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Une hôtesse de l’air quitte son métier après 14 ans pour sauver des bébés de l’avortement

Katie Somers dans son uniforme d'hôtesse de l'air à gauche et dans son rôle de militante à droite --Photos : Katie Somers

Par Joanne D’Arc pour Campagne Québec-Vie

Pourquoi une hôtesse de l’air quitterait-elle son métier pour consacrer la majeure partie de son temps à parler de l’avortement dans les rues de Toronto?  

Katie Somers est la directrice de la sensibilisation de Toronto Right to Life, une organisation pro-vie qui condamne toute forme de violence liée à l’avortement et s’efforce de rendre l’avortement « impensable ». Cependant, avant de se consacrer à la cause pro-vie, elle a été hôtesse de l’air pendant 14 ans, travaillant sur des vols intérieurs au Canada. Elle a confié à Campagne Québec-Vie qu’elle aimait beaucoup son travail, mais qu’elle s’est sentie appelée par Dieu à le quitter afin de pouvoir travailler pour le mouvement pro-vie.   

En 2015, Katie s’est impliquée dans le militantisme de rue dans la ville de Toronto et sur les campus. C’est aussi l’année où elle a vu une vidéo d’avortement sur les médias sociaux qui l’a inspirée à faire le pas de façon permanente vers l’activisme. 

En janvier 2023, Campagne Québec-Vie a organisé une conférence intitulée « Étudiants pour la vie » au cours de laquelle Katie a parlé de ses expériences de militantisme pro-vie. Elle a encouragé les étudiants à faire preuve d’audace, car, a-t-elle dit, « des gens ordinaires comme vous et moi, avec juste un peu de formation et de conseils, peuvent avoir un impact puissant sur la cause pro-vie ».    

Katie lors de l'événement « Étudiants pour la Vie » organisé par CQV le 14 janvier -- Photo : Joanne d'Arc

Lorsqu’on lui a demandé quel était l’aspect le plus important de son travail, Katie a mis l’accent sur le fait de montrer au public à quoi ressemble réellement l’avortement en utilisant des photographies de victimes d’avortement. Ce type d’activisme se déroule dans les rues de Toronto, où les passants peuvent voir des images plus grandes que nature sur des panneaux d’affichage qui montrent la vérité sur l’horrible réalité de l’avortement.   

« De nombreuses personnes ont annulé leur avortement juste parce qu’elles ont vu des images de ce que l’avortement fait à un enfant à naître. Il est également important d’avoir des conversations, mais le plus important est que les gens voient l’avortement. L’injustice qui reste cachée, reste tolérée, alors nous devons l’exposer pour changer la culture », a-t-elle déclaré.   

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Les 40 Jours pour la Vie ont commencé au Québec  

Brian Jenkins à l'archidiocèse de Montréal sur le point de distribuer des prières pour la vigile des 40 jours pour la vie -- Photo : Joanne Of Arc

Par Joanne D’Arc pour Campagne Québec-Vie

La vigile des 40 Jours pour la Vie a débuté au Québec le 22 février 2023, mercredi des Cendres.  

J’ai eu l’occasion de passer la moitié de ma journée avec le vice-président de Campagne Québec-Vie, Brian Jenkins, alors qu’il se préparait à la vigile des 40 Jours pour la Vie de Montréal.  

Le mardi 21 février, nous avons commencé notre matinée par un moment calme d’adoration du Saint-Sacrement qui nous a remplis de paix pour la journée à venir.  

Brian Jenkins distribue des cartes de prière à Marie-Reine-du-Monde pour la veillée des 40 jours pour la vie -- Photo : Joanne Of Arc

Ensuite, nous avons assisté à une messe qui était offerte à la cathédrale Marie-Reine-du-Monde pour la vigile des 40 Jours pour la Vie. Avant la messe, j’ai observé Brian découper des prières qu’il a ensuite distribuées aux paroissiens de l’église, leur demandant de le soutenir dans ses efforts.  

Brian Jenkins découpe des prières à distribuer aux paroissiens pour la veillée. --Photo : Joanne Of Arc

En nous promenant dans l’archidiocèse de Montréal, j’ai remarqué que Brian était bien connu des prêtres et chaleureusement encouragé dans ses efforts.  

