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Une Cour de Grande-Bretagne permet l’avortement forcé d’une femme mentalement handicapée

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Unsplash

Et voilà, l’un des problèmes, qui suivent logiquement l’avortement en cohortes, est que si l’avortement peut être (immoralement) permis, il peut très bien être imposé et devenir légalement obligatoire, comme dans le cas présent. C’est la Court of Protection qui a décidé dans son jugement qu’une patiente mentalement handicapée pourrait se faire avorter, qu’elle le veuille ou non, par l’établissement hospitalier dans lequel elle se trouve, et cela, dans son « meilleur intérêt », car la grossesse pouvant supposément « nuire à sa santé mentale et physique », comme si l’avortement était sans danger physique ou psychique pour elle. On ne s’attend à aucun appel de la décision, car la famille est en faveur de cet avortement. Selon CNA :

Un tribunal du Royaume-Uni a statué la semaine dernière qu’il est dans le meilleur intérêt d’une femme enceinte ayant de graves troubles d’apprentissage qu’elle subisse un avortement [...]

Cette femme, dont l’identité n’est pas révélée, dans ce cas est estimée être enceinte de 12 semaines [...]

Eloise Power, l’avocate représentant l’établissement du NHS, a témoigné que les médecins et les soignants de la femme appuient la cessation de sa grossesse.

La femme vit dans le nord de l’Angleterre et a passé la majeure partie de sa vie en famille d’accueil.

Le personnel, de cette maison de soins, qui s’occupe d’elle est d’avis que l’avortement est dans le « meilleur intérêt » de cette femme, ainsi qu’une trentaine de médecins et de travailleurs sociaux (quel terme barbare) consultés sur l’affaire. L’article de CNA continue :

Le juge David Basil Williams a écrit dans sa décision que l’avortement constituerait une « ingérence significative » dans l’autonomie corporelle de la femme, mais il a également déclaré que cela était dans son meilleur intérêt et que la poursuite de la grossesse pourrait nuire à sa santé mentale et physique. Il a également autorisé le personnel médical à maîtriser la femme et à lui administrer un anesthésique général pendant l’avortement si nécessaire.

Dernièrement, il y avait eu un cas similaire d’une Cour britannique qui avait permis à l’établissement qui s’occupait d’une femme mentalement handicapée de la faire avorter, malgré le fait qu’elle ne voulût pas se débarrasser de son enfant à naître. Heureusement, cette décision a été rejetée en appel.

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