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Un médecin américain veut faire mourir de soif les patients dans un état végétatif

Le cas de Terry Schiavo est bien connu. Morte par inanition, pour la sauver de terribles souffrances disait-on, on a supprimé la nourriture qui lui permettait de vivre. Si elle souffrait mais qu'elle ne pouvait s'exprimer, elle est morte de faim dans cette torture immonde. Si elle ne pouvait ressentir la souffrance, pourquoi l'a-t-on supprimé alors que sa famille voulait s'en occuper?

Il y a des décisions qui sentent le goût du sang... Les propos du Dr Catherine Constable sont de cet ordre. Le site Riposte Catholique du 3 mars 2012 nous apporte cette information:

Le Dr Catherine Constable, de la faculté de médecine de l’Université de New York, vient de publier un article dans le journal Bioethics pour suggérer d’inverser la présomption actuellement en cours par rapport aux personnes en « état végétatif persistant ». Aujourd’hui, on les soigne, on les nourrit et on les hydrate si une volonté contraire ne s’exprime pas de la part des proches du patient. Il faut au contraire présumer que ces patients ne souhaitent pas être nourries et hydratées et prendre donc par principe la décision de cesser l’administration d’aliments et d’eau et de les « laisser mourir ».

Catherine Constable estime que l’alimentation et l’hydratation ne sont pas dans l’intérêt du patient ni dans celui de la société, en raison de leur coût, mais elle se place principalement du point de vue du malade puisque celui-ci, supposé n’avoir aucune conscience de ce qu’il vit, se moque selon elle de savoir s’il meurt ou s’il vit.

« En l’absence d’un souhait contraire et connu du patient ou de sa famille, la décision de préserver la vie d’un patient en état d’insconcience basée sur le respect de la vie elle-même n’est pas davantage justifiée moralement que la décision de prendre cette vie », écrit-elle.

Ce qu’il y a d’intéressant, c’est qu’elle parle bien de « prendre cette vie » : de fait, refuser délibérément de nourrir et d’hydrater une personne qui pourrait vivre longtemps en recevant ces soins ordinaires – dus par simple humanité – c’est programmer sa mort de soif et de faim. Une « euthanasie par omission », comme l’avait dit Jean-Paul II dans la célèbre affaire Terri Schiavo.

Mme Constable s’appuie précisément sur cette affaire-là dans sa démonstration, soulignant que des sondages ont montré que la plupart des gens n’auraient pas aimé vivre comme Terri Schiavo. Maintenir une telle personne en vie pourrait constituer une « pire violation de l’autonomie » que de « ne pas la soigner, contrairement à ses désirs ».

A l’objection frréquente sur le réveil de nombre de personnes qui avaient pourtant été déclarées en état végétatif persistant, Catherine Constable répond exactement ma même chose : ce n’est pas forcément dans leur intérêt. Même si elles se rétablissent, assure-t-elle, il leur sera quasiment impossible de revenir à une vie normale, elles se retrouveront dans « un état quelconque de conscience moyenne, une vie très possiblement pire que la non-existence ».

De l’avis du Dr Constable, du moins. Pas le genre de médecin qu’on aurait envie de rencontrer dans ce genre de circonstances…

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Donner la vie après 40 ans

Un article paru sur sur le site de Yahoo.com du 2 mars 2012, nous apporte des informations sur les grossesses tardives.

 

 

En l’an 2000, 10 % des nouveau-nés québécois avaient une mère de 35 ans ou plus, comparativement au début des années 80, où seulement 5 % des nouvelles mamans avaient plus de 35 ans. En 20 ans, l’âge moyen des femmes concevant un premier enfant est passé de 24 à 29 ans. Pourquoi attendre si longtemps alors que les risques associés aux grossesses tardives sont connus depuis longtemps?
 

D’abord, se préparer

Plusieurs femmes sentent l’appel de la maternité dès le début de la vingtaine. Mais elles préfèrent l’ignorer, le temps de terminer leurs études, de dénicher un travail intéressant et d’avoir une bonne situation financière. Et puis, bien souvent, l’homme qui serait le père idéal tarde à arriver.
Alors, elles attendent encore et encore, parfois sans réaliser que le temps qui passe entraîne avec lui leurs chances de concevoir facilement.
«Planifier, c’est bien beau, mais on ne peut pas toujours tout contrôler comme on le souhaiterait, rappelle la Dre Suzanne Bouchard, omnipraticienne au Centre hospitalier des Vallées de l’Outaouais. Avec l’âge, la fertilité diminue, et les risques de devoir recourir à une clinique de fertilité augmentent aussi. Ça, on n’y pense pas toujours.»
 

Fertilité: quelles sont mes chances?

On évalue que les possibilités de tomber enceinte diminuent de 3,5 % par année après l’âge de 30 ans. Une femme de moins de 30 ans dont le conjoint est fertile a environ 75 % de chances de tomber enceinte après un an d’essai. Celles-ci diminuent à 62 % entre l’âge de 31 et de 35 ans, et tombent à moins de 55 % après 35 ans.

