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Paroles d'avorteurs

Voici quelques témoignages d'avorteurs, sur leur "métier"... Parus sur le site liveactionnews.org du 5 janvier 2013 (traduction libre CQV):

 -Elles [les femmes] ne sont jamais autorisées à regarder l'échographie, car nous savions que si elles entendaient les battements du cœur, qu'elles ne voudraient pas avoir un avortement. -Dr Randall, ancien avorteur (source)

-Même maintenant, je me sens un peu bizarre à ce sujet, parce qu'en tant que médecin, j'ai été formé pour préserver la vie, et maintenant je la détruis. -Dr Benjamin Kalish, avorteur (source)

-Vous devez devenir un peu schizophrène. Dans une chambre, vous encouragez le patient en lui disant que la légère irrégularité dans le cœur du fœtus n'est pas importante, qu'elle va avoir un bébé en bonne santé. Puis, dans la chambre d'à côté vous assurez à une autre femme, à qui vous venez de faire un avortement salin, que c'est une bonne chose que le battement de cœur est déjà irrégulier... elle n'a rien à craindre, elle n'aura pas un bébé vivant... Tout à coup on a remarqué que, au moment de la perfusion de solution saline il y avait beaucoup d'activité dans l'utérus. Ce ne sont pas des courants de fluides. C'est évidemment le fœtus en difficulté, avalant la solution concentrée de sel et donnant violemment des coups de pied, et c'est à toutes fins utiles, le traumatisme de la mort... quelqu'un doit le faire, et malheureusement, nous sommes les bourreaux dans ce cas.  — Dr John Szenes, avorteur (source)
 

-Raconter à ces femmes que leur fœtus ressent de la douleur est ajouter tourment sur tourment. Ces femmes souffrent réellement. Elles n'ont pas pris cette décision facilement. La création d'un autre obstacle pour elles avant d'obtenir les soins médicaux dont elles ont besoin est vraiment injuste. -Dave Turok, avorteur (source)
 
-C'est pourquoi je déteste la surexploitation des forceps – ces choses qui déchirent. Il n'y a que deux sortes de médecins qui n'ont jamais perforé l'utérus, ceux qui mentent et ceux qui ne font pas d'avortement .- avorteur anonyme 
 

-J’ai atteint le point où je ne pouvais pas supporter de regarder ces petits corps. -Dr Beverley McMillan , ancien avorteur (source)
 

(…)
 

-La douleur, au-delà du sentiment de honte, se manifeste en quelque sorte pour pratiquement chaque femme pour qui j'ai effectué un avortement, et c'est 20.000 depuis 1995. La douleur est révélée par le fait que la plupart des femmes pleurent à un moment donné au cours de l'expérience... Le processus de deuil peut durer de quelques jours à plusieurs années... Le deuil est parfois retardé... La douleur peut demeurer sublimée et tranquille pendant des années .- Dr Suzan Poppema, avorteur (source: Poppema, S. & Henderson, M. (1996) Why I Am an abortion doctor. New York: Prometheus Books)

 

-Si je vois un cas... après vingt semaines, où il est franchement un enfant pour moi, j'angoisse vraiment sur ce cas parce que le potentiel est là de façon imminente... D'autre part, j'ai une autre interrogation, qui, je pense, est supérieure dans la hiérarchie des questions, et c'est « à qui appartient cet enfant? » Il faut que ce soit la mère. -Dr James McMahon, avorteur (source: American Medical News, July 5, 1993)

 

-Nous savons que ça tue, mais les états permettent de tuer dans certaines circonstances. -Dr Neville Sender, avorteur (source:john Powell, S.J. Abortion : The Silent Holocaust (Argus Communications : Allen, Tx) 1981 p.66)

Pour lire d'autres témoignages frappants (en anglais), cliquez ici.

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Confirmation du transfert de cellules de l'embryon vers le cerveau de la mère

En 2005, des chercheurs avaient fait une curieuse découverte (sur le site de genethique.org du 19 août 2005) :

 

 

 

Des chercheurs de l’Université nationale de Singapour viennent de découvrir que les cellules souches fœtales de souris qui passent dans le sang de la mère peuvent migrer jusqu’au cerveau. Ces travaux ont été rapportés dans le magazine New Scientist.
 