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Pourquoi aller à la Marche pour la Vie? L’abbé Alain Vaillancourt, curé de la Cathédrale Marie-Reine-du-Monde répond.

L’abbé Alain Vaillancourt, le curé de la Cathédrale Marie-Reine-du-Monde à Montréal dans son bureau -- Photo: Joanne D'Arc 

Par Joanne D’Arc pour Campagne Québec-Vie

L’abbé Alain Vaillancourt, le curé de la Cathédrale Marie-Reine-du-Monde à Montréal a accepté de s’entretenir avec Campagne Québec-Vie pour parler de la Marche pour la Vie. 

Chaque année, la Cathédrale encourage les jeunes à participer à la Marche pour encourager une culture de vie au Québec. 

En équipe avec Brian Jenkins, Vice-Président de Campagne Québec-Vie, nous nous sommes assis à trois pour un bref entretien avant d’assister à la messe à la Cathédrale qui était offerte en soutien de la vigile des 40 jours pour la Vie débutant le 22 février 2023. 

Joanne pour CQV : Brian m’a parlé du fait que vous êtes un participant fréquent de la Marche pour la Vie? 

Abbé Alain Vaillancourt : Ah ! Oui, j’en ai fait plusieurs ! 

Joanne pour CQV : Savez-vous à combien de Marches pour la Vie vous avez participé ?

Abbé Alain Vaillancourt : Je ne les ai pas comptés !  Par contre, depuis que je suis à la Cathédrale… donc sur 10 ans, j’en ai dû faire au moins cinq. Je me donne l’objectif d’y aller tous les deux ans. 

Joanne pour CQV : Pourquoi est-ce une priorité pour vous d’assister à la Marche pour la Vie ? On sait que les prêtres sont très occupés…

Abbé Alain Vaillancourt : Moi, le jeudi c’est ma journée de congé! 

[Nous partageons un moment de rires] 

Joanne pour CQV : Toujours ? 

Abbé Alain Vaillancourt : Oui ! 

[Nous continuons de rire ensemble] 

Joanne pour CQV : Ça tombe drôlement bien ! Qu’est-ce que vous avez pensé de votre dernière marche ? 

Abbé Alain Vaillancourt : Ce que j’ai le plus aimé c’est la marche comme telle. L'année précédente les discours étaient plutôt de nature politique. Je n'ai rien contre la politique, mais moi je suis plus sensible aux témoignages. En tant que prêtre, je ne peux pas être politique, donc je recherche les discours sur l’importance de sauver la vie. 

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10 bonnes raisons pour participer à la Marche pour la Vie 2023


Un groupe de jeunes adultes d'YTOL (Youth Teams of Our Lady) à la Marche pour la Vie en 2019. — Photo : YTOL Canada

Cette année, au mois de mai, aura lieu la 26e Marche pour la Vie au Canada, organisée par Campaign Life Coalition.

Le vice-président de CLC, Matthew Wojciechowski, a publié une présentation spéciale, à laquelle se sont joints des membres du comité organisateur de la Marche, que vous pouvez trouver sur le site internet de la Marche pour la Vie. 

Ici, à Campagne Québec-Vie, nous voulons vous donner 10 bonnes raisons pour participer à la Marche pour la Vie en mai prochain.

1. Vous participerez à la plus grande manifestation pro-vie annuelle au Canada sur la colline du Parlement à Ottawa. La Marche pour la Vie aura lieu le jeudi 11 mai 2023. Comme présenté sur le site internet, le thème de cette année est « TENEZ FERME » qui est développé dans la déclaration suivante :

« Nous tenons ferme pour les enfants à naître, les mères enceintes en détresse, les personnes ciblées en raison d’un handicap et les personnes âgées dans les hôpitaux et les maisons de soins. Nous marchons en solidarité avec les personnes vulnérables et marginalisées. »

2. Vous ferez l’expérience que vous n’êtes pas seul dans votre combat pour la vie. Peut-être avez-vous déjà ressenti une certaine solitude à cause de votre conviction que la vie commence à la conception naturelle : la Marche pour la Vie vous prouvera que vous n’êtes plus seul. Vous aurez l’occasion de marcher avec des milliers d’autres jeunes et familles pro-vie qui tiennent ferme dans leur lutte pour la vie.


