M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Critique du cours ECR par un ancien professeur des droits et liberté de la personne

Le professeur Michel Lebel, dans le journal Le Devoir du 22 février 2012, nous partage ses vives réserves sur le cours obligatoire ECR:

 

 

Un jugement très politique et idéologique
 
Ce cours ECR me semble une lubie, inapplicable en pratique. Un genre de cours qui confond le niveau primaire avec le niveau universitaire, pensant que tous les enseignants peuvent faire part de grand discernement, qu'ils peuvent être neutres en la matière! Par son relativisme(tout est égal, pas de jugement de valeurs), ce cours ne peut pas ne pas aller à l'encontre de la liberté de conscience et de religion de certains élèves et parents d'élèves.

Je ne comprends pas que les juges de la Cour suprême n'aient pas constaté cette évidence. Je dois conclure: il n'y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir! Ce tribunal vient de rendre un jugement très politique et idéologique, et non une décision véritablement fondée sur le respect des droits et libertés de la personne et en particulier ici ceux d'une minorité vulnérable. La Haute Cour s'est toujours défendue par le passé de vouloir protéger ces minorités.

Je suis arrivé à la conclusion que dans une société aussi sécularisée que la nôtre, le ministère de l'Éducation ne devrait pas se mêler de questions religieuses. Le cours ECR devrait tout simplement être aboli. Que tout ce qui concerne l'étude des religions relève des parents et des diverses confessions. Enfin si le gouvenement décide de conserver le cours ECR, que tout parent ou élève ait le droit d'en être exempté.

 
Michel Lebel
Ancien professeur des droits et libertés de la personne
 

Guy Durand, dans ce même article du Devoir, nous apporte une petite histoire, comme en vivent les enfants quotidiennement, dans ce magnifique apprentissage de la "tolérance" et du "respect" 

Une anecdote rapportée récemment par certains journaux voulant qu'un enseignant à la recherche de «neutralité» a laissé un élève dire, sans le reprendre, que l'on devrait éliminer les foetus trisomiques avant la naissance est particulièrement inacceptable... et révélatrice.

On essaie de trouver désespérément une qualité qui réponde en pratique à quelques grands idéaux théoriques des auteurs de ce cours, tout comme autrefois les paroles héroïques d'un Robespierre proclamait plus de justice, d'équité, de fraternité, par la charité de la guillotine... Le caractère obligatoire du cours, son enseignement relativiste, ses multiples erreurs historiques et ses allusions loin d'être innocentes sur les différentes religions, le pouvoir du professeur sur les valeurs de l'enfant pour lui imposer le relativisme, en font une tentative de lavage de cerveaux des plus ignobles.

Et qu'est-ce qui arriverait à des parents qui refuseraient toujours de laisser leurs enfants suivre ces cours: les amendes, la prison, l'enlèvement des enfants de leur garde parentale?

Laissez un commentaire

Michel Schooyans explique les conséquences d'un vieillissement d'une société et le plan d'une culture de mort

Les idoles de la modernité, le nouveau livre de Michel Schooyans est des plus captivants. Il est un rassemblement d’interviews de journalistes de différents pays avec l'auteur.
 
Michel Schooyans est professeur émérite de l’Université catholique de Louvain, où il a enseigné la philosophie politique, les idéologies contemporaines et l’éthique des politiques démographiques. Il a également enseigné pendant dix ans à l’Université catholique de São Paulo. Il est membre de l’Académie pontificale des sciences sociales, de l’Académie pontificale pour la vie et de l’Académie mexicaine de bioéthique.
 
Nous avons choisi pour vous quelques extraits des plus intéressants :
 
Quels sont à moyen terme, les conséquences du vieillissement de la population?
 
