M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Obamacare un jugement de la cour suprême américaine est attendu

Le site Riposte Catholique du 26 mars 2012 nous apporte cette nouvelle:

 

 

Je ne reviendrai pas ici sur le combat que mène actuellement la Conférence épiscopale des États-Unis (United States Conference of Catholic Bishops, USCCB) contre le fameux décret du ministère fédéral de la Santé (le HHS Mandate) pris en application de l’ObamaCare, violant de manière patente les garanties à la liberté de religion au cœur du Premier Amendement de la Constitution des États-Unis. Dès l’époque où cet ObamaCare (Patient Protection and Affordable Care Act) était discuté par le Congrès, les évêques américains n’avaient pas manqué de mettre en garde contre des dispositions perverses latentes dans le projet de loi débattu, notamment la possibilité de voir l’avortement remboursé. La gauche Démocrate et des catholiques de la même farine avaient moqué l’interprétation des évêques catholiques. Nous y sommes !

Indépendamment de ce combat qui se poursuit, et qui a connu vendredi dernier un nouvel épisode avec les quelque 150 rassemblements organisés par Stand Up for Religious Freedom dans tous les États-Unis, la bataille contre l’ObamaCare aborde aujourd’hui une nouvelle phase qui sera déterminante pour l’avenir même de cette loi. En effet, dès ce lundi et pendant trois jours la Cour Suprême des États-Unis (Supreme Court of the United States, SCOTUS) va devoir juger du procès qui oppose vingt-six États de l’Union – un procès auquel s’est joint la National Federation of Independent Business (qui représente 350 000 petites et moyennes entreprises) – au gouvernement fédéral ; les premiers jugeant inconstitutionnel l’essentiel des dispositions de la loi fédérale.

La SCOTUS devrait entendre aujourd’hui les plaidoiries de rejet (anti-injunction) de l’affaire par les avocats du gouvernement fédéral, au motif qu’un impôt ne peut pas être contesté avant d’être payé… Je ne crois pas que cette astuce juridique sera retenue par la SCOTUS. Demain sera le grand jour avec l’échange de plaidoiries sur la constitutionnalité d’une loi qui oblige les citoyens à acquérir une assurance couvrant le remboursement des frais médicaux. Mercredi matin, la SCOTUS aura à estimer quelles portions de l’ObamaCare peuvent être maintenues si l’obligation de souscrire une assurance-santé est jugée anticonstitutionnelle, puis, dans l’après-midi, la SCOTUS devra s’interroger si le gouvernement fédéral peut obliger les États à étendre le champ d’application de Medicaid

C’est une très grosse affaire car l’ObamaCare est chez les Démocrates le “cheval de bataille” de la campagne électorale de cette année. Un rejet en tout ou partie de la loi par la SCOTUS – dont les décisions sont sans appel – serait une catastrophe politique et électorale pour Obama.

Laissez un commentaire

La population slovène refuse l'adoption pour les partenaires de même sexe

Sur le site Le Salon Beige du 26 mars 2012, on retrouve cette information sur la volonté d'un peuple de préserver la famille et le mariage:

 

Les Slovènes ont rejeté un nouveau code de la famille offrant davantage de droits aux couples homosexuels, en particulier en matière d'adoption, lors d'un référendum hier. Le oui était donné gagnant par nos médias. 56,45% des électeurs ont voté contre la loi, 43,55% pou.

Cette loi avait été adoptée par le parlement en juin 2011, mais n'a jamais pu être appliquée, grâce à la mobilisation des militants pro-famille, soutenus par l'Eglise catholique. Ils avaient réuni les 40 000 signatures nécessaires à l'organisation d'une consultation populaire devant décider de son application.

Laissez un commentaire

Témoignage d'une femme sortie du coma et que l'on déclarait pratiquement morte...

Sur le site du journal Le Parisien du 24 mars 2012, on trouve ce témoignage qui fait réfléchir en ce temps de débat sur l'euthanasie, via le Salon Beige:

 

 

 

Quand elle a repris conscience, elle a d’abord cru qu’elle était ensevelie sous des décombres. Que les urgences s’étaient écroulées après un séisme. Et puis il y a eu des pas, des voix, des bips… Et Angèle Lieby a réalisé l’impensable : l’hôpital où elle avait été admise pour une violente migraine était intact.