Jeunes adultes du mouvement YTOL à la Marche pour la Vie en 2016 — Photo : YTOL Canada

3. Vous serez inspiré par des oratrices dynamiques qui font partie du mouvement « Silent No More » et qui partageront leurs témoignages bouleversants sur l’avortement et les raisons pour lesquelles elles le regrettent. En outre, Isabel Brown de « Turning Point USA » partagera également son histoire pour encourager les étudiants à défendre la vie et à faire la différence dans leurs foyers, leurs écoles et leurs communautés.

4. En participant au sommet pro-vie, vous renforcerez votre position pro-vie. Le lendemain de la Marche, vous pourrez en effet assister à un sommet pro-vie. Selon Kim Headley de Campaign Life Coalition, « environ 500 étudiants et jeunes pro-vie âgés de 13 à 29 ans participeront à notre sommet structuré de six heures destiné à éduquer et motiver ».

5. Vous pourrez rentrer chez vous avec de nouvelles compétences, de nouvelles expériences et de nouveaux amis. Vous aurez également l’occasion de rencontrer des membres de différentes communautés religieuses telles que les Sisters of Life (Sœurs de la vie), les Jésuites, et les fraternités de la FSSPX ou la FSSP.

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Pro-vie Milléniaux : Kim Headley de Campaign Life Coalition


Kim Headley lors de notre événement « Étudiants pour la vie » en janvier 2023 — Photo : Joanne D’Arc

Par Joanne D’Arc pour Campagne Québec-Vie

Le samedi 14 janvier 2023, Campagne Québec-Vie a organisé un événement intitulé « Étudiants pour la vie » à Montréal, Québec.

Cet événement avait pour but d'encourager tous les étudiants pro-vie à se réunir pour un après-midi de discussion, de formation et de réseautage.

Nous avions invité plusieurs conférenciers, dont Kim Headley, assistante coordinatrice jeunesse de Campaign Life Coalition, afin qu’elle nous présente son engagement pour la culture de vie.

Kim a accepté de s'entretenir avec nous après l'événement, afin que vous puissiez mieux la connaître et en apprendre davantage sur les raisons pour lesquelles vous devriez vous impliquer dans Étudiants pour la Vie à Montréal. 

Campagne Québec-Vie : Pouvez-vous vous présenter, nous dire quel est votre âge et votre poste actuel ?

Kim Headley de CLC : Je m'appelle Kim Headley. J'ai 27 ans et je suis originaire d'Aurora, en Ontario. J'ai étudié le commerce au Collège Seneca à Toronto et la comptabilité au Collège Ensign à Salt Lake City, Utah. Je travaille maintenant en tant qu'assistante coordinatrice jeunesse et assistante administrative à Campaign Life Coalition. Certaines de mes responsabilités consistent à planifier des activités pour les jeunes, comme des soirées de films pro-vie, des soirées de jeux, des activités de clubs pro-vie virtuels, à planifier le voyage annuel à Washington DC pour la Marche pour la vie, ainsi qu'à planifier le sommet national des jeunes et le banquet ici au Canada. J'aide aussi à faire du contenu pour les médias sociaux sur nos comptes Instagram et TikTok et j’effectue différentes tâches administratives et de bureau pour aider notre équipe comptable.  

Campagne Québec-Vie : Depuis combien de temps travaillez-vous pour CLC ? 

Kim Headley de CLC : Neuf mois ! J'ai commencé comme stagiaire en mai 2022 et j'ai été embauchée à temps plein en septembre 2022.  

Campagne Québec-Vie : À quoi ressemble une de vos journées de travail ?

Kim Headley de CLC : Cela dépend ! Parfois, j'envoie des courriels toute la journée à différentes écoles, parfois je suis dans notre système de comptabilité en train de tenir les comptes à jour, et parfois je peux être en train de planifier le prochain événement pour les jeunes. Chaque jour, je fais un peu de travail de proximité avec les jeunes et de tâches administratives.  

