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Un juge demande à la Cour suprême d'annuler l'arrêt Roe c. Wade et de protéger l'enfant à naître


Tom Parker.

Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo trouvée sur LiveActionNews

C'est un juge de la Cour suprême d'Alabama, Tom Parker, qui a demandé, dans sa conclusion particulière rédigée lors d'un procès sur le meurtre d'une femme enceinte et de son enfant à naître, que la Cour suprême des États-Unis renverse le jugement Roe c. Wade. La Cour suprême d'Alabama a, par ailleurs, unanimement déclaré que l'enfant à naître est une personne humaine.

Extrait de LiveActionNews :

... la Cour suprême d'Alabama déclare :

« La valeur de la vie d'un enfant à naître n'est pas inférieure à celle de la vie d'une autre personne. Le commentaire complémentaire du tribunal de première instance selon lequel ce pays est bâti sur une protection égale et l'application régulière de la loi pour toutes ses personnes est également fondé sur le droit constitutionnel. Ainsi, notre Cour conclut que la déclaration du tribunal de première instance, indiquant qu'il n'attribuerait pas un poids moindre à la circonstance aggravante parce que Baby Doe était une personne non encore née au moment du meurtre, n'était pas erronée. »

Le juge Henry Blackmun de la Cour suprême des États-Unis qui a rédigé l'opinion majoritaire dans Roe c. Wade, a déclaré : « Si la suggestion que l'humanité [du fœtus] est établie, le cas [du droit à l'avortement] tombe, bien sûr, car le droit à la vie du fœtus est alors spécifiquement garanti par le [14e] Amendement. »

Le juge Tom Parker a écrit dans sa conclusion particulière (extrait) :

« J'écris spécialement pour expliquer les principes présentés dans le jugement principal et pour noter l'anomalie juridique et le raisonnement fallacieux qu'est Roe c. Wade. J'exhorte la Cour suprême des États-Unis à rejeter cette exception, de plus en plus isolée, aux droits de l'enfant à naître. »

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Le gouvernement américain envisage de définir l'identité sexuelle d'après la biologie


Donald Trump, président des États-Unis.

Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info) — Photo : Gage Skidmore/Flickr

Etats-Unis — L’administration de Donald Trump envisage de définir très strictement l’identité sexuelle comme étant liée aux organes sexuels à la naissance, a rapporté le New York Times dimanche, ce qui aurait de facto pour conséquence de ne plus permettre aux transgenres d’obtenir une reconnaissance administrative sous un autre sexe que celui de leur naissance.

Le ministère américain de la Santé propose, dans une note interne obtenue par le journal, d’établir une définition légale de l’identité sexuelle pour accompagner les lois fédérales interdisant la discrimination dans les programmes éducatifs financés par le gouvernement.

« Le sexe recouvre le statut d’un individu étant masculin ou féminin, selon des traits biologiques immuables identifiables à la naissance ou avant », écrit le ministère dans sa proposition de définition rapportée par le New York Times.

« Le sexe indiqué sur le certificat de naissance d’origine d’un individu doit constituer la preuve définitive du sexe d’une personne, à moins qu’il ait été infirmé par des preuves génétiques fiables », ajoute le texte.

Le ministère de la Santé a également appelé les ministères de l’Éducation, de la Justice et du Travail à adopter sa définition afin d’harmoniser les directives du gouvernement et de renforcer les chances que les tribunaux acceptent cette définition.

Depuis son arrivée à la Maison Blanche en janvier 2017, Donald Trump est revenu sur plusieurs mesures prises par son prédécesseur très attentif à satisfaire le lobby LGBT. Dès l’été 2017, Trump avait ainsi annoncé qu’il comptait interdire les transgenres dans l’armée.

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Maurice Allais : un économiste à faire connaître, pour une culture de vie

Par Jean-Claude Dupuis, Ph. D. 

