M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Pressions sur les écoles chrétiennes d'Angleterre pour retirer les propos jugés "homophobes"

Le site de Riposte Catholique du 28 février 2012 nous apporte cette nouvelle tirée du site Lifesitenews.com du 27 février 2012:

 

 

Le leader du plus important groupement syndical britannique, Brendan Barber du Trades Union Congress (TUC), accuse le gouvernement britannique de laisser diffuser du matériel « homophobe » dans les écoles confessionnelles, dans une affaire qui est en train de créer une atmosphère de « peur » dans les écoles catholiques, qui sont nommément dans le collimateur du puissant syndicaliste.

 Tout a commencé en décembre, rapporte LifeSite, lorsque Barber s’est ému dans une lettre adressée au Secrétaire (ministre) de l’Education Michael Gove de la distribution dans les écoles catholiques d’un livret exposant le caractère immoral des actes homosexuels. S’appuyant sur l’ubuesque « Equality Act » de 2010, il affirmait : « Les écoles ont désormais l’obligation légale de récuser tout type de préjugé. De telles publications vont directement à son encontre. » Il faut donc, a-t-il ajouté, appliquer la loi de 2010 qui condamne toute « discrimination à raison de l’orientation sexuelle ».

 Le ministre a répondu en disant que les dispositions de la loi « Sexual Orientation régulations » de 2007 ne visent pas les programmes des écoles confessionnelles, précisant que « tout matériel qui y est utilisé dans le cadre de l’éducation sexuelle n’y sera pas soumis aux dispositions concernant la discrimination ».

 Le livret en question s’intitule « Virilité pure : comment devenir l’homme que Dieu veut te voir devenir » par l’Américain Jason Evert. Il assure que « l’attraction homosexuelle » peut « avoir sa source dans une relation malsaine avec le père », ou la difficulté à « avoir des contacts avec d’autres jeunes hommes, ou même dans des abus sexuels ». Le livret cite le Catéchisme de l’Eglise catholique, et précise : « L’acte homosexuel est désordonné, dans une grande mesure comme le sexe contraceptif entre homosexuels. Ces deux actes sont contraires à la finalité naturelle donnée par Dieu au sexe : les bébés et l’union. »

 Le ministre n’a – fort heureusement – vu aucune « homophobie » là-dedans et a expliqué son refus d’agir en disant qu’il n’était nullement question de « haranguer, harceler ou dénigrer un élève gay ou une élève lesbienne, ni un groupe de tels élèves » : si cela avait été le cas « cela aurait été inacceptable en n’importe quelles circonstances et constituerait probablement un cas de discrimination illégale ».

 Cela n’a pas suffi à Brendan Barber qui s’est même montré furieux de la réponse au nom du TUC qui, selon lui, n’accepte pas ce « manque d’implication ». Il a même qualifié ce « manque » de « très alarmant » au vu de ce qu’il appelle la « distribution de littérature homophobe ».

 Le journal The Guardian cite un porte-parole du Département de l’éducation assurant que toute école faisant la « promotion de matériel homophobe agirait contre la loi ». Si la condamnation du livret désigné par le TUC n’est pas explicite, il n’empêche que les écoles confessionnelles britanniques ont désormais le sentiment de devoir « marcher sur des œufs », comme l’a confié un prêtre de paroisse et professeur de théologie londonien, Father Timothy Finigan, à LifeSite. Les responsables des écoles et les enseignants vivent avec la peur « de pouvoir être accusés d’homophobie s’ils expriment l’enseignement catholique sur la condition homosexuelle ou sur les actes homosexuels ». Fr Finigan ajoute que « ce n’est pas seulement une marotte du “New Labour” : beaucoup de conservateurs se sont joints à la fête, y compris David Cameron qui a maintenant pris l’engagement public, au nom de son parti, de légaliser le mariage gay ».

Laissez un commentaire

Une pro-avortement désire remporter un prix de leadership à l'Île du Prince Edouard

Kandace Hagen, l’une des femmes qui a aidé à lancer le PEI Reproductive Rights Organisation est en deuxième place pour gagner un prix de leadership du Conseil atlantique pour la coopération internationale.
 
Dans le cadre de ce concours en ligne, chacun des huit ambassadeurs – deux de chaque province de l’Atlantique - a à décrire la façon dont il va travailler pour améliorer la communauté. Hagen s’est engagée à travailler à l’amélioration de l’accès aux services d’avortement dans l’Ìle du Prince Edouard. Elle s’est engagée à verser la prime de 1000$ pour payer les coûts de transport pour les femmes devant se rendre en dehors de l’île pour avorter.
 