On avait déjà montré que les cellules fœtales passaient dans le sang de la mère, qu’elles pouvaient se retrouver plusieurs années après la grossesse dans certains tissus comme la peau et qu’elles jouaient un rôle réparateur en cas de dommages.
 
C’est la première fois que l’on démontre que ces cellules migrent jusqu’au cerveau de la mère et qu’elles se différencient en plusieurs types de cellules cérébrales. Les chercheurs n’ont pas démontré que ces cellules étaient opérationnelles mais ils ont découvert que lorsque des lésions étaient créées dans le cerveau maternel des souris, la concentration des cellules fœtales augmentait dans les zones animées.
 

Les chercheurs doivent maintenant vérifier que ce processus existe aussi chez l’homme.
 

C'est maintenant confirmé! Un article paru dans la revue Scientists American du 4 décembre 2012 révèle ce processus magnifique de cellules de l'embryon aux vertus réparatrices. Ces scientifiques ont découvert que ces cellules sont moins nombreuses chez les patientes souffrant d'alzheimer... Vous pouvez lire cet article (en anglais) en cliquant ici.

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Planned Parenthood est submergé par les profits grâce au gouvernement américain

Sur le blog de Jeanne Smits du 7 janvier 2013:

 

(les avorteurs et les cliniques d'avortements : de véritables « trous noirs » aspirant l'argent des contribuables...)

 

Jamais « Planned Parenthood » n'avait affiché des chiffres aussi satisfaisants… de son point de vue. La branche américaine de l'association, principal pourvoyeur d'avortements aux Etats-Unis, a publié ses comptes pour l'exercice 2011-2012, annonçant des bénéfices sans précédent liés à cette activité. Sur la période, PPFA a éliminé 333.964 enfants, ce qui a engendré près de 1,2 milliards de chiffre d'affaires et un bénéfice de 150 millions de dollars.

Cette activité lucrative est fortement soutenue par le gouvernement qui a contribué sur l'exercice 542,4 millions de dollars de fonds publics, soit 45,2 % du budget annuel total du Planning. On croyait que c'était la crise… mais cette subvention est en forte augmentation. Elle n'avait représenté « que » 487,4 millions de dollars en 2009-2010.

(...) Avec une marge de plus de 771 millions de dollars engrangés sous la rubrique des bénéfices(...)

 

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L'avortement sélectif est en hausse en Europe

Sur le blog de Jeanne Smits du 8 janvier 2013:

 

(Le député Warawa a déposé une motion au parlement canadien pour condamner l'avortement sélectif)

 

C'est une étude des Nations unies qui l'affirme : le nombre des avortements sélectifs des filles va croissant en Europe, une tendance qui se lit dans les statistiques de naissance où les garçons sont de plus en plus sur-représentés. L'Inde, la Chine et autres pays « émergents » n'ont plus l'apanage de ces tristes statistiques rendues possibles par l'existence de ce qu'il est convenu d'appeler « l'interruption volontaire de grossesse » : dès lors qu'elle est légale à la demande, en effet, pourquoi se priver ?

Sans vraiment de surprise on notera que c'est dans des pays européens à forte présence musulmane que cette préférence « culturelle » pour les garçons se traduit par un surcroît de naissances « mâles » : en Albanie, il en naît 112 pour 100 filles ; au Kosovo la proportion est de 110 pour 100 ; au Montenegro, 109.

Le taux ordinairement constaté à travers le monde est de 105 naissances de garçons pour 100 naissances de filles, un déséquilibre dû à la prévoyance de la nature – pour ne pas dire la Providence – pour compenser la plus forte mortalité des bébés et des enfants mâles et aboutir, dans une région donnée, à l'équilibre entre hommes et femmes. (...)

Pour signer une pétition contre l'avortement sélectif, suivez ce lien !

