'organisation, Marjorie Dannenfelser, qui dénonce "l'extension du financement de l'avortement par les contribuables sous prétexte d'être un +soin de santé+" ou encore "l'obligation faite aux contribuables de souscrire" à des organisations pratiquant l'avortement aux Etats-Unis ou à l'étranger.
Pauline Marois et l'école privée...
Un article de l'éditorialiste André Pratte, sur le site du journal La Presse du 14 août 2012:
(Pauline Marois)
«Comme pour moi, un ministre de l'Éducation a le devoir d'être exemplaire et d'envoyer ses enfants à l'école publique», a-t-elle dit.(...)
Les écoles privées constituent donc un rouage important de notre système d'éducation. Par conséquent, il n'y aucune raison de reprocher à un ministre de l'Éducation d'y envoyer ses enfants. À moins que Mme Marois ait voulu faire d'une pierre deux coups et attaquer François Legault en même temps que le Dr Barrette. En effet, il est connu qu'à l'époque le chef de la CAQ était ministre de l'Éducation, ses deux garçons fréquentaient le privé.
Les propos de Pauline Marois à ce sujet révèlent chez elle un égalitarisme exacerbé, qu'on a déjà vu à l'oeuvre alors qu'elle était elle-même responsable du portefeuille de l'Éducation. Avec d'autres déclarations qu'elle a faites dans le passé, celle-ci indique aussi une méfiance excessive à l'égard du secteur privé.
Un égalitarisme exacerbé... comme pour les garderies pour tout enfant, par exemple?
Laissez un commentairePetit rappel de la situation des régimes de retraites...
Un article de Stéphanie Grammond, sur le site du journal La Presse du 14 août 2012:
(...)Les rendements anémiques ont miné l'épargne-retraite. Depuis cinq ans, les fonds diversifiés ont livré un maigre rendement de 2% par an, tandis que les portefeuilles d'actions canadiennes, américaines et internationales sont dans le rouge, selon l'Univers de performance de Morneau Shepell.
On est loin des attentes de rendement des régimes de retraite qui restent autour de 6 à 7%. Et les perspectives de rendement ne sont guère plus roses pour les années à venir, car la croissance économique est faible dans la plupart des pays industrialisés.
Pour stimuler l'économie, les banques centrales ont réduit les taux d'intérêt à un creux historique. «Mais une telle politique monétaire est très coûteuse pour les épargnants», dit Jean-Pierre Aubry, économiste fellow associé au Cirano.
Plus les taux sont faibles, plus les régimes de retraite doivent mettre de l'argent de côté pour financer les rentes promises aux travailleurs.
Surtout que la retraite s'étire, car les gens vivent de plus en plus vieux. En 1970, une personne de 65 ans pouvait espérer vivre jusqu'à 81 ans. Aujourd'hui, cette personne devrait vivre jusqu'à 85 ans, soit quatre ans de plus à la retraite.
Pour garder le rythme, il aurait fallu relever l'âge de la retraite. Mais c'est l'inverse qui s'est produit. L'âge moyen de la retraite au Québec a fondu de 65 à 58 ans durant les années 80-90, avant de remonter à 61 ans.
Tout cela déséquilibre les régimes de retraite. Les déficits représentent un énorme fardeau pour les plus jeunes, bien moins nombreux que leurs prédécesseurs.
Et ce sera encore pire avec le vieillissement de la population. Actuellement, on compte un retraité (de 65 ans et plus) pour quatre travailleurs (de 20 à 64 ans). Dans 20 ans, ce sera un retraité pour deux travailleurs.
(...)
Conséquence directe de l'avortement, peu de candidat vous parleront de ces problèmes de régimes de retraites et de la solution à long terme... banir l'avortement!
Laissez un commentaireVingt semaines de grossesse avec des jumeaux, mais la semaine dernière, elle a eu un avortement
L'Association québécoise des retraité(e)s des secteurs publics et parapublics réclament plus de lits en soins palliatifs!
Et aucune demande d'euthanasie! Sur le site du journal Le Soleil du 12 août 2012:
(Mme Line Parent, présidente de l'Association des retraité(e)s des secteurs publics et parapublics)
(...)L'importance d'investir dans les soins à domicile est largement reconnue, mais les fonds actuellement prévus sont insuffisants à court terme. Le réseau des CHSLD qui accueillent une clientèle plus lourde est sous forte pression. La possibilité de mourir dignement en compagnie de ses proches n'est pas offerte à tous les Québécois. En conséquence, l'AQRP demande :
- 300 millions de dollars de plus par année pour les soins à domicile, de façon récurrente, dès la première année du prochain mandat;
- 5000 nouvelles places en CHSLD en cinq ans;
- 200 nouveaux lits de soins palliatifs.
