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Conférence sur l'euthanasie en France: dénonciation des dérives des pays où elle est légalisée

L'alliance Vita pour le respect de la vie de la conception à la mort naturelle donnait une conférence ce 22 mars 2012 au Puy-en-Velay. Elle arrive à propos pour illustrer la dérive de la Commission "Mourir dans la dignité" (information via le Salon Beige):

Comment se passe la fin de vie en France ? Quels sont les besoins des personnes âgées ? Comment l'euthanasie avance-t-elle ? Est-elle le dernier recours face à une douleur physique ou psychique jugée insupportable ? Autant de questions qui ont été le fil rouge de la soirée orchestrée par Ségolène du Closel, directrice de la communication d'Alliance Vita, et le docteur Michel Glénat, médecin chef de service du Pôle personnes âgées au Centre hospitalier Sainte-Marie.

La solution : une solidarité active
Lors de cette soirée étape du “Tour de France de la solidarité” de l'association, Alliance VITA a souhaité sensibiliser les Ponots aux enjeux de solidarité autour de la fin de vie, sous le thème “2012 : la tentation de l’euthanasie”. « Ce n'est pas une solution. En 2004, nous avons mis en place un service d'écoute “SOS fin de vie” pour soutenir les personnes malades et celles qui les entourent », explique Ségolène du Closel. Comme le souligne le docteur Michel Glénat, la tentation de l'euthanasie « peut passer en chacun de nous. Pour les douleurs physiques, nous savons faire, les soins palliatifs sont efficaces. Le problème se situe sur le mal-être ». Pour résoudre cette difficulté, la solidarité est la solution première pour Alliance Vita qui a constaté, à travers plusieurs témoignages, « un regain d'intérêt pour la vie si quelqu'un est présent. Le fait de pouvoir s'exprimer, avec une personne extérieure, aide beaucoup », argumente Ségolène du Closel.

Une prise en compte de la vulnérabilité
Dans une société « individualiste, qui s'est compartimentée, on ne se préoccupe plus des problèmes, on s'en débarrasse », estime la directrice de la communication d'Alliance Vita. Pour l'association, il faudrait changer le modèle actuel, développer les soins palliatifs, mais aussi créer un réseau de solidarité avec des personnes se préoccupant de la vulnérabilité de chacun. L’initiative “A tout’âge”, où des collégiens rendent visite de façon régulière aux personnes âgées d'une maison de retraite, est un exemple pour Alliance Vita, « des liens se tissent alors entre jeunes et retraités : une réponse solidaire locale aux besoins des personnes âgées ».

Des dérives inquiétantes ?
Alliance Vita a également voulu mettre en garde les partisans de “l'euthanasie légale d'exception”, « les pays ayant légalisé l'euthanasie (Belgique, Suisse, Pays-Bas) connaissent actuellement d'importantes dérives. Par exemple, aux Pays-Bas, pour pratiquer l'euthanasie, il faut l'autorisation de deux médecins. Pour contourner cette réglementation, une “équipe volante” a été mise en place. Elle intervient même sans ces validations. Une clinique spécialisée dans l'euthanasie est également en train d'être construite. La Suisse connaît aussi un véritable “Tourisme de la mort”. 34 % des euthanasiés ne souffraient pas d'une maladie mortelle », se désole Ségolène du Closel.
Le Conseil de l'Europe a explicitement demandé, le 25 janvier 2012, que l'euthanasie soit interdite dans ses 47 pays membres. Une résolution qui va dans le sens des actions de l'association. « La mort est un événement imprévu. On ne la choisit pas », conclut Ségolène du Closel.

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