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Ce que le « mariage » gai enlève au mariage...

Sur le site de Riposte Catholique du 7 janvier 2012, un texte expliquant les effets néfastes d'une rédéfinition du mariage.

 

(manifestant à Paris contre le "mariage" gai)

 

« [...] Le projet de loi « visant à ouvrir le mariage et l’adoption aux couples de même sexe » se doit, comme tout projet réformant une institution, de partir d’une définition admise par tous de ce qu’il réforme. C’est le but de son exposé des motifs : « le mariage est traditionnellement défini comme étant un acte juridique solennel par lequel l’homme et la femme établissent une union dont la loi civile règle les conditions, les effets et la dissolution. » De l’aveu même du rédacteur de ces propos, le caractère hétérosexué du mariage n’est pas anecdotique : il entre dans sa définition. S’il est vrai que cette définition « traditionnelle » n’est pas explicitée dans le code civil, elle y est clairement présupposée : le droit français actuel fait de la différence de sexe des conjoints « une condition fondamentale du mariage…, de sorte que son non respect [constitue] une cause de nullité absolue du mariage (art. 184) ».
 
Le malaise dont je faisais état tient, me semble-t-il, à l’incohérence initiale du texte : alors que l’intitulé du « projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe » annonce une « ouverture » du mariage à des catégories de personnes qui en seraient jusqu’ici exclues, l’exposé des motifs, pour justifier cette ouverture, se trouve immédiatement contraint de changer la définition qu’il vient tout juste de rappeler.
 
Admettons que le tour de passe-passe opéré ici soit légitime. Pourquoi, dans ce cas, le projet de loi ne s’intitule-t-il pas tout simplement projet de redéfinition légale du mariage ? Un tel titre aurait le mérite de poser clairement le débat, puisqu’il ne s’agit pas d’« ouvrir » le mariage à certains en le laissant tel qu’il est, mais d’en transformer la nature pour tous. Si en effet le mariage n’est plus défini comme l’union d’un homme et d’une femme, mais comme l’union de deux personnes indépendamment de leur sexe, alors l’union d’un homme et d’une femme n’est plus qu’une modalité possible de cette institution nouvelle où le sexe des partenaires n’entre plus en ligne de compte : qu’ils soient de même sexe ou de sexe différent, le seul élément que la loi prendra en compte sera désormais ce qu’il est convenu d’appeler leur « orientation ».
 
Mesurons ce que cela veut dire. Il découlera de la loi si elle est votée l’affirmation que l’humanité n’est plus constituée d’hommes et de femmes, mais d’hétérosexuels et d’homosexuels. Pour le dire autrement : présenter l’accès au mariage comme une « ouverture » pour ces derniers n’est possible qu’au prix d’une négation de la différence sexuelle elle-même – ou, ce qui revient au même, de sa pertinence pour structurer l’humanité. Ceux qui en viennent dès maintenant à contester le bien-fondé de la mention « clivante » du sexe des personnes sur les papiers d’identité ne font que tirer les conséquences de ce changement de paradigme qui, comme l’a fort bien dit madame Taubira, n’est pas une réforme marginale mais un changement de société.
 
Est-il si sûr pourtant que la définition du mariage jusqu’ici en vigueur soit discriminatoire ? C’est un mensonge de laisser entendre que le mariage tel qu’il est défini jusqu’ici exclurait des personnes en raison de leur affectivité, alors que celle-ci ne regarde pas la loi : lorsqu’en 1895 André Gide épousait Madeleine Rondeaux, il ne venait à l’idée d’aucun officiel d’État civil de lui objecter qu’il n’en avait pas le droit du fait de son « orientation sexuelle ». Une autre question est de savoir s’il n’eût pas été opportun que des amis conseillent à l’un et à l’autre de renoncer à un projet sans issue, mais ce conseil, justement, serait resté dans la sphère privée, seule pertinente en matière de vie intime des personnes. [...]
 
