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L'ONU encourage par ses politiques l'avortement sélectif

Le site internet c-fam.org du 9 mars 2012 nous apporte cette nouvelle:

 

Suzan Yoshihara

Les agences de l’ONU encouragent l IVG sélectif
 
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Question d'un lecteur du journal Le Soleil: a quoi aura servi une certaine commission d'enquête sur l'euthanasie?

Le journal Le Soleil du 12 mars 2012 nous apporte cette réflexion:

 

 

Le nombre de suicides assistés en Belgique augmente continuellement - les journaux en font la manchette.

Supposément «balisés», l'euthanasie et le suicide assisté n'ont pas été demandés par la majorité des citoyens devant la Commission spéciale sur l'euthanasie et le suicide assisté. À quoi donc aura servi cette commission si elle ne s'est pas laissée guider par les sages conseils de la majorité?

Le gouvernement du Québec pense-t-il qu'en augmentant le nombre de lits en soins palliatifs, on pouvait facilement justifier la dépénalisation du suicide assisté et de l'euthanasie? Attendons-nous à regretter amèrement cette prise de position aveugle d'ici dix ans, commes dans les pays européens où on a voulu jouer aux avant-gardistes à tout prix.

Jacqueline B. MacKay

 Québec

 

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Né à 26 semaines de grossesse et en bonne santé!

Le journal de Montréal du 12 mars 2012 nous apporte cette nouvelle:

 

 

  « J’ai perdu mes eaux alors que j’étais à la salle de bains. J’ai eu trois contractions et j’ai accouché de mon bébé… dans la toilette. Ç’a été très rapide », se souvient Karine Lemire.

Pourtant, la veille de l’accouchement imprévu, en octobre dernier, elle avait passé une échographie et tout semblait normal.

Elle s’explique donc bien mal comment son petit Julien, dû pour naître à la fin du mois de décembre, a pu voir le jour le 1er octobre dernier dans des circonstances pour le moins difficiles.

Tombé dans la toilette

« Lorsqu’il est sorti, il est tombé dans la toilette. Je me suis dépêchée de le sortir de là avant de l’envelopper dans une couverte », décrit-elle.

Pendant ce temps, son conjoint s’affairait dans le garage de leur résidence de l’Épiphanie, dans Lanaudière.

« En rentrant dans la maison, j’ai aperçu Karine avec le téléphone dans une main et le bébé dans l’autre, se souvient Michel Germain. C’était un vrai cauchemar. »

Et à ce moment, Julien ne pesait que 2,4 lb. « Il était tout mauve. Il ne respirait pas », se rappelle-t-il avec émotions.

Au moment où il s’apprêtait à lui faire la respiration artificielle, les policiers sont arrivés, tels des « sauveurs ».

« Les premières minutes de sa vie ont été cruciales pour notre enfant. On est content qu’il soit passé au travers de ça », lance M. Germain.

Des semaines d’angoisse

Mais si bébé Julien s’en est tiré ce soir-là, les semaines qui ont suivi ont été des plus pénibles pour la famille.

Opération au cœur, problèmes pulmonaires, malformation à un œil : le nouveau-né a fait vivre à ses parents une montagne russe d’émotions.

« On a longtemps craint pour la vie de Julien. Ça a été des semaines d’angoisse », dit Karine Lemire.

Il y a quelques semaines, Julien a finalement pu retrouver les siens à la maison. Aujourd’hui, il se porte bien et prend le poids qu’il faut.

« En âge corrigé, il est correct. Il pèse un peu plus de 9 lb », explique le père, précisant que depuis sa naissance prématurée, son fils a presque quadruplé son poids.

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Le harcèlement des femmes enceintes

Le premier ministre espagnol a soulevé un tollé sur la question du traitement des femmes enceintes dans la société. Le site Genethique.org du 9 mars 2012 nous apporte cette nouvelle:

 

Le ministre de la justice, a soulevé une polémique en évoquant l'existence d'une violence structurelle poussant les femmes à mettre un terme à leur grossesse contre leur volonté : "je pense que dans de nombreuses occasions, il y a une violence structurelle contre la femme pour le simple fait d'être enceinte". Ces propos ont immédiatement provoqué un tollé chez les élus de l'opposition, chez les professionnels de santé partisans d'un "droit à l'avortement" ainsi que sur les réseaux sociaux sur internet.
Le Parti populaire et le ministre de la justice lui-même ont expliqué dans la presse qu'en parlant de violence, il faisait référence au harcèlement et à la discrimination sur le lieu de travail contre nombre de femmes enceintes.

