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Légalisation de l'avortement en Irlande?

Sur le blog de Jeanne Smits du 18 décembre 2012:

 

(James Reilly, ministre de la santé)

 

 

C'est l'avortement par la petite porte. L'« opinion » ayant été dûment travaillée par les médias à la suite de la mort de Savita Happalanavar, le gouvernement irlandais vient d'annoncer qu'il légalisera l'avortement dans les cas où la vie de la mère est en péril, c'est-à-dire qu'il rendra légal la mise à mort directe d'un être humain pour en « sauver » un autre.

Les pouvoirs publics entérinent ainsi la jurisprudence « X » qui rendait la chose possible, y compris en cas de menace de suicide, mais sans qu'une loi vînt préciser les circonstances où les médecins peuvent être assurés de l'impunité, « incertitude » dénoncée par la Cour européenne des droits de l'homme dans l'affaire A, B et C contre Irlande. Cet arrêt n'exigeait pas la légalisation de l'avortement, seulement une information claire et précise de la femme quant à ses « droits », mais la pression du lobby de l'avortement, une interprétation en ce sens de l'arrêt par les grands médias et l'affaire Savita ont poussé le gouvernement à accomplir le pas. Voulait-il réellement y résister ? Là est la vraie question, dans une nation restée profondément pro-vie.

Le ministre de la Santé, James Reilly a reconnu qu'il s'agit d'une « question sensible » mais a assuré que la République irlandaise était d'abord soucieuse « d'assurer et de renforcer la sécurité des femmes enceintes » dans un pays qui présente, avec sa législation pro-vie, un des plus petits taux de mortalité maternelle du monde entier…

Le gouvernement entend fixer ce que les médecins qui « doivent fournir ces soins » peuvent légalement entreprendre, « tout en prenant toujours en compte l'égal droit à la vie de l'enfant à naître ».

Le Premier ministre conservateur du Fine Gael a indiqué que les élus membres de son parti n'auraient pas la liberté de vote sur la question…

La question de la menace de suicide n'a pas encore été publiquement abordée. Dr Berry Kiely, de Pro-Life Campaign, soulignant que tout traitement médical nécessaire pour sauver la vie de la mère et pouvant entraîner indirectement la mort de l'enfant à naître est déjà légal en Irlande, a noté que l'ajout du critère de la menace de suicide va radicalement modifier la pratique médicale dans ce pays, ainsi que le système légal puisque cela établirait pour la première fois dans la loi la mise à mort directe et intentionnelle de l'enfant à naître. « Une femme qui se dit suicidaire parce qu'elle est enceinte de ce bébé, dit en réalité qu'elle ne veut pas d'un bébé vivant à la fin du processus. Dans cette situation, vous êtes en fait en train de d'apporter l'assurance intentionnelle que son bébé soit mis à mort », a-t-elle souligné.

Hilary White de LifeSite rapportait ici, il y a quelques jours, qu'en vingt ans, aucun des avortements pratiqués en Grande-Bretagne sur des femmes irlandaises n'a répondu à une situation de danger pour la vie de la mère ; les données du gouvernement du Royaume-Uni sur cette période ne répertorient que des avortement liés à des causes socio-économiques. Le fichier « section F » répertoriant obligatoirement les avortements pratiqués « pour sauver la vie de la mère » ne listent aucune femme irlandaise de 1992 à 2010, soit la période pour laquelle ces données sont librement consultables. Il n'y en a pas une seule non plus sous la « section G » qui liste les avortement pratiqués pour « prévenir un dommage grave et permanent à la santé physique ou mentale de la femme enceinte ».

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Un magnifique clip sur l'adoption!

Le propos est malheureusement seulement en anglais :

 

New Film Premiere - I Like Adoption. from ILikeGiving.com on Vimeo.

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Aucune entrevue avec des psychologues utilisant la thérapie réparatrice pour un dossier sur le sujet dans La Presse!

Des préjugés? Incroyable. Le Journal La Presse a monté un dossier sur la thérapie réparatrice et n'a interviewé aucun des psychologues utilisant cette thérapie. De plus, elle omet de mentionner dans ses articles que s'il y a bien eu interdiction en Californie de ce type de soins, la cause ira en appel. Sur le site du Journal La Presse du 18 décembre 2012:

Y a-t-il une explication biologique à l'homosexualité? Aujourd'hui encore, les experts sont divisés sur la question.