Le changement ne concerne pas que le mariage, mais aussi la filiation. Le discours convenu est le suivant : « l’homoparentalité existe de fait ; des milliers d’enfants sont élevés par des personnes de même sexe ; il faut donc créer un cadre juridique pour protéger ces enfants. » Non seulement ce discours oublie de dire que ce cadre juridique existe déjà et, là où c’est nécessaire, pourrait être amélioré, mais le projet de loi va plus loin en posant comme règle l’adoption pour les couples de même sexe : « [le] présent projet de loi… ouvre le droit au mariage aux personnes de même sexe et par voie de conséquence l’accès à la parenté à ces couples, via le mécanisme de l’adoption. »
 
À une définition nouvelle du mariage vient correspondre ici une définition nouvelle de la paternité et de la maternité : en effet, si le « mécanisme » de l’adoption (expression révélatrice) se trouve érigé au rang de norme pour l’accès à la parenté, la procréation naturelle n’est à son tour qu’une modalité parmi d’autres de cet accès à la parenté. Encore faudrait-il savoir de quelle adoption on parle : a-t-elle encore pour but de donner un père et une mère à des enfants qui n’en ont pas ? N’a-t-elle pas plutôt pour but de permettre à des couples d’imposer leur désir à l’identité de l’enfant ? Des milliers d’enfants seront désormais dans l’obligation garantie par la loi de considérer qu’ils ont deux pères ou deux mères, et non un père et une mère comme les autres enfants.
 
La procréation médicalement assistée pour les couples de femmes, dont il est à peu près sûr que le gouvernement devra tôt ou tard l’inclure, est la conséquence logique de cette redéfinition de la parenté. Puis, les couples d’hommes se trouvant défavorisés par rapport aux couples de femmes, elle entraînera automatiquement la légalisation de la gestation pour autrui, et ceux-là mêmes qui se récrient aujourd’hui en affirmant qu’ils n’accepteront jamais d’instrumentaliser le corps humain, la voteront… comme un seul homme. [...]«
 

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Une grande pétition européenne pour le droit à la vie

Sur le site de zenit.org du 6 janvier 2012:

 

(Carlo Casini, président de la Commission des Affaires Constitutionnelles au Parlement européen, et président du Mouvement italien pour la vie (MpV))

 

 

L’initiative des citoyens européens « L’un de nous » entre dans le vif de l’action. Après autorisation de récolter des signatures sur internet, mouvements, associations, forum, cercles, paroisses, se mobilisent, invitant à signer pour le droit à la vie (Cf. Zenit du 24 décembre 2012).

Comme le prévoit le principe de « démocratie participative » introduit par le Traité de Lisbonne, les promoteurs de l’initiative « L’un de nous », doivent recueillir un million de signatures dans au moins sept Etats européens pour que la Commission Européenne écoute et programme un éventuel acte juridique qui reconnaisse la demande présentée par les citoyens.
 
L’initiative « L’un de nous » est particulièrement significative, dans la mesure où elle demande de reconnaître la vie dès le moment de sa conception.
 
Interrogé par Zenit, le président de la Commission des Affaires Constitutionnelles au Parlement européen, et président du Mouvement italien pour la vie (MpV), Carlo Casini, a expliqué que cette initiative appelait l’Europe à s’engager à ne plus destiner de fonds à des programmes contraires à la vie.
 
Elle demande en particulier de bloquer les fonds destinés aux associations qui encouragent et pratiquent l’avortement dans les pays en voie de développement – mais pas seulement.
 
« Hélas – a souligné Carlo Casini – aujourd’hui l’Europe finance la recherche scientifique qui détruit et manipule les embryons, les groupes internationaux qui font de la propagande pour l’avortement, et propose l’interruption volontaire de grossesse comme solution pour les femmes avec des problèmes de santé ».
 
« Je crois, a-t-il ajouté, qu’en reconnaissant la vie dès sa conception, les politiques de l’Europe iraient dans une direction favorable à la vie naissante ». (...)
 