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Le déni des problèmes psychiques des femmes ayant avorté

Le site Genethique.org du 9 mars 2012 nous apporte cette mise au point face au déni des conséquences psychologiques d'un avortement:

 

 

Le 1er mars 2012, le quotidien Libération publiait une tribune très critique sur le rapport du Pr Israël Nisand sur la sexualité des mineurs, remis à Mme Bougrab, secrétaire d'Etat chargée de la jeunesse (Cf. Synthèse de presse du 16/02/12). Nathalie Bajos, sociologue démographe à l'Inserm, Michèle Ferrand, sociologue au CNRS, Laurence Meyer et Josiane Warszawski, médecins épidémiologistes à l'université Paris Sud, qui ont cosigné cette tribune, considèrent que ce rapport tient un "discours moralisateur" sur l'avortement des jeunes filles qui contribue "à renforcer le contrôle social sur la sexualité des femmes". Toutes quatre stigmatisent l'inquiétude qui apparaît dans le rapport d'Israël Nisand concernant les avortements chez les jeunes filles. Elles affirment que si les IVG chez les jeunes sont en hausse, ceux-ci utilisent aussi de plus en plus la contraception. Cette hausse s'expliquerait par le fait que "les jeunes femmes ont "sociologiquement" plus souvent recours à l'avortement en cas de grossesse non prévue aujourd'hui qu'hier". Les auteurs ajoutent que les deux tiers des IVG chez les jeunes filles sont dus à un échec de contraception, ce qui révèle selon elles "le trop faible recours à la contraception d'urgence" (Ndlr : pilule du lendemain). L'inquiétude liée à la hausse des IVG chez les jeunes est d'autant moins légitime selon elles que la pratique de l'avortement, dans un contexte médicalisé, ne "présente presque plus aucun risque pour la santé". Les cosignataires de la tribune s'insurgent contre l'affirmation, dans le rapport en question, que "l'avortement peut entraîner des séquelles psychiques" mais aussi, selon une récente étude, "un risque accru de troubles dépressifs et anxieux". Elles estiment que si certaines femmes sont "profondément perturbées après avoir recouru à une IVG, d'autres peuvent vivre un avortement comme un des évènements fondateurs de leur vie d'adulte".

Le 9 mars 2012, Libération publie une tribune répondant à ces critiques, signée par les gynécologues Israël Nisand et Brigitte Letombe et par la psychanalyste Sophie Marinopoulos. Ces derniers soulignent qu'en dehors des compétences épidémiologiques des cosignatrices qui critiquent le rapport sur la sexualité des mineurs, "leur position idéologique ne repose hélas que sur l'étude des chiffres et statistiques, alors que nous recevons des femmes tout au long de leur vie et que nous les écoutons". De part "notre large et ancienne pratique clinique", expliquent-ils, "nous ne pouvons pas laisser dire que les femmes qui y ont recours [à l'IVG] ne sont pas marquées d'une façon ou d'une autre [...]. Nous voyons chaque jour dans nos consultations des femmes qui nous disent leur souffrance psychologique et leur mal-être parfois de nombreuses années après, alors qu'elles auraient pu cocher lors d'un sondage que "tout allait bien" ". La souffrance de ces femmes "se parle", elle "ne se coche pas". En outre, ils rappellent que "sauf à ne considérer les femmes que dans le registre physique" et "à omettre leur vie psychique, on ne peut écrire que l'accouchement présente un plus grand risque que l'IVG". Il n'est pas possible de dire que l'avortement n'a aucune conséquence dans la vie d'une femme : "tous les cliniciens qui rencontrent des femmes savent qu'il s'agit là d'un vrai négationnisme : il s'agit de dénier que l'IVG peut marquer douloureusement une vie". Les auteurs ajoutent qu'au cours de leur expérience clinique, ils n'ont "jamais rencontré de femmes pour qui l'avortement a constitué un "évènement fondateur de leur vie d'adulte" " et qu'aucune étude statistique ne "permet d'affirmer cette énormité". Ils insistent que le fait que "la santé ne se réduit pas au corps mais concerne aussi la santé psychique qui échappe si souvent aux froides statistiques". S'ils ne s'opposent pas à la possibilité donnée aux femmes d'interrompre une grossesse, ils n'acceptent pas "pour autant la banalisation de l'IVG" et proposent de "ne plus ignorer les difficultés psychiques des femmes qui ont subi une IVG" en faisant tout pour prévenir cet évènement indésirable qui se produit de plus en plus tôt dans la vie des femmes et épargne "toujours les garçons si peu initiés à leur vraie responsabilité".

