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Le Parti Québécois aimerait déposer un projet de loi cet été permettant de tuer les patients au Québec

Sur le site du journal La Presse du 15 janvier 2013:

(Le gouvernement Marois sera-t-il le premier gouvernement québécois permettant aux médecins de tuer leurs patients? Alors Pauline Marois devra répondre de tous ces morts par euthanasie devant l'histoire. Son rêve d'écrire l'histoire sera alors réalisé : elle prendra place aux côtés des Trudeau, Simone Veil, Henry Morgentaler et autres calamités qui n'ont laissé pour plus important souvenir que celui du sang sur leurs mains.)

(Québec) Le gouvernement Marois compte déposer cette année, peut être même avant l'été, son projet de loi pour mettre en oeuvre les conclusions du rapport du printemps 2012 sur le droit de mourir dans la dignité, a indiqué ce matin la ministre déléguée à la Santé, Véronique Hivon.

En rendant public un volumineux rapport sur l'état du droit, mardi, le président du comité mandaté par Québec l'an dernier, Me Jean-Pierre Ménard, a souligné qu'il n'est pas question d'ouvrir la porte au «suicide assisté», permis dans certains pays. «L'ouverture est petite... très petite», a-t-il insisté.

Le projet de loi s'appuiera sur la compétence du Québec en matière de santé. Il n'autorisera donc pas des gestes qui relèveraient du Code criminel. 

 Les patients ne pourront demander l'interruption des soins que «quand la mort est présente», qu'il sont en fin de vie, atteints d'une maladie incurable et en proie à des souffrances psychologiques ou physiques devant lesquelles la médecine est impuissante.

 Dans le cas d'un patient atteint d'alzheimer, un mandataire pourra demander la fin des soins seulement si le patient y a consenti au moment où il était conscient. Ce consentement ne devra pas être antérieur à cinq ans. Aussi, l'imminence du décès devra être évidente, a expliqué Me Ménard. Le Collège de médecins est à réfléchir sur le cadre à établir pour ces pratiques, a ajouté Mme Hivon. (...)
 

-Le patient ne pourra demander l'interruption des soins que « quand la mort est présente »... Si la mort est « présente », alors pourquoi faut-il la provoquer??? 

-En proie à des souffrances psychologiques «devant lesquelles la médecine est impuissante». C'est pour ces raisons que les médecins Belges ont expédié des jumeaux, parce qu'ils craignaient (souffrance psychologique devant laquelle la médecine est impuissante...) souffrir d'une prochaine cécité...

Après l'avortement sur demande, le Parti Québécois veut instaurer progressivement l'euthanasie sur demande. Si cela arrivait, ce serait une tache indélébile dans l'histoire du parti et une honte constante pour ses futurs membres.

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Pourquoi les pro-vie refusent la redéfinition du mariage pour inventer un « mariage » gai?

Plusieurs se sont de nouveau posé la question. Nous avions traduit un article de LifeSitenews qui expliquait notre position. Le voici reproduit ci-bas: 

Texte tiré du site Lifesitenews du 27 Novembre 2012 (Traduction CQV)

Pourquoi les pro-vie refusent la redéfinition du mariage des lobbys gais?

(Alliance Vita marchant contre le "mariage" gai en France)

On se demande souvent pourquoi beaucoup de gens impliqués dans le mouvement pro-vie sont également intéressés aux questions liées à l'homosexualité. Ils se demandent surtout si la défense du mariage traditionnel a vraiment quelque chose à voir avec être pro-vie.  

La réponse à cette question est simple : être pro-vie est bien plus que sauver des bébés. Il s'agit aussi de lutter pour l'épanouissement de la personne humaine à chaque étape du chemin, depuis la conception jusqu'à la naissance, pendant l'enfance, l'âge adulte, jusqu'à la mort naturelle. Il s'agit de promouvoir une « culture de la vie. »

C'est pourquoi de nombreux pro-vie ne sont pas seulement préoccupés par l'avortement : ils abordent également l'euthanasie, le clonage, l'homosexualité et d'autres questions de la vie et de la famille, qui, après un deuxième coup d'œil, se trouvent être tous reliés entre eux. Si vous avez une vision d’ensemble, il est facile de voir que ce sont les éléments chauds à l’échelle internationale, ne laissant aucune nation ou localité indemne.