Campagne Québec-Vie : Quel est l'aspect le plus important de votre travail ?  

Kim Headley de CLC : Le plus grand projet de CLC chaque année est la Marche pour la vie. La partie la plus importante de mon travail est d'aider à planifier toutes les activités pour les jeunes, comme la veillée aux chandelles pour les victimes de l'avortement, le banquet des jeunes, ainsi que le sommet des jeunes. 

Campagne Québec-Vie : En janvier, nous avions eu le plaisir d'accueillir une conférence Étudiants pour la Vie au cours de laquelle vous avez partagé votre témoignage sur la façon dont vous êtes devenu pro-vie. Pour ceux qui n'ont pas eu la chance d'assister à cet événement, pouvez-vous expliquer votre parcours en quelques mots ?

Kim Headley de CLC : En grandissant, j'étais pro-choix. Ce n'est qu'au cours de mon premier semestre à l'université, dans ma classe d'anglais, que tout a changé, et cela s'est passé d'une manière à laquelle je ne me serais jamais attendue. Mon professeur a demandé à tous les élèves de faire une vidéo sur un sujet de leur choix. Une fille de ma classe a fait son devoir sur les violations des droits de l'homme. Elle a commencé par montrer des photos de victimes de différentes injustices, en disant qu'elles étaient horribles et mauvaises, tout en étant tout à fait légales à l'époque. Puis elle a montré la photo d'un fœtus avorté... 

Je ne peux toujours pas oublier cette image. C'était la première fois que je voyais une photographie de victime d'avortement. Ma camarade de classe a dit que c'était également horrible et mauvais, même si c'est actuellement autorisé au Canada. Je n'arrivais pas à croire ce que je voyais : en fait, c’était à ça que ressemblait un avortement. Avant cet instant, je pensais que l'enfant à naître n'était qu'un « amas de cellules ». C'est le mensonge que l'on nous raconte à tous, n'est-ce pas ? Cette photo m'a obligée à réévaluer mon opinion sur l'avortement, mais je ne suis pas devenue pro-vie du jour au lendemain.

Pendant des mois, cette image s'est insinuée dans mon esprit. Je n'arrivais pas à l'oublier. C'est à ce moment-là que j'ai commencé à m'intéresser de plus près à la question et à faire mes propres recherches, et c'est ainsi que j'ai commencé à devenir de plus en plus pro-vie. Plus tard, j'ai vu une vidéo d'un avortement du premier trimestre, et c'est tout. J'en avais fini d'être pro-choix. J'étais pro-vie, à ce moment précis, sans exception, mais si je devais être « pro-vie » maintenant, comment pouvais-je rester assise sans rien faire ? Il ne me suffisait pas d'être pro-vie. Je ne pouvais pas me contenter d'avoir cette opinion et ne rien faire pour [empêcher] que ces bébés soient tués. 

J'avais besoin de m'impliquer davantage dans le mouvement pro-vie, alors j'ai cherché sur Google les organisations pro-vie de Toronto et j'ai trouvé Toronto Right to Life, où j'ai reçu une formation en apologétique sur la façon d'avoir des conversations efficaces sur l'avortement. Ensuite j’ai participé à "Choice? Chain" avec Toronto Against Abortion, un projet entre Toronto Right to Life et CCBR. Après un certain temps de militantisme occasionnel, j'ai décidé que j'avais encore besoin de faire plus pour le mouvement. Je voulais utiliser mon temps de façon encore plus productive. J'ai donc décidé de faire un stage d'été en faveur de la vie.

L'été dernier, j'ai eu le privilège de faire un stage pour Campaign Life Coalition et j'ai été embauchée à temps plein en septembre. Maintenant, je peux travailler à temps plein dans le mouvement pro-vie, en utilisant les compétences acquises lors de mes études, tout en faisant quelque chose qui me passionne.


