Le Sénat de Louisiane adopte à l’unanimité un projet de loi pour contrer l’avortement forcé par pilule
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : KFPZZZ/Adobe Stock
18 avril 2024, Bâton-Rouge, Louisiane (LifeSiteNews) — Le Sénat de Louisiane a adopté à l’unanimité mardi une loi visant à criminaliser le fait de donner à une femme enceinte des médicaments provoquant l’avortement à son insu ou sans son consentement — loi motivée par l’épreuve personnelle de la propre sœur du principal auteur de la loi.
L’avortement est généralement illégal dans l’État du Bayou, mais le SB 276 créerait un nouveau délit d’« avortement criminel forcé par des moyens frauduleux », défini comme « l’utilisation ou la tentative d’utilisation, en connaissance de cause et intentionnellement, d’un médicament provoquant l’avortement sur une femme enceinte, à son insu ou sans son consentement, dans le but de provoquer un avortement ». Les contrevenants seraient passibles d’une peine minimale de 10 ans de prison et d’une amende minimale de 50 000 dollars.
Selon le Shreveport Times, le projet de loi a été présenté par le sénateur républicain Thomas Pressly, motivé par l’épreuve vécue par sa sœur, Catherine Pressly Herring. En février, son mari de l’époque, Mason Herring, a plaidé coupable d’avoir versé des pilules abortives dans l’eau qu’elle buvait, ce qui l’a rendue gravement malade. Sa petite fille, Josephine, a été sauvée grâce au processus de neutralisation de la pilule abortive, mais elle souffre toujours de complications liées à sa naissance prématurée.
La situation s’est produite au Texas, où Mason Herring n’a été condamné qu’à une peine de six mois de prison, ce que Catherine et son frère espèrent empêcher de se reproduire en Louisiane.
Lire la suiteUne employée du Planned Parenthood déclare qu’il est « malheureux » que l’avortement d’une mineure n’ait pas eu lieu
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : bearfotos/Freepik
15 avril 2024, Chape Hill, Caroline du Nord (LifeSiteNews) — Un membre du personnel d’un centre Planned Parenthood de Caroline du Nord a été enregistrée récemment en train de décrire comme « malheureux » le fait qu’un avortement forcé sur une mineure n’ait pas eu lieu.*
Operation Rescue a obtenu l’enregistrement d’un appel au 911 du Chapel Hill Health Center-Planned Parenthood concernant une jeune fille de 16 ans venue se faire avorter le 13 mars, accompagnée de plusieurs personnes, dont un petit ami et un parent. Des voitures de police ont été vues arrivant au bâtiment ce jour-là, mais si la jeune fille a été escortée en toute sécurité, aucune arrestation ne semble avoir eu lieu à ce moment-là.
Dans ce cas, Planned Parenthood a signalé la tentative d’avortement forcé, comme l’exige la loi de Caroline du Nord, mais, ce faisant, l’employée qui a passé l’appel a fait une déclaration qui ouvre une fenêtre sur la mentalité sous-jacente du géant de l’avortement.
« Nous sommes à la clinique aujourd’hui, et nous avons une mineure qui nous a révélé qu’elle était forcée de subir son intervention aujourd’hui », a-t-elle déclaré. « Malheureusement, mon prestataire ne fera pas l’intervention si elle est forcée, mais la patiente a dit qu’elle était avec sa famille, qui l’a menacée de l’envoyer chez sa grand-mère si elle n’avorte pas, car elle dit qu’elle est très violente et que lorsqu’elle était là-bas auparavant, elle était suicidaire » (accentuation ajoutée).