Maurice Allais (1911-2010) a remporté le Prix Nobel de Sciences économiques (1988) pour des travaux très techniques sur la dynamique monétaire. Il se fera ensuite connaître du grand public en osant critiquer les « dogmes » du régime capitaliste : la spéculation boursière, le libre-échange et la création de monnaie par les banques privées. Il fut alors ostracisé par les milieux universitaires et médiatiques. Ses idées dérangeaient le « système ». En 1999, il a publié aux obscures éditions Clément Juglar un ouvrage sur La crise mondiale d’aujourd’hui : pour une réforme des institutions financières et monétaires. « Ce livre, écrit-il, est dédié aux innombrables victimes dans le monde entier de l’idéologie libre-échangiste mondialiste, idéologie aussi funeste qu’erronée. »

D’après lui, le fameux krach de 1929 fut causé par un déséquilibre entre une hausse artificielle des cours de la bourse de New York (+ 215 % entre 1925 et 1929) et la croissance réelle du produit national brut (PNB) des États-Unis (+ 13 % durant la même période). Mais un krach boursier ne devrait affecter que les spéculateurs. Comment expliquer que le « Jeudi noir » du 24 octobre 1929 ait entraîné une chute du PNB de 30 % et un taux de chômage de 25 % ? À cause d’une contraction de la masse monétaire voulut par les banques privées, et ce malgré l’opposition du gouvernement américain.

La crise économique des années 1930 aurait donc été provoquée volontairement par la haute finance. Les économistes catholiques le disaient déjà à l’époque. L’étude historique de Maurice Allais tend à confirmer cette thèse.

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Nouvelles de la semaine (22 octobre 2018)


Troisième témoignage de Carlo Maria Viganò : une réponse aux accusations du cardinal Ouellet


L'Archevêque Carlo Maria Viganò prend la parole au Forum de la vie à Rome en mai 2018. Photo : Don Elvir Tabaković, Can.Reg

Traduit par Jeanne Smits

Ce vendredi 19 octobre, Mgr Carlo Maria Viganò a rendu public son troisième témoignage, qui prend la forme d'une réponse au cardinal Ouellet. Il maintient ses accusations relatives à l'affaire McCarrick et accuse clairement le « fléau » qui selon lui est à la racine des scandales qui secouent l'Eglise. Je vous en propose ici la traduction complète, par mes soins, d'après le texte anglais publié par LifeSiteNews. – J.S.

Troisième témoignage de Carlo Maria Viganò :

une réponse aux accusations du cardinal Ouellet


En la fête des martyrs nord-américains

Le fait de porter témoignage de la corruption au sein de la hiérarchie de l’Église catholique a été pour moi une décision douloureuse, et elle le demeure. Mais je suis un homme âgé, un homme qui sait devoir bientôt rendre compte devant le Juge de ses actions et omissions, un homme qui craint Celui qui peut jeter corps et âme en enfer. Un juge qui, même dans son infinie miséricorde, accordera à chacun salut ou damnation selon ses mérites. Anticipant la question terrible de ce Juge — « Comment as-tu, toi qui avais connaissance de la vérité, pu garder le silence au milieu du mensonge et de la dépravation ? » — quelle réponse pouvais-je donner ?

J’ai témoigné avec la pleine conscience de l’inquiétude et du désarroi que mon témoignage allait provoquer chez beaucoup de personnes éminentes : des hommes d’Église, des frères évêques, des collègues avec qui j’avais travaillé et prié. Je savais que beaucoup d’entre eux se sentiraient blessés et trahis. Je m’attendais à ce que certains m’assaillent à leur tour, moi et mes motivations. Plus douloureux que tout, je savais qu’un grand nombre de fidèles innocents seraient troublés et déconcertés par le spectacle d’un évêque accusant des collègues et des supérieurs de méfaits, de péchés sexuels et d’une grave négligence à l’égard de leur devoir. Mais je crois que la persistance de mon silence eût mis beaucoup d’âmes en péril, et damnerait certainement la mienne. Ayant rapporté à de nombreuses reprises à mes supérieurs et même au pape le comportement aberrant de Theodore McCarrick, j’aurais pu dénoncer publiquement plus tôt les vérités dont j’avais connaissance. Si j’ai quelque responsabilité par rapport à ce retard, je m’en repens. Ce retard a été dû à la gravité de la décision que j’allais prendre, et au long travail de ma conscience.