— Impossible d’être exhaustif. (…) Mais pointons au moins quelques conséquences. À l’horizon de 2030 en Europe, trois personnes qui travaillent (en espérant qu’elles aient trouvé un emploi…) devront soutenir une personne dépendante âgée. Et ne perdons pas de vue que, dans le même temps, il faudra subvenir aux besoins des enfants (s’il y en a…). Dans cette situation, on privilégiera les personnes âgées. En effet, celles-ci, à la différence des enfants, ont un poids électoral important. Au lieu de favoriser l’éducation, la formation, la préparation à l’emploi, le logement pour les jeunes couples, etc., les subventions iront plutôt, en un premier temps, vers des structures sociales pour personnes âgées. Nous verrons donc se développer des tensions entre générations. De plus, comme nous n’aurons plus assez de jeunes actifs, nous ferons venir des jeunes étrangers. Il faudra former ceux-ci, les intégrer. Souvent, ces jeunes étrangers de la première génération feront venir leurs parents. Il saute aux yeux qu’il y aura bien des tensions culturelles à gérer; elles seront plus fréquentes et plus profondes que celles qu’on a connues jusqu’à présent. Faute d’enfants, la vie économique risque également de s’installer dans la récession. Souvent accentué par l’augmentation de la productivité, le déséquilibre entre l’offre et la demande ne cessera d’augmenter; il entraînera « restructurations » et chômage. Dans ce contexte, ce qui inquiète le plus, c’est que, en un second temps, l’euthanasie sera – et est déjà — proposée comme une solution dont la cause principale est à chercher dans le déficit démographie. (p.23)
 
Y a-t-il une solution?
 
— De nombreuses études convergent et s’accordent à dire que, bien formés, bien éduqués à tous les niveaux, les enfants sont l’avenir et la richesse des nations. Adam Smith le disait déjà à propos de l’Amérique, au livre I, chapitre 9 de son célèbre ouvrage. C’est le « capital humain » qui permet de créer, d’inventer, de faire vivre et prospérer une nation. L’avenir de toute société se prépare dans la famille, lieu par excellence où l’enfant apprend les bases intellectuelles, morales et religieuses de la vie en société. Un enfant évoluant dans une famille fragilisée est en fait discriminé parce qu’il n’a pas le père ou la mère dont il a besoin. Un enfant issu d’un papa et d’une maman n’ayant ni frères ni sœurs ne saura jamais ce qu’est un oncle, une tante, des cousins et des cousines. C’est dans le milieu familial que l’enfant s’épanouit, affermit sa personnalité et développe ses potentialités. L’éducation bien comprise a un impact sur la société tout entière. Quand une mère choisit librement de rester au foyer pour s’occuper de ses enfants et de sa famille, elle joue un rôle capital dans la construction d’une société. C’est pour cela que la famille doit être soutenue, et que l’accueil généreux des enfants doit être encouragé. (p.24)
 
— On répète que des gens sont pauvres parce qu’ils ont trop d’enfants. Mais c’est l’inverse qu’il faut dire : ils ont trop d’enfants parce qu’ils sont pauvres. Dans une société où les systèmes d’allocations familiales, de mutuelles, de retraites ne fonctionnent pas et où il n’y a pas d’emplois, avoir beaucoup d’enfants est un réflexe de survie dans le Tiers-Monde, et même dans certaines régions des pays émergents, la mortalité infantile reste très élevée : au Brésil elle est de 33 pour mille; en Afrique de 80 pour mille; alors qu’Europe, elle est de 7 pour mille. Or dans les pays pauvres, les enfants survivants contribuent à lutter contre la pauvreté, car ils travaillent pour subsister, et quelques-uns s’occuperont de leurs parents devenus vieux. Quand le réseau de solidarité sociale s’améliore, cette motivation de survie disparaît et la fécondité diminue. (p.208)
 
— (…) Ce que je vais dire maintenant est un peu paradoxal et à première vue choquant. Aujourd’hui, des études parmi les plus autorisées mettent en évidence que les ressources naturelles, c’est quelque chose qui n’existe purement et simplement pas. Ce qui fait d’une chose une richesse, c’est l’action de l’homme. Les Indiens d’Amérique ont vécu pendant des siècles sur des gisements de pétrole, sans découvrir que cette chose pouvait être transformée en richesse. (p.32)
 