Kim Headley partageant son témoignage lors de notre événement Étudiants pour la Vie en janvier - Photo : Joanne D’Arc

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William Morin n'a pas été avorté à 30 semaines, puis il « guérit de la fibrose kystique »

William après sa guérison, pris en photo à l’oratoire St-Joseph Photo : Catherine Lavoie

Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie

Catherine Lavoie a vécu une conversion à la foi catholique en 2012, et aujourd’hui elle est une mère de famille de 7 enfants qui demeure à Valleyfield. Madame Lavoie a voulu témoigner auprès de Campagne Québec-Vie de son expérience personnelle. 

Catherine nous a raconté l’histoire de William, son fils qui aujourd’hui a 16 ans, mais qui aurait pu être avorté alors que Catherine était jeune adolescente. Quand elle était enceinte de William, à l’échographie de 20 semaines, les médecins ont découvert des anomalies et l’ont transférée à l’hôpital Sainte-Justine pour faire plus de tests. Puis, à presque 30 semaines de grossesse, elle s’est fait proposer un avortement tardif. 

C’était en 2006 et Catherine n’avait que 16 ans. Ce qui suit est le témoignage de madame Lavoie.

Catherine Lavoie : C’est à l’hôpital Sainte-Justine que c’est arrivé. Je sais que je ne suis pas la seule à qui ça a été proposé de mettre un terme à une grossesse viable […] J’ai un ami dont le bébé a été suivi à l’hôpital Sainte-Justine, car il avait des malformations et le couple a décidé de faire la procédure… 

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Justin Trudeau, appelé à protéger les enfants à naître par les pro-vie

Le président national de Campaign Life Coalition, Jeff Gunnarson, sadressant à Trudeau devant la Cour suprême du Canada — Photo: Joanne D’Arc 

Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie

OTTAWA — Campagne Québec-Vie a tenu une conférence conjointement avec Campaign Life Coalition deux jours avant la commémoration du « Jour de la décision Morgentaler », événement survenu il y a 35 ans. 

Le 26 janvier 2023, le président de Campagne Québec-Vie, Georges Buscemi, le directeur des opérations politiques, Arpad Nagy et moi-même avons pris part de la conférence de presse tenue devant la Cour suprême du Canada par le dirigeant pro-vie de Campaign Life Coalition, Jeff Gunnarson et notre organisme. L’objectif de l’événement était de protester contre le « jour de la décision Morgentaler », qui a eu lieu le 28 janvier 1988, et d’interpeller le premier ministre Justin Trudeau à ce sujet. Le président national de CLC a lu publiquement une lettre qu’il a adressée à Trudeau.  

La conférence de presse a duré environ une heure et s’est tenue pendant une forte chute de neige. Les intervenants étaient le président national de Campaign Life Coalition, Jeff Gunnarson, le directeur des opérations politiques de CLC, Jack Fonseca, la directrice de l’éducation et de la défense des droits de CLC, Josie Luetke, et le président de Campagne Québec-Vie, Georges Buscemi. 

Jeff Gunnarson a lu publiquement une lettre adressée au premier ministre du Canada, pour la première fois devant un groupe de partisans de la cause pro-vie. Sa lettre fait état de la trahison des dirigeants canadiens qui, lorsque la Cour suprême leur a demandé de légiférer sur l’avortement, n’ont pas pris leurs responsabilités en 1988. Cela « a permis aux mères de tuer leur enfant à naître à n’importe quel stade de la grossesse, pour n’importe quelle raison, ce qui a conduit des millions de mères canadiennes à choisir de détruire la nouvelle vie humaine qui grandissait et se développait en elles », a déclaré M. Gunnarson. Après la lecture de la lettre, Jeff Gunnarson a remis en main propre sa lettre au bureau du Parlement. Vous pouvez lire une copie de sa lettre ici. 

La lettre susmentionnée a également été envoyée à d’autres chefs de partis politiques, notamment Pierre Poilievre (chef du Parti conservateur du Canada), Jagmeet Singh (chef du Nouveau Parti démocratique), Yves-François Blanchet (chef du Bloc Québécois) et Elizabeth May (chef du Parti vert du Canada).  

Une photo de la lettre déposée dans le courrier par Matthew Wojciechowski, vice-président de Campaign Life Coalition

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Le tube respiratoire d’un enfant de cinq ans lui pourrait lui être retiré même si cela le tuait

Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photos :Unsplash.com

MONTRÉAL — La Cour d’appel du Québec a statué que le tube respiratoire d’un enfant pourrait être retiré de façon permanente, même si ses parents s’opposent à cette décision. 