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L'enjeu de l'avortement dans la campagne présidentielle française

Le journal Le Monde du 9 mars 2012 nous apporte cette information:

 

L'IVG s'est invitée dans la campagne électorale à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes. François Hollande a proposé lors d'un meeting à Reims (Marne), jeudi 8 mars, que tous les centres hospitaliers "puissent être dotés d'un centre d'interruption de grossesse". Il a également rappelé qu'il voulait que l'IVG soit "remboursée à 100 %". Le propos, inspiré des revendications des associations féministes, était destiné à répondre à la polémique lancée par Marine Le Pen qui souhaite limiter le remboursement de l'IVG et stigmatisant les "avortements de confort".

Le matin, le candidat socialiste avait annoncé lors d'une visite à la maternité des Lilas (Seine-Saint-Denis), clinique symbole de la lutte pour la liberté de l'avortement, qu'il mettrait en place une fois élu, un "forfait mineure contraception" donnant un accès gratuit et anonyme à un médecin et à la contraception à l'image de ce que fait déjà le Planning familial. Nicolas Sarkozy, lors de sa visite à l'usine Lejaby en Haute-Loire, n'a, lui, pas abordé le sujet.

Sa porte-parole, Nathalie Kosciusko-Morizet, s'est chargée de contrer la proposition du candidat socialiste qu'elle a taxé de "un peu démagogique". "Elle témoigne avant tout d'une méconnaissance du sujet", a estimé l'ex-ministre de l'environnement sur Europe 1. Estimant que la "moitié des mineures" ayant subi un avortement prenaient un moyen de contraception, "l'urgence" était à l'information des jeunes filles.

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Lise Payette et la réécriture de l'histoire

L’ancienne ministre Payette nous donne ce matin, dans le journal Le Devoir du 9 mars 2012, un autre de ses textes qui ferait rire s’il n’était lu par beaucoup comme sérieux. Encore une fois, elle nous ressert le plat de nos pauvres ancêtres esclaves de leurs hommes. Il serait bien un jour d’écrire une histoire des hommes avec les mêmes procédés, les mêmes procès d’intentions si malhonnêtes utilisés par ces féministes pour reprendre de réels cas d’injustices mais généraliser dans le cœur des gens de l’époque, une volonté de rabaissement de la femme.
 
Je demande d’abord pardon à celles qui seront normalement enragées par le texte qui suit. Il est volontairement malhonnête, biaisé et ne reflète absolument pas la pensée de l’auteur. Par contre, il est le pendant masculin de textes aussi bêtes, stupides que ceux produits par des féministes bornées. Attachez vos tuques…
 
L’histoire pourrait commencer ainsi.
 
Il y avait une époque au Québec où les hommes étaient les esclaves soumis des femmes. Envoyés aux champs toute la journée, sous un soleil de plomb, on leur envoyait leur nourriture là-bas pour qu’ils n’aient pas le loisir de se reposer quelques minutes à la maison. Pendant que la femme, tranquille, s’amusait à gérer les lieux et les enfants, l’homme péniblement tentait d’extirper de la terre de quoi faire vivre sa famille. N’oublions pas que pendant près de 300 ans, la majorité de la population était rurale.
 