Mais elle… y était considérée comme morte. Un corps inerte, intubé, relié à des machines, dans lequel son esprit conscient et tétanisé a vécu enfermé pendant deux interminables semaines, trompant médecins et encéphalogrammes. Tout entendre et ne pas pouvoir hurler, c’est l’enfer que cette Strasbourgeoise de 59 ans a voulu raconter, trois ans après ce terrible 13 juillet 2009, dans « Une larme m’a sauvée »*. Et la larme n’est pas loin dans les yeux clairs de cette grande femme pimpante, ancienne ouvrière dans une usine fabriquant des chariots de supermarché, quand elle explique le pourquoi du livre sorti jeudi.

« C’est un peu une thérapie… Mais c’est surtout un cri du cœur : tant qu’on n’est pas mort, on est vivant! »

Considérer quelqu’un comme vivant, même lorsqu’il semble plongé dans un coma irréversible, c’est ne pas lui enfoncer sans ménagement des instruments métalliques dans la gorge. Ne pas le retourner comme un paquet de viande. Ne pas lâcher, au pied de son lit, « elle va bientôt clamser ». Angèle n’a rien oublié. Surtout pas ce moment où, pour montrer aux externes « comment on voit qu’une personne est vivante ou morte », un médecin lui a tordu le téton en concluant « vous voyez, pas de réaction » alors qu’elle ressentait une douleur insupportable.

Raymond, son mari, policier à la retraite, reste dévasté à son chevet. Elle reconnaît son souffle, qu’il a court depuis que le médecin lui a dit : « Il va falloir la débrancher. Plus rien ne fonctionne à part le cœur. » Lui essaye de mettre de la musique, pour la maintenir en vie. « Au début, je fredonnais à l’intérieur, et puis c’est devenu un cauchemar ça aussi, admet Angèle. Les mêmes chansons en boucle, tout le temps… » Raymond finira par aller choisir le cercueil, en chêne clair capitonné de satin blanc. Les obsèques sont fixées au 20 juillet. Puis il se ravise face au chagrin de leur fille Cathy et de leurs deux petites-filles… « J’étais perdu, avoue-t-il. Je la voyais morte, mais je ne pouvais pas accepter qu’on la tue. »

Angèle, mortifiée, se dit qu’elle a bien fait de demander à être incinérée. Au moins, elle ne serait pas enterrée vivante. « Et puis j’ai réalisé que j’avais autorisé le don d’organes, et là, ça a été la panique. J’étais terrifiée à l’idée qu’ils m’arrachent le cœur sans anesthésie. Je sanglotais, et ils ne voyaient rien. » Et puis le 25 juillet, douze jours après le trou noir, c’est son anniversaire de mariage. Raymond et Cathy sont là, à la supplier de ne pas les quitter. A sa propre stupéfaction, une larme jaillit sur la joue d’Angèle. « J’ai entendu ma fille crier, appeler les infirmières. On lui a répondu mais non, c’est du collyre… Mais je pleurais vraiment, et la tristesse s’est transformée en euphorie! » Le soir même, Angèle bougeait un doigt. Le lendemain, un orteil. Et s’il lui a fallu encore quatre mois pour respirer sans tubes, tout l’hôpital a assisté, perplexe, à une résurrection digne de ce nom. « Je ne sais pas d’où je reviens », sourit aujourd’hui Angèle en regardant son Raymond, auprès duquel elle savoure aujourd’hui, quasi rétablie, ce rab de vie.

Laissez un commentaire

Échec d'une tentative américaine d'imposer leur politique contraceptive et abortive aux pays en développement

Le site C-Fam du 23 mars 2012 nous apporte cette information:

 

 

NEW YORK, 23 Mars (C-FAM) Les négociations du document final de la commission de l’ONU sur la Condition de la femme auraient dû être terminées il y a une semaine. Cependant, elles traînent depuis quelques jours ; et cela aura conduit à l’échec cuisant de l’administration d’Obama et à la fureur des pays en voie de développement.