Lire la suiteUne représentante démocrate du Congrès a raconté son histoire d’avortement forcé
La représentante démocrate Cori Bush.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
12 octobre 2022 (LifeSiteNews) — L’année dernière, Cori Bush, représentante démocrate du Missouri, a fait les gros titres lorsqu’elle a témoigné au Congrès qu’elle s’était procuré un avortement alors qu’elle était adolescente. « Je sais que, dans ma situation, j’ai effectivement choisi la vie parce que je savais que je ne pouvais pas m’occuper d’un enfant. Je savais que je ne pouvais pas », a-t-elle déclaré. « Alors étais-je censée mettre un enfant en danger, alors que je savais que je n’étais pas capable, mentalement et physiquement, émotionnellement, de m’occuper d’un enfant ? »
Bush a décidé de partager son histoire pour défendre le droit à l’avortement alors que la chute de Roe v. Wade se profilait à l’horizon. Mais dans une récente entrevue avec PBS, elle a partagé une autre histoire — celle de son deuxième avortement. Cette fois, son témoignage a jeté une lumière différente sur l’industrie de l’avortement. Étudiante de 19 ans à l’université d’État de Harris-Stowe, elle a décidé une nouvelle fois qu’elle ne voulait pas d’enfant à ce moment-là. Lorsqu’elle a eu des doutes, le personnel chargé de l’avortement l’a tout simplement ignorée.
« Je repensais au premier avortement. Tu l’as déjà fait. Tu connais les salles, tu sais à quoi ça ressemble, tu sais ce que l’on ressent dans cet espace, tu sais à quoi t’attendre. Tu sais qu’il est possible que tu subisses un préjudice ou que tu fasses l’objet de racisme dans cet espace », a-t-elle déclaré au journaliste. « Je pensais que j’étais prête. Je suis entrée et j’ai suivi toutes les étapes parce que c’est presque comme une chaîne de montage, vous savez : vous allez de pièce en pièce. »
« Je suis entrée dans la dernière chambre, l’infirmière m’a aidée à monter sur la table, je me suis allongée et j’ai commencé à penser que, premièrement, je n’avais pas dit au père que cela allait se produire. Je sentais juste que j’avais besoin de plus de temps. Alors j’ai dit : “Non, vous savez quoi, je ne suis pas prête”. Et l’infirmière, vous savez, ne voulait pas m’écouter. J’ai dit : “Non, je ne suis pas prête”. Et pendant que je disais “Non”, ils continuaient à sortir les instruments et... à tout préparer. Et c’était juste comme : “Non, calme-toi. Non, tout va bien se passer.” »
Lire la suiteUne femme perd son bébé à 26 semaines de grossesse après s’être fait administrer une pilule abortive à son insu
Par Bettina di Fiore (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lightfield studios/Adobe Stock
Lorsque les exigences de santé et de sécurité REMS de la Food and Drug Administration américaine ont été récemment modifiées pour permettre la distribution permanente de la pilule abortive par courrier, Live Action News a prévenu que ce changement faciliterait l’obtention de ces médicaments mortels par des prédateurs qui les administreraient secrètement à des victimes involontaires. Cette crainte n’est pas infondée.
En 2007, Manishkumar Patel a été accusé de tentative d’homicide volontaire au premier degré pour avoir tenté de glisser la pilule abortive dans le verre de sa petite amie. Il a ensuite été condamné à 22 ans de prison. En 2013, John Welden a incité sa petite amie à prendre du Cytotec (misoprostol) en lui disant que c’était un antibiotique. Il a été condamné à près de 14 ans de prison. En 2021, Jin Mimae a été arrêté pour avoir glissé du mifepristone à sa petite amie sans méfiance. Et Jeffrey Smith a été accusé de tentative d’homicide au premier degré d’un bébé à naître en 2019 après avoir glissé des pilules abortives obtenues par courrier dans la bouteille d’eau de sa petite amie.
Maintenant, une autre femme s’est manifestée pour partager une histoire similaire.
« Je veux dire à qui veut l’entendre ce que mon ex nous a fait, à moi et à notre enfant, tout au long de ma grossesse », a écrit une femme connue sous le nom d’Aba sur Twitter. « Le père de mon enfant nous a empoisonnés, moi et mon bébé à naître, pendant des mois dans l’espoir qu’il meure, tout en se comportant comme le petit ami idéal. Il a échangé mes [vitamines] prénatales, a physiquement inséré des pilules d’avortement dans mon corps et, d’après ce que je crois, a également drogué ma nourriture. »
Mme Aba a expliqué que son petit ami lui avait secrètement glissé ou tenté de lui glisser des médicaments provoquant un avortement à plusieurs reprises au cours de sa grossesse, qui s’est finalement terminée lorsqu’elle a accouché le 21 avril à environ 26 semaines de gestation. L’enfant est mort le jour même. Quelques jours auparavant, Aba avait découvert que deux pilules, identifiées plus tard comme étant du misoprostol, lui avaient été administrées […] par son petit ami, à son insu.
