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Une question plus importante que celle de l'avortement, selon le député Stephen Woodworth

Sur le site de larotonde.ca du 11 décembre 2012:



(Le député fédéral du Centre Kitchener, Stephen Woodworth)

 

 Lors d’une conférence à l’Université d’Ottawa sur sa controversée motion 312, le député fédéral du Centre Kitchener, Stephen Woodworth, a mis l’accent, devant les 70 personnes présentes, sur l’inaptitude actuelle des Canadiens à s’interroger sur la question de l’avortement. La conférence, organisée par le club des Étudiants de l’Université d’Ottawa pro-vies, s’est tenue au pavillon Montpetit, lundi le 3 décembre 2012.

« Dans une ambiance respectueuse, ce soir, je vais vous parler de deux choses qui choquent: en un premier temps, qu’il y a présentement des débats plus importants que le débat sur l’avortement au Canada, puis que la magie existe », annonce sur un air de défi le député, avant de passer à son exposé.(...)

Stephen Woodworth débute en élaborant que le Canada a été fondé par l’unité pacifique de deux peuples; en toute sa diversité, c’est via 400 ans d’histoire d’égalité et de dignité que les Canadiens assoient leurs valeurs. Il pose qu’aujourd’hui, l’égalité de tous se voit comme l’amalgame de trois piliers: la valeur, la dignité, puis l’égalité. Ce dernier croit « qu’il est primordial de discuter de l’égalité de tous les êtres humains, peu importe le sexe, l’ethnie ou le handicap. […]

Le projet de loi 312 allait en ce sens: de clarifier la situation injuste actuelle où le gouvernement canadien impose aux Canadiens la détermination du début du statut légal de l’enfant ». 

Dans cette mesure, Stephen Woodworth considère qu’un débat sur l’égalité de tous les êtres humains doit avoir précédence à un débat sur l’avortement. (...)

« Les mots sont chargés d’un poids historique, qui pousse les hommes à ne pas réfléchir. On ne peut assimiler tous les faits, donc on prend des raccourcis », note le député. La magie selon lui réside en cet effet qu’a le mot « avortement » sur plusieurs députés – qui n’ont pas lu, ou qui n’ont simplement pas compris le projet de loi 312.

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En Alberta, donner plus d'un bain par semaine aux personnes âgées coûterait trop cher...

Sur le site de Radio-Canada du 10 décembre 2012:

 

(La première ministre de l'Alberta, Alison Redford)

La première ministre de l'Alberta a laissé entendre jeudi que de donner plus d'un bain par semaine aux aînés hébergés en centre de soins de longue durée pourrait coûter trop cher à la province.

« Nous devons jongler avec certains problèmes financiers. Nous sommes déjà en négociations avec les médecins et les enseignants », a-t-elle répondu lorsqu'elle a été interrogée sur la question en conférence de presse.
 

Et que peut-on couper d'autre aux aînés, pour économiser?

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La folie sexuelle en Suède ou l'application de la théorie du genre...

Sur le site du journal La Presse du 10 décembre 2012, cet article de Mario Roy:

 

(Drapeau de la Suède)

Lorsque l’être humain commence à faire un fou de lui-même, rien ne peut l’arrêter! Et ce, même dans les nations réputées être les plus progressistes –qualificatif qui suppose pourtant le recours à la raison.
 
Ainsi va la Suède, pays progressiste par excellence.
 
Au cours des récentes années, dans un souci toujours plus pointilleux d’égalitarisme, des partis politiques ou organismes publics établis et sérieux (?) ont proposé l’adoption d’un règlement obligeant les hommes à s’asseoir pour uriner. Et d’une loi instituant une « taxe sur la masculinité » devant être versée par les hommes pour compenser les dommages qu’ils infligent en raison de leur propension innée, strictement masculine, à la violence.
 
Or, le combat du jour en Suède repose sur l’hypothèse voulant… qu’aucune propension innée ne différencie les garçons et les filles! Ils sont très exactement semblables à tous points de vue à la naissance. Une petite victoire est déjà venu récompenser cet effort. Le catalogue de Noël 2012 de l’un des plus importants fabricants de jouets du Nord de l’Europe, est ainsi « désexué ».
 
