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Sur le «débat» sur le «mariage» gai au Québec, deux lettres parues dans le Devoir

Deux articles dans le Journal le Devoir du 24 janvier 2013 tentent de prouver qu'il y a bel et bien eu débat au Québec sur le «mariage» gai. L'un de Michel Dorais, sociologue de la sexualité, l'autre de l'ancien ministre Paul Bégin. À tous deux, dans un court paragraphe, le journaliste Christian Rioux répond, lui qui a constaté sur place l'ampleur du débat et des manifestations françaises:

Aussi, oubliez-vous de rappeler que ce débat au Canada a d’abord été tranché par les tribunaux. Jugements devant lesquels les élus se sont, comme souvent, rapidement inclinés. Comme débat, on a vu mieux.

Effectivement, les députés québécois reconnus pour leurs attributs «lapins», ont détalés et votés unanimement n'importe quoi, le «mariage» gai, pouvant les protéger des attaques des médias.

Pour qu'il y ait de justes débats, il est important que chacun puisse s'exprimer, à forces égales...

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Le tabou: un article dans La presse sur l'avortement. Quand le coeur interpelle la déraison...

Sur le site du journal La Presse du 23 janvier 2013:

(Un article de Sylvia Galipeau)

 

Une mère blogueuse du New York Times signe ici un article très touchant, portant sur un des grands tabous du féminisme: l’avortement des mères. L’auteure l’avoue d’emblée: oui, elle est féministe. Elle l’a toujours été. Toujours défendu le droit des femmes de disposer de leur corps. Seulement voilà. Depuis qu’elle est devenue mère, tout a changé. Et ce droit qu’elle a toujours défendu, elle ne peut plus supporter de le voir exercer. Pas chez d’autres mères, à tout le moins.
(...)
(Traduction libre: C’est comme si la maternité nous avait changées. Si hier nous partions en croisade pour défendre les droits des femmes, aujourd’hui nous nous engageons silencieusement à ne plus jamais les exercer. Les bonnes mères ne parlent pas d’avortement, c’est un sujet enfoui dans les racoins sombres de nos consciences, qui ne réapparaît au grand jour qu’en temps d’élections, dans l’isoloir. Oui, nous croyons que les femmes ont le libre choix. Mais non, nous ne croyons pas qu’elles devraient l’exercer, surtout pas devant toutes celles qui choisissent d’avoir des enfants. Et ça, c’est le plus grand tabou du féminisme.)
 
Permettez que je résume son propos. Un jour, raconte-elle, une amie, mère comme elle, lui annonce qu’elle est enceinte. Elle lui saute dans les bras. Sauf que la nouvelle n’est pas une “bonne” nouvelle pour l’amie en question. La grossesse n’est pas voulue. Et le père n’en saura jamais rien. Elle ne compte pas garder l’enfant. En tant que féministe, oui, l’auteure l’aurait certainement appuyé dans son choix. C’est son droit. Son corps. Sa liberté. Mais en tant que mère, en tant que mère qui tente d’avoir d’autres enfants de surcroît, elle ne le peut pas. Elle ne le peut plus. Paradoxe ….
 
Le texte, bien senti, est merveilleusement bien écrit. Plein d’émotions. Oui, elle juge. Oui, elle condamne. Mais elle s’explique. Avec le coeur. Avec les tripes. Pour un sujet aussi délicat, je dois avouer que c’est rare.
(...)

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Un ministre Japonais invite les personnes âgées à mourir au plus vite...

Non, ce n'est pas de la fiction. Il s'agit du ministre japonais des finances, Taro Aso (photo de gauche), un ancien premier ministre! Le Japon est un pays où le vieillissement de la population pèse lourd. Sur le site de 7sur7.be du 22 janvier 2013 :

 

Le ministre japonais des Finances Taro Aso a accablé ses compatriotes âgés d'un lourd sentiment de culpabilité dans le cadre des réformes d'austérité qu'il impose au pays. Vu le vieillissement de la population, la sécurité sociale japonaise est aux abois. Le Japon compte en effet un tiers d'habitants (et d'électeurs...) de plus de 60 ans. Une facture lourde à digérer pour l'état nippon.
 
Le grand échiquier japonais, qui est également vice-Premier ministre, estime que les personnes âgées devraient avoir l'occasion de ne pas prolonger inutilement la fin de leur existence. Mourir à temps - et si possible plus tôt que tard - est à ses yeux une bonne économie. "Que Dieu vous préserve de continuer à vivre alors que vous voulez mourir", a déclaré Taro Aso. "Je ne pourrais pas me réveiller le matin en sachant que c'est l'Etat qui paie tout ça pour moi".