— (…) Les pays riches veulent maintenir le contrôle sur les réserves des ressources naturelles sans que les pays pauvres, possesseurs de ces ressources, aient accès au savoir et aux technologies qui leur permettraient d’exploiter ces ressources à leur propre profit. (p.63)
 
 
Quand on regarde la colère intergénérationnelle se développant au Québec, on ne peut que confirmer l'analyse de Michel Schooyans sur les conséquences du vieillissement de la population, elle-même conséquence de la contraception et de l'avortement. Mais la prochaine question dévoile un plan qui est la trame chronologique de ce qui s'est passé au québec jusqu'à maintenant.
 
Quand on examine les lois immorales qui sont adoptées dans différents pays, on a l’impression qu’elles présentent toutes un schéma commun. Croyez-vous que ces lois soient inspirées par un même programme?
 
— Évidemment. Voyez ce qui se passe.
  •  D’abord on légalise et on facilite le divorce, même si les situations varient selon les cas.
  •  Ensuite, on adopte la contraception et on la présente comme un « nouveau droit ».
  •  En troisième lieu on légalise l’avortement, en montant en épingle l’un ou l’autre cas dramatique, de préférence assorti d’un parfum de scandale. En un premier temps, on ouvre des exceptions à la prohibition générale de l’avortement; ensuite on en arrive à revendiquer l’avortement comme un « droit ». Désormais légalement exigible, l’avortement est financé par l’État.
  • À la quatrième étape, on légalise l’euthanasie. On affaiblit les services de santé et les mutuelles. Il s’ensuit que beaucoup de personnes âgées ont de moins en moins accès à une médecine de qualité. Soumis à une pression sociale croissante, ils se culpabilisent, ils se perçoivent comme une charge pour le reste de la société et finissent par se faire à l’idée d’être euthanasiés. C’est un peu ce qui s’est passé avec les Juifs dans l’Allemagne nazie : ils auraient pu réagir, mais ils ont été soumis à une telle campagne d’humiliation que beaucoup finirent par accepter, pour ainsi dire, d’être éliminés dans les chambres à gaz.
  • La cinquième étape, c’est l’élimination des êtres jugés politiquement dangereux, économiquement inutiles ou physiquement défectueux, avant ou après leur naissance : ce qui nous ramène à la case de départ. (p.129-130)
 
L'auteur traite également de certaines dérives de l'écologie influencée par le Nouvel-Âge, et de l'imprégnation jusqu'à l'ONU de ces principes dangereux. Idéologies malthusienne et culture de mort produisent un cocktail dangereux dans les mains d'une organisation voulant imposer sa loi aux États nationaux...
 

SCHOOYANS, Michel. Les idoles de la modernité, Éd. Lethielleux, Paris, 2010, 283 pages.

Laissez un commentaire

Une pièce blasphématoire arrive à Montréal

C'est bien connu. Quand on a ni talent, ni génie, et que l'on veut faire sa place dans le monde artistique, il reste le scandale.

La pièce de Castellucci ne ferait pas la première page des journaux à travers le monde si elle ne contenait pas une image du Christ que l'on attaquera de différentes façons.

L'auteur se dit catholique et se défend d'avoir voulu offenser quiconque. Il joue le rôle du naïf qui ne comprend pas la polémique, mais dont le portefeuille grossit à vue d'oeil proportionnellement à l'ampleur du débat.

Il y a différentes façons de réagir. Peut-être la meilleure serait-elle de ne pas faire débat, mais plutôt de faire réparation, de prier, organiser des veillées de prières non médiatisée et de supprimer la polémique si juteuse et rentable pour ces parasites du monde artisitque.

Il y a des moments ou le Christ fait silence devant les crachats, la bêtise et la violence humaine, et prie pour ses ennemis.