 Les Etats-Unis ont essayé d’imposé leur agenda sur les droits sexuels et procréatifs, mais par une dramatique épreuve de force, les autres délégations ont préféré saborder le document final que d’accepter la proposition américaine.

Les délégations étaient indignées de ce que les Etats-Unis aient mis l’accent sur les droits sexuels et procréatifs, et étaient particulièrement offensés d’avoir été assujettis aux bras armés des Américains pendant la durée des négociations sur la résolution à propos de la mortalité maternelle. Cependant, les Etats-Unis ont pu faire passer leur résolution sans avoir besoin de retirer leurs références aux droits sexuels et procréatifs.

Dans sa résolution sur la mortalité maternelle, la délégation américaine insiste sur le nouveau langage que d’autres délégations percevaient comme part d’une stratégie visant à faire avancer le droit international à l’avortement. Les diplomates craignaient aussi les références « l’éducation sexuelle adaptée à l’âge », qui ne faisaient aucune mention des parents, et les références douteuses au « genre ».

Les négociations du document final, intitulé « conclusions bénéficiant d’un accord », ont donc été prolongées d’une semaine parce qu’aucun consensus n’avait été obtenu. Les délégations ont continué les négociations jusqu’aux aurores de jeudi dernier, lorsque la commission a conclu sa session, mais les Etats-Unis ne voulaient pas reculer, ce qui a fait échouer complètement les négociations.

Michelle Bachelette, présidente d’ONU Femmes, a fait une déclaration à l’intention des délégués lors de la clôture de la conférence. Elle s’est dite déçue que la commission « n’ait pas pu aboutir à un consensus ». Certaines délégations ont exprimé leur frustration face à la rigidité idéologique des Etats-Unis et d’autres délégations du camp favorable aux droits procréatifs.

La représentante du Zimbabwe, parlant au nom du groupe africain, s’est plainte des positions de « seulement une délégation » qui a mené les négociations à l’échec. Elle a aussi clarifié la conception que le groupe africain a du terme « genre », en faisant référence au féminin et au masculin, conformément à ce qui est mentionné dans les documents de l’ONU précédents, et a souligné qu’il appartenait aux nations africaines souveraines de s’y tenir.

La délégation iranienne a délivré une déclaration regrettant que les « tendres passerelles (consensus) se soient écroulées la nuit dernière à une heure du matin… seulement à cause de l’intransigeance, le forcing et le manque de flexibilité de la part d’un côté de la salle, sur des questions non pertinentes » pour traiter le sujet. L’Iran a reproché aux parties d’être venues négocier à la table « dans le but d’obtenir tout ce qu’elles voulaient, sans aucune flexibilité ».

De l’autre côté de la table des négociations, l’ambassadrice de la Norvège critiquaient certains Etats sans ménagement pour ne pas avoir abandonné leurs « valeurs morales » ou accepté les versions radicales de l’égalité sexuelle : « (Nous) avons vu maintenant comment les valeurs morales ont été évoquées pour priver les femmes de leurs droits humains, de leurs opportunités – et enfin, pour certaines – de leur vie ! C’est le vrai danger moral de notre époque ! ». Elle ajoutait plus tard « Beaucoup devront laisser de côté leurs convictions traditionnelles, même lorsqu’elles sont basées sur les croyances religieuses ou la culture… c’est ce qu’on appelle le développement ».

C-Fam explique également dans cet article comment les États-Unis ont tenté d'imposer leurs vues au reste du monde sur la reproduction.

Laissez un commentaire

La censure des médias sur la question de l'euthanasie...

Depuis l'annonce des conclusions du rapport de la Commission "Mourir dans la dignité", les médias sont dithyrambiques sur les membres de cette commission. Comme toujours malheureusement dans la sphère publique québécoise, lorsqu'il s'agit de tuer, il y a unanimité apparente... c'est-à-dire censure par les médias de tout journaliste prêt à critiquer l'absence de respect de la commission pour la majorité des experts et groupes intervenant devant elle et condamnant l'euthanasie.

Puisque La Presse a voulu donner la parole à un André Pratte louangeur, un Patrick Lagacé la larme à l'oeil, ou Le Devoir à des multiples articles d'applaudissements, nous donnerons la parole à une autre journaliste, Lysiane Gagnon qui n'a pu s'exprimer cette fois-ci, alors qu'elle aurait pu très bien écrire l'éditorial d'un certain journal...