Jusqu’où peut-on aller dans cette direction? Et fait-on bien la nuance entre proposer des jouets aux enfants (un camion à la petite fille, une poupée au petit garçon) et le leur imposer?…
 
Si ma mémoire est bonne, c’est Kim Yaroshevskaya (créatrice de Franfreluche : ça ne nous rajeunit pas !), née à Moscou, qui racontait que, dans son enfance, elle s’était vu offrir un fusil-jouet… qu’elle s’était empressée d’emmitoufler comme un bébé et qu’elle berçait en fredonnant!
 (...)

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Intervention d'un député conservateur sur l'avortement

Sur le site du parlement du 5 décembre 2012, cette traduction d'une intervention en chambre:

 

(Léon Benoit, député de Vegreville - Wainwright, Alberta)

 

M. Leon Benoit (Vegreville—Wainwright, PCC): 
    Monsieur le Président, il y a quelques mois, ma fille Jennifer et son mari ont été dévastés lorsqu'ils ont perdu leur enfant à la suite d'une fausse couche. Ma fille a pleuré en s'endormant pendant des semaines, et c'est peut-être encore le cas d'ailleurs.

    Mon épouse Linda et moi avons nous aussi vécu les mêmes sentiments de vide et de perte lorsque nous avons perdu notre premier enfant à la suite d'une fausse couche. On ne s'en remet vraiment jamais.

    Je sais que bien des parents vivent la même douleur, mais ce que je ne comprends pas, et que j'aimerais qu'on m'explique, c'est pourquoi cette perte serait moindre à la suite d'un avortement. Pourquoi cette perte est-elle moindre? Pourquoi l'enfant à naître devient-il moins important parce qu'il n'est pas désiré?

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Développement et Paix : des nouvelles de la rencontre du Conseil national

Sur le site de radio Ville-Marie du 10 décembre 2012:

 

(Robert Walley, fondateur et directeur de Matercare international, soignant le poignet brisé d'une femme haïtienne, après le tremblement de terre)

La rencontre du Conseil national de Développement et Paix (D&P) qui avait lieu du 30 novembre au 2 décembre a donné lieu à la première visite d’un président de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) en plus de quarante ans. Le Conseil national et Mgr Richard Smith ont eu « un échange constructif » sur « des questions d’intérêt commun ». Une heure et demi était prévue pour le passage de Mgr Smith.
(...)
Outre la confirmation du choix de Pat Kennedy en tant que nouveau président, la lettre de M. Breau en dit peu sur la teneur des discussions, se contentant de préciser que « de l'information a été fournie par le personnel et un certain nombre de débats importants ont eu lieu sur des sujets différents ». En revanche, elle confirme dès les premières phrases que « l’organisation reste fidèle à sa mission », et que « ses plans pour l'avenir sont conformes à la justice sociale dans notre monde ».
 
Les internautes qui espéraient en apprendre davantage via les réseaux sociaux au cours de la rencontre de trois jours n’ont pu que constater un silence radio de ce côté.
Suite à une autre rencontre – celle du Comité permanent de la CECC sur D&P et du Comité de liaison de D&P – qui a eu lieu le 22 novembre, un communiqué de presse conjoint publié le 4 décembre confirme la révision de deux politiques de l’organisme qui seront soumises au vote du Conseil national au printemps 2013. Les deux comités appuient ces révisions. La première de ces politiques concerne les « critères éthiques qui serviront à guider Développement et Paix dans son travail avec ses partenaires » ; la seconde concerne le « processus que Développement et Paix désire appliquer comme procédure opératoire normative dans sa collaboration avec ses partenaires, avec les évêques et avec la CECC elle-même ». Ce deuxième document servira notamment à mieux gérer d’éventuels conflits.
 
En parlant de conflit, ce même communiqué précise que le Comité permanent de la CECC se réjoui de « constater que Développement et Paix compte subventionner un nouveau projet au Kenya, en collaboration avec le Vicariat d’Isiolo dans lequel MaterCare Internationalis est l’un des partenaires ». MaterCare International est une organisation qui regroupe des professionnels de la santé catholiques et qui se spécialise en santé des mères et des enfants nés ou à naître.
(...)

Souhaitons que Développement et Paix suive une éthique rigoureuse, respectant le droit des enfants à naître. Les catholiques du pays pourront alors de nouveau faire confiance à l'organisme et le financer.