Ann Marie Tomlins, de l’Association pour la Vie de l’Île du Prince Edouard encourage les gens à aller voter contre Hagen et pour Tara Brinston, qui est en avance présentement. « La dernière chose dont nos jeunes femmes ont besoin, c’est d’avoir un promoteur de l’avortement comme héros."
 
 
(source Island Edition, traduction libre)
Laissez un commentaire

Benoit XVI encourage la recherche éthique pour combattre la stérilité

Dans la revue de Presse Zenit.org, on trouve ce discours de Benoit XVI sur les techniques pour combattre la stérilité:

 

 

Le thème que vous avez choisi cette année, "Diagnostic et thérapie de la stérilité", en plus d’avoir une importance humaine et sociale, possède une valeur scientifique particulière et exprime la possibilité concrète d’un dialogue fécond entre dimension éthique et recherche biomédicale. Devant le problème de la stérilité du couple, en effet, vous avez choisi de rappeler et considérer soigneusement la dimension morale, recherchant des voies pour une évaluation diagnostique juste et une thérapie qui corrige les causes de la stérilité. Cette approche procède du désir non seulement de donner un enfant au couple, mais de rendre aux époux leur fertilité et toute la dignité d’être responsables de leurs propres choix procréatifs, pour être des collaborateurs de Dieu dans la génération d’un nouvel être humain. La recherche d’un diagnostic et d’une thérapie représente l’approche qui est scientifiquement la plus juste pour la question de la stérilité, mais aussi celle qui est la plus respectueuse de l’humanité intégrale des sujets impliqués. En effet, l’union de l’homme et de la femme dans cette communauté d’amour et de vie qu’est le mariage, constitue l’unique "lieu" digne pour l’appel à l’existence d’un nouvel être humain, qui est toujours un don.

Par conséquent, je désire encourager l’honnêteté intellectuelle de votre travail, expression d’une science qui garde éveillé son esprit de recherche de la vérité, au service du bien authentique de l’homme, et qui évite le risque d’être une pratique purement fonctionnelle. La dignité humaine et chrétienne de la procréation, en effet, ne consiste pas à être un "produit", mais repose sur son lien avec l’acte conjugal, expression de l’amour des époux, de leur union non seulement biologique, mais également spirituelle. L’Instruction Donum vitae nous rappelle, à ce sujet, que "par son intime structure, l’acte conjugal, unissant les époux d’un lien très profond, les rend aptes à la génération de nouvelles vies, selon les lois inscrites dans l’être même de l’homme et de la femme" (n. 126). Les légitimes aspirations à enfanter, du couple qui se trouve en état de stérilité, doivent par conséquent trouver, avec l’aide de la science, une réponse qui respecte pleinement leur dignité de personnes et d’époux. L’humilité et la précision avec lesquelles vous approfondissez ces problématiques méritent encouragement et soutien, à la différence de certains de vos collègues, entrainés par la fascination de la technologie de la fécondation artificielle. A l’occasion du Xe anniversaire de l’encyclique Fides et ratio, j’ai rappelé comment "le profit facile ou, pire encore, l’arrogance de se substituer au Créateur, jouent, parfois, un rôle déterminant. C’est une forme d’hybris de la raison, qui peut endosser des caractéristiques dangereuses pour l’humanité" (Discours aux participants du Congrès international de l’Université pontificale du Latran, 18 octobre 2008). En vérité, le scientisme et la logique du profit semblent aujourd’hui dominer le domaine de la stérilité et de la procréation humaine, tendant à entraver également de nombreux autres terrains de recherche.

L’Eglise prête une grande attention aux souffrances des couples stériles, se préoccupe d’eux et, justement pour cela, encourage la recherche médicale. La science, cependant, n’est pas toujours en mesure de répondre aux désirs de tant de couples. Je voudrais, en ce sens, rappeler aux époux qui vivent la condition de la stérilité, que leur vocation matrimoniale n’en est pas pour autant amoindrie. Les conjoints, par leur vocation baptismale et matrimoniale, sont toujours appelés à collaborer avec Dieu à la création d’une nouvelle humanité. En effet, la vocation à l’amour est vocation au don de soi et ceci est une possibilité qu’aucune condition organique ne peut empêcher. Par conséquent, où la science ne trouve pas de réponse, la réponse qui donne la lumière vient du Christ.