Le ministre, qui est bien connu pour ne pas mâcher ses mots, a par ailleurs 72 ans. Il affirme avoir ordonné à ses proches de l'euthanasier quand son heure serait venue. Dans son discours, le ministre a ciblé les "gens pendus au bout d'un Baxter" et leur entourage qu'il a culpabilisés avec des mots très durs: "La problématique des dépenses faramineuses en gériatrie ne sera résolue que si vous les incitez à se dépêcher de mourir".

Ce ministre Japonais a du moins une qualité que devrait lui envier plusieurs parlementaires québécois, partisans de l'euthanasie : la franchise.

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L'euthanasie au Québec : Attention à ce que vous souhaitez!

Un texte paru sur le site de l'Euthanasia Prevention Coalition du 22 janvier 2013, par Alex Schadenberg, directeur général (traduction CQV) :
 
(Alex Schadenberg, directeur général de l'Euthanasia Prevention Coalition)
Le gouvernement du Québec semble vouloir légaliser l'euthanasie, qu'il qualifie de « mort assisté » en définissant l'euthanasie comme une forme de soins de santé.
Selon l'analyse du rapport de la Commission québécoise « Mourir dans la Dignité » et les propositions du récent rapport Ménard, il semble que le Québec envisage de mettre en œuvre une loi sur l'euthanasie qui reflète le droit belge.
L'euthanasie est le fait intentionnel de causer la mort, où que la mort soit causée directement à partir de cet acte. L'euthanasie a toujours été définie dans le cadre de la Loi sur les homicides dans le Code criminel, parce que, quel que soit le motif, l'euthanasie est un acte de mise à mort.
Comment le meurtre peut-il se définir comme une forme de soins de santé?
En définissant l'euthanasie comme soins de santé, l'accès à l'euthanasie va inévitablement être étendu à tout le monde, car tout le monde a droit à un accès égal aux soins de santé. Les gens qui veulent agrandir l'accès à l'euthanasie, dans un proche avenir, auront recours à la clause d'égalité dans la Charte canadienne des droits pour convaincre les tribunaux d’étendre logiquement le « droit » à l'euthanasie. Le gouvernement du Québec semble avoir délibérément défini l'euthanasie comme un traitement médical afin de le présenter sous une forme permise limitée, puis de laisser les tribunaux étendre l’euthanasie à presque tout le monde.
Il est intéressant de constater que le Québec a choisi d’imiter la loi belge sur l’euthanasie. La Belgique a légalisé l'euthanasie en 2002 et les études ont constaté des abus importants principalement liés aux définitions imprécises et largement ouvertes que la loi belge utilise.
Trois études récentes de la région de la Flandre ont constaté que :
Il est important de noter que, même si des études indépendantes ont constaté que des abus importants se produisent malgré la loi belge sur l’euthanasie, pas un seul médecin n’a été poursuivi en Belgique.
Maintenant, le gouvernement belge envisage de modifier la loi sur l'euthanasie pour inclure les enfants et les personnes atteintes de démence et de la maladie d'Alzheimer. Ce serait une nouvelle fois élargir les définitions pour permettre à de nouvelles catégories de personnes d’accéder à l’euthanasie.
Compte tenu des préoccupations québécoises liées à la maîtrise des coûts des soins de santé et le souci des erreurs médicales, n'est-il pas probable que Québec suivra l'exemple de Belgique?
Le seul moyen de protéger efficacement la population est de maintenir l'euthanasie comme un acte illégal et d'assurer des soins de qualités aux personnes atteintes de maladies chroniques ou terminales.
Aux gens favorables à l’euthanasie nous disons faites attention à ce que vous désirez, car cela peut devenir quelque chose que vous ne souhaitez pas...
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Véronique Hivon, ministre de l'euthanasie du Québec ?

Dans le journal La Presse du 19 janvier 2013, nous avons eu droit à une entrevue de la ministre déléguée aux Services sociaux responsable du dossier «Mourir dans la dignité», Mme Véronique Hivon.

Notre savante ministre péquiste nous a donné un message très clair en 10 points :

1- L'aide médicale pour mourir dans la dignité se situe dans un continuum de soins en fin de vie ; c'est le soin ultime !

2- Cette aide médicale à mourir n'est pas de l'euthanasie, car c'est très bien balisé.

3- Il ne faudrait pas que le malade demande une aide médicale à mourir parce qu'il n'a pas accès à de bons soins. Cette aide médicale sera un complément de soins en fin de vie.

4- La nouvelle loi va protéger les médecins qui vont aider les grands malades à mourir dignement.

5- La nouvelle loi va contourner le Code criminel du Canada qui défend de pratiquer l'euthanasie. La santé, c'est de compétence provinciale.