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12,1% des avortements canadiens (Québec non inclus) sont effectués après la 12e semaine de grossesse

On retrouve sur le site du National Post du 7 décembre 2012, un très bon résumé de la situation. Alors que dans plusieurs pays d'Europe, des restrictions s'appliquent après la 12e semaine de grossesse, il n'existe rien de pareil au Canada. Et 1,9% des avortements se déroulent à partir de la 21e semaine de grossesse, soit plus d'un millier annuellement.

Pour voir toutes les informations (en anglais) sur les statistiques canadiennes de 2009 (les plus récentes) cliquez ici

 

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Affirmer que la pratique homosexuelle est un péché selon la Bible : un "premier sergent" américain sous enquête...

Sur le blog de Jeanne Smits du 7 décembre 2012:

 

(La censure américaine surveillant la liberté d'expression)

 

L'administration américaine chargée de l'éducation – l'équivalent, pour la France, du ministère de l'Education nationale – vient d'ouvrir une enquête fédérale à l'encontre d'un « Premier sergent », Lynn Vanzandt, qui est accusé d'avoir affirmé que l'homosexualité, dans la Bible, est un péché.

 
 
Les faits remontent au 12 avril dernier. Intervenant dans le cadre d'une formation assurée par l'armée américaine au sein d'écoles secondaires à travers le pays (JROTC), Vanzandt a été dénoncée par une élève à Huntsville, Alabama, Taylor Sisk, 15 ans, responsable de la « Gay Straight Alliance » (Alliance gay-normale) de son établissement. Elle affirme que Vanzandt est intervenu spontanément alors qu'elle parlait à une amie de la vie à San Francisco. Des témoins assurent qu'au contraire, les deux jeunes filles ont interrogé le militaire en lui demandant son opinion sur l'homosexualité. Taylor Sisk assure qu'elles lui ont ensuite demandé d'arrêter et que devant son refus, son amie a quitté la salle en courant.
 
Bien que Lynn Vanzandt se soit empressé de présenter des excuses, l'enquête a bien été engagée à la demande de Taylor Sisk qui, mineure, a demandé à un membre d'un groupe LGBT d'intervenir en son nom. Il l'a fait d'abord auprès de la direction de l'école, puis il a saisi le Bureau des droits civils (OCR) qui instruit la plainte. Le nommé James Robinson a déclaré à la presse qu'à propos d'une question aussi sensible, le militaire, même sollicité, n'aurait pas dû donner son opinion. (...)
 

Certains sont libres de vous poser des questions aux États-Unis, mais vous ne seriez pas libre de transmettre votre opinion sur certains sujets...

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Le collège Loyola songe à porter la cause de la liberté religieuse en Cour suprême du Canada...

Sur le site de Pour une école libre du 7 décembre 2012:

 

(La Cour suprême du Canada devra se pencher sur la liberté religieuse des institutions scolaires privées)

 

Le professeur Douglas Farrow de l'Université McGill, témoin expert pour le collège Loyola, a déclaré au site LifeSiteNews que Loyola envisageait de faire appel de la décision de la Cour d'appel du Québec devant la Cour suprême du Canada. Le professeur Farrow a également déclaré qu'« il n'y a actuellement au Canada aucune autre affaire en matière de liberté religieuse plus importante que celle-ci. » La demande d’autorisation d’appel doit être signifiée et déposée par les avocats de Loyola auprès de la Cour surprême « dans les 60 jours suivant la date du jugement porté en appel ».
(...)
Ce jugement de la Cour d'appel conforte le ministère de l'Éducation dans son refus de considérer le programme de Religions du monde et de morale comme équivalent au controversé programme d'Éthique et de culture religieuse parce que le programme de Loyola adopte une approche catholique alors que le programme d'État est lui « laïque ». Les critiques du programme ECR ne le trouvent pas tant laïque que relativiste dans son apparente neutralité. Le juge Fournier de la Cour d'appel du Québec n'hésite à déclarer que la déconfessionnalisation des écoles au Québec permet l'imposition d'un programme neutre comme ECR dans une école catholique privée.
 
Dans le même article, le secrétaire de la Coalition pour la liberté en éducation (CLÉ) affirme être étonné que les juges de la Cour d'appel trouvent « parfaitement raisonnable de laïciser l'enseignement dispensé dans une école privée catholique. » Il a souligné que cette décision « est au mieux un oxymore », c'est-à-dire au mieux une formule en apparence contradictoire.