Je désire vous encourager, vous tous qui avez afflué pour ces journées d’étude et qui parfois travaillez dans un contexte médico-scientifique où la dimension de la vérité s’avère brouillée: poursuivez le chemin entrepris, d’une science intellectuellement honnête et pénétrée par la recherche continuelle du bien de l’homme. Dans votre parcours intellectuel, ne dédaignez pas le dialogue avec la foi. Je vous adresse l’appel exprimé dans l’encyclique Deus caritas est: "Pour pouvoir agir de manière droite, la raison doit constamment être purifiée, car son aveuglement éthique, découlant de la tentation de l’intérêt et du pouvoir qui l’éblouissent, est un danger qu’on ne peut jamais totalement éliminer. […] La foi permet à la raison de mieux accomplir sa tâche et de mieux voir ce qui lui est propre." (n. 28). En outre, c’est justement la matrice culturelle instaurée par le christianisme  – enracinée dans l’affirmation de l’existence de la vérité et de l’intelligibilité du réel à la lumière de la Vérité suprême – qui a rendu possible, dans l’Europe du Moyen Age, le développement du savoir scientifique moderne, savoir qui, dans les cultures précédentes, était restée seulement en germe.

Illustres scientifiques, et vous tous membres de l’Académie, engagés à promouvoir la vie et la dignité de la personne humaine, gardez toujours présent à l’esprit, également, le rôle culturel fondamental que vous jouez Mon prédécesseur, le bienheureux Jean-Paul II rappelait que les savants, "justement parce qu’ils savent davantage, sont appelés à servir davantage" (Discours à l’Académie pontificale des sciences, 11 novembre 2002). Les personnes ont confiance en vous qui servez la vie, ont confiance dans votre engagement à soutenir ceux qui ont besoin de réconfort et d’espérance. Ne cédez jamais à la tentation de traiter le bien des personnes en le réduisant à un simple problème technique ! L’indifférence de la conscience par rapport au vrai et au bien représente une menace dangereuse pour le progrès scientifique authentique.

 

Laissez un commentaire

Un article dans le journal Métro sur l'homosexualité que vous pouvez commenter...

Le journal Métro du 28 février 2012 nous apporte la morale politally correct d'une journaliste, Zora Ait El Machkoury, sur la situation de l'homosexualité en Afrique.

Il faut dire que là bas, ils n'y vont parfois pas avec le dos de la cuillère sur le sujet, mais cela n'empêche pas qu'ils ont certainement une perception plus juste du phénomène que les sociétés occidentales: 

Devant des milliers de partisans rassemblés pour fêter son 88e anniversaire dans un stade de Mutare, dans l’est du pays, Mugabe, un catholique pratiquant, s’est interrogé: «La nature est la nature. Elle a créé le mâle et la femelle. Vous, David Cameron, suggérez-vous que vous ne savez pas ça, ou est-ce qu'il y a une sorte de démence, ou cela fait-il partie de la culture des Européens?» Comme d’autres dirigeants africains, Mugabe dénonce l’homosexualité, une perversion propagée selon lui par les anciens colons et l’Occident

L'homosexualité ne fait certainement pas partie de la culture historique des Européens, mais assurément de la "culture" médiatique des pays occidentaux.

Sur le site du journal Métro vous pouvez laisser votre commentaire.

Laissez un commentaire

L'euthanasie en Europe: une anomalie concernant 28 millions de personnes sur 350 millions

L'euthanasie en Europe ne concerne que trois petits pays: la Hollande, la Belgique et le Luxembourg. Dans le reste du continent, sur ce sujet, la raison prédomine. Le site Libertépolitique.com nous apporte une sérieuse critique de la situation européenne:

 

La première vérité est que les trois Etats du Benelux ne représentent que 28 millions de personnes sur les 800 millions enregistrées au Conseil de l’Europe et sur les 320 millions habitants de l’Union européenne. De fait, nous ne saurions oublier que l’écrasante majorité des Européens ignore toute législation légalisant l’euthanasie. Ainsi que nous le rappelle fort opportunément le groupe Ethique, droit et santé du Collectif Plus digne la vie, « croire que 28 millions d’habitants du Benelux peuvent avoir raison tous seuls contre les 321 millions des 24 autres Etats de l’Union européenne qui ont fait un choix contraire, c’est refuser la réalité, c’est raisonner exclusivement avec des préjugés idéologiques [1]». 