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Euthanasie des mineurs : Noir désirs

Par Paul-André Deschesnes

Notre société carbure de plus en plus aux supposés bienfaits du MAL tous azimuts, que l’on nous présente comme le BIEN.

Un article du Journal de Montréal (19 octobre 2018) ose dénoncer ce mal chronique. Dans un premier temps, Nathalie Elgrably-Levy nous parle de la populaire émission de télévision « Tout le monde en parle » du 14 octobre 2018, où une vedette du monde des artistes a vanté sur le plateau ses idées suicidaires.

Notre chroniqueuse n’a pas eu peur également de dénoncer l’euthanasie, « qui est maintenant très bien acceptée socialement et qui est devenue le geste suprême de compassion » dans notre monde déboussolé.

De plus, Mme Levy se dit profondément choquée par des groupes de médecins ontariens qui soignent les enfants. Tous ces « bons » docteurs viennent de demander au Parlement canadien et à Justin Trudeau de modifier la loi sur l’euthanasie. Pour eux, « c’est maintenant nécessaire de permettre aux mineurs de se faire euthanasier, et ce, sans même en avertir leurs parents » ; ça ressemble beaucoup à l’avortement !

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L’hôpital Sick Kids de Toronto envisage d’euthanasier des enfants avec ou sans le consentement de leurs parents



Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l'euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie

Un rapport récent de l’hôpital Sick Kids (traduction littérale : « hôpital pour enfants malades ») de Toronto indique qu’ils sont non seulement prêts à pratiquer l’euthanasie des enfants, mais que leur politique stipule qu’un enfant devrait pouvoir mourir par euthanasie sans le consentement ou la connaissance des parents. 

Selon un article de Sharon Kirkey pour Sun Media, l’hôpital Sick Kids de Toronto a publié sa politique sur l’euthanasie et l’assistance au suicide dans un article paru récemment dans le Journal of Medical Ethics. Selon Kirkey : 

Le groupe de travail de Sick Kids a déclaré que l’hôpital comptait des médecins disposés à effectuer l’euthanasie chez les jeunes de 18 ans et plus en phase terminale qui remplissaient les critères énoncés dans la loi fédérale, et qu’il serait contraire à son éthique de soins de devoir transférer ces jeunes dans un autre hôpital pour adultes qui leur était inconnu. Mais c’était la suggestion que l’euthanasie pourrait un jour avoir lieu sans la participation des parents qui a provoqué une nouvelle controverse dans le débat sur l’aide à la mort.

Pour qui l’hôpital Sick Kids croit-il que l’euthanasie peut être efficace et sans danger ?

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La révolution sexuelle : un échec monumental


Photo : Modèle de pilule contraceptive, Europe, c. 1970 (Source : Wellcome Images)

Par Paul-André Deschesnes

Le 6 octobre 2018, une enquête très sérieuse du Journal de Montréal est dévoilée et nous donne un frisson dans le dos. La popularité de la pilule contraceptive est en chute libre en Occident, en France et au Québec.

À l’Université de Montréal, on a posé la question suivante aux étudiants et étudiantes : « Connaissez-vous quelqu’un qui a eu des problèmes avec la pilule ? » La moitié des répondants ont dit OUI !

Dans ce reportage, une dizaine de femmes témoignent avoir vécu l’enfer avec la « sainte » pilule. Une autre raconte la mort de sa fille qui croyait en la pilule « miracle ». Toutes les personnes rencontrées parlent d’effets secondaires comme maux de tête, gain ou perte de poids, acné, crampes menstruelles très douloureuses, étourdissements, douleurs tous azimuts, nausées, vomissements, fatigue chronique, changements d’humeur, baisse de la libido, état dépressif, etc. Plusieurs femmes affirment même avoir frôlé la mort. Voilà pourquoi elles lâchent la pilule, souligne le bureau d’enquête du Journal de Montréal.

