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La commission "mourir dans la dignité" propose l'euthanasie.

À la lecture du rapport de la Commission, nous ne pouvons que constater la faiblesse de l'argumentation et ainsi le parti pris évident en faveur de l'euthanasie de cette commission, ce qui se reflétait dès le départ dans le sondage d'opinion préalable à la commission. Malheureusement, l'expérience calamiteuse des trois petits pays européens ayant légalisé l'euthanasie n'aura servi à rien pour nos idéologues. Le gouvernement fédéral pourra-t-il empêcher cette dérive de la démocratie québécoise?

Le journal La Presse du 22 mars 2012 nous apporte la nouvelle:

Le rapport déposé jeudi matin à l'Assemblée nationale conclut qu'il faut prévoir «une option pour les cas de souffrances exceptionnelles».

Le rapport, unanime, compte 24 recommandations. La treizième prévoit que «les lois soient pertinentes, soient modifiées afin de reconnaître l'aide médicale à mourir comme un soin approprié en fin de vie». Ce geste doit cependant être très étroitement balisé.

Le patient devra être majeur et reconnu apte à consentir à ce geste, il doit «exprimer lui-même «à la suite d'une prise de décision libre et éclairée une demande d'aide médicale à mourir». Aussi sa maladie devra être «grave et incurable».

 

Sa condition devra montrer «une déchéance avancée de ses capacités sans perspective d'amélioration».

Finalement pour que le geste du médecin soit autorisé, la personne doit «éprouver des souffrances physiques ou psychologiques constantes, insupportables et qui ne peuvent être apaisées dans des conditions qu'elle juge tolérable».

Le Procureur général devrait «émettre des directives... au Directeur des poursuites criminelles et pénales afin qu'un médecin ayant pratiqué une aide médicale à mourir selon les critères prévus à la loi ne puisse faire l'objet de poursuites criminelles». Le Collège des médecins devrait modifier son code déontologique pour prévoir ces situations nouvelles, et permettre éventuellement de diriger le patient vers un autre médecin si le geste est contraire à leurs convictions.

La commission propose aussi une amélioration des soins palliatifs, qui devraient être administrés à toute personne dont la condition médicale le demande. Le Collège des médecins devrait produire un guide déontologique sur ce genre de soins. Le ministère de la Santé devrait privilégier l'administration à domicile des soins palliatifs. On demande aussi qu'un comité d'experts, avec le Collège des médecins, se penche sur la possibilité qu'une personne atteinte de démence causée par une maladie dégénérative du cerveau puisse à l'avance faire une demande d'aide médicale à mourir.

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L'euthanasie acceptée au Québec en cas de "souffrance exceptionnelle"?

Avant même la remise du rapport de la Commission "Mourir dans la dignité", le journal La Presse du 22 mars 2012 révèle ses conclusions. Est-ce que tout était prévu d'avance et que la procédure n'était que poudre aux yeux? Est-ce que la Hollande et la Belgique n'ont pas déjà prouvé qu'elles étaient incapables de protéger la population contre les dérives du corps médical? Voici un extrait de l'article paru dans le journal La Presse:

(Québec) Certains patients pourraient demander qu'on abrège leur vie s'ils sont confrontés à des «souffrances exceptionnelles» tranche la commission parlementaire ad hoc qui réfléchit depuis plus d'un an sur le thème de «Mourir dans la dignité».

Selon les informations obtenues par La Presse, seul ce niveau intolérable de souffrance autoriserait un patient à revendiquer le suicide assisté. Le patient devrait en faire lui-même, expressément, la demande.

Le rapport doit être déposé ce matin à l'Assemblée nationale, presque deux ans après le début des travaux d'une commission parlementaire spécialement formée pour réfléchir à cette question délicate. Il contiendra 24 recommandations.

Le document balisera très étroitement le recours à ces mesures d'exception. On insistera beaucoup aussi sur les protocoles de soins palliatifs.