La raison pour laquelle le mouvement pro-vie met tellement de temps et d'énergie à mettre fin à l'avortement en particulier, est que nier le « droit à la vie » est la plus grave injustice. Le droit à la vie est le fondement de la jouissance de tous les autres droits. Lorsque ce droit est enlevé aux plus vulnérables d'entre nous, alors les droits de quiconque ne sont plus sécurisés. Il n'y a pas de vraie justice, simplement la domination du plus faible par le plus fort, la survie du plus apte. L'avortement est vraiment le genre d’intimidation le plus meurtrier.  

Au petit-déjeuner national de prière, en 1994, à Washington, Mère Teresa a appelé l'avortement le « le plus grand destructeur de la paix aujourd'hui ». Elle a dit que l'avortement était une « guerre contre l'enfant — une mise à mort directe de l'enfant innocent —. assassiné par la mère elle-même ». Elle fait astucieusement remarquer que « si nous acceptons qu'une mère puisse tuer son propre enfant, comment pouvons-nous dire à d'autres gens de ne pas s'entre-tuer? » 

Oui, nous pro-vie, devons nous battre pour les enfants à naître et pour garantir leur droit à la vie. Mais nous devons aussi lutter pour que les enfants soient nés et élevés dans des conditions qui leur permettront de s'épanouir en tant que personnes humaines.

L'environnement qui est le plus propice à l'épanouissement de la personne humaine — sans exception — est la famille humaine composée d'un homme et d'une femme unis dans une union à vie appelée mariage. Les nombreuses études successives nous ont démontré cela à plusieurs reprises. (Cliquez ici et ici et ici pour voir un compte-rendu de ces études.)

La guerre contre le mariage et la famille

Mais il y a une guerre sans précédent contre la famille aujourd'hui qui semble vouloir éteindre cette unité sociale la plus fondamentale. La guerre a été menée plus intensément au cours des 100 dernières années. 

Les destructeurs de la famille ont commencé par le fractionnement du lien entre maris et femmes. Ils ont fait cela en introduisant la contraception dans l'acte sexuel, sous le couvert de la « liberté sexuelle ». Avec la contraception, les conjoints prennent le trésor intime de la fertilité et le sacrifient sur l'autel de la liberté sexuelle de manière à accroître leur disponibilité sexuelle « sans conséquence ». 

Mais en faisant abstraction de la « personne entière » par l’exclusion de la fertilité, la contraception amène les maris et les femmes à regarder l’autre simplement comme une occasion de stimulations pour atteindre l’orgasme. Leur respect et leur amour pour l'autre a souffert puisque personne n'aime être dévalué et personne n'aime être utilisé comme un outil pour le plaisir de quelqu'un d'autre. Le mouvement pour la contraception a commencé à gagner du terrain dans la première partie du 20e siècle et a atteint son apogée à la fin des années 1960. Le mariage a été affaibli et les retombées destructrices du mouvement de la contraception sont toujours actuelles.  

L'utilisation généralisée de la contraception conduit à la nécessité d'une légalisation de l'avortement comme une solution à l’échec de la contraception. Les couples qui s'étaient fermés au don de la vie exigent un moyen rapide et facile de s’exonérer de responsabilités « indésirables ». Avec le fait que les enfants ne sont plus considérés comme étant le couronnement du mariage, le mariage a été encore affaibli.  