 

Des risques à ne pas négliger

Lorsqu’il reçoit dans son bureau une femme de 39 ans qui envisage une grossesse, le professeur Tournaire lui dit que son projet n’est pas fou. Il se fait toutefois aussi un devoir de lui rappeler que les cas de fausses couches sont plus élevés (34 % chez les femmes de 40 ans contre 15 % chez les plus jeunes) et qu’il y a davantage de risques de souffrir d’hypertension et de diabète de grossesse, ou de donner la vie à un bébé atteint de trisomie 21. Lorsqu’il s’agit d’une première grossesse, les risques d’accoucher par césarienne ou de donner naissance à un prématuré sont plus élevés.
 

Si les statistiques indiquent que ces risques sont bel et bien réels, les médecins et les sages- femmes s’entendent pour dire qu’un suivi serré permet d’éviter ou de contrôler la plupart des problèmes. La trisomie 21, par exemple, peut être dépistée par amniocentèse. Encore faut-il se demander si notre éthique personnelle nous permet d’interrompre une grossesse si une anomalie chromosomique est détectée en cours de route ou encore si nous avons envie de prendre le risque de perdre l’enfant à naître. En effet, les risques de faire une fausse couche à la suite d’une amniocentèse sont d’environ 1%.

 Et sur le plan psychosocial?

Selon la croyance populaire, une femme de 35 ans a plus de chances d’avoir la maturité et la stabilité émotive qu’il faut pour s’occuper d’un enfant. «C’est souvent vrai, dit la Dre Bouchard, mais, à cet âge, on a aussi un rythme de vie bien défini. L’arrivée d’un bébé change radicalement les choses. Il faut être prête à sacrifier une partie de sa liberté et de son confort. Notre patience n’est plus la même, notre tolérance à la fatigue non plus.»
 

De son côté, Jacqueline Raymond, une sagefemme à la maison des naissances Lac-Saint-Louis, à Pointe-Claire, ne croit pas que la maturité nécessaire pour élever des enfants soit liée à l’âge. «Il y a des femmes de 20 ans qui sont plus matures que certaines qui ont 35 ans», dit-elle. Ce qui l’inquiète davantage, ce sont les raisons qui motivent bien des personnes à vouloir des bébés à tout prix. «On devrait prendre le temps de se demander pourquoi on veut des enfants, dit-elle. Est-ce parce qu’il faut en avoir, comme il faut avoir une voiture? Ou parce qu’on refuse de faire le deuil de sa jeunesse? Ou encore parce qu’on a vraiment envie de donner? Quand je vois des mères mettre un petit au monde et le placer à la garderie à deux mois à peine, je me pose des questions.»

 

Malgré tout, médecins et sages-femmes s’entendent pour dire qu’aucune femme ne devrait se priver du bonheur d’être mère; cependant, si on a un enfant sur le tard, autant l’avoir pour les bonnes raisons et savoir à quoi s’en tenir avant de s’engager dans une telle aventure.

LES RISQUES QU’UN BÉBÉ SOIT ATTEINT DE TRISOMIE 21 EN FONCTION DE L’ÂGE DE SA MÈRE:

Femme de plus de 40 ans : 1/50

Femme de 38 ou 39 ans : 1/150

Femme de 35 à 38 ans : 1/300

Femme de 30 à 35 ans : 1/900

Femme de 20 à 30 ans : 1/1 500

Comme tant d'articles contemporains, l'élimination des enfants trisomiques y paraît tout à fait normale, tout comme la fécondation in vitro!

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Les jeunes pro-vie à l'Onu dépouillés de leur matériel didactique

Le combat pour la vie des enfants à naître est de tout instant. L'anecdote suivante,nous provenant du site C-fam du 2 mars 2012 en est un exemple:

 

 

New York, 2 mars (C-FAM) Les jeunes autorisés à participer à la conférence de l’ONU sur la condition de la femme, qui a eu lieu cette semaine, affirment que la sécurité leur a confisqué leurs sacs à dos, après y avoir découvert de la documentation pro vie. 

Ils ont confisqué du matériel rassemblant des pétitions intitulées « Stop Sexualizing Children » (Arrêtez de soumettre les enfants à la sexualité), prévue pour un séminaire approuvé par l’ONU et animé par le médecin psychiatre, Mme Miriam Grossman, auteur d’un livre intitulé « Qu’enseignez vous à mes enfants ? Un médecin parle des mensonges de l’éducation sexuelle et de leurs conséquences sur vos enfants » (“You're Teaching My Child What? A Physician Exposes the Lies of Sex Education and How They Harm Your Child.” Non traduit en français).

La documentation il semblerait offensante annonçait le lancement d’un projet : « Coalition de filles pour la protection de la santé et de l’innocence des enfants ». (“Girls Coalition to Protect the Health and Innocence of Children”.) Il s’agit d’un groupe ad hoc qui a sponsorisé l’événement animé par le Dr Grossman. Pendant la table ronde, des jeunes filles chinoises, espagnoles et mexicaines ont lancé une pétition appelant les agences de l’ONU à arrêter d’exposer les enfants à la sexualité. Elles accusent l’ONU de faire la promotion d’une « éducation complète à la sexualité », qui serait mauvaise pour les enfants.