Lorsqu'on voit Yvon Bureau, fondateur du collectif Mourir digne et libre, être pleinement satisfait, il est légitime d'avoir de sérieux doutes sur la rigueur de la commission, alors que la majorité des intervenants à la commission s'opposaient à l'euthanasie.

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Il est temps de se préparer pour la Marche pour la Vie 2012!

Le 10 mai 2012 aura lieu la Marche pour la Vie à Ottawa. Des dizaines de miliers de Canadiens défileront dans les rues de la capitale, jusqu'au parlement canadien, pour manifester leur vive opposition à l'élimination de 100 000 enfants annuellement sur le territoire. Il est temps d'en parler et de s'organiser pour faire connaître cette marche importante. Les médias canadiens reçoivent parfois des instructions pour ne pas couvrir l'événement, mais par l'ampleur de la manifestation, nous pouvons les empêcher de censurer l'événement qu'ils sont alors obligés de couvrir.

Nous comptons sur vous pour faire connaître à vos amis cette marche,pour organiser les moyens de transport ou à vous inscrire à Campagne Québec-Vie qui mobilisera les autobus nécessaires pour transporter tous les fidèles amoureux de la vie!

C'est un rendez-vous! Nous vous invitons à prendre connaissance des détails de ces événements en cliquant ici.

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La liberté religieuse dans les écoles du Québec est en péril!

Dans une entrevue donnée à l'agence de presse Zenit, la présidente de l'Association des Parents Catholiques du Québec répond de façon concise aux questions du journaliste sur la situation déplorable de la liberté religieuse dans les écoles au Québec. Un très bon résumé de la situation.

 

ROME, mercredi 21 mars 2012 (ZENIT.org) – Au Québec, des parents catholiques réclamant pour leurs enfants l’exemption d’un « Cours d'éthique et culture religieuse » ont été déboutés. C’est l’occasion de découvrir les enjeux d’une telle demande et de la réponse de la cour. L’association des parents catholiques du Québec (APCQ) présente ces enjeux, et l’enjeu principal : la liberté religieuse.

Zenit – Madame Jean Morse-Chevrier, vous êtes présidente provinciale de l'Association des parents catholiques du Québec: quels sont ses objectifs ?

M0me Jean Morse-Chevrier - Nous avons 8 objectifs principaux. Tout d’abord, coopérer avec les autorités responsables pour assurer l’excellence de l’enseignement et doter la province d’un système scolaire axé sur le primat de la personne humaine et sur son épanouissement dans toutes ses dimensions : physique et intellectuelle, morale et religieuse, professionnelle, civique et culturelle.

Mais aussi promouvoir l’éducation et la culture chrétiennes dans tous les milieux de vie de l’enfant et de la jeunesse, propager et appliquer les principes du droit naturel et de la doctrine de l’Église en matière d’éducation et de culture.

Pour ce qui concerne les parents nous cherchons à les amener à une prise de conscience plus intense de leurs responsabilités d’éducateurs, en les informant des problèmes d’éducation et en les invitant à participer à l’élaboration des solutions.

Nous avons une représentation auprès de l’Église, de l’État et des corps sociaux nationaux et internationaux.

Enfin, nous voudrions aider à former de véritables familles chrétiennes par une meilleure compréhension des problèmes conjugaux, familiaux, financiers, culturels et religieux.

Le combat pour la vraie liberté d'enseignement semble se faire plus difficile depuis quelques années au Canada? Pourquoi?

En ce qui concerne le Québec, il y a une volonté politique de déconfessionnaliser le système scolaire depuis 50 ans.

En 1997, le gouvernement du Québec a demandé au gouvernement fédéral d'abolir les protections constitutionnelles en faveur des commissions scolaires catholiques et protestantes pour le Québec.

Ainsi, depuis l'introduction de la « Charte canadienne pour les droits et libertés » plus de pouvoir est accordé au juridique. Les juges ne répondent pas à l'électorat et sont de tendance libérale pour la plupart.