Tôt après le mouvement de la contraception est venu le mouvement du « divorce sans faute » dans le milieu des années 1950. Les couples utilisant les contraceptifs qui avaient goûté le mauvais fruit d'utiliser l'autre pour son plaisir égoïste avaient besoin d'un moyen rapide et facile de sortir de ce qui était censé être une relation permanente, mais qui avait horriblement mal tourné. Avec la fidélité mise hors mariage, le mariage a été encore plus affaibli.  

Brisés, broyés, enfants meurtris

Les « innovations sociales » mentionnées ci-dessus ont toujours donné lieu à la souffrance des enfants innocents. La contraception fait du tort aux enfants en ce qu'elle ferme le cœur et l’esprit d'un adulte au don d’une vie nouvelle. L'avortement blesse les enfants en les tuant par les moyens les plus brutaux et les plus horribles qu'on puisse imaginer. Et bien sûr, le divorce ravage la formation physique, psychologique et morale de l'enfant.  

Ces innovations sociales entraînent la faillite du mariage, en le dépouillant pratiquement de sa fonction naturelle de nourrir une nouvelle vie humaine. 

Puis vint l'innovation sociale la plus extrémiste. Le mariage serait maintenant dépouillé de ses aspects biologiques, des qualificatifs d’« homme et femme ». La logique conduisant à ce remaniement était imparable. Une fois que le mariage n'était plus considéré comme une union pour le plaisir de créer et d'entretenir nouvelle vie humaine, il n'y avait plus de raison de maintenir cette union exclusive entre un homme et une femme. À l'heure actuelle, le cadre culturel du mariage traditionnel est tellement ravagé par la contraception, le divorce, l'avortement qu'il est incapable de résister à l'assaut soigneusement planifié par les militants homosexuels.  

Le cri de guerre des militants homosexuels pour « l'égalité » nous a amenés là où nous sommes aujourd'hui, le Canada ayant changé la définition du mariage en 2005, avec un grand nombre d'États américains qui ont récemment emboîté le pas. Et ils étaient en mesure d’atteindre cet objectif en raison de l'affaiblissement du mariage traditionnel.

Les activistes homosexuels ont réussi à tromper le monde occidental en leur faisant croire que leur absolument stérile activité homosexuelle est aussi bénéfique pour la société que l'acte fructueux entre un mari et sa femme qui produit naturellement des enfants. Avec la poussée sociale pour changer la définition du mariage est venu un état d'esprit correspondant consistant à dire que la masculinité et la féminité, la paternité et la maternité, sont totalement sans importance pour la formation d'un enfant.  

Maintenant, avec le mariage traditionnel pratiquement défini hors de la réalité, les enfants vont souffrir plus que jamais. Ils vont souffrir parce que l'établissement où ils se développent le mieux est devenu socialement une faillite. Les hommes et les femmes, en abandonnant le mariage comme une “base sociale signifiante”, auront encore des enfants ensemble, mais pas dans l'environnement qui favorise le mieux l'épanouissement d’un nouvel être humain. Les enfants vont souffrir encore plus alors que les couples gais et lesbiens, marchant fièrement sous la bannière juridique nouvellement redéfinie du “mariage”, tenteront, et l’ont déjà fait, d’élever et former les enfants.  

Une étude publiée cette année indique cependant que l'expérience sociale du “mariage” homosexuel ne fera rien d'autre que des dommages graves aux enfants. Les enfants élevés par des parents gais et lesbiens ont beaucoup plus de problèmes sociaux et de santé mentale par rapport aux enfants issus d'une famille biologique intacte. La recherche a montré non seulement qu'il y avait une différence majeure entre les enfants des deux groupes, mais a souligné que l'instabilité familiale est une “marque caractéristique” des relations homosexuelles.  

Les erreurs sociales que nous faisons en tant que société, et que nous faisons en ce moment, pèsent lourdement sur les épaules des enfants. Ils sont les victimes innocentes de l'expérimentation sociale et sont devenus moralement et même physiquement écrasés et brisés. Ce sont eux qui sont devenus pulvérisés au nom des soi-disant “liberté, égalité et progrès”. 