Il serait interdit, dans une école privée catholique, d'enseigner selon une perspective catholique?

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Le respect n'est pas la vertu première des «pro-choix»...

Le constat est facilement vérifiable : les « pro-choix », pour la mort des enfants à naître, ne respectent pas plus ceux déjàs nés. Leur argumentation se résume souvent à l'insulte. La juge Goldwater qui a tenté de faire taire ses opposants dans une émission "débat" sur l'avortement  a été reconnue coupable d'avoir tenu des propos inappropriée par le conseil de discipline du barreau du Québec. Sur le site du journal La Presse du 10 décembre 2012:

Me Anne-France Goldwater a été réprimandée par le Conseil de discipline du Barreau du Québec pour des paroles qu'elle a prononcées en plaidant la cause des pensions alimentaires pour enfants en Cour supérieure, en juin 2010. Le Conseil de discipline l'a reconnue coupable d'avoir tenu des «propos inappropriés» à l'égard de l'avocat qui représente l'ex-mari de l'une de ses clientes. En salle d'audience, elle lui a dit: «Si tu ne veux rien comprendre, mange d'la marde.» Elle a ensuite répété: «Mange de la marde et je peux te le dire en plusieurs langues si tu veux.»

Et ce n'est pas la première fois...

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Euthanasie : « un regard de commisération peut être meurtrier »

Sur le site de genethique.org du 7 décembre 2012:

 

 

(Le philosophe Damien Le Guay)

 

Alors que le président François Hollande s'est engagé à favoriser "une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité" et que le professeur Didier Sicard, président de la commission de réflexion sur la fin de vie, s'apprête à rendre son rapport à la fin du mois de décembre, Damien Le Guay, philosophe et vice-président du Comité national d'éthique du funéraire, s'interroge, dans une tribune publiée dans le quotidien La Croix: "Ne faut-il pas revenir, [avant cela] sur [la] question de la dignité?".
 
En premier lieu, Damien Le Guay précise que "la prise en charge de la mort dans les hôpitaux, aujourd'hui, en France, n'est pas satisfaisante", s'appuyant sur un rapport de l'Igas, de 2009 (Cf Synthèse de presse Gènéthique 10/10/12). Ainsi, il mentionne que "le constat est accablant. Les disparités de traitement sont grandes. Les lacunes, patentes - surtout autour des chambres mortuaires. Les prises en charges préventives, faibles et mal coordonées". Selon le philosophe, cette mauvaise prise en charge est due au fait que "la mort n'est pas l'une des missions de l'hôpital". Par conséquent, il s'interroge de nouveau: "Alors, avant de s'intéresser aux cas d' 'euthanasie' qui n'entreraient pas, dit-on, dans le cadre de la 'loi Léonetti', ne faudrait-il pas, avant tout, favoriser une mort confortable, la plus digne possible, pour les 500 000 personnes qui meurent chaque année en France - sans oublier leurs familles?".
 
En second lieu, Damien Le Guay explique qu' "il est évident que cette 'dignité' n'appartient à personne en particulier", car "elle est une qualité, non une modalité. Une exigence de tous, non une revendication particulière. Un horizon éthique, non une interruption volontaire". A propos de cette notion, il rappelle qu'il y a quelques années, Didier Sicard indiquait, dans un texte intitulé "Le coup de grâce", "que la 'dignité' est à trouver 'dans le regard porté sur celui qui est le plus faible, le plus désespéré, le plus condamné'". "Le risque", poursuivait Didier Sicard, "est alors grand, pour la personne en fin de vie, d'une double condamnation à mort: par la maladie et par le regard de l'autre. Un regard de commisération peut être meurtrier".
 
Enfin, le vice-président du Comité national d'éthique funéraire considère qu'il faut "insist[er] sur les différents paris de la dignité palliative". Ainsi, "quand le courage de vivre [du malade] lui fait défaut n'en cherche-t-il pas autour de lui? Ne désire-t-il pas  retrouver le courage de vivre jusqu'aux dernières minutes de son existence? [...]. Il compte donc sur les vivants plus vivants que lui pour que s'opère une sorte de transfusion de confiance. Là est la raison d'être de la culture palliative".
 

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