Quelle que soit la réponse, le groupe Ta Vie Ton Choix (TVTC) croit qu'il est possible de faire s'épanouir le potentiel hétérosexuel d'un individu. Plus de 20 études ont été menées depuis 40 ans, clame la direction de l'organisme.

 La plus célèbre de ces études a été publiée en 2003 dans la revue scientifique Archives of Sexual Behavior. L'Américain Dr Robert L. Spitzer a interviewé 143 hommes et 57 femmes qui avaient déjà eu des comportements homosexuels. Du lot, 19% ont déclaré un changement «complet», sans aucun désir ou fantasme persistant pour les personnes de même sexe, et 60% ont affirmé avoir rarement des pensées homosexuelles au cours de relations hétérosexuelles.

 Le président de Gai Écoute, lui, estime qu'aucune des études n'est fiable. «Michel Lizotte cite des études américaines, mais sur l'internet, on trouve n'importe quoi», tonne Laurent McCutcheon, qui a rencontré M. Lizotte à plusieurs reprises.

 Lorsqu'on parle d'homosexualité, ce qui est certain, c'est que des facteurs biologiques sont en jeu, estime le Dr Richard Montoro, de la Clinique d'orientation sexuelle de l'Université McGill: «Dans la nature, il y a toutes sortes de diversité. On n'est pas ou bien blond ou bien brun, et il y a toutes sortes de couleurs pour les cheveux, les yeux, etc.»

 La question de savoir si l'homosexualité est une maladie mentale s'est posée pendant de nombreuses années, mais cette théorie est aujourd'hui rejetée, notamment par l'Organisation mondiale de la santé et le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM-IV). La Société canadienne de psychologie et son équivalent américain ont maintes fois exprimé leur opposition aux thérapies dites réparatrices.

 «La recherche démontre d'ailleurs que les interventions pour changer l'orientation sexuelle ont un impact négatif, ajoute M. Montoro. Les personnes ont des taux de dépression et d'anxiété plus élevés qu'avant le début du traitement.»
(...)

Le président de Gai écoute juge que les études américaines sont des documents sans valeur pris sur internet, alors qu'elles ont paru dans des revues scientifiques reconnues. Quelles sont les compétences de M. McCutcheon, à part celle de dire n'importe quoi?

«Lorsqu'on parle d'homosexualité, ce qui est certain, c'est que des facteurs biologiques sont en jeu, estime le Dr Richard Montoro.» Génial, on a enfin trouver un gène ou un élément qui prouve que l'homosexualité est d'origine biologique ou génétique. Le Dr Montoro peut-il montrer cette preuve pour qu'enfin les discussions cessent sur les origines de l'homosexualité? Cet élément lui apportera certainement un prix nobel de médecine. À moins que cette preuve n'existe pas et qu'il affirme ici également, n'importe quoi...

Il est facile également de dire que "la recherche" a démontré, sans citer aucune source ni étude sur le sujet, et en ne tenant aucunement compte qu'il existe une multitude de thérapies réparatrices, des moins sérieuses à celles menées par des associations de psychologues. Vous pouvez visitez le site de NARTH (National Association for Research and Therapy of Homosexuality) pour constater la rigueur et le professionalisme de cet institut, et les affirmations totalement opposées à celle du Dr Montoro. Vous pouvez également écouter les nombreux témoignages de personnes homosexuelles ayant apprécié l'apport de la thérapie réparatrice dans leur passage de tendances homosexuelles vers l'hétérosexualité, sur le site tavietonchoix.org

Enfin, il est bon de rappeler que le retrait de l'homosexualité du DSM-IV s'est fait pour des raisons politiques et non scientifiques. Comme le rappelait Joseph Berger, membre de l'association des psychologues américains : « L'objectif poursuivi était non pas de rendre une décision scientifique définitive sur l'homosexualité, mais de créer un climat propice à réduire l'intolérance et la stigmatisation à l'endroit des personnes homosexuelles. Malheureusement, comme cela arrive souvent, ce qui a été décidé par une génération afin d'améliorer le climat social, a été interprété par la suivante comme une conclusion scientifique solidement étayée. » (Tiré de l'article : The APA Vote On Same-Sex Marriage : The Inside Story, http://www.narth.com/docs/apavote.html)

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Il vaut mieux être un couple marié plutôt qu'en union libre...