6- Quant aux soins palliatifs, le gouvernement va étudier cette problématique. On verra !

7- Les gens qui ont perdu leur lucidité ne seront pas oubliés. La loi sera amendable. Un comité d'experts va se pencher sur cette question.

8- Face aux enfants, aux bébés et aux adolescents très malades et très souffrants, qui va décider ? " Tous les détails seront connus quand le projet de loi sera déposé " dit la ministre. On verra !

9- Le projet de loi va couvrir les maladies graves et incurables. Donc, la loi n'exclura pas le cancer et les maladies dégénératives.

10- Au Québec, la population a eu la maturité de se prononcer sur cette question. Le consensus est très clair en faveur de ce projet de loi. " Il faut prendre acte et ne pas être en retard sur la société ", dit la ministre.

En terminant, Mme Hivon affirme haut et fort " que chaque personne doit avoir une fin de vie conforme à ses valeurs ".

La ministre Véronique Hivon est très claire : elle ira à l'encontre de la majorité des rapports déposés à la Commission d'enquête mise sur pied par le gouvernement ; ceux-ci refusaient l'euthanasie. Celle-ci sera légalisée au Québec même si Mme Hivon ne veut surtout pas prononcer le mot euthanasie.

Le plus inquiétant en lisant cette interview, c'est de constater que dans un premier temps nous aurons une loi très bien balisée et encadrée, mais que dans un deuxième temps, le gouvernement reste très ouvert pour assouplir et amender cette loi, toujours à la remorque du consensus social.

À moins que nous passions à l'action, la porte de l'euthanasie va très bientôt s'ouvrir. D'ici quelques années, comme dans le cas de l'avortement, nous aurons droit à l'euthanasie sur demande avec notre carte soleil.

Il faut enlever nos lunettes roses et voir en face la triste réalité qui pointe à l'horizon et qui exige que l'on agisse. Pourquoi le gouvernement n'a-t-il pas plutôt présenté un projet de loi sur des soins palliatifs de très grande qualité pour permettre de mourir dans la dignité ? Quand la journaliste de La Presse, Nathalie Collard, a demandé à Mme Hivon si le Québec a les moyens financiers d'offrir à tous les Québécois des soins palliatifs de qualité, pourquoi la ministre s'est-elle empressée de faire du patinage de fantaisie ?

Le gouvernement Marois a fait son lit. L'euthanasie, c'est pour l'État très payant ; mais des soins palliatifs bien organisés et accessibles à toute la population, ça pourrait coûter cher au système de santé, n'est-ce pas ?

Alors, allons-y pour l'euthanasie !

Chère Mme Véronique Hivon, vous avez oublié des choses extrêmement importantes dans votre projet de loi : la valeur incommensurable de la personne humaine de la conception jusqu'à la mort naturelle.

Votre savante Commission aurait dû consulter Jean Vanier, ce grand personnage unique au monde, qui depuis des décennies s'occupe des personnes handicapées tant au niveau physique qu'intellectuel un peu partout sur la planète. Pour lui, chaque personne est un tsunami d'amour peu importe sa condition. Quel que soit son niveau de maladie, de dégénérescence ou d'immobilité, toutes ces personnes humaines ont une valeur unique, même si la société, de plus en plus décadente, les considère comme un fardeau social.

Votre projet de loi ne s'adresse-t-il surtout pas aux bien-portants qui ne supportent plus de regarder en face la maladie, la douleur, la souffrance et la mort ?

Nous voulons une société parfaite ; les grands malades accaparent notre temps (il faut les visiter) et notre argent (ça coûte cher au système). Alors, l'euthanasie devient la solution miracle pour régler tous les problèmes.

Mais cette solution pratique n'est absolument pas humaine.

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Réplique à Laurent McCutcheon président de Gai écoute sur l'opposition des Français au «mariage» gai

Sur le site du journal La Presse du 23 janvier 2013, le président de Gai écoute, M. Laurent McCutcheon, exprime son incompréhension du refus des Français du «mariage» gai et de l'adoption pour les partenaires de même sexe. Voici quelques extraits commentés de cet article : 

 

« Tout a été dit dans les deux camps opposés. Inutile de débattre des questions philosophiques, religieuses, démographiques, sociologiques. Admettons plutôt certains faits. »

Ah, pourquoi M. McCutcheon craint-il le débat? Serait-ce que l’argumentation du million de Français qui ont manifesté contre le « mariage » gai pourrait avoir des répercussions au Québec?
 