Laissez un commentaire

Un livre de Soeur Marie-Paul Ross sur la sexualité des adolescents paraîtra ce 24 février

Le journal La Presse du 20 février nous donne cette nouvelle:

 

Soeur Marie-Paul Ross, sexologue, porte un regard plutôt sombre sur la sexualité des adolescents d'aujourd'hui. Dans un livre à paraître vendredi, Sexualité des jeunes, petit manuel pour les parents, elle s'inquiète de voir les ados initiés de plus en plus tôt au «full sexe», victimes de l'omniprésence de la pornographie. On assiste chez eux à une «dégradation des valeurs», dit-elle. Un discours alarmiste ou une crainte justifiée?

«La seule connaissance de la sexualité qu'ont les jeunes est celle de la porno. Ils en arrivent à croire que c'est ce qui représente une sexualité épanouie. Plusieurs pratiquent le «full sexe», tandis que d'autres en sont incapables et se croient anormaux. La sexualité saine? Ils ne connaissent pas, déplore Marie-Paul Ross, en entrevue téléphonique. Les jeunes font des fellations et pratiquent de plus en plus le sadomasochisme. Ils sont dans une intimité propre à des gens plus âgés, parfois teintée de violence. Les parents n'en savent rien. Avec ce manuel, je souhaite remettre les pendules à l'heure et favoriser le dialogue entre les parents et leurs jeunes.»

 

Les adultes ont le devoir d'agir, insiste-t-elle. «Si on ne fait rien, nous les laissons baigner dans une société «pro-pornographique» et «pro-déviante». On considère le coït au même rang que le petit bec sur la joue. T'as le goût, fais-le. T'as le goût de prendre un coca, prends-le. On a minimisé l'effet profond que cela a dans la psyché. On en a fait un jeu, comme les concours de fellation dans les cours d'école. Le préado doit être capable d'être en relation et d'y aller selon son rythme.»

Les conséquences de l'hypersexualisation de la société peuvent être lourdes et mener à «une dégradation des valeurs», dit-elle. Elle écrit: «Cette dégénérescence produit presque inévitablement des femmes et des hommes désabusés sinon dégoûtés de leur image corporelle, aux prises avec du sexe sans amour, de l'initiation précoce, des compulsions incontrôlables les amenant à se désorienter, à se détourner de l'amour pour se fixer sur leurs performances sexuelles.»

Question de limiter les dégâts, soeur Ross y va de réflexions qui rappellent une autre époque: les jeunes devraient être abstinents jusqu'à l'âge adulte (voire plus); ne pas succomber au coup de foudre et ne pas se perdre dans les sensations fortes et l'euphorie; se méfier des fêtes de sous-sols propices aux dérapages; éviter de vivre des expériences sexuelles sans amour ou atypiques (ex.: homosexuelles pour un hétérosexuel); ne pas se masturber lors d'émotions négatives.

«Nos jeunes sont en crise, on leur dit: être un gars, c'est être performant et avoir la fille à tes pieds. Être une fille, c'est bien sucer. Ça crée un désordre psychique, affectif, sexuel et social. Ce qui me désole, c'est de voir à quel point la fille est devenue dominée par l'homme au plan sexuel. Avant, il y avait une crainte pour les filles d'être prises. Elles n'ont plus cette prudence. Et on montre aux garçons des trucs pour les appâter. Je rencontre des filles qui, à 20 ans, ont eu 30 ou 40 partenaires sexuels. Les brisures sont incroyables.»

 

 

L'article de La Presse tente par la suite de tempérer les propos de Soeur Marie-Paule Ross. Il n'est faut pas s'attaquer à la liberté sexuelle des jeunes! Tant pis pour les conséquences...

Laissez un commentaire

Des policiers aident à un accouchement!

Le journal Le Soleil du 20 février 2012 nous apporte cette anecdote:

 

(Québec) Répondant à un appel d'urgence, des policiers de la Ville de Québec ont aidé une femme à accoucher chez elle.