Lire la suiteUne étude britannique révèle un taux alarmant d’avortements sous pression et de femmes prenant la pilule abortive à leur insu
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jelena/Adobe Stock
17 mars 2022 (LifeSiteNews) — Selon une nouvelle étude britannique commandée par la BBC, une femme sur vingt (1/20) âgée de 18 à 24 ans a reçu des pilules abortives à son insu ou sans son consentement de la part d’hommes désireux de tuer leur enfant à naître. Selon l’enquête menée auprès de 1 000 femmes âgées de 18 à 44 ans, 50 % d’entre elles ont déclaré avoir été victimes d’un type de « coercition reproductive », qui consiste notamment à forcer quelqu’un à avorter.
Une sage-femme de 28 ans qui travaille dans une clinique d’avortement a déclaré à la BBC qu’elle était « très habituée à voir des femmes subir des pressions en vue d’une interruption de grossesse », et 15 % des femmes ont déclaré avoir « subi des pressions pour interrompre une grossesse alors qu’elles ne le souhaitaient pas ».
Cette nouvelle tragique n’est pas une surprise pour les militants pro-vie. L’avortement est souvent un outil utilisé par les hommes pour s’assurer que les femmes sont sexuellement disponibles pour eux sans encourir la responsabilité d’un enfant. Lorsque les femmes deviennent enceintes sans l’avoir voulu, il est courant que les hommes exercent une certaine forme de pression — émotionnelle, psychologique ou même physique — pour les convaincre d’avorter le bébé. Avec la pandémie qui rend les avortements « à domicile » par pilule plus facilement accessibles, les hommes ont davantage de possibilités de faire pression sur les femmes ou de les forcer à avorter.
Un exemple de coercition s’est littéralement produit pendant que la BBC réalisait une entrevue :
Alors que nous réalisons l’entrevue avec elle [la sage-femme] à son travail, on frappe à la porte.
Dans la pièce voisine, une femme subit des pressions de la part de son partenaire pour une interruption de grossesse qu’elle ne veut pas.
Winnie va discuter avec elle et a une réunion avec ses collègues. À son retour, elle explique ce qui se passe.
« Nous essayons de déterminer à ce stade si elle peut rentrer chez elle en toute sécurité et comment elle va gérer la situation à son retour. »
« Malheureusement, elle n’est tout simplement pas sûre. Parfois, il s’agit un peu d’une enquête pour déterminer s’il y a autre chose que nous ne savons pas sur cette situation. »
Comme le dit Calum Miller, éthicien pro-vie et médecin, sur Twitter : « 5 % des femmes de 18 à 24 ans au Royaume-Uni ont reçu des pilules abortives à leur insu ou sans leur consentement, soit le double par rapport aux groupes plus âgés. Il est effrayant de constater que certains prestataires de soins de santé font pression pour que ces pilules soient encore plus facilement accessibles aux agresseurs … Il est étonnant de voir combien de personnes du type “Believe Women” (Croyez les femmes) se transforment soudainement en sceptiques misogynes alors qu’un sondage réalisé par un grand institut de sondage et commandé par la BBC révèle que 5 % des femmes de 18 à 24 ans ont reçu des pilules abortives à leur insu ou sans leur consentement. Devons-nous les croire ou non ? »
Heureusement, à l’heure actuelle, le gouvernement britannique envisage de supprimer le programme de télémédecine « pills-by-post » (pilules par la poste) qu’il avait introduit pendant la pandémie.