Sur le site de yapasdepresse du 16 décembre 2012:

 

 

 

Une nouvelle étude tend à confirmer que les «femmes mariées souffrent moins de violence conjugale, de toxicomanie ou de dépression post-partum» (1). C'est ce qu'a observé le professeur chercheur Marcelo Urquia de l'Université de Toronto.

Le but de l'étude ontarienne (Université de Toronto, Canada) était de déterminer les avantages et désavantages des différents types de couples où vivent des enfants. Les femmes non mariées vivant avec leurs partenaires depuis moins de 2 ans, sont moins sujettes à vivre l'un de ces 3 problèmes (violence conjugale, toxicomanie, dépression post-partum) que celles dont l'union libre dure depuis plus de 2 ans. Ce qui surprend, c'est que cette dégradation de la condition de la femme après 2 ans de vie commune n'a pas d'équivalent (fonction de la durée) dans l'union maritale (couples mariés).
(...)
L'avantage de l'approche dans la présente étude, à mon sens, est que contrairement à la femme vivant seule une grossesse ou la parentalité, par exemple, on ne peut pas ici justifier les problèmes vécues par la femme sur la base du revenu (argument habituel contre les études semblables), puisqu'il est question de couples où vivent des enfants, mais où l'on a décidé de ne pas s'engager dans le mariage. Les faits tendraient à démontrer que le mariage offre plus de sécurité à la femme dans le couple durant la vie commune, quelle que soit la durée du mariage (donc même pour les mariages qui se sont soldés par un échec). Serait-ce fonction des raisons menant un couple à choisir l'option du mariage: viser la stabilité, décision plus réfléchie de s'engager, vouloir dès le départ offrir un environnement plus stables aux enfants, etc., même si des mariages échoueront, évidemment?
_______________
1.  AFP. Grossesse: Moins de répit hors mariage. Journal de Québec. Dimanche 16 décembre 2012, p. 27

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Joyeux Noël de la part de toute l'équipe de Campagne Québec-Vie !


Le Canada, un modèle pour la ministre socialiste française des droits des femmes...

Sur le site du journal La Presse du 17 décembre 2012:

 

(Najat Vallaud-Belkacem)

 

Après 26 ans d'absence, la France a réinstitué un ministère des Droits des femmes. «On considérait que ce sujet ne méritait plus d'avoir un ministère à part entière», déplore celle qui a hérité du dossier, Najat Vallaud-Belkacem. La Presse l'a interviewée lors de son passage rapide à Québec, lundi, durant lequel elle a échangé avec ses homologues.
(...)
Nous lui apprenons que la ministre canadienne de la Condition féminine, Rona Ambrose, a voté pour une motion qui visait à tenir une commission parlementaire sur les droits du foetus, et ce, dans l'espoir de rouvrir le débat sur l'avortement. «J'ai une réaction assez vive, lance-t-elle. Je suis très préoccupée de voir à quel point le droit à l'avortement est petit à petit remis en cause, y compris dans les pays plus avancés comme le Canada. Pour nous, le Canada fait figure de pays des lumières en matière d'égalité homme-femme. Il faut constamment être vigilant. Les lobbys conservateurs sont toujours à l'affût de la moindre faiblesse pour revenir à la charge.»

 Mariage gai, laïcité et religion

 La ministre a échangé avec ses homologues québécois au sujet de leurs politiques respectives - et très semblables - de lutte contre l'homophobie. Elle s'est aussi intéressée au mariage gai. Le sujet est moins consensuel en France. Dans l'attente de son projet de loi, les deux camps organisent d'importantes manifestations. «Ce serait injuste de taxer d'homophobes tous ceux qui sont contre le mariage gai. Ils peuvent avoir des inquiétudes et des angoisses quant à la structure de la société et au rôle, déterminant pour beaucoup de Français, de la cellule familiale.»

 Mme Vallaud-Belkacem n'est pas familière avec le projet de charte de la laïcité du Parti québécois, qui semble relégué aux oubliettes dans un contexte de gouvernement minoritaire. On lui en décrit les grandes lignes: l'égalité homme-femme doit primer la liberté de religion, et le port de signes religieux ostensibles est interdit dans la fonction publique et parapublique. «Ça m'a l'air d'aller plutôt dans le bon sens», dit-elle prudemment, sans vouloir s'avancer davantage.

