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Réplique à Laurent McCutcheon président de Gai écoute sur l'opposition des Français au «mariage» gai

Sur le site du journal La Presse du 23 janvier 2013, le président de Gai écoute, M. Laurent McCutcheon, exprime son incompréhension du refus des Français du «mariage» gai et de l'adoption pour les partenaires de même sexe. Voici quelques extraits commentés de cet article : 

 

« Tout a été dit dans les deux camps opposés. Inutile de débattre des questions philosophiques, religieuses, démographiques, sociologiques. Admettons plutôt certains faits. »

Ah, pourquoi M. McCutcheon craint-il le débat? Serait-ce que l’argumentation du million de Français qui ont manifesté contre le « mariage » gai pourrait avoir des répercussions au Québec?
 

 « Oui, le mariage est une institution. Oui, les grandes religions rejettent l'idée que le mariage puisse être ouvert aux couples de même sexe. Oui, un couple formé de deux hommes ou de deux femmes est un couple biologiquement stérile. Oui, historiquement, les enfants ont eu deux parents de sexe différent et historiquement, le mariage a été contracté par un homme et une femme. »

Par exemple que le mariage contracté par un homme et une femme n’est pas une question historique, car il dépasse complètement le cadre de l’histoire (partie du passé postérieure à l’apparition de l’écriture). Il précède et surpasse le cadre historique. Le mariage, intrinsèquement union d’un homme et d’une femme, est l’institution naturelle et universelle de la fondation d’une famille. Peu importe les vicissitudes de l’histoire… le mariage n’est pas la création des pouvoirs publics.
 

« Pourquoi pareil tollé en France alors que chez nous, le mariage gai n'a pas fait de grandes vagues et que les rues n'ont pas été envahies par des opposants? »

Peut-être parce qu’au Québec, le pouvoir de la censure et de certains lobbys gais capable d’exercer un terrorisme intellectuel en qualifiant quelqu’un « d’homophobe » en fait taire plus d’un. Même si vous avez des amis homosexuels, selon la folle définition québécoise, le simple fait de ne pas trouver que l'homosexualité soit épanouissante fait de vous un homophobe. Une «attitude négative» envers l'homosexualité, et vous voilà taxé d'homophobie! Est-ce si étonnant que les Québécois n'aient pas eu la liberté de dire leur opposition dans ces conditions? Les Français ont encore une liberté de parole, pour l’instant…
 

« Selon les sondages, les Français seraient majoritairement en faveur du mariage homo alors qu'ils seraient beaucoup moins nombreux à être favorables à l'adoption des enfants par un couple de même sexe. »

Il est vrai que les Français sont actuellement majoritairement en faveur du « mariage » homosexuel, mais cette tendance est à la baisse et se rapproche visiblement des 50 %. Par contre, les Français sont fortement contre l’adoption et la procréation médicalement assistée par les partenaires de même sexe.


 

« L'expérience québécoise et canadienne devrait guider la France. Des milliers de couples de même sexe sont mariés, ont adopté des enfants ou ont eu des enfants par insémination et d'autres ont adopté ceux de leur conjointe ou conjoint. »

Ce qui se passe au Québec est totalement inacceptable. Un enfant n’est pas un objet commercial que l’on fabrique pour ceux qui en veulent! Les droits de l’enfant priment sur les privilèges demandés par certains groupes de notre société. Vraiment, la réprobation française de l’adoption et la procréation médicalement assistée devrait guider l’expérience québécoise et canadienne, tragique dans ce domaine, vers une porte de sortie bénéfique pour l’enfant.
 

« Depuis de très nombreuses années, des enfants ont été éduqués par des couples de même sexe et le consensus scientifique confirme que les enfants de ces couples se développent de manière comparable à ceux des couples de sexe différent (American Academy of Pediatrics, 2002). La qualité de l'éducation et les relations harmonieuses dans le couple contribuent d'avantage au développent de l'enfant que le sexe des parents. »

Consensus scientifique ? Il n’y a certainement pas de consensus scientifique alors que de nombreux psychologues, sociologues, etc. se sont prononcés clairement contre l’adoption d’enfants par les partenaires de même sexe.  La seule étude reconnue comme répondant aux critères d’une recherche sérieuse et scientifique montre les effets négatifs d’une « homoparentalité »… Dire que « la qualité de l’éducation et les relations harmonieuses dans le couple contribuent davantage au développement de l’enfant que le sexe des parents » est une accusation gratuite, sans fondement. La souffrance des enfants qu’on a volontairement privés d’un père ou d’une mère est depuis toujours, source de romans et d’études psychologiques plus ou moins sérieuses, mais combien documentées. On peut se rappeler le titre du livre, devenu aujourd’hui un proverbe, de « père manquant, fils manqué »…
 

« Enfin, si l'on devait s'en remettre à l'Histoire pour déterminer nos droits, l'esclavage serait toujours existant, les femmes seraient soumises à l'autorité de leur mari et n'auraient pas le droit de vote, et la procréation assistée et le droit à l'avortement n'auraient jamais vu le jour. Souhaitons que les Français acceptent que le futur soit différent du passé. »

Comme explicités plus tôt, nous ne nous en remettons pas à l’histoire, c’est plutôt à l’histoire de respecter cette institution naturelle de la société et de la famille, qu’est le mariage, constitué d’un homme et d’une femme.
 

« Rappelons à nos amis français que personne n'a jamais demandé la permission à un gouvernement pour faire des enfants, et cela continuera ainsi. Les enfants sont là et d'autres naitront. » 

Les Français sont certainement, tout comme nous, parfaitement d’accord avec cette assertion. Nous nous battrons jusqu’au bout pour que les personnes homosexuelles, comme toute autre personne, aient le droit de se marier et d’élever des enfants nés naturellement de cette union. Mais tout comme les Français, nous disons non à l’adoption et à la procréation assistée pour des partenaires de même sexe.
 

« La question doit plutôt être : veut-on assurer un avenir honorable et sécuritaire aux enfants des couples de même sexe ou veut-on les laisser sans protection véritable? Comprendre cela devrait éviter que les Français se braquent de façon insensée. » 

D’abord, si comme chez les Français, l’adoption était refusée aux partenaires de même sexe, ce serait une question pratiquement réglée, pour le bien de l’enfant. Le bon sens des Français prévaut sur cette question. Et pour ce qui est des partenaires de même sexe où l’une des personnes impliquées a un enfant, cet enfant a déjà un parent qui s’occupe de lui. Dans le cas où ce parent décéderait, les autorités compétentes décideront de la personne ou du couple qui pourra adopter cet enfant, selon son plus grand bien. Ce qui n’empêchera pas l’enfant d’avoir de grands amis, l’ami (e) de son parent éventuellement.
 

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