« C’est un énorme soulagement de savoir que le gouvernement anglais a écouté les preuves, malgré la désinformation diffusée par les lobbyistes de l’avortement et certains médecins », m’a dit le Dr Miller. « Nous savons que la télémédecine n’est pas sûre pour les victimes d’abus et de trafic, et qu’elle expose les femmes au risque de rupture de grossesse extra-utérine, entre autres choses. Mettre fin à la télémédecine n’empêchera pas que beaucoup de femmes et de bébés soient victimes de l’avortement, mais cela empêchera les pires excès, et sauvera les femmes de l’avortement forcé par leurs agresseurs. »
La plupart des députés progressistes ont ignoré ces conclusions. Comme toujours pour de nombreux partisans de l’avortement, le droit de tuer des enfants dans l’utérus l’emporte sur tous les autres engagements idéologiques — sans parler de la sécurité des femmes et des enfants.
Des avortements forcés à l’État de surveillance : le plan de la Chine communiste pour une tyrannie mondiale
Par John-Henry Westen — Traduit par Campagne Québec-Vie
4 février 2022 (LifeSiteNews) — Dans cet épisode du John-Henry Westen Show, je me suis entretenu avec Steven Mosher, président du Population Research Institute et expert au sujet de la Chine.
Tandis que le monde entier se branche pour regarder les Jeux olympiques d’hiver de 2022 à Pékin, Mosher est mon premier invité d’une série spéciale d’épisodes exposant les violations des droits de l’homme en Chine. Il a été un véritable pionnier à cet égard, en attirant l’attention sur de nombreux abus en Chine au fil des ans, notamment sur la politique de l’enfant unique.
Dans son dernier livre : Bully of Asia : Why 'China's Dream' Is the Threat to the New World Order, Mosher affirme que la Chine de Xi Jinping veut remplacer l’ordre mondial actuel par un ordre mondial totalitaire sans compromis.
« Ils veulent renverser fondamentalement l’ordre mondial existant et le remplacer par quelque chose de très, très différent, de très sombre et de très hostile à la liberté, à la liberté de conscience, à la liberté d’association, à toutes les libertés qui nous sont chères », a-t-il déclaré.
Compte tenu de sa grande expérience et de sa connaissance du régime chinois, Mosher a été l’un des premiers à soupçonner — et finalement à être convaincu — que le virus à l’origine de la pandémie de COVID provenait de l’Institut de virologie de Wuhan.
« Si vous regardez la structure du virus lui-même, il présente des insertions inhabituelles que vous ne voyez jamais dans un coronavirus naturel », a-t-il expliqué. « Je ne le répéterai jamais assez. C’est le pistolet fumant. C’est la preuve intégrée dans le génome lui-même qui vous dit que cela ne pouvait pas venir de la nature, que cela a été créé artificiellement dans un laboratoire ».
Puis Mosher a évoqué l’origine de la politique de l’enfant unique et les horribles abus dont il a été personnellement témoin en 1980 dans la province du Guangdong qui borde Hong Kong.
« [Les autorités] ont fait le tour des maisons et… ont trouvé quelles femmes étaient enceintes de leur deuxième, troisième ou quatrième enfant. Et on a dit à toutes ces femmes qu’elles devaient avorter », a-t-il déclaré. « Elles ont été haranguées et menacées pendant des jours et des semaines… On leur a fait des injections létales dans l’utérus pour tuer leurs enfants à naître. Si leur grossesse était très avancée, elles subissaient des césariennes. On les ouvrait littéralement pour retirer leurs bébés morts ou mourants. »
Il y a beaucoup plus dans l’épisode d’aujourd’hui, pour l’écouter [vidéo en anglais] :
L’impact des dangereux Objectifs de développement durable des Nations unies sur les enfants et la famille, et leur déplorable approbation par le Vatican
Par Matthew McCusker (Society for the Protection of Unborn Children) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (rognée) : Kostia/AdobeStock
Les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies, approuvés par les États membres le 25 septembre 2015, comprennent des points précis qui appellent à un « accès universel à la santé sexuelle et reproductive » d’ici 2030. Ce terme est entendu par les organes de l’ONU, de nombreux gouvernements internationaux et des agences internationales pour désigner, entre autres, l’accès à l’avortement et à la contraception. Ces objectifs favoriseront également l’imposition de « programmes complets d’éducation sexuelle » nuisibles. Dans ce document d’information, nous expliquerons comment l’approbation des ODD par le pape François en septembre 2016 et le soutien antérieur offert à ces derniers par d’autres organes du Saint-Siège ont intensifié la menace que représentent les ODD pour les membres les plus vulnérables de la famille humaine.
