Sur le site du Journal Métro du 4 octobre 2013 :
(Pas d'argent canadien pour te détruire à l'étranger!)
OTTAWA – Le Canada ne financera pas l’avortement à l’étranger, même en cas de viol.La semaine dernière, Ottawa a signé une déclaration internationale pour dénoncer le viol en temps de guerre. En même temps, le Canada faisait une sortie pour dénoncer les mariages forcés. Mais le ministre du Développement international, Christian Paradis, affirme que ces prises de position ne se traduiront pas en financement de services d’avortement pour les femmes victimes de viols ou de mariages forcés.Le ministre Paradis prononçait un discours, vendredi matin, sur l’initiative de Muskoka, engagement pris au G8 de 2010 pour financer des projets améliorant la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants dans les pays en développement.Lors de l’annonce de cette initiative à laquelle Ottawa consacre 3 milliards $, le gouvernement Harper avait assuré qu’aucun de ces dollars ne servira à fournir des services d’avortement.Aujourd’hui, M. Paradis se rapporte donc à cette initiative.«Ça va probablement suivre la même logique que Muskoka. Je pense qu’on était clair sur ça», a-t-il expliqué après avoir dit que «non», Ottawa ne financerait pas des avortements pour les victimes de viols et de mariages forcés.(...)Selon lui, le Canada trouvera d’autres moyens pour aider les victimes de viol.«Il y a sûrement d’autres mesures qui peuvent être prises et c’est là qu’il y a du travail en cours. Et on va évaluer, voir où est-ce qu’on peut venir en aide», a assuré le ministre.(...)
|