D'abord Lysianne Gagnon dans le journal La Presse et un article intitulé "Désir de mort", paru le 31 août 2010. Voici l'extrait 

Si le Collège des médecins est plutôt réservé, la grosse locomotive de la Fédération des médecins spécialistes est en marche depuis un an, sur la foi d'un sondage qui indiquerait qu'une majorité de ses membres (parmi les 23% qui y ont répondu) souhaite voir l'euthanasie encadrée par une loi.

Le fait qu'une fédération de médecins soit le principal promoteur de l'euthanasie est quelque peu troublant. Qu'ils veuillent clarifier la situation et s'éviter des poursuites, dans un contexte où, effectivement, l'euthanasie passive est souvent discrètement pratiquée, cela se comprend. Mais est-ce que leur serment ne les engage pas à maintenir la vie plutôt qu'à inventer des façons de donner la mort? Ne devraient-ils pas plutôt travailler sur le contrôle de la douleur?

Doute insidieux: certains d'entre eux seraient-ils excédés de voir des patients s'accrocher à leur misérable vie alors qu'on manque de lits aux soins intensifs? D'accord pour le débat, mais qu'on le fasse prudemment, en ayant aussi à l'esprit les effroyables abus que pourrait entraîner la légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté.

Voici un autre article de Lysiane Gagnon, paru dans le Globe and Mail du 30 août 2010, parlant de la dérive de la Hollande, passant d'une étape à l'autre dans l'ouverture à la tuerie par "compassion":

The proponents of euthanasia are on a roll. Still, one can’t help feeling a certain malaise when the main proponent of euthanasia is a physicians’ association. Aren’t doctors supposed to do everything to protect life? Would it be that some of them are exasperated to see so many terminally ill patients fighting for their miserable life when there’s a shortage of intensive care beds? This is not a comfortable thought.

Hugh Anderson, a Montreal Gazette journalist who wrote a seniors’ column until his recent death from cancer, was adamantly against the idea of legalizing euthanasia, because he thought that none of the safeguards that could be part of a law would prevent abuse. The slippery slope can be quite abrupt, indeed.

When the Netherlands first codified euthanasia 30 years ago (it was legalized in 2002), medically assisted suicide was allowed only for competent adults who were terminally ill. “Then,” wrote Mr. Anderson, “it was extended to competent adults with incurable illnesses or disabilities, although not terminally ill. Then it was extended to competent adults who were depressed but otherwise not physically ill. Then it was extended to incompetent adult patients like Alzheimer’s sufferers, on the basis that they would have asked for death if they were competent. And now it is legal for doctors in Holland to kill infants, if parents agree, if they believe their patients’ suffering is intolerable or incurable.”

Bien que les témoignages et les preuves abondent sur les dérives des pays où l'euthanasie est légale, la commission n'a relevé que les témoignages positifs des défenseurs de l'euthanasie de ces pays...

Enfin, nous vous invitons à relire cette lettre toujours actuelle, parue dans le Devoir du 13 février 2012, d'intellectuels québécois et représentants des unités de soins palliatifs, posant des questions qui n'ont pas été retenues par la commission. En voici un extrait:

Respecter l'égalité et l'intégrité implique aussi de maintenir un climat sécuritaire dans les lieux de soins. La sécurité des milieux de santé est un pilier de consensus social et un fondement de l'équité s'y exprimant fortement. Le système public de santé doit être un endroit où nul ne peut nourrir ni mettre à exécution une intention claire d'interrompre la vie de quiconque. On peut comprendre la réflexion de bien-portants apeurés par l'anticipation de conditions débilitantes au terme de leur existence et certaines carences du système de soins, ce qui les amène à souhaiter la légalisation de l'euthanasie comme une sorte de police d'assurance. Néanmoins, le système de santé public doit demeurer un milieu intègre où toutes les ressources capables d'apporter du confort sont utilisées à bon escient sans jamais prendre la décision de provoquer la mort, mais de tout faire pour soulager les souffrances. Cette politique doit demeurer claire et inviolable.