1. Les Objectifs de développement durable des Nations unies appellent à un « accès universel à la santé sexuelle et reproductive »
Les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies consistent en 17 objectifs et 169 points qui doivent être atteints d’ici 2030.
L’objectif 3 des ODD est d’« Assurer une vie saine et promouvoir le bien-être de tous à tout âge ».
Le point 7 de cet objectif appelle les États-nations à :
« assurer l’accès universel aux services de soins de santé sexuelle et reproductive, notamment pour la planification familiale, l’information et l’éducation, et l’intégration de la santé reproductive dans les stratégies et programmes nationaux ».
L’objectif 5 des ODD consiste à « Réaliser l’égalité des sexes et rendre autonomes toutes les femmes et les filles. »
Le point 6 de cet objectif indique que les nations doivent :
« Assurer l’accès universel à la santé sexuelle et reproductive et aux droits en matière de procréation, comme convenu conformément au Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement et au Programme d’action de Beijing, ainsi qu’aux documents issus de leurs conférences de révision. » [1]
2. L’expression « accès universel à la santé sexuelle et reproductive » inclut l’accès universel à l’avortement et à la contraception.
L’expression ci-après, « santé sexuelle et reproductive et droits reproductifs » et d’autres formulations similaires sont couramment utilisées par les organes des Nations Unies et par de nombreux gouvernements nationaux et agences internationales pour désigner, entre autres, l’accès à l’avortement et à la contraception, y compris la contraception dont le mode d’action peut être abortif. Les mouvements de contrôle de la population et de « droits reproductifs » ont toujours voulu que ces termes incluent l’avortement, ainsi que la contraception, et ils les utilisent systématiquement dans ce sens ; il est toutefois important de noter que ces mouvements n’ont jamais réussi à établir un « droit à l’avortement » en droit international. [2]
Lire la suiteLa Chine a mené la politique de l’enfant unique durant des décennies, à présent les couples hésitent à avoir plus d’enfants
Par Mary Szoch et Arielle del Turco (LifeSiteNews) — Photo : PxHere
2 juin 2021 (Family Research Council) — Lundi dernier, dans le but d’inverser le taux de natalité en baisse rapide de la Chine, les autorités chinoises ont annoncé l’extension de la politique nationale des deux enfants à trois. La politique des trois enfants est la troisième itération de la politique chinoise de l’enfant unique, instituée en 1979, dans le but de ralentir la croissance démographique. La politique de l’enfant unique a été menée avec une brutalité effrénée et s’est avérée trop efficace.
Dans le cadre du mandat de l’enfant unique, les femmes chinoises étaient autorisées à avoir seulement un enfant. Les femmes enceintes d’un second bébé ont été forcées d’avorter et ont ensuite été stérilisées. Celles qui ont réussi à se cacher jusqu’à la naissance du deuxième enfant ont été condamnées à une amende, rétrogradées au travail et rejetées socialement. Les deuxièmes enfants des familles ont été exclus des coupons de rationnement, laissant les familles qui ont défié la politique en danger de famine. Dans certaines régions du pays, des responsables gouvernementaux ont séparé les seconds enfants de leurs familles peu de temps après leur naissance. Sans surprise, la politique a empêché 400 millions de naissances et a provoqué une baisse drastique de la population chinoise.
Aujourd’hui, les dirigeants chinois observent une population vieillissante et une jeune main-d’œuvre en diminution, résultat direct de la campagne visant à limiter les naissances. Prévoyant la catastrophe économique imminente et espérant grandement maintenir l’avantage démographique du pays, les décideurs espèrent redresser la barre avec le dernier assouplissement des restrictions à la naissance. Le gouvernement chinois pense qu’il peut changer de politique et que la réalité des tendances démographiques changera de la même façon du jour au lendemain. Cela sous-estime grossièrement les dommages causés par la politique de l’enfant unique au cours de plus de trois décennies.