Il y a aussi eu une option en faveur du multiculturalisme qui nuit aujourd'hui aux majorités chrétiennes.

En février, des parents de Drummondville qui réclamaient une exemption pour ses enfants du Cours d'éthique et culture religieuse (ECR) a exprimé sa déception après avoir été débouté par la Cour suprême. Qu’est-ce que les parents objectent au cours d’ECR?

Nous avons formulé dix objections principales. Primo, ce cours banalise la religion en plaçant toutes les religions, spiritualités, mouvements religieux et visions du monde sur un pied d’égalité.

Plus encore, il représente faussement la religion, en le présentant sans sa dimension transcendante. Par exemple dans les noms du divin on ne trouve pas le nom de Jésus.

Le cours ne permet pas non plus de comprendre chacune des religions, car aucune d’elle n’est présentée dans son entièreté. Chacune est présentée de façon partielle à travers un ensemble de thèmes où les contenus d’une religion sont juxtaposés aux contenus des autres religions. Par ex. on parle des célébrations et on met côte à côte, Noël, Sukkoth, Wesak, Divali, la Fête des mères etc. À la fin de ce cours, on peut prévoir que l’enfant ne connaîtra ni sa propre religion ni celle des autres et qu’il aura une très grande difficulté à démêler l’une de l’autre.

Il veut également initier l’enfant à l’ensemble des religions : il doit connaître les écrits sacrés, comme le Coran, les Vedas, le Tripitaka, la Bible, ainsi que les façons de prier et de méditer des différentes religions. En étant introduit aux pratiques et croyances des religions, il est susceptible de délaisser sa propre religion au profit d’une autre qui peut sembler attirante par sa nouveauté ou tout autre caractéristique.

J’insiste par ailleurs sur cette véritable invasion de la vie privée de la famille et de l’enfant qui est appelé à partager en groupe ses croyances et les pratiques religieuses de sa famille ou de sa communauté.

Ainsi, le cours interfère avec l’autorité parentale et la relation parent-enfant, car l’enfant est appelé à remettre en question les croyances et convictions qu’il a reçues de sa famille et de sa religion.

On regrette aussi que par là l’enfant n’apprenne pas ce qui est bien et mal mais plutôt que différentes personnes ont des façons différentes de voir les questions d’ordre moral et il est appelé à remettre en question les convictions qu’il a reçues de sa famille ou de sa religion.

On invite l’enfant à développer de l’autonomie face aux questions d’ordre moral alors que sa pensée n’est pas encore pleinement développée et qu’il n’a pas une expérience suffisante pour juger de l’impact de différentes positions sur des questions d’éthique.

On oppose tolérance à vérité ou identité. Mais en réalité, plus que la tolérance ou l’acceptation des personnes, ce cours encourage les jeunes à tolérer tous les points de vue, ce qui va à l’encontre de l’enseignement moral de bon nombre de religions. Ce ne sont pas toutes les positions qui sont acceptables sur des questions d’ordre moral ou religieux.

Enfin, ce cours identifie la « Charte des droits et libertés de la personne » comme point de référence pour les valeurs communes à développer. Il encourage l’enfant à adopter les valeurs communes publiques qui sont souvent beaucoup moins exigeantes au plan moral que les valeurs religieuses. Ceci a pour effet de priver le jeune de balises morales qui pourraient le soutenir pendant son développement.

Quels droits ont les écoles privées au Québec?

Ils doivent enseigner l’ECR, ainsi que ceux qui font l'école à la maison. L'école secondaire catholique Loyola de Montréal a gagné en cour supérieure à Montréal le droit de donner un cours équivalent mais selon une perspective catholique. La Cour d'appel entendra la cause le 8 mai 2012.

Quelle est la position du Vatican?