Face à la sécurité, les jeunes ont insisté en disant qu’ils n’étaient pas là pour distribuer des tracts, chose interdite sur le territoire international de l’ONU, bien que souvent ignoré. Les jeunes étudiants ont quitté l’ONU pour faire de nouvelles copies. En revenant, ils ont été arrêtés par la sécurité.

Une des étudiantes, Kalli Lawrence, affirme que les gardes avaient repéré les sacs à dos verts des étudiantes avant de leur demander de les montrer. « Les gardes avaient un regard confus et mécontent, affirme-t-elle. Ils ont dit à tous les agents de sécurité ‘ne laissez passer aucun de ces papiers jaunes à l’intérieur, saisissez-les et gardez-les ».

Les sacs à dos verts et la documentation ont été stockés dans des casiers gardés par la sécurité à l’entrée du bâtiment. Les étudiants et leurs enseignants n’ont été autorisés à récupérer quelques-uns des sacs à dos que lors de leur départ de l’ONU. D’après une enseignante, Jody Dunn, certains des sacs à dos n’ont pas été rendus : ceux contenant un documentaire pro vie appelé « 180 ». Mme Dunn a insisté et ces sacs à dos ont fini par leur être rendus.

Les militants chrétiens se sont pendant longtemps ressentis comme objets d’une mise en œuvre sélective des consignes de sécurités de l’ONU. Mlle Lawrence affirme : « Ils n’ont pas d’arrêté d’autres personnes que nous avons vu passer avec de la documentation à distribuer ».

Lors d’une interview du Friday Fax, l’officier en charge de la sécurité au moment de l’incident affirme ne pas avoir « ciblé » les documents. Il a conclu en déclarant qu’il n’était pas autorisé à discuter les politiques et procédures de sécurité.

Des observateurs pensent qu’une personne ayant des connections avec les organisateurs de la commission se sont plaints à la sécurité de l’ONU. Lors de la Conférence du Caire sur la Population et le Développement de 1994, sans aucune preuve, l’ancien sénateur américain Timothy Wirth a déclaré à la sécurité de l’ONU qu’un certain militant pro vie était pouvait être menaçant par son caractère violent. La personne a été détenue et renvoyée dans son pays.

Un avocat de l’Alliance Defense Fund, Piero Tozzi, a déclaré au Friday Fax : « L’ONU n’a pas le droit de censurer l’expression d’opinions adverses. Le Rapporteur Spécial sur la Liberté d’Expression et le Comité des Droits de l’Homme ont récemment souligné le besoin de protéger cette liberté fondamentale. Pourquoi donc des opinions exprimées par des jeunes respectueux et sans passif, sur un sujet d’une importance vitale regardant la santé des jeunes seraient-elles censurées par l’ONU ? »

La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme stipule: “Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit […] de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » [article 19].

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L'euthanasie à la maison : le gouvernement hollandais n'a rien compris

Alors que les Nations-Unies s'inquiète du nombre d'euthanasies effectuées aux Pays-Bas, alors qu'on évalue à 20 % les euthanasies non déclarées et que des problèmes de respects des règles sont observés, la Hollande veut implanter un système d'euthanasie à domicile. La Hollande, avec l'euthanasie, la prostitution et la drogue légalisés, est malheureusement la honte de l'Europe. Le journal La  Presse du 2 mars 2012 nous apporte l'information:

Six équipes mobiles, composées d'un médecin et d'une infirmière, ont commencé jeudi à sillonner les Pays-Bas pour se rendre au domicile de malades incurables qui souhaitent mourir, et pratiquer les euthanasies refusées par leur médecin traitant.

Soixante-dix personnes ont déjà manifesté leur intérêt, assure à l'AFP Walburg de Jong, la porte-parole de l'Association néerlandaise pour une fin de vie volontaire (NVVE) qui a mis en place et finance ce projet baptisé «Clinique de fin de vie».

 

A terme, les six médecins devraient pratiquer environ un millier d'euthanasies par an, souligne-t-elle, précisant que quelque 3100 euthanasies au total sont pratiquées chaque année aux Pays-Bas.

Les Pays-Bas ont été le premier pays au monde à légaliser l'euthanasie, le 1er avril 2002. Celle-ci n'est autorisée que lorsque le patient en fait la demande en pleine possession de ses moyens et subit des souffrances «insupportables et interminables» dues à une maladie diagnostiquée par un médecin comme incurable. 

«Si les critères sont remplis, les médecins mobiles pourront pratiquer l'euthanasie au domicile de patients dans les cas ou les médecins traitants refusent de le faire ou sont incapables de le faire», explique Mme de Jong.

Les médecins de la «Clinique de fin de vie», qui n'a de clinique que le nom et ne dispose pas de locaux spécifiques pour pratiquer les euthanasies, ont reçu une formation spéciale.

Effectuant déjà des euthanasies sur leurs propres patients, ils travaillent à temps partiel pour la NVVE qui les rémunère.

Ils ne peuvent intervenir qu'à la demande des malades eux-mêmes qui doivent être en pleine possession de leurs facultés mentales, et non de leur famille ou de leur proches.