Être pro-vie à la base

Ces faits surprenants éclairent pourquoi tant de militants pro-vie soulignent constamment la recherche qui soutient le mariage traditionnel. C'est pourquoi ils prennent tellement au sérieux les questions liées à l'homosexualité, attirant l'attention sur les attaques qui sévissent contre le mariage traditionnel.  

Les dirigeants de la guerre culturelle savent que l'éducation sur cette question est la première étape nécessaire à la construction d'une campagne massive pour protéger les enfants contre le refus délibéré de leur accorder un papa et maman dans un mariage stable. Ils savent que le bien-être des enfants dépend d’un renversement de la tendance culturelle pour favoriser un vrai mariage. Un environnement instable, moralement désordonné n'a pas de place pour enseigner aux enfants comment vivre, comment devenir tout ce qu'il ou elle est censé être, comment apprendre à être un être humain libre et responsable.  

C'est pourquoi les pro-vie doivent se battre pour le mariage traditionnel, sans jamais compromettre la croyance que le mariage doit être librement conclu par un homme et une femme, que les époux doivent se donner d'eux-mêmes totalement, sans rien retenir, que la relation doit être fidèle jusqu'à la mort, et qu'elle doit être féconde en suscitant de nouvelles vies. C'est tout simplement la meilleure situation pour le moral de l'enfant, pour son épanouissement physique et mental.  

Être pro-vie, c’est être de garde contre tout ce qui menace cette institution sociale la plus précieuse, nécessaire à l'épanouissement humain. En luttant pour le vrai mariage, nous nous battons au nom des enfants. Nous nous battons pour eux, pour qu’ils aient une vie pleinement vécue. Dans notre lutte pour eux, nous assurons l'avenir même de l'humanité.

Défendre le mariage authentique a tout à voir avec être pro-vie. C'est d'être pro-vie, jusqu’au coeur. Allons donc maintenant nous retrousser les manches, aller au travail, et faire ce que les pro-vie font de mieux : la lutte en faveur des enfants.

Peter Baklinski détient une maîtrise en théologie avec une spécialisation sur le mariage et la famille (STM). Il poursuit un doctorat à l'Institut Jean-Paul II en Australie.
 

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Bilan final de la manifestation contre le « mariage » gai, 1 300 000 participants! Une très grande réussite... à renouveler!

Sur le blog de Jeanne Smits du 14 janvier 2013:

(L'humoristique Frigide Barjot en présence des responsables d'homovox et d'organismes composés de personnes homosexuelles s'opposant au «mariage» gai)

 

Oui, nous étions bien 1,3 million dimanche dans les rues de Paris, pour une des manifestations les plus spectaculaires que la capitale ait jamais connues, organisée en moins de deux mois, avec des cars qui continuaient d’être loués jusqu’à l’avant-veille de l’événement. Les braves gens et les gens braves qui ont supporté le froid piquant, piétiné des heures avant de pouvoir quitter leur lieu de départ, venant souvent de très loin, avec enfants, poussettes et sandwiches, pour parcourir 4, 5 ou 6 kilomètres en vagues serrées, y ont mis leur temps, leurs moyens souvent modestes, et surtout tout leur cœur.
 
Ils n’étaient… nous n’étions pas là pour revendiquer des droits ni pour chercher un quelconque avantage matériel. Nous étions là pour défendre le bon sens, le droit naturel, le bien commun.
 
Voilà quelque chose de suffisamment incompréhensible pour le pouvoir pour qu’il se soit trouvé désemparé et même qu’il ait paniqué devant le phénomène. La veille au soir – me souffle-t-on – l’afflux de voitures aux portes de Paris conduisait la préfecture à imaginer un chiffre de participation bien plus élevé que ce qu’on avait avancé auparavant : 700 000 à un million et demi de personnes.
 