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Les Britanniques signent massivement des pétitions contre le « mariage » gai

Sur leblog de Jeanne Smits du 6 janvier 2012:

 

 

 

10 contre 1. C'est l'état actuel des pétitions contre et pour le « mariage » des homosexuels au Royaume-Uni, où le gouvernement de coalition mené par le « conservateur » David Cameron souhaite imposer au plus vite cette dénaturation du mariage.

A l'heure d'écrire, plus de 624.800 personnes avaient déjà signé la pétition  c4m.org.uk(Coalition for Marriage) ; la pétition concurrente, c4em.org.uk (Coalition for Equal Marriage) en avait recueilli, à la même heure, 64.459.

Voilà qui explose le mythe d'un consensus social, aussi actif au Royaume-Uni qu'en France : outre-Manche, C4EM assure même que 305 dés élus à la chambre sur 649 sont d'ores et déjà en faveur du « mariage » gay, contre 114 opposants, 14 sans opinion et 216 dont l'avis n'est pas connu.

Peter Saunders, de Christian Medical Comment, souligne que les chiffres des opposants ne peuvent être que supérieurs, vu que 137 élus du seul parti Tory ont déjà rassuré leurs électeurs sur le fait qu'ils voteraient contre.

Mieux, les Travaillistes viennent d'obtenir la liberté de vote sur ce sujet brûlant et un petit nombre des élus Labour ont déjà fait connaître leur intention de voter contre. (...)

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L'Université de Toronto désapprouve un programme de soutien aux personnes homosexuelles désirant vivre la chasteté

Sur le site de fugues.com du 6 janvier 2013:

 

(Angela Hildyard, vice-présidente de l'Université de Toronto)

 

 

 

(...)Le groupe — baptisé Courage — du Centre Newman offre un « soutien spirituel » aux jeunes adultes attirés par le même sexe et désireux de vivre chastement conformément à l'enseignement catholique, indique le site internet de ce centre constitué comme une paroisse indépendante, situé tout près de l'université canadienne et fréquenté par de nombreux étudiants.

 Selon sa porte-parole Laurie Stephens, l'université de Toronto a reçu « plusieurs plaintes » relatives à ce programme de la part de personnes fréquentant le centre. Un paroissien du Centre Newman, cité jeudi dans The Globe and Mail, a dénoncé « le préjudice causé (par le programme Courage) aux jeunes gens vulnérables qui sont aux prises avec leurs problèmes d'identité sexuelle ».
 
Le Centre Newman est un « partenaire pastoral reconnu » de l'archidiocèse de Toronto, affirme-t-il, tandis que la doctrine suivie est celle exposée dans une lettre pastorale de l'épiscopat canadien.
 
Ce dernier y insiste notamment sur « le respect et la compassion » dus aux homosexuels et dénonce toute discrimination à leur égard, mais déclare aussi que tout acte sexuel en dehors du mariage hétérosexuel est « moralement mauvais ».
 
Après enquête, la vice-présidente de l'université chargée des ressources humaines, Angela Hildyard, a informé le Centre que son programme de chasteté pour les homosexuels était « incompatible avec les valeurs de l'université, telles l'interdiction des discriminations » et « l'acceptation de la diversité, raciale, sexuelle ou religieuse ».
 

Elle a suggéré début décembre au Centre Newman d'interrompre ou de ne plus promouvoir ce programme et lui a demandé d'indiquer clairement qu'il n'avait aucun lien avec l'université de Toronto.

Sur son site internet, le Centre Newman souligne désormais que le programme en question « n'est ni offert par l'université de Toronto, ni lié à celle-ci ». L'archidiocèse a pour sa part proposé à l'université une rencontre pour débattre de la question, a indiqué son porte-parole Bill Steinburg.

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L'avortement sélectif des garçons au Québec

Une réflexion très juste parue sur le blog d'Olivier Kaestlé du 3 janvier 2012:

 

(Le blogueur Olivier Kaestlé)

(...)Quand on oppose au refus de reconsidérer le statut du foetus le risque de l'avortement sélectif au Canada, il est toujours exclusivement question des  filles, sans doute en lien avec certains extrémistes parmi nos communautés culturelles.  La communauté indo-canadienne a été à cet effet récemment pointée du doigt, sans toutefois s'attirer d'accusations formelles.  Et si, au sein de notre société féministe et matriarcale, c'était plutôt les gars qui risquaient de devenir les premières victimes de cette pratique sexiste et barbare ?  Avons-nous besoin de l'immigration pour compter parmi nous des extrémistes ?
 