Lire la suiteLa Chine, après une forte chute de natalité due à sa politique malthusienne, autorise maintenant 3 enfants par famille
Par Dorothy Cummings McLean — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Dragon Pan/Unsplash
Beijing, 31 mai 2021 (LifeSiteNews) — Les dirigeants communistes de Chine ont déclaré à leur population qu’elle pouvait désormais avoir trois enfants, renversant ainsi la politique de l’enfant unique en vigueur depuis bien longtemps, devenue ensuite il y a quelques années une politique des deux enfants. Le Parti communiste chinois, qui est synonyme de gouvernement chinois, a fait cette annonce après que les données du recensement ont révélé que le taux de natalité continue de chuter.
Préoccupée par le grisonnement de sa population à majorité ethnique, la Chine avait assoupli en 2016 sa tristement célèbre politique de l’enfant unique pour autoriser deux enfants. Cependant, malgré une petite hausse immédiate, cela n’a pas conduit à une tendance durable.
Selon la BBC, un recensement publié au début du mois a montré qu’« environ 12 millions » de bébés sont nés en Chine l’année dernière, soit le plus faible nombre de naissances enregistré depuis les années 1960. Ce chiffre est en forte baisse par rapport aux 18 millions de bébés nés en Chine en 2016.
David Mulroney, ancien ambassadeur canadien en Chine, a déclaré à LifeSiteNews qu’il n’y a « aucun gagnant » après la tentative malthusienne de la Chine, à partir de 1978, d’arrêter la croissance de sa population.
« La guerre de quatre décennies de la Chine contre la famille se termine sans aucun bénéfice », a déclaré Mulroney. « Pendant quarante ans, l’État a fait violence à son peuple, né et à naître, au nom du contrôle de la population, pour en arriver maintenant à un désastre démographique croissant. »
Lire la suiteJoe Biden refuse de dénoncer le génocide des Ouïghours et la répression de Hong Kong
Joe Biden.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Gage Skidmore/Flickr/Wikimedia Commons
L’inénarrable Joe Biden a déclaré lors d’une émission de CNN qu’il ne s’élèverait pas contre le génocide que les peuplades ouïghoures subissent en Chine communiste, pas plus qu’il ne dénoncera la répression dont les Hongkongais font l’objet, car, là-bas, dans ce lointain pays d’extrême Orient, il y a des « normes culturelles » différentes… et après tout, les États-Unis doivent également faire le ménage chez eux avant de pointer du doigt un pays étranger. Je ne sais trop à quels problèmes récurrents américains auxquels le président Bidon fait référence, mais ce n’est sûrement pas à ceux auxquels je pense.
Ce qu’il dit n’a pas grand sens, si ce n’est d’affirmer que parce que les Chinois sont différents cela veut dire qu’ils peuvent commettre des génocides et tyranniser des populations entières…
LifeNews rapporte :
Lire la suiteLors d’un forum organisé par CNN hier soir, Joe Biden déclara qu’il ne « parlerait pas contre » les avortements forcés et le génocide qui ont lieu en Chine contre les Ouïghours, car il s’agit de leurs « normes culturelles ». Biden déclara aussi qu’il ne dénoncerait pas le génocide de la minorité ethnique ouïghoure en Chine, ajoutant que le président chinois Xi Jinping « comprend ».
Biden déclara également qu’il refusait de dénoncer l’oppression de la population de Hong Kong, la fin brutale de la « politique d’une seule Chine » entre la Chine et Taiwan, et le génocide des musulmans ouïghours, un groupe ethnique minoritaire, affirmant que « culturellement, il y a différentes normes que chaque pays, et eux, leurs dirigeants, sont censés suivre ».
La Chine a été « victime du monde extérieur », expliqua Biden, et il déclara qu’il ne critiquerait pas les violations flagrantes aux droits de l’homme commises par le régime communiste, parce qu’« elles n’ont pas été unifiées chez nous » [j’imagine qu’il veut dire par là qu’il y a des problèmes aux États-Unis*].