Selon Global News, la Cour d’appel du Québec a décidé que l’hôpital Sainte-Justine pourrait retirer de façon permanente le tube respiratoire d’un enfant de cinq ans aux soins intensifs, qui est dans le coma depuis sa chute dans la piscine familiale en juin 2022. 

« Les parents espéraient que la Cour d’appel forcerait l’hôpital à maintenir l’enfant en vie avec un tube respiratoire, mais la Cour a dit “non” », rapporte Stéphane Giroux pour la vidéo de CTV news 

« Le principe de la préservation de la vie à tout prix n’est pas absolu lorsque les conditions de maintien de la vie sont inacceptables », écrit la cour. 

Le jugement confirme une décision antérieure basée sur l’avis de médecins et d’experts, à savoir qu’il n’y a aucune chance que l’état de l’enfant s’améliore un jour, car, selon eux, il ne présente aucune activité cérébrale.  

« Le juge Bernard Jolin de la Cour supérieure du Québec a écrit dans son jugement du 1er novembre que les objections des parents ne suivaient pas l’intérêt supérieur de l’enfant et qu’elles étaient fondées sur l’espoir que Dieu remette miraculeusement le garçon dans l’état où il était avant de tomber dans la piscine », rapporte Global News 

Patrick Martin-Ménard, l’avocat de la famille explique à CTV que cette situation est très difficile pour une famille aux ressources limitées et qui ne peut se permettre de se battre contre les médecins.  

« Nous déciderons du moment où nous retirerons le tube respiratoire », a déclaré l’hôpital Sainte-Justine, tout en précisant qu’ils « respecteront la volonté des parents ».  

Mais la volonté des parents ne semble pas être respectée. Ils souhaitent sauver la vie de l'enfant, n'autorisant l'extubation que si elle n'entraîne pas la mort de leur enfant, condition que l'hôpital n'approuve pas...

Malgré cela, les experts affirment qu’il serait préférable de prodiguer des « soins de fin de vie  ». Les parents de l’enfant de cinq ans n’ont plus qu’une seule option, celle de saisir la Cour suprême du Canada.  

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Pourquoi la photographie des victimes d'avortement serait-elle importante ? Entrevue avec Merichel Diaz

Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photos : Montréal Contre l'Avortement/Facebook

Montréal Contre l'Avortement (MCA) est un groupe pro-vie à Montréal qui se concentre sur la photographie des victimes d'avortement.

Le groupe a été fondé en 2021 par Manuel Medina et Merichel Diaz. Il organise des séances pacifiques tout au long de l'année et son activité est en croissance depuis deux ans.

Campagne Québec-Vie a pu s'entretenir avec l'un de ses cofondateurs avant le lancement de l'événement Étudiants pour La Vie à Montréal.

Joanna pour CQV : Pouvez-vous vous présenter et présenter votre groupe Montréal Contre l'Avortement ?

Merichel de Montréal contre l'avortement : Bien sûr, tout d'abord, je suis mexicaine. Je suis arrivé à Montréal il y a 12 ans. Le groupe M.C.A. a été fondé il y a deux ans. Nous avons terminé la deuxième année d'opération, mais nous l'avons construit un an avant de le lancer. Par conséquent, nous avons deux ans d'opération, mais techniquement nous existons depuis trois ans. Nous avons commencé en 2021, pendant l'été. Il a été fondé par Manuel et moi-même. Des amis communs nous ont aidés à nous rencontrer, car ils savaient que nous étions intéressés par le mouvement pro-vie. J'avais un appel à faire quelque chose dans le mouvement pro-vie et lui aussi avait le même appel. Nous avons décidé de travailler ensemble puisque nous avions le même objectif. Manuel avait déjà eu des contacts à Toronto avec le CCBR (Canadian Center for Bioethical Reform) et TRTL (Toronto Right To Life).

TRTL nous a donné une formation en ligne (formation sur l'apologétique) qui nous a été très utile et nous a fourni des outils pour défendre la culture de vie. Nous avons reçu la formation en 2020, nous avons également commencé à lire des livres sur le sujet.