Le lendemain, même affolement. A 17 heures – il restait encore des flots de personnes sur les trois cortèges de la Manif pour tous et aussi les troupes de la manifestation catholique de Civitas à dénombrer – lorsque le comptage de la préfecture de police à atteint les 700 000. Ordre étant donné de diviser ce chiffre par deux, c’est celui de 340 000 qui a été annoncé.
 
A la grande colère de certains : les chiffres réels, fuités par des officiers, allaient être donnés beaucoup plus tard dans la soirée. Même les organisateurs de la Manif pour tous, rompant avec l’habitude de multiplier les statistiques par deux, n’avaient pas osé y croire, mais oui, nous étions 1 300 000. 50 à 60 000 côté Civitas, ce qui est considérable, vu l’interminable attente place Pinel dans l’attente de voir vidée la place d’Italie où un regrettable « cordon sanitaire » maintenait les cathos à distance.
 
Avec bien des couvertures de manifestations à mon actif, je peux témoigner de l’attitude exceptionnelle des forces de l’ordre. Je n’avais jamais vu cela : des policiers et des CRS avenants, regardant passer les immenses grappes humaines si pacifiques avec une bienveillance quasi paternelle, répondant même aux questions (inouï !) et ponctuant leur propos d’un souriant « Bonne marche ! »
 

Le gouvernement ne veut rien entendre? Les organisateurs appellent déjà à une nouvelle manifestation...

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Deux chercheurs Turinois réclament de nouveau le droit à l'avortement post-natal des bébés nouveaux nés

Sur le blog de Jeanne Smits du 12 janvier 2013:

 

 

(Alberto Giubilini, l'un des deux « chercheurs » italiens)

 

Francesca Minerva et Alberto Giubilini, deux chercheurs italiens en Australie, plaidaient début 2012 pour qu'on puisse tuer les bébés après leur naissance pour les mêmes motifs qui autorisent leur élimination avant leur naissance.

Vendredi, à l'université de Turin, ils ont remis ça, rapporte Lucia Bellaspiga dans l'Avvenire. En une phrase on ne peut plus claire :
 

« Si nous pensons que l'avortement est moralement permis parce que les fœtus n'ont pas encore les caractéristiques qui confèrent le droit à la vie, vu que ces caractéristiques font aussi défaut aussi bien aux nouveau-nés, l'avortement post-natal devrait lui aussi être autorisé. »
 

Cela dépasse, note avec justesse la journaliste, le cas des enfants à naître souffrant d'une malformation : puisque la détresse économique « justifie » des avortements au motif que le fœtus n'a pas le statut de personne, pourquoi ne pas permettre cet « avortement post-natal » en ce cas.
 

Les deux chercheurs de l'université de Melbourne, d'origine italienne, ont indiqué qu'il s'agissait de la première fois où ils ont été invités à parler en Italie et que c'est pour eux une occasion très importante.
 

Ils ont signalé que leur pensée n'est pas novatrice, puisque dès les années 1970 Peter Singer en exprimait de semblables : ce qui change chez Giubilini et Minerva, c'est leur « volonté de rendre explicites certaines conséquences normatives et tenir compte des implications socio-économiques : si celles-ci sont importantes pour autoriser l'avortement, alors elles le sont aussi si l'enfant est déjà né. »
 

Singer, l'utilitariste, lui, parlait d'enfants trisomiques ou souffrant d'autres imperfections qui rendraient leur vie indigne d'être vécue. « Nous acceptons que la trisomie 21 et les autres maladies sont une bonne raison pour avorter, afin de protéger ainsi les intérêts de ceux qui auront la charge d'élever cette personne, mais la cohérence veut que cela vaille aussi pour tuer un nouveau-né après la naissance. »
 

Pour accéder au statut de personne, il ne suffirait pas de ressentir la douleur ou le plaisir mais « un développement neurologique supérieur » et pouvoir prévoir par rapport aux attentes futures qu'il existe « un intérêt pour la vie : un nouveau-né ne l'a pas ».
 

La prétention de se croire supérieur à un autre être humain, est le signe souvent irrémédiable d'une grande bêtise.  