Les garçons n’étaient pas épargnés. Pendant que leurs sœurs jouaient à la poupée, ils devaient très tôt mettre la main à la charrue. Dans la vie de tous les jours, ils devaient pratiquer la galanterie, ouvrir la porte aux femmes, les faire toujours passer en premier, leur attribuer un titre particulier selon leur rang dans la société : Madame pour celles qui avaient un homme sous leurs ordres, Mademoiselle pour celle qui était en train de s’en choisir un.
 
Bien sûr, elles tenaient les cordons de la bourse, l’homme étant obligé de lui donner l’argent durement gagné et ne pouvant se payer quelques gâteries que son travail lui aurait méritées. On se souvient du matriarcat et des « Germaines » qui utilisaient leur autorité ou le chantage affectif quand la souffrance de leur homme pouvait les inciter à la rébellion.
 
Cette époque du matriarcat où la femme dirigeait l'homme même s’il elle n’avait pas travaillé pour avoir des diplômes se poursuit encore aujourd’hui où dans tout procès l’homme doit prouver son innocence d’abord, s’il affronte une femme. De plus, des quotas sont instaurés un peu partout qui permettent à celles n’ayant pas les mêmes compétences d’occuper des postes qu’elles n’auraient pas eus sans ces quotas.  Enfin, les hommes doivent assurément se tenir pour coupables de toute structure apparemment injuste du passé, des guerres qui ne sont que le fait des hommes (voir si un homme peut avoir fait une guerre pour une femme ou poussé par sa femme à avoir de plus grandes possessions!)  jugés de façon anachronique sans tenir compte du contexte historique et sociétal de la vie de nos ancêtres.
 
Pourrait-on lire de telles inepties dans les grands journaux? Seulement s’il est écrit inversement pour décrire la véritable "tyrannie" qu’exerçaient nos grands-pères et nos ancêtres sur leurs femmes. Vraiment, le féminisme québécois et l’honnêteté intellectuelle ne vont pas de pair… Et cela s'enseigne dans nos universités québécoises, en compagnie de la théorie du genre pour combattre les inégalités!
 
Voici un extrait de l'article de Mme Payette:
 
Les hommes qui partageaient nos vies étaient installés confortablement dans leurs célèbres privilèges, comme des générations d'autres hommes avant eux, et ils n'avaient pas vraiment l'intention de se laisser déloger du sommet de la montagne pour permettre aux femmes, ces pauvres petites choses, de jouir de la vue spectaculaire qu'on pouvait avoir de là-haut. «Tu en as de la chance d'être en bas ma chérie. Je me tue au travail pour te donner tout ce dont tu as besoin, tu devrais te contenter de m'être reconnaissante.» C'était le discours à la mode.
 
Les femmes ont tenu leur bout. Tout doucement, elles ont grignoté la montagne. Elles se sont d'abord assuré que leurs filles seraient instruites, car elles avaient bien constaté que l'accès à la montagne était à ce prix. Finie l'époque des études réservées aux garçons seulement. Les filles privées d'études pendant longtemps ont pris d'assaut les classes qui ouvraient enfin leurs portes. À nous les diplômes. Enfin.

Pendant ce temps, les mères ont continué le combat sur le terrain. Elles ont pris leurs distances d'avec la religion catholique qui les avait condamnées «à perpétuité» dans leur rôle de pourvoyeuses d'enfants. Elles ont tendu l'oreille à ce que la science leur proposait en matière de régulation des naissances et l'arrivée de «la pilule» sur le marché leur a permis d'envisager leur vie autrement. Elles ont récupéré leur propre corps, ce qui n'était pas une mince affaire.

La politique leur a rendu un peu de leur dignité en leur reconnaissant des droits fondamentaux qui les sortaient enfin de leur classement parmi les fous et les incapables.
 