 Même si elle reconnaît la menace de l'islamisme pour les femmes, elle dit «en avoir assez de la stigmatisation des religions». «Je veux remettre les choses à leur juste niveau. La religion est un des éléments qui, parfois, bloquent le processus homme-femme, mais ce n'est qu'un élément parmi d'autres.» Elle parle de la diffusion de stéréotypes sexistes comme les rôles sexués dans les émissions de télévision, où «on montre systématiquement maman qui fait la cuisine et qui ne travaille pas». «Ça peut sembler anodin. On se dit que c'est beaucoup moins grave que le prosélytisme religieux. Mais ça a presque plus d'impact sur le quotidien des gens, car ils se font une idée dès le plus jeune âge de ce que doit être la société.»
 

Bien sûr, Mme Vallaud-Belkacem n'a pas une idée de ce que doit être la société, ni du rôle de la femme... Et elle ne pense pas non plus qu'il est inacceptable qu'une femme choisisse de demeurer à la maison parce qu'elle éprouve la joie de travailler près de ses enfants et qu'elle aime cette fonction de mère, première éducatrice de ses enfants...

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Un enfant tente de comprendre deux papas, deux mamans, un enfant...

Sur le site de Pour une école libre du 15 décembre 2012, une très courte vidéo amusante d'un enfant devant les idéologies de son professeur sur la parentalité. À voir! 


Anatole se demande comment on fait les bébés ? par debattons Laissez un commentaire

Réflexions de Mathieu Bock-Côté sur l'apport de la spiritualité pour une civilisation

Sur le site de Mathieu Bock-Côté du 11 décembre 2012, cette très belle réflexion:

(Mathieu Bock-Côté)

 

C’est un film qui s’est imposé à mon musée imaginaire : Joyeux Noël. Il raconte (et romance) comment, au moment de la guerre des tranchées, certains soldats ennemis s’unirent le temps d’une trêve. Celle des fraternisés de Noël 1914.
 
Évidemment, les hommes sont des hommes. Ils fraternisent d’abord en chantant. Puis en mangeant. Partager le pain, le chocolat, le vin, demeure la plus vieille manière de communier. Si le paradis existe, il a certainement l’allure d’un banquet.
 
Mais une scène me touche particulièrement. Celle de la messe organisée par un prêtre-brancardier du bataillon écossais. Il y a quelques heures, les soldats s’enfonçaient des baïonnettes dans le ventre. Désormais, ils se rassemblent devant l’autel et s’émeuvent devant l’Ave Maria.
 
Dans cette messe, je vois un des derniers signes de la civilisation européenne avant la boucherie démentielle que fut le vingtième siècle. L’Europe faisait pour la dernière fois l’expérience de son unité spirituelle. Entre les nations, il y avait encore un langage commun, celui du christianisme.
 
Mais la première guerre annonçait aussi un basculement historique. La mitrailleuse, qui fauche au hasard ses victimes, allait jeter le soupçon de l’absurde sur le courage guerrier. Le bombardement d’artillerie aussi.
 
L’HOMME DÉMIURGE
 
Un nouvel âge s’ouvrait. Désespérée, l’Europe s’est perdue dans la turbulence d’un totalitarisme nihiliste. L’homme s’est pris pour Dieu. Il ne voulait plus conserver le monde, l’améliorer peu à peu. Mais le fabriquer intégralement de ses propres mains.
 
D’un coup, l’homme n’était plus sacré, mais devenait la pâte à modeler des mauvais démiurges qui se hissèrent un peu partout au pouvoir.
 
Churchill disait très justement que la deuxième guerre opposait la civilisation chrétienne à la barbarie païenne. Le nazisme abolissait la vérité révélée du christianisme : celle de l’égalité des hommes devant Dieu. Il culminera dans l’holocauste.
 
Il jouait à la science naturelle en triant parmi les hommes les races qui devaient dominer, se soumettre ou disparaître. Puis se livrait à une fureur exterminatrice qui relevait de la barbarie primitive, du paganisme sacrificiel.
 
Je pense également aux nombreux génocides dont se sont rendus coupables les régimes communistes. Celui de l’URSS contre les Russes eux-mêmes et les peuples associés. Celui de la Chine contre les Chinois. Celui du Cambodge contre les Cambodgiens.
 