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Euthanasie de deux frères jumeaux en Belgique par crainte de souffrances causées par la surdité et la perte de la vue

Sur le site de lavenir.net du 12 janvier 2013 :

(Les freres jumeaux Guy et Marc, euthanasié parce qu'ils craignaient de souffrir de leur prochaine cécité)

 

ANVERS - Pour la première fois au monde, de «vrais jumeaux» ont fait usage du droit à l’euthanasie. Les deux hommes de 45 ans, habitant en région anversoise, étaient nés sourds et avaient peur de devenir aveugles.
(...)
La loi belge autorise l’euthanasie si le demandeur en exprime lui-même le souhait et si les médecins constatent une souffrance insupportable. Les deux frères ne souffraient pas d’une maladie en phase terminale et ne présentaient pas de douleurs physiques, mais les médecins de l’hôpital UZ Brussel ont toutefois accédé à leur demande.

Les deux hommes ont été euthanasiés le 14 décembre dernier.
 

Mais ne vous inquiétez pas, les membres de la Commission Mourir dans la Dignité qui ont enquêté en Belgique nous ont assuré qu'ils n'ont constaté aucune pente glissante ni en Belgique, ni en Hollande. Et parions qu'ils peuvent également nous assurer qu'ils n'en verront jamais...

RTL.BE nous apporte cette information:

La Belgique a été le deuxième pays au monde, après les Pays-Bas, à légaliser l'euthanasie, le 28 mai 2002. Celle-ci est reconnue comme "un droit pour chaque malade à poser ses choix en termes de vie et de mort pour autant qu'il se trouve dans les conditions édictées par la loi". En l'occurrence, le patient doit être, au moment de sa demande, majeur (ou mineur anticipé), capable et conscient. La demande doit être formulée de manière volontaire, réfléchie et répétée, et ne faire l'objet d'aucune pression extérieure. Le patient doit se trouver dans une situation médicale sans issue, avec une souffrance physique et/ou psychique constante, insupportable et inapaisable. Enfin, l'état du patient doit résulter d'une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable.

Une version élargie de la loi en 2002

De son côté, le médecin n'est pas obligé de pratiquer l'euthanasie. Il revient donc au patient de trouver un médecin qui accède à sa demande. Dans le cas de deux frères, les médecins de l'UZ Brussel ont accepté leur demande de les laisser mourir le 14 décembre, en dépit du fait que ni l'un ni l'autre ne souffrait de maladie en phase terminale. Quelques jours après leur décès, le PS a présenté une modification de la loi de 2002 pour l'étendre aux mineurs et aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer
 

Et après les mineurs et les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, quelle sera la suite de cet état stable et permanent sans danger de pente glissante, selon notre humoristique commission Mourir dans la dignité?

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Photos de la manifestation contre le « mariage » gai à Paris

À voir, sur le site de TVA nouvelles du 13 janvier 2013.

À voir également, le site enfantsjustice.wordpress.com qui donne photos et témoignages de l'ambiance de la manifestation, ainsi que de nombreux articles (ici et ici) sur les conséquences négatives de «l'homoparentalité ».

 

 

 

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Le gouvernement socialiste ne veut pas entendre le peuple français...

Le gouvernement de François Hollande a réitéré qu'il s' attaquerait à la structure de base de la société qu'est la famille en redéfinissant le mariage. Sur le site de yahoo du 14 janvier 2013:

(Najat Vallaud-Belkacem, représentante de l'entêtement gouvernemental)

Impavides devant l'ampleur de la manifestation anti-mariage homosexuel, gouvernement et PS ont redit lundi leur détermination à réussir cette réforme "historique", alors que les opposants un peu flottants devant leur succès, continuaient de parler référendum et retrait de la PMA.
(...)
Comme l'Elysée affirmant dès dimanche soir qu'il irait au bout de la réforme, le gouvernement s'est déclaré résolu à mener à bien l'engagement 31 du candidat socialiste.
 