Tout comme le communisme visait à réparer des situations d'injustice en exacerbant la haine d'une "classe" et en apportant des solutions complètement délirantes, le féminisme est actuellement la nouvelle idéologie meurtrière, faisant la promotion de l'avortement, de la destruction de l'identité sexuelle par la théorie du genre, de la destruction de la famille comme structure inégalitaire en elle-même. Elle est une des idéologies les plus folles et les plus dangereuses que l'humanité ait eu à combattre car elle s'attaque à l'essence même de la personne et de la famille. Oui, les droits de toute personne humaine doivent être revendiqués, -- y compris ceux de la femme --, mais on n'a pas besoin des dérives de l'idéologie féministe pour le faire...

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Le Dr. Frydman désire des campagnes pour susciter le don d'ovocytes!

Difficile d'expliquer sur quoi reposent les critères éthiques du Dr.Frydman.  Il semble s'arroger le droit de définir le bien et le mal selon son opinion personnelle. Le journal le Figaro du 8 mars 2012 nous apporte ses propos sur les grossesses tardives et les dons d'ovocytes:

En France, la loi est satisfaisante. En revanche, elle n'est pas appliquée: on peut être enceinte jusqu'à 48 ans mais les médecins ne peuvent pas répondre à ces demandes car on manque d'ovocytes, faute de donneuses. Les femmes françaises se rendent donc à l'étranger, notamment en Europe. Le paradoxe, c'est que la sécurité sociale française rembourse ces implantations d'ovocytes faites à l'étranger alors que si un médecin faisait la même chose en France, il irait en prison! Car chez nous, contrairement à ce qui se pratique dans ces pays, le don d'ovocyte est anonyme et gratuit. En Espagne, une donneuse est rémunérée 900 euros. Dans un pays où le taux de chômage atteint les 24%…

Quelle serait la solution?

Il faut prendre le problème du don d'ovocytes (seulement 500 ou 600 donneuses en France pour 8000 demandes) à bras le corps. La bonne idée serait d'organiser une grande campagne d'information qui dirait: le don d'ovocyte existe, vous pouvez donner. 

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Les 6 plus grandes femmes de l'histoire du Canada?

Dans les journaux québécois, on peut retrouver des palmarès des femmes marquantes de l'histoire du Québec. Parmi certaines absurdités, on trouve les noms de véritables personnages historiques d'Amérique, des modèles pour tous, que ce soit Jeanne Mance, Marguerite Bourgeois, Marguerite d'Youville.

En voici 6 dont on peut retrouver les biographies par le lien du site du diocèse de Montréal:

Jeanne Mance (1606-1673)

Première infirmière laïque du Canada, elle foule le sol de Ville-Marie le 17 mai 1642. Jeanne Mance soigne malades et blessés, d'abord dans un dispensaire puis à l'Hôtel-Dieu construit en 1645. À son initiative, un groupe de cent hommes sauve Montréal en 1653. De retour en France en 1659, elle ramène trois Hospitalières de La Flèche qui assureront le soin des malades. Jeanne Mance administre l'hôpital jusqu'à son décès. Près de 350 ans après sa mort, l'histoire s'apprête à lui conférer le titre de cofondatrice de la métropole.

Musée des Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal
www.museedeshospitalieres.qc.ca

Marguerite Bourgeoys (1620-1700)

Refusée au sein de communautés religieuses de Troyes, sa ville natale, elle accepte l'invitation de Paul de Chomedey de se rendre à Ville-Marie en 1653. Deux ans après, elle fonde la première chapelle de pèlerinage de Montréal et en 1658, ouvre la première école de la ville. C'est à l'âge de 78 ans qu'elle devient officiellement une sœur de la communauté qu'elle a fondée, la Congrégation de Notre-Dame, première communauté religieuse non-cloîtrée en Amérique.

Musée Marguerite-Bourgeoys www.marguerite-bourgeoys.com

Marguerite d'Youville (1701-1771)

Fondatrice de la Congrégation des Sœurs de la Charité de Montréal dites les Sœurs Grises, elle est la première personne née au Canada à être canonisée. Cette grande femme est venue en aide à toutes les personnes dans le besoin et les a accueillies dans sa maison jusqu'à sa mort. En se rangeant du côté des pauvres, cette Mère à la charité universelle a fait preuve d'audace et de détermination en brisant les conventions sociales de l'époque.