Ici, un messianisme étrange croyait fabriquer l’homme nouveau en le déracinant de son expérience historique. Il fallait tailler dans sa chair vive l’homme nouveau. Le paradis prolétarien exigeait des sacrifices immenses.
 
LA TENTATION DE LA FOI
 
Le vieux monde sortira définitivement meurtri du XXe siècle. Épouvantée, la vieille Europe ne voudra plus entendre parler d’elle-même et se réfugiera dans la mythologie humanitaire des droits de l’homme.
 

(...)

Mathieu Bock-Côté est un incroyant respectueux du phénomène religieux et de l'apport du christianisme, qui accepte la remise en question qu'apporte la question de la foi. Saluons sa liberté, sa liberté d'expression dans une société où les personnalités médiatiques ont profondément peur de parler de spiritualité et plus encore de leur foi. Dans une société où plus de 80% de la population croit en Dieu, que l'expression naturelle de cette relation personnelle avec celui qui est beaucoup plus que le "grand horloger" soit inexistante, montre à quel point la censure de la pensée et le totalitarisme du politiquement correct est une chape de plomb éliminant toute transcendance de notre vie publique.

Il est à souhaiter que chacun puisse exprimer ses croyances et doutes, et pour ceux qui ont la foi, parler publiquement de leur relation personnelle à Dieu. Ils en ont tout autant le droit que celui des incroyants de parler d'amis imaginaires... Le jour où il sera tout aussi naturel de parler de Dieu à la télévision que de ne pas en parler,  nous vivrons dans une société libre d'expression...

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Témoignages dans le journal Le Monde de mortalités causées par la pilule contraceptive

Plusieurs témoignages sur le site du journal Le Monde du 14 décembre 2012 dont voici deux extraits:

 

(Théodora)

 

Histoire de Theodora racontée par son père :

"Ma fille est décédée fin 2007, à la suite d'une embolie pulmonaire massive. C'était une lycéenne de 17 ans. Un matin, en sortant du car scolaire, elle s'est effondrée sur le trottoir. Le père d'une copine l'a transportée à l'hôpital. Elle a fait trois arrêts cardiaques, aucun réanimateur n'était présent, elle s'est enfoncée dans le coma. Elle a été transportée à l'hôpital de Saint-Etienne où elle est finalement décédée d'un œdème cérébral.
 
Le lien avec la pilule, nous ne l'avons fait que bien plus tard. Sa mère et moi, nous ne savions pas qu'elle la prenait. Mais nous avons trouvé une plaquette dans ses affaires. Une de ses amies nous a expliqué : début août, elle était allée se faire prescrire la pilule dans un centre de planning familial, à Saint-Chamond. En France, on donne la pilule à des mineurs sans l'accord des parents. Cette amie nous a aussi raconté que Théodora avait signalé au médecin les problèmes de phlébite de sa mère. Nous avons eu confirmation de cela en demandant le dossier de notre fille, c'est inscrit dessus ! Le médecin, qui en fait était une généraliste spécialisée en nutrition, lui a promis qu'elle lui donnerait une pilule adaptée... et lui a prescrit Mercilon, une pilule de troisième génération qui l'a menée à la mort en deux mois.
 
Quand nous sommes allés voir ce médecin, elle nous a dit : 'Je n'avais que ça sous la main.' Quelques semaines avant son décès, Théodora n'allait pas très bien. Elle était essoufflée, avait mal sous les cotes, ne voyait pas bien, mais elle ne nous en avait rien dit. Elle se demandait même s'il ne fallait pas qu'elle arrête la pilule – c'est ce qu'elle avait confié à son amie. Les analyses de sang effectuées à l'hôpital ont montré qu'elle était porteuse de plusieurs anomalies de l'hémostase appelées facteurs de Leiden. Ses deux sœurs aînées se sont vues interdire de prendre la pilule."
 