Sa porte-parole, Najat Vallaud-Belkacem, a été ferme lundi: le gouvernement "est totalement déterminé" à réaliser ce "progrès historique" pour "toute la société". Elle a égratigné une "instrumentalisation politique" par une droite désireuse de "renouer avec ses troupes".
 
Gare, a averti Alain Juppé (UMP), à ce que la détermination montrée par François Hollande - saluée par la presse dans le dossier malien - ne se mue en "entêtement" sur le mariage gay, question qui "touche à des sentiments profonds". "On est en train de créer les conditions d'une profonde division au sein de la société française", a déclaré le maire de Bordeaux.
 

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Simone Veil contre le « mariage » gai...

La militante co-responsable de la mort de millions d'enfants par avortement était présente pour manifester contre le « mariage » gai, comme le révèle une photo et l'aveu au magazine «Le Nouvel Observateur » du 14 janvier 2013.

(Mais Serge Truffaut du journal Le Devoir ne l'a pas vu...)

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Deux articles à lire dans le Devoir sur le « mariage » gai et réplique à Serge Truffaut

Il est plus que rare de trouver dans le journal Le Devoir un article de qualité qui puisse intéresser les intellectuels québécois. C'est l'exception qui confirme la règle aujourd'hui, avec une entrevue et un reportage de Christian Rioux des plus intéressants. Le premier interview Philippe Arino, personnalité homosexuelle contre le « mariage » gai :

On ne les entend pratiquement jamais, leur voix est le plus souvent étouffée, mais ils existent pourtant. Le débat qui fait rage en France sur la légalisation du mariage entre homosexuels aura au moins permis de faire entendre cette différence. De plus en plus d’homosexuels prennent la parole pour s’opposer au mariage gai. En France, plusieurs groupes se sont récemment manifestés, comme Plus gay sans mariage, présidé par Xavier Bongibault ou encore le site Internet homovox.com. (...)

Et le reportage sur la manifestation :

« Il ne s’agit pas d’être contre les homosexuels, mais de dire simplement que tout enfant a besoin d’un père et d’une mère. » Avec ses deux enfants de cinq et huit ans adoptés au Congo et en Chine, Aline Berrier est venue de la banlieue parisienne pour rejoindre la place Denfert-Rochereau et se joindre aux centaines de milliers de manifestants qui défilaient dimanche contre le projet de loi destiné à ouvrir aux homosexuels le mariage et l’adoption. Partie vers midi de quatre points de rassemblements différents, la marée humaine a envahi plusieurs artères de Paris avant de déferler, vers 17 heures, sur le Champ-de-Mars devant la tour Eiffel.

Mais le Devoir se reprend avec un article de Serge Truffaut, incapable de regarder la réalité en face, et désignant la magnifique manifestation du peuple français contre le «mariage» gai comme étant un échec. Avec plus d'un million de manifestants, visiblement, Serge Truffaut fantasme l'événement pour qu'il corresponde à ce qu'il peut accepter : «Bref, un rassemblement comprenant un contingent imposant de bigots et de nostalgiques de l'ancien régime. » Il aurait été bon qu'avant d'écrire son article, Serge Truffaut ait lu le compte rendu de son collaborateur au Devoir, qui lui était sur place à Paris. Il parle d'homosexuels et de socialistes contre le «mariage» gai et rappelle l'opposition de Lionel Jospin à cette caricature du mariage.

La France refuse l'adoption pour les partenaires de même sexe et l'appui majoritaire, il est vrai, en faveur du «mariage» gai est par contre en train de s'effriter.

Truffaut termine son article avec une citation affirmant que l'Église préserve le principe de la soumission de la femme à l'homme. Il ne pouvait mieux illustrer son ignorance et de la question du «mariage» gai et de la religion. Deux questions complètement séparées. Les manifestants venus d'horizons et de croyances diverses, dont l'athéisme, l'ont abondamment prouvé. Mais pour Truffaut, il vaut mieux cacher cette réalité qu'il ne saurait voir...