Malade et médecin doivent tous deux être convaincus qu'il n'existe pas de guérison possible. Le médecin doit en outre prendre un second avis médical auprès d'un confrère.

Le patient meurt après avoir pris des somnifères par piqûre ou par perfusion, suivis de barbituriques qui arrêtent le coeur.

Chaque euthanasie pratiquée est soumise à une commission composée d'un médecin, d'un juriste et d'un expert éthique chargée de vérifier si les critères prévus par la loi ont bien été respectés.

Le projet a été approuvé par la ministre néerlandaise de la Justice Edith Schippers qui a assuré devant la chambre basse du parlement qu'elle ne s'y opposerait pas étant donné qu'il entre dans le cadre prévu par la loi.

«L'association néerlandaise pour une fin de vie volontaire et les équipes ont assuré que tout sera conforme à la législation», déclare à l'AFP Ole Heil, le porte-parole de la ministre.

Mais des réserves ont été émises par la Société royale de médecins (KNMG), une association regroupant 53 000 médecins aux Pays-Bas, qui craint que les médecins ne connaissent pas suffisamment les patients pour évaluer correctement leur situation.

«Nous ne sommes pas contre l'euthanasie s'il n'y a pas d'autre alternative», assure l'un des responsables de l'association, Eric van Wijlick. «Mais l'euthanasie est un processus compliqué, à l'issue d'un traitement à long terme d'un patient, basé sur une relation de confiance.»

«Il faut avoir une approche holistique du traitement du patient et voir notamment s'il existe une alternative à l'euthanasie : nous doutons sérieusement que cela puisse être fait par un médecin uniquement chargé de pratiquer des euthanasies», souligne-t-il.

 

Si même les médecins favorables à l'euthanasie s'inquiètent...

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L'Écosse refuse l'objection de conscience de deux sages-femmes ne voulant pas participer à l'avortement

Sur le blogue de Jeanne Smits du 1er mars 2012, nous retrouvons cet exemple d'intolérance que l'on connaît bien au Canada...:

 

 

Encore une information signée LifeSite. Une cour siégeant à Edimbourg a rejeté la demande de deux sages-femmes qui demandaient l’annulation d’une décision de leur hiérarchie les forçant à superviser des avortements pratiqués par d’autres sages-femmes en salle de travail. La juge, Lady Smith, a estimé que ce genre d’acte n’est pas couvert par la clause de conscience dans la loi d’avortement britannique.
 
Pour ces deux sages-femmes avec plus de vingt ans d’expérience à leur actif et des milliers de mamans et d’enfants soignés, Mary Doogan et Connie Wood, ce que leur demande la direction de l’hôpital est clair, et insupportable vu leur opposition personnelle à l’avortement. On leur demande, ont-elles soutenu, de prendre la responsabilité morale, médicale et légale d’avortements en tant que praticiennes expérimentées chargées de la surveillance d’avortements du deuxième trimestre, voire plus tardifs, qui sont réalisés depuis 2008 en salle de travail plutôt qu’en section gynécologie de l’hôpital où sont pratiqués la plupart des avortements de début de grossesses. Il s’agit dans l’ensemble d’avortements pour cause de défaut génétique soupçonné.
 
La démarche légale de Miss Doogan et de Mrs Wood avait le soutien actif de SPUC (association pour la protection des enfants à naître) qui entend poursuivre cette action pour faire reconnaître le bon droit de ces deux femmes.
 
Mary Doogan, s’exprimant au nom des deux plaignantes, a fait savoir leur « déception » et leur « tristesse » devant ce jugement, ajoutant qu’elles avaient été fières de travailler au Southern General Hospital au sein d’une maternité où « le droit des sages-femmes à la liberté de conscience a été reconnu, protégé et maintenu sans que cela n’entraîne aucune conséquence négative pour quelque mère que ce soit ».
 
Lady Smith a justifié sa décision en déclarant que l’objection de conscience ménagée par la loi de 1967 devait être interprétée de manière restrictive : « La nature de leur tâche ne les oblige pas en fait à fournir des soins pour mettre directement fin à des grossesses. Elles sont suffisamment éloignées d’une implication directe, me semble-t-il, pour que leur soient accordés un respect suffisant et un aménagement relatif à leurs croyances. »
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L'adoption est d'abord pour le bien de l'enfant!

Un article paru sur le site du salon beige du 2 mars 2012 nous donne cette réflexion de Véronique Besse, membre de la commission spéciale sur l'enfance délaissée et l'adoption:

 

« Le sens de l'adoption, c'est de donner à des enfants les parents dont ils ont besoin et non l'inverse. Ne nous trompons pas, la question centrale de l’adoption, c’est la question de la place de l’enfant dans notre société et de ses droits. Ce qui doit primer, c’est l'intérêt de l'enfant, plutôt qu'un supposé droit à l'enfant. Il est encore moins question de répondre à des revendications communautaristes mais d’assurer la stabilité des familles et l’équilibre des enfants qui ont besoin pour cela de la complémentarité d’un père et d’une mère. Trop souvent délaissée au profit d’enjeux immédiats, la famille constitue pourtant le socle de notre société et doit être au cœur de nos priorités. Promouvoir la famille et soutenir les mesures d’aides à l’enfance en détresse, c’est un choix de société, c’est aussi faire le pari de l’avenir. »

Pour le bien de l'enfant, l'adoption par des partenaires de même sexe ne devrait pas être permise.