Encore là, je n'ai aucune documentation à l'appui de mon hypothèse, mais j'imagine mal des chercheurs subventionnés par nos impôts mandatés afin de la valider, dans une société où seul le sexe féminin mérite ce genre de considération.    C'est un événement personnel qui m'a amené à me poser cette question :  les foetus masculins peuvent-ils se voir menacés d'IVG en fonction de leur sexe ?  Si oui, dans quelle proportion ?  Sans évoquer  l'hypothèse d'une épidémie androcide, une seule IVG pour le motif que l'enfant à naître n'est pas du sexe désiré, qu'il soit garçon ou fille, n'en demeure-t-elle pas une intervention injustifiable ?
 

Flashback interpellant.

Allez savoir pourquoi, avant même qu'il soit question de la grossesse de ma conjointe d'alors, je savais que j'allais être père.  Pire encore, je savais que je serais père d'un garçon, ce qui arriva.  Faut croire que l'intuition n'est pas une prérogative exclusivement féminine...  Aussi, quand, à la suite d'un retard dans ses règles, ma conjointe, ayant passé un test de grossesse, découvrit qu'elle était enceinte, je fus ravi... mais nullement surpris.

Ce qui allait m'étonner, et pas en bien, c'est la réaction des gens à l'inévitable question : Espérez-vous un gars ou une fille ?  Moi, je restais intimement convaincu qu'un garçon allait naître.  Vous dire ma désolation devant l'accueil qui semblait se dessiner pour ma progéniture.  Je ne me rappelle pas un seul interlocuteur, pas un seul, qui m'ait dit : Moi, j'aimerais un gars.  Non, il était de bon ton de préférer une fille !  Je me rappellerai toujours  un grand dadais, flanqué de sa femme, me lancer un vibrant Moi, je préférerais une fille, avant d'adresser un regard niais à sa conjointe, l'air de dire Hein, Chérie, que j'ai donné la bonne réponse ?  Crétin...  Nul doute qu'un garçon ne mériterait pas un père pareil.

Or, même dans ma famille, dans ma belle-famille, sans compter chez ma propre conjointe et ma belle-fille, les voeux étaient unanimes : on espérait une fille !  Quel comité d'accueil attend mon gars ? ne cessais-je de me répéter.  Je me rappellerai toujours la réaction catastrophée de la future mère et de sa fille quand l'échographie confirma leurs pires appréhensions ainsi que ma profonde conviction : c'était un garçon !  Heureusement, la naissance d'un aussi bel enfant, portrait de son père, allait changer la donne.  En moins de temps qu'il n'en faut pour dire Oh qu'il est beau!, Jérémie, majestueux et rayonnant, mit tout le monde dans son sac.  Dès la  naissance, il semble qu'il n'y ait pas de limite à la magnanimité masculine...  Bon, j'exagère peut-être un peu.
 

Vouloir un gars en 2013, c'est out ?

Alors, vous me voyez venir avec mes gros sabots ?  Pour mignonne que puisse   sembler cette anecdote, du moins, dans sa conclusion, elle n'en pose pas moins un questionnement d'importance.  Devant l'impopularité des enfants à naître de sexe masculin, est-il si improbable que des parents ou des mères sans grand jugement en arrivent à préférer l'IVG à la naissance d'un enfant envisagé, pour une foule de mauvaises raisons, comme un encombrement, ou comme un individu de seconde classe, moins intéressant qu'une fille ?  Aujourd'hui, je regarde avec émerveillement mon garçon, et je ne peux m'empêcher de me demander s'il y en a pas eu, qui n'auront pas connu, comme lui, la chance de naître, faute de n'avoir pas été du bon sexe.  Si j'ai raison, je me demande s'il n'y en aura pas encore plus dans ce cas.  À quand, des réponses à ces questionnements?
 