Risques liés à l'euthanasie

Nous attirons votre attention sur le consensus contre toute forme d'euthanasie exprimé devant la Commission par les intervenants du milieu des soins palliatifs. Ces gens sont les mieux placés pour saisir les enjeux reliés à la question. Contrairement à l'avis de certains théoriciens, comme ceux de la Société royale du Canada à l'origine d'un récent rapport sur la question, les personnes oeuvrant en soins palliatifs bénéficient d'une expertise concrète de premier plan.

Or, les mémoires présentés par des gens de soins palliatifs convergent de manière étonnante et significative. En effet, au lieu de défendre les soins palliatifs eux-mêmes, ils s'inquiètent plutôt des risques liés à toute forme d'ouverture à l'euthanasie. Leurs points de vue soutiennent la sauvegarde et la protection des liens humains, du climat de confiance et du sentiment de sécurité requis dans le contexte délicat des soins en fin de vie. Leur préoccupation touche directement le cadre politique assurant un climat social paisible et stable.

Ainsi, nous pensons qu'il est politiquement néfaste de recommander, d'une part, un accès accru aux soins palliatifs et, d'autre part, d'autoriser l'euthanasie sous forme de «soins appropriés en fin de vie dans certaines circonstances». L'euthanasie acceptée dans ces lieux transformera nos institutions de soins en lieux ambigus où l'on peut aussi provoquer la mort. Celle-ci arrivant toujours comme une surprise, les familles qui verront un des leurs parler et rire la veille puis mourir brusquement le lendemain ne pourront pas ne pas se demander: qu'est-ce qu'ils lui ont fait?

Devoir politique

Cette question est lourde à porter. Il faut ici penser aux familles qui se diviseront sur cette décision d'euthanasie entre ceux qui aiment trop leur être cher pour le tuer et ceux qui l'aiment trop pour le laisser vivre. Si l'euthanasie est possible, on ne sait pas où la souffrance des survivants les mènera, quelle avalanche de contestations ou d'enquêtes surgira. Que dire aussi des soignants eux-mêmes, qui se verront imposer un lourd fardeau? Car celui qui exige de mourir exige qu'on le supprime. Quel poids cela imposerait aux soignants! Serait-il justifiable que le droit de l'un gomme ainsi le droit de l'autre? Ne sommes-nous pas devant une rupture profonde d'équité dans une société où chacun devrait avoir droit aux mêmes égards? La liberté de l'un ne s'arrête-t-elle pas quand celle de l'autre commence?

Les signataires de cette lettre souhaitent, tout comme vous, préserver les valeurs soutenant notre démocratie québécoise, valeurs clairement exprimées par notre charte des droits et libertés. Nous ne voulons pas que soit mis à mal notre respect de l'égalité, de la sûreté et de l'interdit de porter atteinte à la vie d'autrui, valeurs fondamentales à la base de notre vie en société. En fin de vie, nous sommes tous semblables et notre droit à la sécurité et aux soins est plus important que jamais. C'est un devoir politique que d'assurer une fin de vie paisible dans un milieu sécuritaire pour toutes les citoyennes et tous les citoyens québécois.

***
Ont signé cette lettre: Louis Balthazar, professeur émérite en sciences politiques de l'Université Laval; Thomas De Koninck, titulaire de la Chaire «La philosophie dans le monde actuel» de l'Université Laval; Michel L'Heureux, directeur général de la Maison Michel-Sarrazin et professeur associé au département de médecine familiale de l'Université Laval; Louis-André Richard, professeur de philosophie, président de l'Institut Jean-Paul-Desbiens et membre du comité d'éthique de la Maison Michel-Sarrazin; Patrick Vinay, médecin en soins palliatifs à l'hôpital Notre-Dame du CHUM.

À quand une commission sérieuse sur l'euthanasie?