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Les petits gestes de la résistance à l'avortement

Un article paru dans le Figaro du 2 mars 2012 laisse la parole à l'avorteur Israël NIsand et à des complices. À travers leurs propos, ce sont les petits gestes de la résistance que l'on peut apercevoir.

 

 

 

Si la pratique de l'avortement reste un sujet tabou en France, l'accompagnement médical l'est encore plus. Au détour d'un planning familial ou d'un service d'orthogénie, on parle des difficultés rencontrées, mais toujours discrètement. 

90.000 avortements par an chez les moins de 25 ans. C'est ce que révèle un rapport sur la sexualité des adolescents remis par le gynécologue Israël Nisand à Jeannette Bougrab, secrétaire d'État à la Jeunesse et à la Vie associative en février dernier. «Des chiffres en augmentation de 5% chaque année depuis 20 ans», explique le professeur. Derrière ces chiffres alarmants, c'est aussi une pratique de l'IVG qui se heurte à des difficultés, tant sur le plan organisationnel qu'humain.

En France, la loi prévoit le choix entre deux méthodes d'interruption volontaire de grossesse (IVG). La méthode chirurgicale consiste à aspirer le contenu de l'utérus sous anesthésie locale ou générale, possible jusqu'à la douzième semaine de grossesse. La seconde méthode médicamenteuse, réalisée entre la cinquième et la septième semaine, consiste à la prise de deux médicaments: le premier interrompt la grossesse, le second permet l'évacuation de l'oeuf par contractions.

Au planning familial de Paris, Isabelle admet que «même si la loi prévoit que les femmes puissent choisir entre les deux méthodes d'IVG, on leur impose souvent la méthode médicamenteuse». À Strasbourg, le planning familial fait le même constat. «La méthode chirurgicale mobilise plus de professionnels de la santé, c'est pourquoi on les oriente plus facilement vers une méthode médicamenteuse, qui peut se dérouler à domicile».

«Si la majorité des filles a recours à la méthode médicamenteuse, c'est parce qu'elles ne souhaitent pas se faire opérer et elles ont bel et bien le choix», rétorque le Pr Israël Nisand, gynécologue obstétricien au CHU de Strasbourg. Au planning de Strasbourg, on préfère dire que «ça dépend de la manière dont les deux méthodes sont présentées...»

Les limites de la clause de conscience

Le code de la santé publique stipule qu'«un médecin n'est jamais tenu de pratiquer une interruption volontaire de grossesse» et qu'«aucune sage-femme, aucun infirmier ou infirmière, aucun auxiliaire médical, quel qu'il soit, n'est tenu de concourir à une interruption de grossesse». Le personnel médical bénéficie donc d'une clause de conscience qu'il n'est pas toujours facile de faire valoir.

Déjà, en 2007, la sénatrice Marie-Thérèse Hermange avait pointé du doigt «l'ambiguïté de la pratique». Pour échapper à une certaine forme de discrimination à l'embauche, «des candidats déclarent explicitement ne pas souhaiter exercer ce droit», quitte à être en désaccord avec leurs convictions, rapporte la sénatrice dans une question orale.

«Il arrive qu'il y ait des dysfonctionnements ponctuels, admet le Pr Israël Nisand, dans mon service, j'ai déjà eu un jeune interne qui menaçait discrètement les jeunes femmes, en leur disant qu'elles allaient mourir en enfer si elles avortaient. Nous faisons tout pour éviter ce genre de situation, notamment grâce à l'observatoire de l'IVG que nous avons mis en place».

Pas toujours en accord avec la pratique de l'avortement, «le personnel médical peut être froid à l'égard des patientes et les antidouleurs donnés ne sont pas toujours à la hauteur de la souffrance subie», révèle une infirmière qui a voulu garder l'anonymat. «En France, la sexualité reste un tabou, commente Isabelle du planning familial de Paris, et on croit encore que les femmes doivent souffrir quand elles avortent. Parce qu'elles ont oublié leur pilule, parce qu'elles n'ont pas utilisé de contraception, elles sont fautives. Et le plus étonnant, c'est que les femmes elles-mêmes ont intégré cette dimension là. Elles tolèrent des souffrances bien plus élevées qu'elles ne le devraient».

Un défaut de formation

«Les infirmières râlent car elles n'ont pas toujours suivi de formation pour faire face aux situations de l'avortement», raconte-t-on au planning familial de Strasbourg. Conscient de ce problème, le Pr Nisand nuance en rappelant que «l'accueil d'une femme en IVG reste un exercice de style, on est face à une femme qui culpabilise, il y a un réel accompagnement à faire et dans certains endroits, il peut parfois y avoir un manque de formation de la part du personnel médical. Dans mon service, ce sont les sages-femmes qui forment les internes».