 

A l’encontre de l’évolution 

La seconde vérité est que l’on assiste en fait à un mouvement contraire des parlements nationaux qui se trouvent toujours plus nombreux au fil des années à adopter des lois en faveur du respect de la dignité et de la vie des mourants. Si les Pays-Bas et la Belgique ont légalisé l’euthanasie depuis maintenant une décennie, aucun Etat sur le continent, hormis le cas très particulier du Luxembourg en 2009, n’a choisi de leur emboîter le pas. Bien au contraire, rappelle le Collectif plus digne la vie, après la France en 2005, la République tchèque en 2008, l’Allemagne et l’Italie en 2009 et 2011, la Suède en 2010 et l’Espagne en 2011, on peut dire qu’une majorité d’Etats de l’Union européenne a fait le choix clair du refus de l’acharnement thérapeutique et de l’euthanasie tout en instaurant un droit aux soins palliatifs en faveur de leurs concitoyens. Au nom de son passé et d’une réflexion liée à son histoire, le Bundesrat et le Bundestag allemands ont catégoriquement rejeté l’idée d’une dépénalisation même exceptionnelle de l’euthanasie et ont encouragé le développement des soins palliatifs au niveau fédéral. Berceau de la médecine palliative, la Grande-Bretagne, pourtant libérale et de tradition utilitariste, a vu jusqu’à présent échouer toutes les tentatives de légalisation de l’euthanasie et de suicide assisté à la Chambre des Lords – la dernière date du début de l’année 2010 –, quelle que soit la couleur politique de ses représentants, témoignant par là-même d’un fort rejet culturel de la société britannique à la mise en œuvre d’un soi-disant droit à la mort. Contrairement à ce qui est parfois affirmé, on constate que sur cette question il n’y a pas de clivage culturel entre pays du nord ou du sud de l’Europe.

(...)

En conclusion, on retiendra que les discours qui accréditent l’idée selon laquelle l’Europe serait en train de légaliser progressivement l’euthanasie dans une marche de l’histoire inéluctable sont tout simplement faux. « Croire que copier la législation hollandaise et belge, c’est faire œuvre de modernisme, c’est s’égarer », avertit le Collectif plus digne la vie qui ajoute : « Légaliser maintenant l’euthanasie, c’est aller à contrecourant du fondement du soin, de la solidarité et de l’évolution de la prise en charge de la fin de vie en Europe ».

Laissez un commentaire

Mathieu Bock-Côté : la souveraineté avant la vie ?

Notre sociologue et penseur québécois nous apporte la réflexion et la liberté de penser qui manquait tant dans les débats sur l’avenir du Québec. Il a certainement une hauteur de vue qui permet cette réflexion. Il identifie à merveille les causes d’une débâcle et les solutions pour… permettre au Parti Québécois de faire la souveraineté du Québec.
 
Mathieu Bock-Côté invite au ralliement des souverainistes de gauche-centre-droite dans la construction de notre pays. C’est un peu la position qu’avait le chrétien François-Albert Angers : reprenons notre pays, nous discuterons des modalités ensuite, entre nous…
 
À première vue, pour des souverainistes cela paraît des plus alléchants. Et cela le serait si les accommodements et les modalités à discuter n’étaient que des discussions économiques. Notre sociologue préfère vivre dans un Québec "progressiste" que dans un Canada "conservateur", même s’il a plus d’affinités avec plusieurs points de vue dits "conservateurs". Mais nous ne pouvons endosser ce point de vue.
 
Parce que la question primordiale n’est pas de savoir comment sauver un peuple français, mais d’abord comment sauver des hommes et des femmes d’une mort imminente. Il y a une priorité à laquelle la question du fédéralisme et du souverainisme sont subordonnés.
 
Le jeune Trudeau l’a bien compris, lui qui préfère vivre dans un Québec indépendant plutôt que dans un Canada qui protège les enfants à naître et respecte l’essence même du mariage, entre un homme et une femme. Il ne serait pas étonnant que voulant suivre les traces de son père qui ouvrit la porte à l’avortement, le fils permette l’élimination des personnes âgées par l’euthanasie.
 