 « Oui, le mariage est une institution. Oui, les grandes religions rejettent l'idée que le mariage puisse être ouvert aux couples de même sexe. Oui, un couple formé de deux hommes ou de deux femmes est un couple biologiquement stérile. Oui, historiquement, les enfants ont eu deux parents de sexe différent et historiquement, le mariage a été contracté par un homme et une femme. »

Par exemple que le mariage contracté par un homme et une femme n’est pas une question historique, car il dépasse complètement le cadre de l’histoire (partie du passé postérieure à l’apparition de l’écriture). Il précède et surpasse le cadre historique. Le mariage, intrinsèquement union d’un homme et d’une femme, est l’institution naturelle et universelle de la fondation d’une famille. Peu importe les vicissitudes de l’histoire… le mariage n’est pas la création des pouvoirs publics.
 

« Pourquoi pareil tollé en France alors que chez nous, le mariage gai n'a pas fait de grandes vagues et que les rues n'ont pas été envahies par des opposants? »

Peut-être parce qu’au Québec, le pouvoir de la censure et de certains lobbys gais capable d’exercer un terrorisme intellectuel en qualifiant quelqu’un « d’homophobe » en fait taire plus d’un. Même si vous avez des amis homosexuels, selon la folle définition québécoise, le simple fait de ne pas trouver que l'homosexualité soit épanouissante fait de vous un homophobe. Une «attitude négative» envers l'homosexualité, et vous voilà taxé d'homophobie! Est-ce si étonnant que les Québécois n'aient pas eu la liberté de dire leur opposition dans ces conditions? Les Français ont encore une liberté de parole, pour l’instant…
 

« Selon les sondages, les Français seraient majoritairement en faveur du mariage homo alors qu'ils seraient beaucoup moins nombreux à être favorables à l'adoption des enfants par un couple de même sexe. »

Il est vrai que les Français sont actuellement majoritairement en faveur du « mariage » homosexuel, mais cette tendance est à la baisse et se rapproche visiblement des 50 %. Par contre, les Français sont fortement contre l’adoption et la procréation médicalement assistée par les partenaires de même sexe.


 

« L'expérience québécoise et canadienne devrait guider la France. Des milliers de couples de même sexe sont mariés, ont adopté des enfants ou ont eu des enfants par insémination et d'autres ont adopté ceux de leur conjointe ou conjoint. »

Ce qui se passe au Québec est totalement inacceptable. Un enfant n’est pas un objet commercial que l’on fabrique pour ceux qui en veulent! Les droits de l’enfant priment sur les privilèges demandés par certains groupes de notre société. Vraiment, la réprobation française de l’adoption et la procréation médicalement assistée devrait guider l’expérience québécoise et canadienne, tragique dans ce domaine, vers une porte de sortie bénéfique pour l’enfant.
 

« Depuis de très nombreuses années, des enfants ont été éduqués par des couples de même sexe et le consensus scientifique confirme que les enfants de ces couples se développent de manière comparable à ceux des couples de sexe différent (American Academy of Pediatrics, 2002). La qualité de l'éducation et les relations harmonieuses dans le couple contribuent d'avantage au développent de l'enfant que le sexe des parents. »

Consensus scientifique ? Il n’y a certainement pas de consensus scientifique alors que de nombreux psychologues, sociologues, etc. se sont prononcés clairement contre l’adoption d’enfants par les partenaires de même sexe.  La seule étude reconnue comme répondant aux critères d’une recherche sérieuse et scientifique montre les effets négatifs d’une « homoparentalité »… Dire que « la qualité de l’éducation et les relations harmonieuses dans le couple contribuent davantage au développement de l’enfant que le sexe des parents » est une accusation gratuite, sans fondement. La souffrance des enfants qu’on a volontairement privés d’un père ou d’une mère est depuis toujours, source de romans et d’études psychologiques plus ou moins sérieuses, mais combien documentées. On peut se rappeler le titre du livre, devenu aujourd’hui un proverbe, de « père manquant, fils manqué »…
 

« Enfin, si l'on devait s'en remettre à l'Histoire pour déterminer nos droits, l'esclavage serait toujours existant, les femmes seraient soumises à l'autorité de leur mari et n'auraient pas le droit de vote, et la procréation assistée et le droit à l'avortement n'auraient jamais vu le jour. Souhaitons que les Français acceptent que le futur soit différent du passé. »

Comme explicités plus tôt, nous ne nous en remettons pas à l’histoire, c’est plutôt à l’histoire de respecter cette institution naturelle de la société et de la famille, qu’est le mariage, constitué d’un homme et d’une femme.
 