De longs délais d'attente

Dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, c'est la question des délais d'attente qui pose problème. Camille Portelli, la directrice du Planning familial du Var, en sait quelque chose. «En ce qui concerne notre département, il est impossible pour les filles que nous recevons d'obtenir un premier rendez-vous à la maternité de Seyne-sur-Mer et à l'hôpital de Toulon, il faut attendre trois semaines minimum». Pour que les jeunes filles soient prises en charge le plus vite possible, «nous passons parfois une après-midi entière à passer des coups de fil pour qu'elles soient rapidement accueillies».

Plus gênant, ces semaines d'attentes réduisent le choix de l'IVG des patientes. «Quand elles ont dépassé la limite des cinq semaines de grossesse, elles sont obligées d'opter pour la méthode par aspiration», déplore la directrice du planning du Var. «Et quand elles arrivent à l'hôpital, elles ont souvent le droit à un accueil culpabilisant», ajoute une conseillère conjugale. Régulièrement en contact avec l'hôpital de Toulon, Camille Portelli ne manque pas d'anecdotes à ce sujet. «J'ai déjà entendu dire un médecin à une patiente prête à avorter, “à votre âge, il serait temps de faire un enfant”, ou alors ce sont les secrétaires qui font de la résistance en faisant trainer les rendez-vous».

En 2009, 222.100 IVG ont été pratiquées en France, selon un bulletin de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques. 

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Un ancien député, Jacques Beauséjour, critique le cours ECR

Sur le site de Radio Ville-Marie du 2 mars 2012, on trouve ce texte clair et concis, de l'ancien député du comté d'Iberville de 1976 à 1985, M. Jacques Beauséjour sur le cours ECR:

 

À la suite de mes lectures j’ai pris position et je participe aux activités de la Coalition pour la liberté en éducation (CLÉ) comme directeur de la campagne de financement 2011-2012 (http://coalition-cle.org/). Je désire que les parents retrouvent soit leur droit de choix concernant le cours d'ECR ou soit l’abrogation du cours ECR. Je suis contre la dictature d’un État et pour la liberté de choix des parents. Maintenant, je préfère appuyer un parti politique qui abolira le cours ECR ou qui permettra le libre choix des parents.
 
Premièrement, le cours ECR est un cours qui fait de l’endoctrinement au multiculturalisme; je ne comprends pas le Parti Québécois dans son aveuglement. Pourquoi accepterions-nous de renier notre identité en passant les étudiants aux cribles des accommodements? S’ouvrir aux autres c’est bien mais le cours ECR veut obliger les jeunes à renier leur identité sous le couvert des accommodements. Favoriser l’identité québécoise n’est pas un replie sur soi mais un moyen de sauvegarder son identité dans un monde pluralisme.
 
Deuxièmement, qui a mis au monde les enfants? L’État doit respecter le choix des parents pour les enfants qu’ils ont engendrés. Les parents qui choisissent que leurs enfants suivent le cours ECR c’est leur liberté mais pour les parents qui refusent que leurs enfants soient modelés à la mentalité multiculturalisme du cours ECR c’est aussi leur droit. Je félicite les parents qui défendent leur droit de liberté. Le cours ECR doit être aboli ou il pourrait être remplacé par un autre cours soit un cours d’histoire du Québec, ou par le remplacement des heures allouées au cours ECR par des heures pour l’étude du français, des mathématiques, de la musique ou des heures pour un autre cours. J’ai travaillé pour l’indépendance du Québec maintenant je travaille pour l’indépendance des parents du Québec.
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Un magnifique témoignage sur une association de familles nombreuses en Italie

L'agence de presse Zenit.org du 1er mars 2012, nous offre ce très beau témoignage d'un père de famille nombreuse:

 

 

ROME, jeudi 1er mars 2012 (ZENIT.org) – La « joie de l’accueil » d’un enfant est « plus grande que n’importe quel luxe », affirme le président de l’Association nationale italienne des familles nombreuses, qui estime que ceux qui ont une famille nombreuse ont un « grand cœur » et savent « faire de l’espace » aux autres.

Dans cet entretien accordée à Zenit, Mario Sberna retrace l’origine et l’engagement de son association, qui a pour but d’aider les familles nombreuses d’Italie. Il ne mâche pas ses mots.

Zenit – Quand et pour quelle raison votre association a-t-elle été fondée ?

Mario Sberna – Tout commence à Brescia, dans un supermarché, en 2004. Deux papas – pour un total de 10 enfants – se rencontrent et échangent quelques paroles sur les prix et sur la difficulté à élever une famille nombreuse. L’histoire ne se termine pas là. Peu de temps après, ils organisent une rencontre à laquelle participent plus de 100 familles nombreuses – au moins 4 enfants. Ils élaborent une « Charte des valeurs » et des statuts, quelques journaux nationaux en parlent et des adhésions leur parviennent de toute l’Italie : l’Association nationale des familles nombreuses est née. La rencontre avec Benoît XVI le 2 novembre 2005 a été une sorte de baptême officiel. Notre devise s’inspire de ses paroles : “Sans enfants, il n’y a pas d’avenir !”, qui résument parfaitement la raison de la naissance de l’association : défense de la vie, ouverture à la vie, à l’espérance, à l’avenir.