Lors du 15e Forum européen sur l'enseignement de la religion qui a eu lieu à Rome, en avril 2010, le préfet de la Congrégation pour l'éducation catholique, le cardinal Zenon Grocholewski a rappelé l'importance de l'enseignement de la religion dans les écoles « comme un outil privilégié pour comprendre et accepter l’autre ».
Le préfet a mis en garde contre « un enseignement religieux qui se contente de présenter les différentes religions dans une perspective comparative qui peut causer de la confusion ou entraîner les élèves vers le relativisme et l'indifférence religieuse. » Etant donné l’environnement multi ethnique et multi religieux actuel, il estime « d’autant plus important d’avoir un enseignement confessionnel de haute qualité, capable de maintenir l'identité distincte de cet enseignement, de servir d’introduction aux élèves à la connaissance de la religion catholique et de créer ainsi les conditions nécessaires à la formation d’une identité bien ancrée seule capable de soutenir le dialogue avec les autres religions. »

Il a déploré le choix de « certains pays » qui, par leurs politiques ou lois scolaires, « cherchent à influencer le contenu de l'enseignement religieux et à réduire les droits des parents et des responsables religieux. »

En 2009, il avait déjà adressé une circulaire aux président des Conférences épiscopales sur l’enseignement de la religion dans l’école, dans laquelle il soulignait notamment que l’œuvre éducatrice repose sur les parents comme premiers responsables de l’éducation, ce qui implique le droit de choisir une école qui garantisse une éducation conforme aux propres principes religieux et moraux.

Et à propos de la liberté religieuse, il a des déclaration limpides : « La liberté religieuse est le fondement et la garantie de la présence de l’enseignement de la religion dans les écoles publiques. Une conception anthropologique ouverte à la dimension transcendantale en est la condition culturelle. Dans les écoles catholiques, l’enseignement de la religion est une caractéristique essentielle du projet éducatif et on ne peut y renoncer ».

Il apporte cette précision sur la différence avec la catéchèse : « L’enseignement de la religion est différent et complémentaire de la catéchèse, car il s’agit d’un enseignement scolaire, qui ne réclame pas une adhésion de foi, mais transmet des connaissances sur ce qu'est le christianisme et la vie chrétienne. En outre, il enrichit l’Eglise et toute l’humanité de laboratoires de culture et d’humanité ».

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Jessica Alba prépare un livre pour conseiller les jeunes mamans!

C'est toujours agréable de voir des acteurs vivre une vie normale, garder le contact avec la réalité. Le Journal de Montréal du 21 mars nous apporte cette nouvelle sur une actrice qui fait la part des choses, entre le rêve déconnecté, l'image illusoire qu'elle vend par ses films et la vie terre à terre où peut se trouver le bonheur.

Jessica Alba va partager ses conseils pour un style de vie sain dans un livre destiné aux jeunes mamans.

L'actrice a toujours fait campagne pour la diminution de produits chimiques dans la nourriture pour bébé, et a lancé le site web, Honest.com, en début d'année, pour faire savoir aux parents quels ingrédients et produits chimiques sont présents dans la nourriture pour bébé, dans les couches et accessoires.

Elle vient de signer un contrat pour sortir un livre pour les parents soucieux de la santé de leurs enfants.

Elle confie au site People: «C'est vraiment fou mais étonnant. Je ne suis pas extrême. Ce livre est pour les gens qui se posent des questions, et qui veulent adhérer à une vie plus saine, comme moi. Ce sera un livre facile et drôle et plein de couleurs. J'aime la nourriture. J'aime les projets avec les enfants. Je voulais un livre facile avec toutes les informations pratiques».

Le livre sortira l'année prochaine.

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Deux excellents articles sur la chasteté dans La Presse!

Sur le site du journal La Presse du 21 mars 2012, on trouve un article de Mathieu Perreault annonçant la nomination du nouvel archevêque de Montréal:

 

 

 

Quand Georges Buscemi est allé à la conférence canadienne du mouvement pro-vie, l'automne dernier à Ottawa, il a été agréablement surpris d'y rencontrer Christian Lépine. «Il n'y a pas beaucoup de prêtres québécois à ces conférences-là», dit M. Buscemi, qui est président de Campagne Québec-Vie.