Nous l’imiterons, à l’inverse, en affirmant que plutôt que de vivre dans un Québec où l’on avorte les enfants, permet l’adoption des enfants par des partenaires de même sexe et bientôt peut-être, élimine les vieillards par mesure d’économie, pardon, par compassion et souci de la dignité des trop nombreux occupants de nos hôpitaux qui se sentent tellement un poids que l’on ne peut supporter de les voir souffrir moralement ainsi… (Vite, une injection létale pour les soulager…), plutôt que de vivre dans ce Québec Français qui élimine les plus faibles, il vaut mieux demeurer dans un Canada qui nous méprise, mais laisserait en vie les enfants à naître et respecterait nos parents et grands-parents en ne mettant pas de pression pour les voir disparaître.
 
Pauline Marois qui défend l’avortement, qui a travaillé intensément à la déchristianisation de notre système scolaire, qui a instauré un système de garderie en coupant les allocations parentales, qui veut imposer une charte de la laïcité fermée portant atteinte à la liberté de conscience et de religion, qui se prononcera certainement pour l’euthanasie, est actuellement un danger plus grand que celui de demeurer encore dans une fédération qui attend notre lente assimilation.
 
Le gouvernement canadien actuel refuse l’euthanasie et les députés canadiens comptent en leur sein nombre de défenseurs de la vie à naître. On ne trouve pas l’équivalent chez nos deux grands partis québécois. Ce n’est pas le moment de parler de sortir de la fédération…
 
Désolé Mathieu, avant de vouloir vivre dans notre État français, nous voulons nous assurer que tous pourront, simplement, y vivre…
Laissez un commentaire

Un traitement plus respectueux de l'enfant à naître que la Fécondation in Vitro?

La Fécondation In Vitro ne respecte pas la dignité de l'enfant qui a le droit d'être conçu dans la chaleur (physique et affective) du ventre maternel. De plus, pour chaque fécondation "réussie," plusieurs embryons "surnuméraires" sont soit congelés, soit tués lors d'extraction de leurs cellules souches pour expérimentation, soit jetés à la poubelle. Donc il est préférable que les scientifiques travaillent sur la recherche des causes et des solutions à la stérilité masculine et féminine. Le journal Le Devoir du 27 février 2012 nous transmet une découverte scientifique qui possiblement permettra d'améliorer la fécondité des femmes:

Selon une nouvelle étude publiée hier dans la revue Nature Medicine, les ovaires de femmes en âge de procréer renfermeraient des cellules souches capables de produire des ovules. Cette découverte étonnante ébranle le dogme selon lequel une femme naît avec un nombre défini d'ovules qui diminuent peu à peu au cours de la vie de celle-ci, jusqu'à leur épuisement à la ménopause. Elle ouvre aussi la voie à de tout nouveaux traitements de l'infertilité féminine, voire à la possibilité de retarder le moment de la ménopause.
 

Félicitations au Dr Jonathan Tilly et à son équipe de chercheurs et tous nos encouragements pour qu'un jour vous puissiez vaincre la stérilité féminine par des moyens respectant l'enfant à naître!

Laissez un commentaire

1 million d'enfants avortés en 15 ans en Afrique du Sud...

Les Nations Unies tentent de changer les mentalités en Afrique pour faire accepter l'élimination des enfants à naître, ce qui est encore mal vu par l'ensemble des populations africaines. Il y a des exceptions, comme l'Afrique du Sud. Le site dici.org nous donne cette information (via Le Salon Beige):

Dressant le bilan des 15 ans de la légalisation de l´avortement en Afrique du Sud, Mgr Buti Tlhagale, archevêque de Johannesburg et président de la Conférence des évêques d´Afrique australe (SACBC), s´est exprimé avec fermeté dans une déclaration publiée le 30 janvier sur le site de la conférence épiscopale.

« On estime à plus d´un million d´enfants qui auraient dû naître en Afrique du Sud, depuis 1997, et qui ont été privés du droit élémentaire à la vie », a déclaré l’archevêque. Ces enfants, s’ils étaient nés, a-t-il souligné, « seraient en train de jouer dans les rues des villes et villages d´Afrique du Sud, chanter et prier avec nous, dans nos églises, le dimanche ». « Nous sommes attristés qu´ait été refusé à ces enfants de Dieu le droit de naître dans le monde créé par Dieu et de l´enrichir de leurs dons et talents, propres et uniques. Nous ne parviendrons jamais à réaliser pleinement ce que nous avons perdu parce que la loi déclare l´avortement acceptable », poursuit Mgr Tlhagale.