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Réplique à Richard Martineau sur le « mariage » gai

Richard Martineau dans deux missives parues dans le Journal de Montréal du 5 et du 7 janvier 2013 exprime son incompréhension du fait que la France soit profondément divisée sur la question du « mariage » gai.
Il revient sur l’argument selon lequel le mariage gai est inacceptable parce qu’il ne permet pas la filiation :
« On fait quoi avec les gens stériles, alors? On les empêche de se marier? On interdit également le mariage aux gens de 50 ans et plus et aux couples qui ne veulent pas d’enfants?
Et les femmes qui tombent enceintes grâce à un donneur de sperme anonyme : on devait déshériter leur “bâtard” sous prétexte qu’il a été conçu en laboratoire?
(…)
Alors lâchez-moi avec les modèles masculins et les modèles féminins. Je préfère qu’un enfant ait deux mères ou deux pères qui l’aiment et le cajolent plutôt que Guy Turcotte comme papa ou Sonia Blanchette comme maman.
Combien d’enfants nés de couples hétéros ont eu des modèles masculins ou féminins pitoyables, violents et alcooliques?
Et pour ceux qui croient que les enfants de parents gais vont automatiquement devenir gais, cessez de capoter. »
Pour répondre simplement, les couples stériles peuvent adopter des enfants, tout comme les grands-parents recueillent souvent leurs petits enfants (décès des parents, etc.) Quand aux couples qui ne veulent pas d’enfants, ils sont effectivement l’exception et pratiquement, l’anomalie dans une institution faite pour protéger le bien des enfants. Mais leur complémentarité répond à ce qui est bon pour l’enfant, s’ils veulent en avoir. Il leur est donc permis de se marier.
Il est étonnant de voir que Richard Martineau, père de trois enfants, considère son rôle de père comme insignifiant et soit d’accord avec l’insémination artificielle d’une femme célibataire, créant volontairement ainsi un orphelin de père…
Quant à l’histoire des partenaires homosexuels préférables aux couples mafieux satanistes spécialisés dans le sacrifice d’enfants, l’argument fait peine à entendre… Pourquoi ne compare-t-il pas les partenaires homosexuels à des couples qui s’aiment et aiment leurs enfants, ce qui est majoritairement le cas? Parce que la réponse est alors évidente… et qu’elle n’est certainement pas favorable au duo de même sexe, « institution » qui fabrique volontairement des orphelins de père ou de mère. Et comme le disait un Français : « ...pour un enfant, une mère biologique défaillante vaut toujours mieux qu'une super belle-mère, parce que c'est sa mère biologique.C'est d'ailleurs ce que nos services sociaux ont compris, en ne faisant du placement d'enfants qu'un élément de dernier recours. »
Enfin, pour ce qui est des conséquences d’avoir deux pères ou deux mères,les seules études reconnues comme étant scientifiques sur le sujet concluent toutes que la complémentarité sexuelle des parents est nettement bénéfique pour l’enfant. Libre à M. Martineau de se fermer les yeux.  
Mais Richard Martineau parlait des arguments des Français. Laissons donc les Français se défendre par eux-mêmes.
Pour lire une très bonne argumentation réfutant entre autres les clichés que reprend Richard Martineau sur le sujet, cliquez ici
Pour lire sur l'argumentation scientifique sur les conséquences de l'homoparentalité, cliquez sur : « Les enfants élevés par les lesbiennes sont les plus mal lotis. »

Ce ne sont que deux textes parmi toute une argumentation développée en France sur le sujet. Mais ils pourront donner une idée de la qualité de cette réflexion et des raisons hautement valables des Français de s'opposer aux « mariages » gais!

Le chroniqueur Richard Martineau lance des polémiques mais n'a certainement pas le temps de chercher les réponses à ces questions. Nous espérons que ces courts textes le feront réfléchir sur ce qui est le meilleur pour ses enfants, et les nôtres...

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