Hier matin, Mgr Lépine a été nommé archevêque de Montréal, en succession à Jean-Claude Turcotte. Âgé de 61 ans, il était depuis septembre évêque auxiliaire du cardinal Turcotte, après une carrière en paroisse et comme professeur au Grand Séminaire. Sa nomination a été accueillie avec joie par le site pro-vie torontois Lifesitenews, qui a salué «sa réputation solide comme avocat de la vie et de la famille».

À la paroisse Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie, à Repentigny, dont Mgr Lépine était le curé jusqu'en septembre, l'adjointe administrative Carole Bédard rapporte qu'il «est facile d'approche et a toujours des projets». «Par exemple, on avait une icône de la Sainte Famille pèlerine. Il a fait venir le cardinal Turcotte pour qu'il bénisse 10 icônes de la Sainte Famille pèlerine. Tous les trois mois, dix familles apportent une icône à leur maison pour l'installer dans un endroit avec une Bible et un lampion, pour prier. Ça marche très bien. On est proches de lui. Récemment, sa mère s'est éteinte et plusieurs sont allés lui tenir compagnie chez lui.»

Le cardinal Ouellet

 Après des études en théologie et en philosophie, Mgr Lépine a été curé dans une paroisse montréalaise dans les années 80, puis professeur et membre de la direction au Grand Séminaire dans les années 90. Il y a fait la connaissance de Marc Ouellet, alors recteur, et aujourd'hui préfet de la Congrégation pour les évêques au Vatican, qui est responsable du choix des évêques. Il a passé ensuite deux ans au Vatican, avant d'aller à Repentigny.

«Les parcours de Ouellet et Lépine sont très similaires», explique un catholique québécois militant qui a demandé l'anonymat. «Ils ont essayé de fuir l'Église démissionnaire du Québec en se recyclant à Rome. Mais Ratzinger a inversé la tendance en faisant sacrer Ouellet contre toute attente et Ouellet fait sortir de l'ombre Lépine qui se mourait dans une cure mortifère.» Le cardinal Ratzinger est l'actuel pape Benoît XVI, qui a nommé Mgr Ouellet à la Congrégation pour les évêques.

La seule mention de Mgr Lépine dans les médias, jusqu'à aujourd'hui, est survenue en 2009 à l'occasion de conférences données dans le sous-sol de son église de Repentigny. Les conférences portaient sur le «développement du potentiel hétérosexuel» d'enfants que les parents soupçonnaient d'être homosexuels. Après une controverse médiatique, deux des trois conférences ont été annulées devant la menace de manifestations. Mais plusieurs sources ont indiqué à La Presse que Mgr Lépine n'était pas contre cette approche.

«Il est le champion de la théologie du corps de Jean-Paul II, qui se veut la réponse catholique à la révolution sexuelle, explique Philippe Vaillancourt, responsable du site catholique Crayonetgoupillon. Plusieurs personnes haut placées au diocèse de Montréal ne sont pas d'accord avec cette approche.» Dans certaines de ses homélies à Repentigny, Mgr Lépine faisait l'éloge de la chasteté et de la virginité avant le mariage pour que l'amour soit un «don» et non une «satisfaction» temporaire.

Rigueur intellectuelle

Les homélies de Mgr Lépine ont fait parler par leur rigueur intellectuelle. «Je retrouvais la rigueur de la réflexion de ma philo d'époque», dit Laurent Deschamps, webmestre de la paroisse Notre-Dame-des-Champs, à Repentigny, que dirigeait également Mgr Lépine. «Il était nettement supérieur aux autres prêtres.»

Georges Buscemi de Campagne Québec-vie n'avait pas de collaboration active avec le cardinal Turcotte. Mais il espère bien en avoir avec Mgr Lépine. «Nos objectifs sont connexes à la théologie du corps, alors on a bon espoir.»