Lorsque les agents sont arrivés au 905, 1re Avenue, dans le quartier Limoilou, la tête de l'enfant était déjà sortie. Quelques secondes plus tard, c'est un petit garçon qui a vu le jour.

La mère et son bébé ont été transportés à l'hôpital, raconte Marie-Ève Painchaud, agente aux communications de la Police de Québec. «Toute la petite famille va bien», a-t-elle pris soin de préciser.

Des policiers comme on les aime!

Laissez un commentaire

Témoignage d'une personne homosexuelle sur la "communauté gaie"

Il est rare que nous ayons des témoignages sur ce que vivent les personnes attirées par les personnes de même sexe, dans la "communauté gai". Le journal La Presse du 20 février publie une lettre, un témoignage douloureux sur la vie dans cette communauté

Chère communauté gaie, si vous ne le saviez toujours pas, je suis gai. C'est avec difficulté, comme bien d'entre vous, que j'ai accepté cette réalité, si amère dans mon plus jeune âge. Au moins, pour me faire sentir moins seul, il y avait la «communauté gaie» pour m'accueillir. Enfin, c'est ce que je croyais.

J'ai immédiatement réalisé qu'être différent, au sein d'une communauté déjà à la marge, est à proscrire. Qui aurait cru qu'une communauté luttant pour la tolérance soit, en fait, une des plus intolérantes et fermées concernant ses propres membres? Les étiquettes et moules pleuvent en quantité industrielle.

 

N'ayez surtout pas le malheur d'être quelque peu «efféminé» en tant qu'homme, les foudres de certains homosexuels sur vous seront effroyables. Il vous faut être masculin et viril - en fait, je n'ai rarement été témoin d'un tel machisme, aussi surprenant que cela peut paraître. La culture de la virilité, du muscle, du masculin. La même réalité prévaut pour les lesbiennes - le plus féminin vous serez, le mieux vous vous en tirerez.

Ils ne veulent pas être «étiquetés» comme homosexuels, pourtant ils sont eux-mêmes des étiqueteurs hors pair. En bref, plus vous aurez l'air hétérosexuel, ou devrais-je dire le moins vous aurez l'air trop «homosexuel», le mieux la vie sera pour vous. L'homophobie est plus près qu'on le croit - ouvrez les yeux.

 

 La répugnance de la différence ne s'arrête pas là. Malheur à vous si vous ne rentrez pas dans les canons de beauté de cette chère communauté gaie. Elle n'est pas grand fan de cuisine fine et raffinée. Elle préfère les fast-food et buffets all-you-can-eat - consommez rapidement et en grande quantité. Si vous pensez intégrer cette communauté, il vous faudra perdre vos kilos en trop, au risque de vous faire étiqueter comme bête de foire.

 

De plus, n'ayez pas le malheur d'être d'origine différente. Bien souvent, vous entendrez certains arborer des listes d'ethnies n'ayant aucune chance auprès d'eux. Soyez caucasien, ou du moins ayez une apparence s'y rapprochant. C'est ce qui m'a sauvé. Ne confondez pas cette attitude avec du racisme, seulement des préférences très sélectives.

Une communauté où vieillir est la pire malédiction de cette vie. Être homosexuel et avoir plus de 35 ans, c'est automatiquement être un pervers à la recherche de jeunes immatures à se mettre sous la dent.

Une communauté où on vous demande si vous êtes «top ou bottom» avant même de vous demander votre nom. C'est ce qui importe, le reste est futile. Attention à votre ego, vous pourriez penser que vous n'êtes qu'une vulgaire marchandise. Au sein d'une communauté d'éternels adolescents hyper hormonaux, la règle est de collectionner les histoires d'un soir. On pourrait penser qu'après un certain âge, la maturité prendrait le dessus et ferait changer les comportements, mais hélas, vous avez tort. Le manque de respect des membres auprès de leurs pairs s'étend jusqu'à la chambre à coucher.