Le gouvernement du Québec a lancé un plan d'action contre la maltraitance envers les aînés. Malgré ce plan, au contraire de nombreuses autres législatures au Canada et à l'étranger, le Québec n'a pas instauré de mécanisme obligatoire de dénonciation et de prise en charge de situations d'abus envers les aînés. Pourtant, de nombreux aînés victimes d'abus sont en contact avec des membres de divers ordres professionnels et de diverses institutions publiques ou privées. En conséquence, l'AQRP demande de rendre obligatoire la dénonciation des situations d'abus envers les aînés.
Ces demandes sont raisonnables et représentatives des besoins prioritaires des aînés et des retraités. La tenue d'élections générales est le moment idéal pour aborder ces enjeux qui ont été relativement absents du débat public au cours des derniers mois. Aux partis de s'engager !
Lyne Parent, présidente
Association québécoise des retraité(e)s des secteurs public et parapublic (AQRP)
Lequel des candidats au poste de ministre de la santé répondra à cette demande?
Laissez un commentaireDes motards roulent pour les soins palliatifs...
Une très belle initative qui a permis de ramasser 90 000$ pour trois maisons de soins palliatifs de la région de Val-d'Or. Sur le site de abitibiexpress.ca du 12 août 2012:
Cette randonnée de près de 400 km a débuté à Val-d'Or, est passée par Rouyn-Noranda, La Sarre et Amos, avant de revenir au point de départ pour différentes expositions sous un chapiteau et le spectacle de Martin Deschamps, applaudi par 900 à 1000 personnes.
Les bénéfices de cette activité seront redistribués aux trois maisons de soins palliatifs de la région, le Bouleau Blanc d'Amos, la Source Gabriel de Val-d'Or et l'Envol de Rouyn-Noranda.
«C'est un record, même au niveau des fonds amassés (67 000 $ en 2011), on a augmenté facilement de 25 pour cent [en participation] cette année, a indiqué Yoland Audet avant l'arrivée du groupe.
«Il y a eu un gros effort pour présenter la randonnée, mais aussi pour présenter les soins palliatifs», a-t-il ajouté sur cette 5e édition.
Financement, mais aussi reconnaissance
Selon Manon Perron, présidente du conseil d'administration pour la Maison de la Source Gabriel à Val-d'Or, il s'agit de l'une des grosses activités annuelles de financement. L'argent oui, mais cette activité se veut aussi être une sortie de reconnaissance.
«On veut de plus en plus sensibiliser les gens à l'idée de venir à la Maison de la Source Gabriel afin de finir ses derniers moments. C'est encore possible dans un centre hospitalier, c'est un choix, mais maintenant, c'est aussi un choix d'aller mourir à la Maison.
«Il y a encore des gens qui ont l'idée que dans les Maisons on ne donne pas les soins comme à l'hôpital, mais ce n'est pas vrai. Les soins sont de qualités, la douleur est soulagée, on ne fait pas d'euthanasie, il y a une équipe médicale sur place, on a des infirmières, des infirmières auxiliaires et des préposés, alors on a vraiment une équipe qui peut donner des soins adéquats», a expliqué la présidente de Val-d'Or.
Des Québécois qui ont le coeur à la bonne place!
Laissez un commentaireLes 5 plus grands partis s'intéressent au bien-être des entreprises par un système de garderie complet
Sur le site du journal La Presse du 13 août 2012:
(Jean-Martin Aussant)
La position du chef du parti Option Nationale pourrait résumer celle de tous les partis:
«Un enfant, une place, c'est un principe louable, croit le chef Jean-Martin Aussant. Les CPE ont augmenté la participation des femmes sur le marché du travail. Ce fut bénéfique pour les carrières de ces femmes [en majorité] et aussi pour l'économie du Québec. Il y a un manque de volonté politique pour créer assez de places pour chaque enfant.»
Cliquez ici pour voir la politique de chacun des grands partis sur le sujet. C'est sûr que les enfants sont contents de voir que les entreprises de leurs parents performent bien grâce à leur présence en garderie...
Sur les bienfaits des garderies, nous avons deux articles présentant des extraits des livres du Dr Chicoine et de Chantale Proulx sur le sujet.
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