Nous étions convaincus que l'avortement c'est mauvais, mais nous avions besoin de savoir comment expliquer que c'est mauvais à d'autres personnes.

Il était important d'apprendre la science et les droits de l'homme. Parce que nous défendons la vie en utilisant la science et les droits de l'homme, ce n'est pas une opinion ou une idée personnelle. Nous avons été encouragés à le faire de manière appropriée, lorsque nous avons découvert qu'il existe de nombreuses informations scientifiques affirmant que la vie commence dès la conception et que de nombreux ouvrages le confirment. Apprendre cela et apprendre que le premier droit est le droit à la vie nous a aidés à reconnaître que nous devons donner une voix aux sans-voix.

« Stuck » de Justina Van Manem est un livre qui explique comment mener à bien chaque discussion. Comment défendre la vie dès le moment de la conception si la mère est en danger, par exemple.

Aujourd'hui, la technologie s'est améliorée, il n'y a pas besoin d'avorter si on peut faire une césarienne. S'ils mettent le bébé dans la couveuse, il peut être sauvé et survivre. Nous n'avons pas non plus besoin de démembrer le bébé en morceaux pour sauver la vie de la mère.

Le livre explique également ce qu'il faut dire si la mère a été violée. Nous devons d'abord avoir de l'empathie pour elle, et montrer que nous nous soucions du traumatisme de la femme qui a été violée, mais nous devons aussi montrer que nous nous soucions du traumatisme d'un avortement.

Nous avons essayé d'apprendre toutes les facettes des arguments pour expliquer ces situations compliquées aux gens.

Lorsque nous avons obtenu toute cette clarté, nous avons décidé de diffuser cette information à d'autres personnes qui étaient également pro-vie et nous avons lancé « Montréal Contre l'Avortement » en 2021. Nous avions seulement l'idée dans notre cœur que l'avortement était mauvais et à partir de cette idée —  nous avons décidé de la mettre en action.

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Un événement « Étudiants pour la vie » organisé à Montréal

Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Joanne D'Arc

MONTRÉAL — Le 14 janvier 2023, Campagne Québec-Vie a organisé un après-midi de conférence pour les étudiants pro-vie à l'ancien Grand Séminaire de Montréal. 

Le directeur des opérations politiques, Arpad Nagy, a organisé une conférence à Montréal pour encourager les étudiants pro-vie à se réunir et à encourager le réseautage, tout en discutant de la culture de la vie au Québec.  

La conférence a accueilli des invités spéciaux de Campaign Life Coalition (CLC), Maeve Roche, coordinatrice jeunesse et Kim Headley, coordinatrice jeunesse adjointe de CLC. Le Canadian Center For Bioethical Reform (CCBR) était également invité avec son directeur de la sensibilisation, Blaise Alleyne. Katie Somers de Toronto Right To Life (TRTL) a également fait une apparition, ainsi que Merichel Diaz de Montréal contre l’avortement (MAA). Enfin, Philippe d’Action Vitale est brièvement monté sur scène pour présenter son initiative pro-vie.  

L’événement a été bien accueilli, les étudiants étaient reconnaissants d’avoir l’occasion de se rencontrer en chair et en os et de discuter avec des personnes partageant les mêmes idées, qui se soucient des droits de l’homme et de la défense de la vie, de la conception naturelle à la mort naturelle.  

Maeve Roche a pris la parole au nom de Campaign Life Coalition. Elle a mentionné l’importance d’atteindre le groupe démographique qui est le plus susceptible de demander un avortement dans le cas d’une grossesse non planifiée. C’est pourquoi les clubs pro-vie des universités et des collèges jouent un rôle essentiel pour atteindre ces étudiants avant qu’il ne soit trop tard et pour leur apporter du soutien après un avortement. Kim, coordinatrice adjointe de la jeunesse de la CLC, a prononcé un discours émouvant, son témoignage personnel de la façon dont elle est devenue pro-vie. 

 Maeve et Kim de Campaign Life Coalition avant de donner leurs présentations Photo: Joanne D’Arc 

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