Laissez un commentaire

Conférence sur l'euthanasie en France: dénonciation des dérives des pays où elle est légalisée

L'alliance Vita pour le respect de la vie de la conception à la mort naturelle donnait une conférence ce 22 mars 2012 au Puy-en-Velay. Elle arrive à propos pour illustrer la dérive de la Commission "Mourir dans la dignité" (information via le Salon Beige):

Comment se passe la fin de vie en France ? Quels sont les besoins des personnes âgées ? Comment l'euthanasie avance-t-elle ? Est-elle le dernier recours face à une douleur physique ou psychique jugée insupportable ? Autant de questions qui ont été le fil rouge de la soirée orchestrée par Ségolène du Closel, directrice de la communication d'Alliance Vita, et le docteur Michel Glénat, médecin chef de service du Pôle personnes âgées au Centre hospitalier Sainte-Marie.

La solution : une solidarité active
Lors de cette soirée étape du “Tour de France de la solidarité” de l'association, Alliance VITA a souhaité sensibiliser les Ponots aux enjeux de solidarité autour de la fin de vie, sous le thème “2012 : la tentation de l’euthanasie”. « Ce n'est pas une solution. En 2004, nous avons mis en place un service d'écoute “SOS fin de vie” pour soutenir les personnes malades et celles qui les entourent », explique Ségolène du Closel. Comme le souligne le docteur Michel Glénat, la tentation de l'euthanasie « peut passer en chacun de nous. Pour les douleurs physiques, nous savons faire, les soins palliatifs sont efficaces. Le problème se situe sur le mal-être ». Pour résoudre cette difficulté, la solidarité est la solution première pour Alliance Vita qui a constaté, à travers plusieurs témoignages, « un regain d'intérêt pour la vie si quelqu'un est présent. Le fait de pouvoir s'exprimer, avec une personne extérieure, aide beaucoup », argumente Ségolène du Closel.

Une prise en compte de la vulnérabilité
Dans une société « individualiste, qui s'est compartimentée, on ne se préoccupe plus des problèmes, on s'en débarrasse », estime la directrice de la communication d'Alliance Vita. Pour l'association, il faudrait changer le modèle actuel, développer les soins palliatifs, mais aussi créer un réseau de solidarité avec des personnes se préoccupant de la vulnérabilité de chacun. L’initiative “A tout’âge”, où des collégiens rendent visite de façon régulière aux personnes âgées d'une maison de retraite, est un exemple pour Alliance Vita, « des liens se tissent alors entre jeunes et retraités : une réponse solidaire locale aux besoins des personnes âgées ».

Des dérives inquiétantes ?
Alliance Vita a également voulu mettre en garde les partisans de “l'euthanasie légale d'exception”, « les pays ayant légalisé l'euthanasie (Belgique, Suisse, Pays-Bas) connaissent actuellement d'importantes dérives. Par exemple, aux Pays-Bas, pour pratiquer l'euthanasie, il faut l'autorisation de deux médecins. Pour contourner cette réglementation, une “équipe volante” a été mise en place. Elle intervient même sans ces validations. Une clinique spécialisée dans l'euthanasie est également en train d'être construite. La Suisse connaît aussi un véritable “Tourisme de la mort”. 34 % des euthanasiés ne souffraient pas d'une maladie mortelle », se désole Ségolène du Closel.
Le Conseil de l'Europe a explicitement demandé, le 25 janvier 2012, que l'euthanasie soit interdite dans ses 47 pays membres. Une résolution qui va dans le sens des actions de l'association. « La mort est un événement imprévu. On ne la choisit pas », conclut Ségolène du Closel.

Laissez un commentaire

La Commission "Mourir dans la dignité" est une trahison de la démocratie

La commission Mourir dans la dignité n'a pas écouté la majorité des organismes  et des expertises déposées à son chevet, signe que tout était déjà décidé à l'avance. La commission ne fut qu'une coûteuse entreprise de publicité et de poudre aux yeux pour laisser croire à un exercice de démocratie. Il n'en est rien.
 
 
Le collectif "Vivre dans la Dignité" déconce cette farce monumentale que fut cette commission. Campagne Québec-Vie ne peut que souscrire à cette déclaration:
 
 
(le Dr André Bourque, du collectif Vivre dans la dignité)
 
 
 
Québec, le 22 mars 2012 - Le rapport de la CSQMD: une trahison de la démocratie
 
Le réseau Vivre Dans la Dignité (VDD) considère le rapport de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité, rendu public aujourd'hui, comme une trahison délibérée du processus démocratique.
 