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Plus d'un millions de Français manifestent à Paris pour dire non au « mariage » gai

Une belle victoire des organisateurs qui se butent à l'idéologie anti-familiale du gouvernement socialiste. Malgré le non clair exprimé par les Français, le gouvernement socialiste désire quand même changer la définition du mariage pour en faire une sorte de contrat de reconnaissance de sentiment amoureux entre personnes. Le gouvernement devra expliquer bientôt pourquoi il réserve ce papier sans valeur à ses yeux à deux personnes plutôt qu'à trois, ou à une communauté de personnes qui pourront le réclamer au nom de l'égalité pour tous. Et oui, pour ceux qui ne voient pas de différences entre un animal et un être humain, qui pratiquent la zoophilie, ce qui est répandu dans certains pays européens, la réserve du mariage aux humains devrait aussi logiquement être considérée comme de la discrimination. (Sur la photo et la vidéo ci-bas, on peut voir le Champ de Mars envahi par les manifestants)

http://www.youtube.com/embed/LUeFZcCdpGE

Le site de Radio-Canada du 13 janvier 2013 donne un aperçu de la manifestation :

Les organisateurs de la « Manif pour tous » ont réussi à attirer une foule monstre dans les rues de Paris pour protester contre le mariage et l'adoption par des couples gais, dimanche.

Quelque 800 000 personnes y auraient participé, selon leurs calculs, alors que la police a évalué la taille du rassemblement à 340 000 personnes. La première estimation ferait de cette marche l'une des plus importantes de l'histoire de la 5e République.

Des membres de plusieurs regroupements religieux, dont l'archevêque de Paris, étaient présents. Certains partis de l'opposition de droite ont appuyé la démarche, dont le Front national et l'Union pour un mouvement populaire (UMP), ancien parti de Nicolas Sarkozy.

Selon Jean-François Copé, président de l'UMP, un référendum serait nécessaire pour lancer ce débat qui n'a pas eu lieu. Par ailleurs, certains maires de municipalités présents ont affirmé qu'ils refuseront de marier des couples du même sexe, même lorsque la loi sera passée.

« Ce qui est en cause en réalité, c'est la suppression de la référence au père et à la mère dans le droit de la famille française. C'est quelque chose qui divise profondément notre société à un moment où on devrait être rassemblés. » — Jean-François Copé, président de l'UMP

Le projet de loi sur la légalisation du mariage entre conjoints de même sexe ouvrirait la porte à l'adoption d'enfants par des couples homosexuels. Il doit être déposé devant le Parlement à la fin janvier. Il s'agit là de l'un des engagements électoraux du président socialiste François Hollande, qui a promis que la loi sera bel et bien adoptée.
 

Le recensement final en fin de journée parlait de plus d'un million de Français qui ont participé à la manifestation.

À Québec même, des Français ont manifesté devant le consulat de France :

Une trentaine de personnes sont venues protester contre la future loi de François Hollande qui permettra le mariage pour tous, devant le consulat français de Québec.

Des parents et des enfants originaires de la France se sont déplacés pour affirmer leur désaccord au mariage homosexuel. Le porte-parole du groupe, Laurent Albisetti, a dit que lui et son groupe croyaient que la seule union possible était entre un homme et une femme. Il s’est d’ailleurs borné à dire que l’union entre les gens du même sexe n’était pas naturelle. «Nous, on croit qu’une famille, c’est un père, une mère et des enfants», a-t-il mentionné.
 
Questionné sur la loi québécoise qui a légalisé le mariage gai depuis 2004, M. Albisetti a affirmé que c’était désolant. «Je trouve ça dommage pour le droit à l’enfant d’avoir un papa et une maman.
 (...)

Les Français seront-ils seuls au Québec à dénoncer l'inacceptable?

http://www.gloria.tv/media/384774/embed/true/controls/false

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