Du côté des médecins, le message ne semble pas passer. On ne prend pas au sérieux toutes ces femmes, même quand elles subissent un cancer qui pourrait avoir été causé par ce petit bonbon, prescrit en quantité industrielle. Même de très jeunes filles utilisent la pilule pour faire plaisir à leur ami en mal d’une sexualité sans aucune contrainte.

Depuis près de 50 ans la pilule fait fureur en Occident. Pour les médecins, c’est un automatisme que de la prescrire, même si la sonnette d’alarme n’arrête pas de dire « attention » depuis deux décennies. Pour eux, la science médicale a fait ses preuves. Les mouvements féministes qui ont encouragé les femmes à se libérer sexuellement avec la pilule gardent aujourd’hui un profond silence, même si les risques sont de plus en plus nombreux.

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Sale temps pour les pro-vie ?


Par Éric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : Fox News et National Post / Voici la source de la photo : CC0

Peut-on encore débattre de la question de l'avortement ? Des incidents nous poussent à croire que ce n'est pas le cas.

Une vidéo diffusée le 2 octobre sur le Web, dans laquelle on voyait un homme asséner un coup de pied à une militante pro-vie, a attiré l'attention de plusieurs internautes et fait réagir nos lecteurs. L'incident, qui s'était produit à Toronto, avait nécessité l'intervention des forces de l'ordre.

Faut-il croire que ce type de comportement soit devenu une tendance ? Car une scène similaire, qui a également été immortalisée dans une vidéo, s'est déroulée encore une fois à Toronto il y a quelques jours. Cette fois-ci, c'est une étudiante de l'Université Ryerson, Gabriela « Gabby » Skwarko, qui s'en est prise physiquement à deux membres de l'organisme Toronto Against Abortion (TAA). La police enquête sur l'affaire.

Il semble bien qu'il ne soit plus permis de remettre en question les idées reçues à propos de l'avortement. Mentionnons un autre cas qui nous incite à réfléchir sur cette problématique.

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Pour le gouvernement d’Alberta les écoles chrétiennes ne peuvent affirmer que l’autorité de Dieu surpasse celle de l'homme


David Eggen, ministre de l'Éducation, à droite.

Par Jonathon Van Maren (The Bridgehead) — traduit par Campagne Québec-Vie

Le gouvernement néo-démocrate d’Alberta a pris la décision suivante contre les écoles religieuses de la province — et cette fois-ci, ils ont cessé de prétendre que leurs attaques contre les écoles confessionnelles étaient autre chose qu’une grossière intolérance. À la fin du mois d'août, le ministre de l'Éducation, David Eggen, a annoncé que le financement serait enlevé aux écoles chrétiennes qui refusent d'accepter les Clubs d’alliance gay-hétéro (Gay Straight Alliance). Le Justice Center for Constitutional Freedoms a publié la description des changements que le gouvernement demande aux écoles chrétiennes:

Le Justice Center for Constitutional Freedoms a publié aujourd’hui [28 septembre] une lettre envoyée aux écoles indépendantes par Curtis Clark, sous-ministre de l’Éducation de l’Alberta, dans laquelle il menaçait de supprimer le financement gouvernemental pour ces écoles indépendantes si elles ne retiraient pas le contenu suivant de leurs politiques « Safe and Caring » (Sûres et bienveillantes) :

  • « Nous croyons que les hommes et les femmes ont été créés à l'image de Dieu, à son image, et ont donc une valeur intrinsèque transcendante. » (Cela violerait prétendument le « School Act » (Loi sur les écoles) parce que « peu accueillant, sans compassion et/ou irrespectueux »
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