Comment expliquer les changements d’une société, qui considère comme « bizarres » les familles de plus de deux enfants ?

Par l’avènement des matérialisme et libertarisme les plus malhonnêtes, qui ont provoqué immédiatement la croissance de l’égocentrisme et de l'hédonisme. Telle est notre époque, obscure de ce point de vue. Et en cette époque justement, même si nous sommes raillés et humiliés, nous continuons à mettre avec joie notre lampe sur le boisseau, comme Jésus le demande dans l’Evangile, à épicer les plats, à mettre du levain dans la pâte. Pour dire et témoigner qu’il est encore possible de s’ouvrir à la vie, que sans enfants il n’y a pas d’avenir, que la joie du don et de l’accueil est plus grande que n’importe quel luxe.

La situation n’est donc ni facile ni satisfaisante en Italie?

Nous sommes dans un des pays du monde qui a l’indice de natalité le plus bas: seulement 1,3 enfant par femme, donc l’Italie est incapable de renouveler sa population. En 1960, nous avions trois millions de familles avec au moins quatre enfants en Italie, cinquante ans plus tard nous sommes tombés à 120.000 familles, donc proches de l’extinction. Par ailleurs, nous avons le plus petit investissement d’Europe dans les politiques familiales, soit seulement 1,8% du PIB. Pour chaque enfant qui naît, l’Etat inflige une véritable punition fiscale aux parents, tandis qu’en même temps il facilite les célibataires et les couples libres; il y a des milliers de cas de lettres de démission en cas de grossesse, déjà pré-signées par les femmes employées, ce qui signifie que mettre au monde un enfant équivaut à un licenciement. En outre, l’homicide volontaire légalisé, que nous appelons avortement, est souvent la règle en Italie et non pas l’exception. Non, la situation actuelle n’est pas satisfaisante, elle est dramatique !

Quelle contribution efficace la politique pourrait-elle apporter?

Se préoccuper du bien commun. Mais en Italie, depuis des décennies, les politiques ont une capacité particulière à s’occuper exclusivement de leurs propres intérêts, plus que de ceux des électeurs, y compris à travers des lois honteuses "ad personam". Il n’est pas difficile de voir comment les déclarations de revenus semblent faites exprès pour punir celui qui est honnête, marié, avec des enfants. Ou que les tarifs de l’énergie électrique, du gaz, de l’eau sont étudiés pour punir encore une fois le mariage et les naissances, c’est-à-dire la stabilité et l’avenir. Nous avons la pire classe politique possible, en particulier depuis les vingt dernières années, et le résultat est sous les yeux de tous : le président de la République a dû se tourner vers des techniques extérieures à la politique pour tenter de sauver l’Italie du naufrage, causé justement par ceux qui, comme le prophétisait le pape Paul VI dans Populorum Progressio, sont "riches, toujours plus riches, au détriment de la multitude des pauvres, toujours plus pauvres". Aujourd’hui, la meilleure contribution que la politique pourrait apporter, ce serait… de se retirer. Malheureusement.

De quelle façon améliorer la situation des familles nombreuses, à long terme ?

Notre devise est : "Plus de bébés, plus d’avenir !". Cela passe par la confiance dans la vie et dans la joie qu’elle apporte ; la conscience civile de celui qui sait que ses enfants seront les citoyens de demain et que les parents ont un rôle fondamental dans l’éducation de la société civile du futur ; l’envie d’être une « famille de familles » qui sait accueillir et veut devenir un fort stimulant pour la construction d’une société fondée sur l’amour, sur la paix et sur la solidarité, comme le disent nos statuts à l’article 1: « Notre association est composée uniquement de volontaires, familles qui s’engagent gratuitement pour fournir assistance, information, réconfort et soutien aux familles nombreuses d’Italie, à travers une présence ramifiée sur le territoire. » C’est pourquoi nous organisons beaucoup d’initiatives très concrètes, comme des groupes d’achat familial – nous achetons, notamment en Allemagne, quelques produits bien plus avantageux qu’en Italie, où les lobbies font de réels "barrages" - avec la complaisance et la complicité de la politique - , des conventions commerciales au niveau national et local, un guichet familial d’informations, des conseils et soutiens, des projets de solidarité, du soutien aux naissances, des rencontres et congrès sur le territoire, des projets "échange de maison", "vacances ensemble", "échange de meubles" et ainsi de suite. Comme une grande famille de familles, dans laquelle chacun donne aux autres tout ce qu’il peut et, pourtant, reçoit beaucoup en termes de communion, partage, solidarité, amitié, affection. Et, évidemment, nous continuons, imperturbables – comme la veuve de l’Evangile – à frapper incessamment à la porte du juge inique, tant au niveau national que local, pour que l’administration publique se rende compte des très graves injustices infligées aux familles nombreuses et les corrige. (...)

Quand on parle d’enfants, en Italie, pense-t-on plus à la joie et au bonheur ou à l’argent?