« Rappelons à nos amis français que personne n'a jamais demandé la permission à un gouvernement pour faire des enfants, et cela continuera ainsi. Les enfants sont là et d'autres naitront. » 

Les Français sont certainement, tout comme nous, parfaitement d’accord avec cette assertion. Nous nous battrons jusqu’au bout pour que les personnes homosexuelles, comme toute autre personne, aient le droit de se marier et d’élever des enfants nés naturellement de cette union. Mais tout comme les Français, nous disons non à l’adoption et à la procréation assistée pour des partenaires de même sexe.
 

« La question doit plutôt être : veut-on assurer un avenir honorable et sécuritaire aux enfants des couples de même sexe ou veut-on les laisser sans protection véritable? Comprendre cela devrait éviter que les Français se braquent de façon insensée. » 

D’abord, si comme chez les Français, l’adoption était refusée aux partenaires de même sexe, ce serait une question pratiquement réglée, pour le bien de l’enfant. Le bon sens des Français prévaut sur cette question. Et pour ce qui est des partenaires de même sexe où l’une des personnes impliquées a un enfant, cet enfant a déjà un parent qui s’occupe de lui. Dans le cas où ce parent décéderait, les autorités compétentes décideront de la personne ou du couple qui pourra adopter cet enfant, selon son plus grand bien. Ce qui n’empêchera pas l’enfant d’avoir de grands amis, l’ami (e) de son parent éventuellement.
 

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Témoignage d'espérance d'un jeune handicapé, dans le journal Le Nouvelliste

Sur  le site du journalLe Nouvelliste du 22 janvier 2013:

 

(La rivière Batiscan)

(Montréal) C'était le 13 juin 2007. Il faisait beau et chaud. Entre un examen de fin d'année et le bal des finissants, Frédérik Cossette-Gélinas, 17 ans, a plongé avec entrain dans les eaux de la rivière Batiscan.

Lorsque l'adolescent a refait surface, le temps venait de s'arrêter et l'avenir allait se dessiner autrement.

Âgé de 22 ans, Frédérik se souvient avec exactitude de la violence avec laquelle sa tête a frappé le fond du cours d'eau, mais surtout de la décharge électrique qui a envahi tout son corps. Le diplômé du Séminaire de Trois-Rivières a subi une fracture de la vertèbre cervicale, le paralysant des pieds au torse. Frédérik est aujourd'hui tétraplégique. Il se déplace en fauteuil roulant.
(...)
«Au début, j'étais dans ma bulle», se souvient-il avant de supposer qu'il ne réalisait pas encore la gravité de la situation, laissant à sa mère la responsabilité de s'inquiéter pour deux.

 Lorsqu'il y repense aujourd'hui, Frédérik se dit qu'il a eu le bon réflexe. Au cours des cinq dernières années, le jeune homme ne s'est pas enfoncé dans la déprime, pas plus qu'il en a voulu au monde entier. Dès les premiers instants, Frédérik a fait face à la situation avec calme, voire avec sérénité.

 «Je ne me posais pas trop de questions. Je me disais: ''On verra...'' Ça ne changeait rien de m'en faire tout de suite avec ça», ajoute celui qui, dès les premières heures qui ont suivi le drame, recevait la visite de ses amis de Saint-Narcisse et du STR. Frédérik appréciait ce va-et-vient autour de lui. Sans le savoir, ses chums lui ont permis de garder la tête hors de l'eau. Leurs conversations d'ados l'empêchaient de trop réfléchir à ce que serait sa vie d'adulte handicapé.
Frédérik s'apprêtait à célébrer la fin de ses études secondaires quand il a plongé dans une section de la rivière qu'il croyait plus profonde. Forcé de laisser tomber son travail d'été dans une entreprise agricole de Saint-Narcisse et d'oublier sa rentrée en sciences de la nature au Cégep de Trois-Rivières, le jeune homme n'est pas resté inactif pour autant.

Après son hospitalisation à Sacré-Coeur, il a fréquenté comme un élève assidu l'Institut de réadaptation Gingras-Lindsay et le Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, à Montréal. Pendant un an et demi, toutes ses journées étaient consacrées à apprivoiser son corps engourdi et à «débloquer les bras», pour reprendre son image.

Contrairement à ses jambes qui demeurent immobiles, les membres supérieurs de Frédérik répondent en partie à ses commandements. «Mes mouvements s'arrêtent aux poignets», indique celui qui a dû réapprendre à s'habiller et à se déshabiller, quitte à prendre une heure à chaque fois. Manger avec des ustensiles, se brosser les dents, utiliser un cellulaire... Tous ces gestes n'ont rien de banal quand tes mains refusent d'obéir au doigt et à l'oeil.

Deux ans à peine après son tragique plongeon, Frédérik a franchi les portes du Cégep de Trois-Rivières, bien décidé à poursuivre ses études là où elles avaient été brutalement interrompues. L'étudiant a mené une vie normale de cégépien si on exclut ses déplacements en fauteuil roulant et le fait qu'entre un cours et une bière au centre-ville, il devait se rendre au Centre de réadaptation InterVal pour maintenir ses acquis et la forme.