Chez les homosexuels, on lutte pour le mariage, mais la majorité peine à enchaîner une relation stable de plus d'une année. Plus que quelques mois même. Une communauté où on cache notre manque de substance par des costumes extravagants, des paillettes, des perruques et des couleurs qui attrapent l'oeil. Le plus distrait de la personne elle-même vous serez, plus le subterfuge sera réussi. Devrions-nous réellement parader pour une dite fierté?

D'un côté, il est absolument essentiel de ne jamais avoir honte de notre identité en tant que personne individuelle. Mais, d'un autre côté, jamais je ne paraderai pour la fierté de cette communauté dont j'ai gravement honte.

La vraie question est de savoir si la communauté gaie existe vraiment. Au sein de tout ce ramassis de n'importe quoi, il est légitime de se demander ce qui nous unit vraiment, mis à part notre orientation sexuelle. Peut-être le manque d'ouverture d'esprit.

La xénophobie est subtile et seuls les plus avertis peuvent la déceler. Rien pour aider tous ces jeunes homosexuels en quête d'identité qui se tournent bien trop souvent vers le suicide pour répondre à leur mal de vivre. Si seulement il existait une communauté plus accueillante et chaleureuse pour les réconforter!

Nous invitons l'auteur de la lettre à consulter le site de la fraternité Aelred pour vivre une véritable amitié, non fondée sur les relations sexuelles, et aussi, si parfois la douleur du mode de vie homosexuel est trop grand, le site tavietonchoix.org

Laissez un commentaire

Commentaire de l'Assemblée des Évêques Catholiques du Québec sur le jugement de la Cour Suprême

 

En 2008, après avoir plusieurs fois exprimé notre préférence pour un régime d’option entre un enseignement confessionnel et un enseignement moral sans dimension religieuse, nous avions pris acte de la décision du gouvernement du Québec d’implanter un cours unique pour tous — le cours d’Éthique et Culture religieuse — et nous avions reconnu la valeur de ses grandes finalités: la reconnaissance de l’autre et la poursuite du bien commun.

 

Nous croyons que tous les jeunes ont besoin d’une formation appropriée pour être en mesure d’apprécier la place de la religion — et en particulier du catholicisme — dans l’histoire et la culture actuelle du Québec. Ce cours peut y contribuer dans la mesure où il respecte la liberté de conscience des jeunes et de leurs parents et où il présente bien les différentes traditions religieuses. C’est dans cette perspective que l’Assemblée des évêques catholiques du Québec continuera à maintenir une attitude d’ouverture et de prudence, critique et vigilante. 

Désolé de vous faire part d'un tel commentaire qui en fera soupirer plusieurs. Continuons le combat et continuons de prier pour que des colonnes vertébrales poussent...

Laissez un commentaire

Commentaire de la Coalition pour la liberté en éducation (CLÉ)

La Coalition pour la liberté en éducation reçoit avec déception le jugement de la Cour suprême dans l’affaire S.L. c. la Commission scolaire des Chênes concernant une demande d’exemption au cours d’éthique et de culture religieuse (ECR).

Les parents n’ont jamais contesté la validité constitutionnelle du programme ECR, il contestait la constitutionnalité du refus d’exemption. Les parents s’opposaient à la manière imposée par le programme qu’ils jugent superficiel et relativiste.

Selon le jugement rendu aujourd’hui, le pourvoi des parents est rejeté par insuffisance de la preuve fournie pour obtenir le droit à l’exemption.

Il s’agit selon nous d’un recul pour tous les parents québécois face au pouvoir du ministère de l’Éducation du Québec, car le plus haut tribunal du pays place la barre nettement plus haute pour les parents quand ils doivent demander une exemption.  En pratique, la Cour impose aux parents des critères nettement trop stricts pour s’opposer à tout nouveau programme : il faudrait, selon elle, que les parents attendent que leurs enfants y aient été soumis pendant quelques années au programme contesté et que les parents présentent l’analyse de nombreux manuels, alors que ceux-ci n’étaient pas encore disponibles au moment du litige initial. Cette demande nous semble exorbitante pour le commun des mortels. Tous les parents québécois soucieux de la liberté scolaire devraient s’inquiéter du fardeau de la preuve qui leur est désormais imposé.