« Au début du processus de consultation de la CSQMD, on a promis aux Québécois que leurs voix seraient entendues et leurs directives suivies. À cause de cette promesse, les Québécois ont manifesté leur forte opposition à l'introduction de l'euthanasie et du suicide assisté dans le système de santé. La Commission a renié, d'une manière arrogante et irresponsable, les promesses faites aux personnes dont les opinions étaient censées l'influencer, » déclare le Dr André Bourque, président de VDD.
 
Le Dr Bourque attire l'attention sur une analyse impartiale des mémoires soumis à la CSQMD, démontrant que les deux tiers des personnes ayant présenté des mémoires rejettent toute introduction de l'euthanasie et du suicide assisté dans le système de santé.
 
Un tiers des personnes entendues par la Commission étaient en faveur de l'euthanasie et à peine deux pour cent en faveur du suicide assisté.
 
Le Dr Bourque ajoute que malgré ces résultats, la CSQMD n'a tenu aucun compte des opinions exprimées de manière démocratique, et a cédé aux pressions de petits groupes cherchant (de façon obsessive) à décriminaliser l'euthanasie et le suicide assisté au Québec.
 
De nombreux observateurs se demandent si la décision de céder aux pressions de ces groupes a été prise avant même le début de la consultation publique. Le Dr Bourque rappelle aussi aux Québécois que des députés membres de la Commission ont fait un voyage en France, Belgique et Hollande pour se renseigner sur l'euthanasie, alors qu'ils devaient s'informer sur ce que la population québécoise en pensait.
 
« Pourquoi gaspiller presque un million de dollars en fonds publics pour en arriver à une conclusion déterminée à l'avance? Les audiences étaient-elles un simple coup publicitaire? Si oui, la prochaine élection donnera l'occasion aux Québécois de demander des comptes aux députés qui les ont trahis. »
 
Le Dr Bourque mentionne une bonne nouvelle: le gouvernement de M. Charest n'est aucunement lié par les recommandations du rapport et peut refuser de suivre la CSQMD, créée à l'instigation du Parti Québécois. Le cabinet doit donner aux Québécois la garantie que l'euthanasie et le suicide assisté ne seront pas considérés comme des soins en fin de vie. De plus, le gouvernement doit faire porter ses efforts sur l'amélioration des soins palliatifs et les rendre accessibles à tous les citoyens qui en ont besoin.
 
« Les audiences ont démontré hors de tout doute que 99 pour cent des Québécois veulent que les soins palliatifs soient financés convenablement et offerts dans toute les régions, » affirme le Dr Bourque. « La plus grande trahison est que nous semblons avoir perdu deux années et beaucoup d'argent, qui auraient pu être utilisés pour donner aux habitants du Québec ce qu'ils désirent, c'est-à-dire un plan de développement des soins palliatifs et
leur financement. »
 
Vivre Dans la Dignité est une organisation à but non lucratif indépendante, laïque et non partisane. VDD s'intéresse à toutes les questions concernant la fin de la vie et à celles-là seulement.
 
Les personnes désirant une entrevue avec VDD peuvent s'adresser à Mme Linda Couture, dont les coordonnées se trouvent ci-dessous.
 
Linda Couture
(514) 639-6814
(514) 262- 5183 (cellulaire)
www.vivredignite.com/en/welcome.html
Laissez un commentaire

La commission "Mourir dans la dignité" ne respecte pas la liberté de conscience des médecins!

Les médecins refusant d'effectuer eux-mêmes l'euthanasie seront obligés de "collaborer" en référant leur patient à un médecin n'ayant pas ces problèmes de conscience...
 
À la page 86 du rapport de la Commission Mourir dans la dignité, on retrouve ce passage : 
 
 
 
Qui pourrait pratiquer l’aide médicale à mourir ?
 
L’aide médicale à mourir ne pourrait, par définition, être pratiquée que par un médecin. Les codes de déontologie des médecins et des infirmières prévoient le droit à l’objection de conscience. Cela signifie qu’ils peuvent refuser de poser un geste qui va à l’encontre de leurs valeurs. Bien entendu, médecins et infirmières 73 conserveront ce droit dans le cadre de l’aide médicale à mourir.
 