Une fois son diplôme d'études collégiales en main, en décembre 2011, Frédérik a accepté de se prêter à une délicate intervention chirurgicale. À vrai dire, il est un des rares au Québec à avoir subi un transfert des tendons. «Je dois être le 5e ou le 6e», dit-il avant d'expliquer que le transfert tendineux a pour but de renforcer les bras en plus de leur procurer une plus grande motricité.

À pareille date l'an dernier, Frédérik s'engageait de nouveau pour plusieurs mois de réadaptation, plus motivé que jamais à poursuivre sa quête d'autonomie. Sa détermination lui donne raison et confond les sceptiques. À l'automne dernier, il entreprenait à l'ÉTS des études universitaires en génie mécanique.

Frédérik vit seul dans un petit studio de la rue de la Montagne. Il bénéficie quotidiennement d'une aide à domicile, notamment pour aller au lit. «Il n'en manque pas gros pour que j'y arrive tout seul, mais avec les études, le soir, je suis crevé. Je n'ai pas le temps de prendre une heure pour me déshabiller et me transférer dans le lit», avoue celui qui préfère mettre ses énergies ailleurs.

 Cours, physio, sorties entre amis, visites à Trois-Rivières... Le quotidien de Frédérik est réglé au quart de tour. Il adore. Malgré son handicap, le jeune homme n'a jamais remis en question la poursuite de ses ambitions. Frédérik a accepté ce qui est arrivé et de vivre autrement.

«J'essaie d'avoir le rythme de vie que j'avais avant. Je ne veux pas changer trop de choses. Quand tu avances, tu ne vois pas le temps passer», rappelle-t-il tout simplement.
 

«Frédérik est épanoui et autonome. Il embrasse la vie. C'est mon héros!»

Il n'y a qu'une mère pour parler ainsi de son fils. Andrée Cossette est une femme pour qui tout est possible. Frédérik a de qui retenir. «Des barrières, on ne s'en met pas», affirme la vérificatrice générale de la Ville de Trois-Rivières.

Le 13 juin 2007, Mme Cossette était à l'emploi de la compagnie Abitibi-Consolitated, division Laurentide, lorsqu'elle a reçu l'appel d'un ami de Frédérik lui annonçant le terrible accident. Son monde à elle prenait aussi une autre direction. Paniquée puis inquiète, Andrée Cossette a cependant refusé de se laisser aller au découragement. Elle a imité son garçon qui, lui, s'est inspiré de sa mère. «On regarde en avant et on essaie de faire de notre mieux», souligne-t-elle.

Le courage de Frédérik est également directement proportionnel à l'esprit de corps de son frère Charles, 20 ans, un étudiant en économie à l'Université Laval. Il y a cinq ans, le frérot est devenu les bras et les jambes de Frédérik. Récemment encore, c'est Charles qui l'aidait à profiter de la plage de Punta Cana, en République Dominicaine.

L'été prochain, la mère et ses deux garçons aimeraient visiter la côte Ouest américaine pour le plaisir de s'imprégner de nouveaux paysages et de passer du temps ensemble. Pour Andrée Cossette, une urgence de vivre s'est imposée d'elle-même en juin 2007. À ses yeux, il n'y a pas de projets irréalisables. «Chaque petite bataille devient une victoire», répète-t-elle à qui veut bien l'entendre. Frédérik, le premier, a compris le message.

(...)

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L'ancien politicien Gilles Duceppe n'appuiera plus Développement et Paix et parle à travers son... bonnet.

Sur le blog de Gilles Duceppe du 11 janvier  2013 :

 

 

(Le politicien Gilles Duceppe, ancien chef du Bloc Québécois, chroniqueur au Journal de Montréal)

 

J’appuie depuis des années le mouvement Développement et Paix. Je cesserai malheureusement de le faire cette année, car l’orientation imposée récemment à ce groupe par le gouvernement Harper et les évêques canadiens ne correspond plus aux besoins des populations des pays qui recevaient son aide jusqu’à maintenant.
 
C’est encore une fois l’obsession idéologique de ce gouvernement, inspiré par une certaine droite religieuse, qui en est la cause. La question du planning familial est au centre de ce changement d’orientation. Le droit à l’avortement ne peut pour ces intégristes être considéré comme un moyen ultime, bien sûr, faisant partie du planning familial.
 