Maison de Mère d'Youville www.sgm.qc.ca

Marie-Anne Blondin (1809-1890)

Analphabète jusqu'à l'âge de vingt ans, Marie-Anne Blondin fonde une communauté religieuse dédiée à sortir les enfants pauvres de l'ignorance. Avant-gardiste, elle rêve d'écoles mixtes. Son souhait ne se concrétise pas de son vivant, mais la communauté des Sœurs de Sainte-Anne dirige des centaines d'écoles aux 19e et 20e siècles.

Centre historique des Sœurs de Sainte-Anne www.ssacong.org/musee

Émilie Tavernier-Gamelin (1800-1851)

Surnommée La Providence des pauvres et l'Ange des prisonniers, elle fonde les Sœurs de la Providence. Jeune veuve, elle parcourt les rues de Montréal; elle débusque la misère partout, suscite la générosité des plus nantis et redistribue les biens aux démunis. Les visites aux Patriotes à la prison du Pied du Courant, le soin des malades et des vieillards, l'œuvre de la Soupe et l'éducation aux filles sourdes, ne sont que quelques exemples de son œuvre.

Musée des Sœurs de la Providence www.providenceintl.org/fr/musee-providence.php_

Rosalie Cadron-Jetté (1794-1864)

Fondatrice de l'Institut des Sœurs de Miséricorde de Montréal, elle affronte les préjugés de son temps pour porter assistance aux « filles-mères » au moyen d'une maternité, qui deviendra l'Hôpital La Miséricorde. En cachant ces femmes du regard de la société, Rosalie leur permet d'accoucher dans des lieux décents, de sauver la vie de leurs enfants et de poursuivre leur vie.

Musée des Sœurs de Miséricorde www.museemisericorde.org

En cette journée bien spéciale, rendons hommage à toutes les femmes : celles d'hier et celles d'aujourd'hui, celles qui ont changé l'histoire de Montréal et celles qui la changeront. Rencontrez ces héroïnes en visitant les six lieux qui les mettent à l'honneur.

Pour plus d'information :
Julie Duchesne pour les Lieux de patrimoine religieux montréalais
514-332-0550 poste 393 | [email protected]

 

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Interview du député Stephen Woodwort (en anglais) par l'organisme Prêtres pro-vie

Voici l'information qui nous a été communiquée par l'organisme "Prêtres pro-vie":
 
Le 6 février 2012, le député Stephen Woodworth a déposé à la Chambre des Communes la proposition 312 demandant au Parlement de former un comité spécial pour examiner une définition canadienne de « l’être humain » vieille de 400 ans afin de faire rapport à la Chambre sur l’état des connaissances médicales actuelles et sur les options offertes pour un réexamen de cette loi archaïque. Si elle adoptée, cette proposition pourra mener à une certaine forme de reconnaissance du fait que l’enfant à naître est en réalité un « être humain » ayant droit à une certaine protection en vertu de la loi.
 
« Il est temps que le Parlement canadien reconnaisse l’enfant à naître. Actuellement, la loi canadienne ne lui accorde aucune reconnaissance comme ‘être humain’ ou comme ‘personne’. C’est en raison de ce manque de reconnaissance que chaque jour, au Canada, trois cents enfants à naître perdent la vie. Cela pourrait changer si cette proposition est adoptée », déclare le père Tom Lynch, directeur national de Prêtres Pro-Vie Canada. « Nous applaudissons l’initiative du député Stephen Woodworth. »
 
En soutien à cette action, Prêtres Pro-Vie Canada a diffusé une interview audio de 50 minutes avec M. Stephen Woodworth le mardi 6 mars 2012 (en anglais). Cette interview menée par le père Tom Lynch, directeur national de Prêtres Pro-Vie Canada, et le père John Lemire, président, est accessible en ligne à www.PriestsForLifeCanada.com. On y trouve également des informations supplémentaires sur cette proposition ainsi qu’un exemple de pétition qui peut être téléchargé en anglais et en français. On peut obtenir gratuitement un CD audio de cette interview en communiquant avec Prêtres Pro-Vie Canada au 1-888-300-2007.
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