Toutefois, un médecin qui refuserait de pratiquer une aide médicale à mourir pour des raisons de conscience aurait le devoir d’aider son patient dans la recherche d’un médecin disposé à le faire, et ce, dans des délais les plus brefs, comme le précise déjà son Code de déontologie :
 
« Le médecin doit informer son patient de ses convictions personnelles qui peuvent l’empêcher de lui recommander ou de lui fournir des services professionnels qui pourraient être appropriés, et l’aviser des conséquences possibles de l’absence de tels services professionnels. Le médecin doit alors offrir au patient de l’aider dans la recherche d’un autre médecin. »74
 
Cet enjeu est crucial, car il est un facteur clé de l’accès à l’aide médicale à mourir, comme nous l’avons constaté en Belgique. En conséquence, nous invitons le Collège des médecins à réfléchir à un mécanisme simple et efficace permettant d’orienter les patients vers des médecins disposés à pratiquer une aide médicale à mourir. Par exemple, les directeurs des services professionnels de chaque établissement pourraient être appelés à jouer un rôle à cet effet.

On prétend respecter la liberté de conscience en définissant ce que le médecin aura le droit de refuser et ce qu'il sera obligé de faire...

Laissez un commentaire

Chaos au site des 40 jours pour la vie : Certains étudiants ont grandement besoin de services éducatifs...

IMG_3144.JPG IMG_3154.JPGHier, 21 mars 2012, une centaine d’étudiants ont fait un crochet pour venir « participer » aux 40 jours pour la vie.  Par participer, il faut entendre de la part de ces contre-manifestants, s’imposer. Avec leurs pancartes mélangées de revendications étudiantes et de propos féministes, ils avaient décidé de briser le matériel de la vigile et de s’opposer physiquement à la manifestation en repoussant les manifestants moins nombreux pour prendre leur place, puis les empêcher de manifester en s’interposant physiquement encore une fois entre les pro-vies et les passants. Ils ont brisé la pancarte annonçant l’aide disponible pour la femme enceinte en difficulté et ont déchiré partiellement et vandalisé la bannière « Prions pour la fin de l’avortement », avant que nous ne puissions intervenir.
Lorsque certains leur firent remarquer qu’ils brimaient la liberté d’expression et le droit de manifester, ils répondirent que nous n’avions pas le droit de manifester! Se croyant au-dessus des lois, ils répliquèrent avec des insultes et des « Police, protège les riches et les fascistes », lorsque ces derniers  leur remirent des amendes salées pour bris de matériel et avoir empêché une manifestation pacifique et légale. La quinzaine de policiers présents n’intervinrent qu’à la fin par la remise de contraventions, parce qu’ils ont jugé être trop peu nombreux pour avoir une action efficace et pour ne pas envenimer la situation. Le pacifisme des pro-vies a encore une fois sauvé la situation.
Les manifestants de la vigile témoignent qu’ayant tenté de dialoguer en réponse aux questions des étudiants, ils se virent répondre, en parole et en acte, avec arrogance, l’un des étudiants se permettant même d’affirmer à quel point il pouvait nous mépriser.
À la vue de ce groupe d’étudiants, nous ne pouvons que les soutenir dans leurs revendications pour obtenir des services éducatifs de qualité à moindres coûts. Comme nous avons pu le constater, ils n’ont reçu aucune éducation civique et ne savent pas ce que veulent dire les termes liberté d’association, liberté de conscience, liberté de manifester, constitutive d’une saine démocratie. Et ce, malgré le fait que certains ont pu quand même accéder à l’université!

IMG_3117_1.JPGIMG_3136.JPGIMG_3142.JPGIMG_3143.JPGIMG_3146.JPGIMG_3155.JPGIMG_3156.JPGIMG_3160.JPG

Laissez un commentaire

Sondage sur l'euthanasie dans la Presse: Allons voter!

 

 

 

Sur le site du journal La Presse du 22 mars 2012, on peut aller voter contre le suicide assisté.

Pour de plus amples renseignements sur les raisons de ne pas accepter l'euthanasie, vous pouvez consulter l'article "L'euthanasie et le suicide assisté: pourquoi pas?

Ou consulter l'excellent site de Vivre dans la dignité.

Laissez un commentaire