La politique du Vatican va plus loin : tous les moyens de contraception sont inacceptables! Comment peut-on s’opposer au port du condom en Afrique, par exemple, où sévissent l’extrême pauvreté et la mortalité infantile? Comment peut-on prêcher des principes religieux qui n’ont rien à voir avec la foi dans des pays qui font face à des épidémies de sida?
 
Je trouve ces comportements non seulement inhumains, mais carrément criminels. Je n’appuierai donc plus un mouvement qui s’aligne sur de telles orientations.
 

Un bel exemple d'ignorance de la part de l'ancien chef bloquiste Duceppe. Mère Teresa enseignait la méthode Billings et l'enseignement de l'Église approuve les méthodes naturelles de régulation des naissances depuis maintes décennies. Contrairement aux méthodes contraceptives, elles sont vécues dans un esprit d'ouverture à la vie et non dans un esprit de refus de l'enfant à tout prix... Elles sont efficaces à 98%.

Alors que l'Ouganda, qui enseigne la chasteté et la fidélité en premier aux jeunes, avant de leur parler du condom, est le pays africain où l'épidémie de sida a le plus régressé, Duceppe parle encore du condom comme d'un moyen efficace pour combattre l'épidémie, ce que démentent les faits.

Pour paraphraser M. Duceppe : Je trouve l'ignorance de M. Duceppe non seulement abyssale, mais carrément dangereuse. Je n'écouterai donc plus un politicien qui s'aligne sur de telles aberrations.

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Euthanasie : bilan catastrophique

L'émission «Second Regard» à Radio-Canada, le dimanche 20 janvier 2013, nous parlait de l'euthanasie.

Une éminente oncologue, Dre. Catherine Dopché, spécialiste en soins palliatifs en Belgique, nous a brossé un tableau extrêmement sombre de ce qui se passe dans ce pays décadent.

"Le bilan est catastrophique" a-t-elle déclaré à la télévision.

À cet endroit, l'euthanasie a été légalisée il y a 10 ans. Au début, il y a eu 12 demandes d'euthanasie la première année. En 2012, il y a eu 1100 demandes et on prévoit que ce nombre augmentera de 10 % à 15 % par année.

Pour cette grande spécialiste de la vie, ceux et celles qui font la promotion de l'euthanasie et du suicide assisté nous mentent en pleine face pour mieux faire passer leur message sur cette supposée belle mort en inculquant dans la tête du bon peuple toutes sortes de fausses idées biaisées et tordues.

En Belgique, après toutes ces années où la culture de la mort a triomphé, on a réduit la personne humaine à un vulgaire objet qu'on peut jeter à notre convenance.

Avec l'euthanasie, au lieu de servir la personne, on la détruit.

Évidemment, l'animateur vedette de l'émission «Second Regard», un grand partisan de l'euthanasie sur demande, a bien essayé de contredire et de tasser dans le coin notre brave médecin, mais il n'a pas réussi.

Coup de théâtre : à la fin de ce reportage, on nous a annoncé quelque chose de tout simplement tragique, écœurant et dégoûtant. Le docteur Dopché, les larmes aux yeux, nous a informés que la Belgique songe maintenant à amender très bientôt la loi qui encadre l'euthanasie. Le consensus populaire serait prêt pour accepter que l'euthanasie soit rendue accessible pour les bébés, les enfants et les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer...

*****
 

Ici au Québec, société hyper distincte, le gouvernement va bientôt voter sa chère loi pour légaliser l'euthanasie, tout en violant le Code criminel canadien. Les partis politiques de l'Assemblée nationale semble être unanimes sur cette question.

Les grands ténors du gouvernement chantent sur tous les toits que cette loi inique sera très bien entourée de balises et d'un encadrement qui va empêcher les dérapages. Quelle belle illusion ! C'est de la poudre aux yeux !

Nous nous préparons au Québec à ouvrir «La boîte de Pandore» où la mort sera une option socialement acceptable et très valable à envisager pour les personnes souffrantes, les dépressifs et les gens suicidaires.

Quand la Ministre responsable de ce dossier, Mme Véronique Hivon, nous parle de sérénité, de dignité et de médecine moderne sans jamais prononcer le mot euthanasie, elle nous abreuve de dogmatisme, de tromperies et de mensonges. Elle utilise une façon tordue pour susciter l'adhésion à son projet de loi.

Quand la Ministre nous dit que ce «beau» projet de loi est dicté par l'opinion générale et l'évolution des mentalités, cela me fait bien rire. Faut-il s'ajuster continuellement à la décadence sociale et morale d'une société qui a perdu tous ses repères ?

«Aide médicale à mourir», voilà l'expression trompeuse et bonbon pour imposer l'euthanasie au bon peuple. On devrait plutôt parler d'aide médicale pour bien vivre la fin de sa vie : voilà le devoir de la médecine.