Le site de La Presse met en ligne deux excellentes homélies de Mgr Lépine, probablement les deux meilleurs textes parus sur le site internet du journal depuis sa création:

La Sainte Famille: servir Dieu et se donner l'un à l'autre

Croire que l'amour est possible

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Le 21 mars : fête des personnes "en avance sur nous tous quant à certaines qualités de coeur remarquables"

Un article dans La Presse du 20 mars 2012, sur la journée mondiale de la trisomie 21, par Sylvie Fortin, présidente de la Société québécoise de la trisomie 21:

 

 

Une résolution de l'ONU en 2012 a institué la date du 21 mars comme Journée mondiale de la trisomie 21. L'occasion se présente donc pour faire le point sur la situation actuelle de la trisomie 21 au Québec.

Dans un premier temps, il est utile de se remémorer quelques uns des grands titres de l'actualité en lien avec la trisomie 21. «Saint-Jude; un homme atteint de trisomie 21 passe plusieurs jours avec le cadavre de son frère avant de mourir de faim et de soif (2010)», «Utilisation du Taser pour maîtriser un homme de 43 ans atteint de trisomie 21 (2009)», «Un homme accusé d'avoir agressé sexuellement une dame trisomique de 47 ans (2008)», «Hôpital Sainte-Justine: un garçon de 9 ans trisomique n'est plus le bienvenu (2006)», «L'agresseur d'une jeune trisomique voit sa peine réduite (2004)», «Une fillette trisomique de 7 ans n'est pas la bienvenue dans sa classe (2004)», «Une femme trisomique de 41 ans morte de faim et de soif après le suicide de son frère aîné qui s'occupait d'elle (2004)».

 

Sans oublier l'actuel gouvernement du Québec qui a mis en place un programme de dépistage prénatal de la trisomie 21, envoyant ainsi le message à la population que mieux vaut ne pas vivre du tout que de vivre avec une trisomie 21. Ce fut d'ailleurs la seule générosité dont s'est senti capable le gouvernement du Québec. Cette politique du «contentez-vous» a enfoncé brutalement les personnes vivant avec une trisomie 21, ainsi que leur famille, dans une situation de repli et dans un grand sentiment d'isolement et d'incompréhension.

Ce petit tour d'horizon nous fait constater à quel point rien n'est facile, même de nos jours, pour les personnes vivant avec une trisomie 21. Il s'agit bien là d'une grave injustice à leur égard puisqu'elles méritent bien plus que l'abandon général à leur endroit.

 

 En effet, ces personnes, bien qu'aux prises avec un retard sur le plan intellectuel, sont en avance sur nous tous quant à certaines qualités de coeur remarquables comme l'amour inconditionnel et leur capacité de vivre sans préjugés envers les autres. Elles nous invitent par leur exemple au dépassement de nos limites personnelles.

 

Par ailleurs, le rayonnement de la démocratie et de notre Assemblée nationale du Québec se doit de rejoindre l'ensemble des citoyens du Québec, y compris les 10 500 Québécois vivant avec une trisomie 21. Ce rayonnement doit être souligné concrètement et avec fierté à leur endroit. Ces personnes apportent par leur exemple d'aimer inconditionnellement une contribution unique, originale et majeure à la construction du Québec d'aujourd'hui et de demain. Cet exemple n'est maîtrisé que par ceux et celles qui sont sur un chemin trop peu fréquenté. Le rayonnement de la démocratie sait reconnaître l'égalité des chances et sait aussi reconnaître en chacun la capacité de fournir un apport positif à notre collectivité québécoise. Sur le plan humain, les personnes vivant avec une trisomie 21 ont assurément beaucoup à nous apprendre.

En cette Journée mondiale de la trisomie 21, je vous invite tous à prendre contact avec une personne ayant une trisomie 21 de votre entourage. Ce sera son plus grand bonheur. Offrez-lui d'aller prendre une marche, d'aller manger une crème glacée, de jouer au ballon, d'aller aux quilles, etc., puis regardez doucement et attentivement dans ses yeux. Vous y verrez de l'amour à perte de vue...