En Italie, on pense en général à l’argent. Mais l’amour matrimonial est depuis toujours enrichi par la naissance d’un bébé. L’enfant désiré, ou au moins généreusement accueilli, casse le cercle fermé du dualisme du couple pour ouvrir des immenses espaces, imprévisibles, capables d’engendrer gratuité et joie illimitées. Mais quelques psychologues, sociologues et bas-bleus de feuilleton, ivres d’hédonisme, de leurs revues de luxe, exigent d’affranchir la famille du devoir de la génération. Ils décrivent l’enfant possible comme « un de plus » qui entraîne d’énormes sacrifices économiques, d’innombrables et pénibles attentions, de grandes responsabilités et des peurs, source d’inexorables frustrations et endettements des parents, en plus d’être un « malheur » pour les enfants eux-mêmes. Aujourd’hui, nous attendons des enfants – s’ils doivent vraiment naître – qu’ils soient des enfants prodiges, révélant ainsi encore une fois l'ambition égocentrique des adultes. Les urbanistes, adorateurs du bien-être matériel, ignorent la présence des enfants et construisent des villes et des petites maisons à la mesure des adultes. Car les enfants sont un poids. Ou plutôt, l’enfant « non-né » doit féliciter ses « non-parents » qui ont atteint des résultats professionnels brillants, vivent confortablement la “dolce vita”, ont des voitures sportives, une maison sur le lac, toutes sortes d’électroménager, des comptes bancaires significatifs et tout cela grâce au fait que l’enfant est resté dans la dimension du néant. Tout ceci n’a absolument rien à voir avec le vrai bonheur.

En Allemagne, le taux de naissance est l’un des plus bas et en général le pays a la réputation de ne pas être très accueillant pour les enfants. Les divorces, les parents seuls et les familles élargies font désormais partie du quotidien. Quelle est la situation en Italie?

Et pourtant, on considère l’Allemagne comme le pays européen, avec la France, auquel nous voudrions le plus ressembler en termes de politiques familiales. Lorsque nous interpellons nos politiques, nous présentons les exemples français et allemands d’encouragement à la natalité, de soutien aux mères qui travaillent, de fiscalité (quotient familial) capable de prendre en compte les charges familiales. Un proverbe dit qu’ « ailleurs l’herbe est plus verte », et il semblerait facile de l’appliquer maintenant à notre réponse; cependant, dans le piteux cas italien, l’herbe est vraiment desséchée, arrachée, morte, empoisonnée.

Quels sont les points forts des familles nombreuses ?

Les familles nombreuses sont des personnes qui dans leur vie ont fait de l’espace à d’autres vies. Des personnes qui n’ont pas fait de comptes pour évaluer si un nouvel arrivant était avantageux : elles ont simplement ouvert les bras et des yeux remplis d’émotion quand ils ont vu pour la première fois ce nouveau, ravissant arrivant. Des personnes qui n’ont pas fait de test avant d’accepter, qui ont accepté et étaient disposés à accepter, quoi qu’il en fût. Car ils auraient dit, et ont dit, avec une joie et une tendresse immense : “mon bébé”, même si l’enfant avait été ou était difforme. Des personnes qui ont appris à coudre, cuisiner, faire des déguisements de carnaval, jouer au rugby et étudier l’histoire, réparer des vélos et bercer des poupées, chanter des rêves et des poésies, tout cela seulement pour remplir de joie le cœur de leurs enfants. Des personnes qui ont passé des fins de semaine entières sur des terrains de jeux uniquement pour répondre “oui !” à la demande rhétorique: “Tu m’as vu maman ? Tu m’as vu papa?”. Des personnes qui ont appris à remercier, et à prier pour remercier. Des personnes avec un grand cœur, qui n’ont pas eu le temps de visiter toutes les capitales d’Europe, qui n’ont jamais porté de parfum très coûteux, qui sont parvenues à oublier que la mode existe, qui ne connaîtront jamais les voitures sportives, les vacances tropicales, le Champagne français. Des personnes qui ne connaîtront jamais l’ennui de l’éphémère. C’est le merveilleux quotidien de l’amour des familles nombreuses.

Propos recueillis par Regina Florio

Traduction d’Anne Kurian

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"Coeur de Pirate" enceinte!

La bonne nouvelle fait le tour des réseaux sociaux. Le Journal de Montréal du 29 février 2012 nous apporte cette nouvelle:

 

 

 

 

"Une nouvelle surprenante a enflammé les réseaux sociaux, hier : Béatrice Martin, alias Coeur de pirate, est enceinte depuis décembre. Elle accouchera au mois d’août. La jeune femme de 22 ans poursuivra ses engagements jusqu’à l’été, avant de prendre un repos indéterminé. Elle pourra ainsi bientôt chanter son succès Comme des enfants à sa propre marmaille.

(...)

La jeune femme s’est engagée avec son copain au point de se fiancer avec lui. Tous deux portent maintenant le tatouage d’une bague sur l’annulaire gauche. « Je ne suis pas mariée, mais un jour, bientôt j’espère, nous disait-elle, en janvier dernier. La distance, c’est dur, mais ça se fait. Même si c’était quelqu’un de Montréal, ça serait difficile.» La nouvelle grossesse accélérera peut-être les projets de mariage."

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