 Et cet autre témoignage de Caroline:

 

 

 

 

Témoignage de Caroline C., 32 ans

"J'ai fait une embolie pulmonaire en juin 2011, et je m'en sors extrêmement bien. Sans séquelles physiques. Je crois que je suis très chanceuse. Je trouvais que mon cœur battait plus vite depuis un moment, et je commençais à être essoufflée en montant les escaliers.
(...)
Ma chance, c'est d'avoir eu un rendez-vous rapide et fouillé chez un cardiologue au sein d'une structure dans laquelle travaille ma mère. Il a eu l'idée de faire un bilan sanguin, de vérifier les D-dimères, marqueurs de thromboembolie. Un test à 8 euros, ultra-rapide. Leur taux était spectaculaire. A l'angioscanner, on s'est aperçu que toutes mes artères pulmonaires étaient bouchées. J'aurais fait une embolie pulmonaire massive quelques jours après. J'étais sous Desobel depuis six mois. Déjà dans le camion du Samu, quelqu'un m'a dit : 'Il faudra changer de contraception.' En soins intensifs de cardiologie, où je suis restée dix jours, on m'a aussi posé des questions sur la pilule.
(...)
Pour moi, le seul risque de la pilule, c'était la cigarette. J'ai pourtant fait des études médicales. Je n'avais jamais entendu parler des risques thromboemboliques, mes collègues non plus. Depuis mon accident, ma gynécologue a repris tous ses listings de patients, elle en parle à ses collègues. Cela se sait dans le microcosme, les médecins font dépister leur entourage, mais personne ne veut prendre la parole publiquement. Dès qu'on évoque le sujet, on nous accuse d'être anti-pilule, on nous dit qu'on va faire monter les avortements. Mais moi je suis du côté des femmes ! J'attends, comme pour le Médiator, qu'un médecin finisse par parler haut et fort."
 

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Comment construire la paix, le développement intégral des peuples sans que soit défendu le droit des plus faibles à la vie?

Sur le site de Vatican.va (viale Salon Beige), ce message du pape Benoît XVI pour la journée mondiale de la paix, ce 1er janvier 2013:

 

(Benoît XVI)

 

 

4. Le chemin de réalisation du bien commun et de la paix est avant tout le respect pour la vie humaine, considérée dans la variété de ses aspects, à commencer par sa conception, dans son développement, et jusqu’à son terme naturel. Les vrais artisans de paix sont alors ceux qui aiment, défendent et promeuvent la vie humaine en toutes ses dimensions : personnelle, communautaire et transcendante. La vie en plénitude est le sommet de la paix. Qui veut la paix ne peut tolérer des atteintes ou des crimes contre la vie.

Ceux qui n’apprécient pas suffisamment la valeur de la vie humaine et, par conséquent, soutiennent la libéralisation de l’avortement par exemple, ne se rendent peut-être pas compte que de cette façon ils proposent la recherche d’une paix illusoire. La fuite des responsabilités qui avilit la personne humaine et, encore davantage, le meurtre d’un être sans défense et innocent, ne pourront jamais produire ni bonheur ni paix. Comment peut-on penser en effet construire la paix, le développement intégral des peuples ou la sauvegarde même de l’environnement sans que soit défendu le droit des plus faibles à la vie, à commencer par les enfants à naître ? Toute atteinte à la vie, en particulier à son origine, provoque inévitablement des dégâts irréparables pour le développement, pour la paix, pour l’environnement. Il n’est pas juste non plus de codifier de manière sournoise de faux droits ou des abus qui, fondés sur une vision réductrice et relativiste de l’être humain et sur l’utilisation habile d’expressions ambiguës destinées à favoriser un prétendu droit à l’avortement et à l’euthanasie, menacent le droit fondamental à la vie.

La structure naturelle du mariage doit être aussi reconnue et promue, c’est-à-dire l’union entre un homme et une femme, face aux tentatives de la rendre juridiquement équivalente à des formes radicalement différentes d’union qui, en réalité, la dénaturent et contribuent à la déstabiliser, éclipsant son caractère particulier et son rôle social irremplaçable.

Ces principes ne sont pas des vérités de foi ; ils ne sont pas non plus seulement une conséquence du droit à la liberté religieuse. Ils sont inscrits dans la nature humaine elle-même, identifiables par la raison, et donc communs à toute l’humanité. L’action de l’Église en faveur de leur promotion ne revêt donc pas un caractère confessionnel mais s’adresse à toutes les personnes, quelle que soit leur appartenance religieuse. Cette action est d’autant plus nécessaire que ces principes sont niés ou mal compris, car cela constitue une offense faite à la vérité de la personne humaine, une grave blessure infligée à la justice et à la paix.

 (...)

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