 

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Un père de famille pour aujourd'hui

Un texte amusant sur le père de Jésus, tiré du site benoit-et-moi.fr du 19 mars 2012:

 

 

Aujourd'hui, c'est la fête la plus politiquement incorrecte de l'année.
C'est la fête de Saint Joseph, le père de Jésus, l'époux de Marie.

C'est une fête politiquement incorrecte, parce qu'elle célèbre un père au moment où on a finalement réalisé la «société sans pères» de soixante-huitarde mémoire; quand pour élever les enfants, il faut un endroit fixe, mais pas un papa fixe, et même parfois deux mamans, les enfants sont plus heureux; quand le bien-être a rendu inutile la présence du père à la maison; quand les mères deviennent enceintes sans avoir connu d'homme (et sans aucune sorte d'intervention divine).

C'est une fête politiquement incorrecte parce que Saint Joseph n'était pas un «mammo» (ndt: forme féminisée de mamma) : il n'a pas abandonné son travail pour s'occuper de couches et de tétées, mais il a continué à travailler pour entretenir sa famille. Pour dire les choses, il devait vraiment être un père à l'ancienne, parce qu'il a éduqué Jésus, selon la devise «Apprends l'art et mets-le de côté»: apprends un métier, ensuite peut-être tu seras le Messie et tu n'en auras pas besoin, mais en attendant .. .

C'est une fête politiquement incorrecte parce que Joseph est silencieux. Nous ne connaissons pas un discours, pas une phrase, pas un mot de Saint Joseph, même pas un "Bah ...".
Des années et des années de plaintes féminines («Mon mari n'a pas prononcé un mot ...») de psychologie de pacotille dans les magazines féminins («Les hommes doivent apprendre à exprimer leurs sentiments ... leurs émotions ...» ) et on célèbre un homme qui est l'apothéose du silence masculin. Bah.
C'est une fête politiquement incorrecte, parce que le père de Jésus est un homme «juste» (Mt 1,19). Cela signifie qu'il se moque du légalisme, du politiquement correct, du respect humain, des sentiments des autres et ainsi de suite. Comme un quelconque inspecteur Callaghan (ndt allusion à l'inspecteur Harry interprété au cinéma par Clint Eastwood, http://fr.wikipedia.org/wiki/ L'Inspecteur_Harry ), il fait ce qui est juste, en dépit des règles et des opinions des autres.

C'est une fête politiquement incorrecte parce que Saint Joseph, non seulement n'a jamais pensé à se débarrasser d'une grossesse «incommode»; non seulement a refusé l'adultère; non seulement n'est pas parti avec une fille de vingt ans abandonnant femme et fils, mais il a vécu chastement toute sa vie, à la face de l'excuse classique (utilisée de façon interchangeable par les deux hommes et les femmes) des fameuses, légendaires «exigences masculines».

C'est une fête politiquement incorrecte parce que Joseph a protégé la Sainte Famille des méchants (et n'a pas tenté de converser avec eux, à la recherche de ce qui unit plutôt que ce qui divise).

C'est une fête politiquement incorrecte parce que Joseph était un homme pieux. Non seulement il a fait aveuglément confiance à Dieu, mais il a imposé au Fils tous les rites religieux de l'initiation (circoncision, imposition du nom, présentation au Temple ...) et n'a pas songé un seul instant à dire: «Quand il sera grand lui , c'est lui qui décidera... ».

En conclusion, pour toutes ces raisons politiquement incorrectes, bonne fête des papas.
Avec le souhait à tous les pères d'imiter Saint Joseph, à toutes les épouses d'avoir un mari comme l'eut Marie, et à tous les enfants un père terrestre comme le père adoptif de Jésus.
 