Comme en Belgique, cette loi sera vite amendée au gré des pressions populaires. On finira bien par arriver à l'euthanasie sur demande (comme l'avortement). Alors, les bébés et les enfants trop malades seront éliminés ainsi que les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, car ils coûtent très cher au système de santé.

Aurons-nous droit maintenant au Québec, comme en Belgique, aux maisons de la «belle» mort où tout sera fait gratuitement et très proprement selon les règles avec la carte soleil ?

L'euthanasie, j'en suis convaincu, va surtout soulager la souffrance des médecins et celle des familles concernées, car le malade reste pour plusieurs, y incluant le gouvernement, un poids énorme qui dérange.

Avec cette populaire loi, nous aurons «le meilleur des mondes» tel que prédit, il y a plusieurs décennies par le grand romancier Adlous Huxley. J'invite les lecteurs à relire ce fameux roman.

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Réaction de l'OCVF sur le rapport Ménard portant sur l'euthanasie et les soins palliatifs

Sur le site de l'Organisme Catholique pour la Vie et la Famille :

 

(Mme Michèle Boulva, directrice de l'OCVF)

 

 

Il est temps d’agir avant que l’euthanasie devienne un « soin approprié » dans le système de santé au Québec
 
L’Organisme catholique pour la vie et la famille (OCVF) a pris connaissance du Rapport Ménard qu’un comité de juristes experts a remis à la ministre responsable du dossier Mourir dans la dignité, Véronique Hivon, le 15 janvier 2013, au sujet de la mise en œuvre des recommandations de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité.
 
Tout en soutenant les propositions visant à généraliser les soins palliatifs – qui constituent la seule réponse véritablement humaine et respectueuse des besoins des personnes en fin de vie et de leurs familles – l’OCVF s’objecte avec force à l’idée de « l’aide médicale à mourir » et s’inquiète des impacts juridiques, éthiques et sociaux d’une telle pratique.

Le rapport déguise toujours et encore la réalité en jouant avec les mots, entretenant ainsi la confusion; il reste pourtant que cette « aide médicale à mourir » est synonyme d’euthanasie, une pratique mortifère qui va main dans la main avec le suicide assisté. Ne nous y trompons pas : on parle ici de tuer volontairement, mettant fin à la vie d’une personne.
 
Au nom d’une conception limitée de l’autonomie de la personne, le Rapport Ménard confirme donc les recommandations de la Commission et ouvre clairement la porte à l’euthanasie. L’expérience de la Belgique devrait pourtant être pour nous une sérieuse mise en garde. De passage au Québec en novembre dernier, la Dre Catherine Dopchie, oncologue belge responsable d’une unité de soins palliatifs, ne croit pas à l’efficacité des balises proposées. Elle soutient qu’il « n’est pas possible » d’encadrer la pratique de l’euthanasie, qui est désormais considérée « comme une option éthique tout à fait défendable » dans son pays.

Les ténors de l’aide médicale à mourir veulent aussi nous faire croire qu’il existe un consensus social très fort en faveur de l’aide médicale à mourir. Or, il n’en est rien : 60% des personnes et des groupes qui sont intervenues durant les auditions de la Commission s’opposent à l’euthanasie et au suicide assisté. 
 
Puisque le Gouvernement du Québec entend malgré tout présenter un projet de loi sur « l’aide médicale à mourir » d’ici le mois de juin, quiconque croit encore au premier des droits fondamentaux – le droit à la vie – porte aujourd’hui la responsabilité d’agir. En tant que citoyens et citoyennes d’un pays qui se veut civilisé, toutes les personnes de bonne volonté, ont le droit et le devoir de promouvoir les soins palliatifs et la véritable compassion, et de contrer toute tentative de légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté. 
 
Les médias, comme tous les députés siégeant à l’Assemblée nationale du Québec doivent entendre parler des électeurs et électrices opposés au projet de loi qui sera bientôt déposé par le Gouvernement Marois à l’encontre du Code criminel du Canada, qui interdit aussi bien l’euthanasie que le suicide assisté. 
 
L’OCVF recommande la consultation de trois réseaux activement engagés dans les questions de fin de vie et qui offrent une perspective respectueuse de la dignité inaliénable de toute personne humaine : le Collectif des médecins du Refus médical de l’euthanasie (www.refusmedical.blogspot.ca) dont on peut signer le manifeste;  « Vivre dans la Dignité » (www.vivredignite.com et www.vivredignite.blogspot.ca)dont on peut aussi signer le manifeste; et la « Euthanasia Prevention Coalition » (www.epcc.ca). L’OCVF propose enfin une série de documents susceptibles de guider la réflexion sur ce thème (www.ocvf.ca).

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