La notion que l’école est le prolongement de l’autorité parentale semble avoir été complètement évacuée au profit d’un État qui impose ses valeurs et ses programmes au mépris des réserves des simples citoyens et parents. Le déséquilibre des forces en présence entre l’État qui impose et le parent qui doit attendre d’avoir une preuve suffisante pour convaincre l’État qui n’aura pas les mêmes sensibilités philosophiques nous inquiète au plus haut point.

En effet, tous les juges reprochent que la preuve des parents était insuffisante parce que les enfants n’avaient pas suivi le cours ECR à l’époque de la demande d’exemption. Or, l’article 222 de la Loi sur l’instruction publique qui prévoit l’exemption n’exige pas la preuve d’un préjudice effectif, mais uniquement « pour ÉVITER un préjudice grave ». Il ne faut pas nécessairement l’avoir subi puisqu’il s’agit d’une mesure préventive, et non curative. Le tribunal n’aborde pas ce problème.

La CLÉ s’engage à continuer sa lutte pour la liberté scolaire de tous les parents québécois, dans ce dossier comme dans d’autres, et ne ferme pas la porte à une nouvelle contestation avec une preuve étayée par l’expérience récente, telle que le juge Lebel en évoque lui-même la possibilité dans sa conclusion.  Sur le fond, le match nul que constitue ce jugement ne met pas fin à la controverse. Nous incitons les parents à communiquer à la CLÉ tout incident qui se produirait en classe.

Enfin, la CLÉ tient à féliciter la famille des parents qui ont défendu dans ce long combat les droits parentaux du Québec.

Coalition pour la liberté en éducation

http://www-coalition-cle.org

Laissez un commentaire

Une réaction de la Conférences des Évêques Catholiques du Canada sur le jugement de la Cour Suprême?

Considérant que le système de l’éducation au Canada est sous la responsabilité des provinces et des territoires, il revient donc aux évêques catholiques de chaque province ou territoire de répondre aux questions concernant leur système d’éducation respectif.   Tous les évêques à travers le pays étudieront attentivement la décision rendue par la Cour suprême du Canada dans le dossier des parents de Drummondville. Si les évêques jugent que la décision de la Cour pourrait soulever des questions qui débordent des cadres des responsabilités provinciales, ils discuteront de leurs préoccupations auprès de leur assemblée épiscopale régionale et éventuellement aux réunions de leur assemblée épiscopale nationale, c’est-à-dire la Conférence des évêques catholiques du Canada.

Sans commentaire.

Laissez un commentaire

"Dieu réunit ceux qui s'aiment": nouvelle publicité pour le diocèse de Québec

Le journal Le Soleil du 17 février nous apporte cette initiative du diocèse de Québec:

"(Québec) L'Église catholique de Québec a tourné à son avantage la controverse entourant la disparition de la dernière phrase de l'Hymne à l'amour d'Édith Piaf dans un travail scolaire. Elle s'en est fait un slogan - «Dieu réunit ceux qui s'aiment» - dans une publicité publiée vendredi dans Le Soleil et le Journal de Québec.

'Reconnaissant dans un communiqué de presse que cette phrase «n'est attachée à aucune forme de religion», l'archevêché de Québec affirme néanmoins qu'elle «exprime une réalité partagée par tant de femmes et d'hommes depuis la nuit des temps, l'idée d'un Dieu bon qui nous veut heureux».

'Jasmin Lemieux-Lefebvre, directeur des communications à l'Église catholique de Québec, a expliqué que l'idée de surfer sur l'actualité est venue lors d'un lunch, jeudi. À ce moment, le sujet enflammait les esprits à l'Assemblée nationale. Deux heures plus tard, les achats de publicité étaient faits. Il faut dire que la présentation ne souffre d'aucun fla-fla. Seule la phrase controversée et le logo y figurent."

Laissez un commentaire