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La guerre des Cristeros et le Québec d'aujourd'hui

En 1926, le gouvernement mexicain veut « défanatiser » son peuple. La religion devient hors la loi. Des amendes sont distribuées pour toute personne apprenant à prier à ses enfants! L’enseignement est laïc et obligatoire pour tous. Tout signe religieux est interdit. Les exécutions sans jugement sont monnaie courante
 
Il existe déjà au Québec de nombreux laïcistes intégristes demandant que l’on ne permette pas que les croyants transmettent leur foi à leurs enfants, et désirant enlever ces enfants pour les confier à la DPJ! L’interdiction que l’on veut imposer aux garderies familiales de parler de religion est de cet ordre. L’imposition d’une religion d’État par le cours d’éthique et culture religieuse ne respectant pas la liberté de conscience des parents en est un autre exemple.
 
En tant que laïcs dans la cité, nous avons le devoir non seulement de demeurer vigilants face à la volonté de l’État, mais de combattre ces mesures liberticides qui construisent un pays où l’on tue les enfants à naître, où l’on voudrait éliminer les vieillards qui auront intégré psychologiquement qu’ils sont un poids pour la société et que par conséquent, leurs souffrances inutiles sont trop lourdes à porter…
 
Le témoignage des Cristeros peut nous inspirer. Un film paraîtra cette année sur le sujet. Espérons qu’il sera fidèle à l’histoire de ce peuple martyr, mourant en criant « Vive le Christ Roi ». 

http://www.youtube.com/embed/6pu4gst3FmI

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Des infirmiers éliminent leurs patients "par pitié" en Uruguay, sans leur consentement...

Le journal La Presse du 19 mars 2012 nous apporte cette nouvelle:

 

 

Deux infirmiers uruguayens affirmant avoir voulu délivrer des malades de leurs souffrances ont avoué l'assassinat de 16 patients dans deux hôpitaux de Montevideo, et les autorités craignent que le bilan s'alourdisse au fil de l'enquête.

Les deux hommes, dont l'état civil n'a pas été confirmé officiellement, ont été inculpés «d'homicide spécialement aggravé» et écroués dimanche soir, a annoncé à la presse le juge Rolando Vomero.

Les suspects ont avoué avoir perpétré ces assassinats - cinq pour l'un (dans l'unité de cardiologie de l'hôpital public Maciel) et 11 pour l'autre (dans le service de neurochirurgie de la clinique Española) - «car ils ne supportaient pas de voir la souffrance des gens», selon leurs avocats, mais leurs victimes n'étaient pas en phase terminale, a ajouté le juge.

Une infirmière, peut-être la compagne de l'un des deux suspects, a été accusée de complicité et dissimulation d'assassinat et également incarcérée, a précisé le magistrat.

Les déclarations des deux mis en cause laissent entendre «en termes généraux qu'il pourrait exister plus de cas» que ceux déjà découverts, a indiqué de son côté le ministre de l'Intérieur Eduardo Bonomi.

«Il n'y a pas eu d'erreur, ils ont agi avec l'intention de tuer», a assuré à la presse le vice-ministre uruguayen de la Santé Leonel Briozzo.

Dans un cas au moins, l'euthanasie a été pratiquée à l'aide de morphine, dans un autre en insufflant de l'air dans le sang, provoquant la mort en quelques minutes, a encore expliqué le juge.

Les deux cas ne sont pas liés, a encore expliqué le juge Vomero, même si l'un des deux suspects travaillait dans les deux établissements où des cas ont été répertoriés.

L'avocate d'un des accusés, Ines Mazziotti, a révélé que les deux hommes étaient «amis», mais elle a assuré qu'ils ne s'étaient pas concertés et que les meurtres avaient obéi à des mécanismes différents.

Selon elle, son client a affirmé avoir agi «par pitié». «Après 20 ans aux soins intensifs, avec du stress, à se trouver entre la vie et la mort, il ne l'a plus supporté», a ajouté l'avocate.

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