Rappelant à temps et à contretemps la position de l´Eglise catholique sur l´avortement, « claire et sans ambiguïté », l’archevêque de Johannesburg, réaffirme que « tout enfant à naître est créé par Dieu. Il a droit à la vie. Un droit qui doit être respecté par la mère et protégé par l´Etat ». Un autre droit, ajoute-t-il, qui doit être respecté par l´Etat et ses fonctionnaires est celui de « l´objection de conscience » : « Ceux qui croient que l´avortement est moralement répréhensible ont le droit de refuser de participer à des procédures destinées à le provoquer ».

Laissez un commentaire

L'avortement sélectif (selon le sexe de l'enfant) fait scandale en Angleterre!

Le journal le Figaro du 24  février 2012 nous apporte cette nouvelle: le gouvernement anglais rappelle aux médecins que de de participer à un avortement sélectif est passible de prison et que ces médecins seront radiés de l'ordre. Le ministre de la Santé britannique, Andrew Lansley, a affirmé qu'il trouvait cette pratique "totalement répugnante". Est-ce que les Anglais accepterait d'échanger leur ministre de la santé pour notre ministre québécois de la santé? On peut toujours rêver... Voici un extrait de l'article du Figaro:

 

 

«Pourquoi souhaitez-vous avorter?
- Je ne veux pas de fille
- D'accord, mais on indiquera une autre raison sur votre dossier.Trop jeune pour être mère, ça vous va?»
Tel est en substance le dialogue qu'à pu filmer en caméra cachée le journal britannique The Daily Telegraph, qui mène cette semaine une enquête sur les avortements liés au sexe du foetus au Royaume-Uni. Les investigations du journal ont pu mettre en lumière les pratiques illégales de trois centres médicaux du pays, et ont conduit le ministère britannique de la Santé à demander l'ouverture d'une enquête de police.

(...)

 Les justifications acceptées par la loi de 1967 relèvent du médical (grossesse pouvant menacer la vie ou la santé de la mère, enfant malformé ou handicapé) ou du social (la mère n'est pas en mesure de pouvoir élever un enfant). Réaliser un avortement à cause du sexe de l'enfant à naître est donc illégal.

 Réaliser un avortement à cause du sexe de l'enfant à naître est donc illégal.

Trois médecins piégés par le Daily Telegraph

Les journalistes du Telegraph ont pourtant obtenu trois accords pour avorter dans les neuf centres médicaux qu'ils ont consulté en caméra cachée. Dans l'un d'entre eux, situé à Manchester, une médecin a donné son feu vert à une fausse patiente affirmant ne pas vouloir de fille. «Je ne vais pas poser plus de questions. Si vous voulez un avortement, vous voulez un avortement, voilà tout», explique-t-elle alors qu'elle est filmée à son insu. Au téléphone, elle explique à un autre médecin que cet avortement est demandé «pour des raisons sociales» et que la patiente «ne souhaite pas répondre aux questions». Une date d'intervention est programmée quelques jours plus tard. Après la diffusion de la vidéo sur le site du Telegraph, l'hôpital a mis à pied la femme médecin et suspendu tous les avortements prévus dans le centre.

 

Un autre cas a été filmé à Birmingham. La patiente explique vouloir mettre un terme à sa grossesse car elle attend une fille mais son conjoint ne veut qu'un garçon. «C'est votre raison? Ce n'est pas bien. Ca se faisait dans le temps, oui, mais c'est une forme d'infanticide féminin, n'est-ce pas?», objecte le médecin. «Est-ce qu'on peut mettre une autre raison dans le dossier?», demande la fausse patiente. «Oui, tout à fait, car votre justification n'est pas bonne. Je vais mettre «trop jeune pour être mère», ça vous va?», lui répond en souriant le docteur.

 

Dans une dernière clinique de Londres, une femme médecin a également donné son accord pour qu'une fausse patiente n'ait pas de garçon. «Mon mari a déjà eu un garçon d'un premier mariage et nous n'en voulons pas un second», s'est justifiée la jeune femme. D'après le journal, les parents ne voulant pas mener une grossesse à terme à cause du sexe de l'enfant le font pour des raisons culturelles, mais aussi pour «équilibrer» la famille, afin de ne pas avoir que des filles ou que des garçons.

Une pratique «totalement répugnante»

Les révélations du Telegraph ont entraîné une réaction immédiate du ministère britannique de la Santé. Les autorités ont demandé l'ouverture d'enquêtes policières et administratives dans les cliniques incriminées. Une directive va également être envoyée dans tous les hôpitaux pratiquant l'avortement afin de leur «rappeler leurs responsabilités et le contenu de la loi autorisant l'avortement».

«Pratiquer un avortement uniquement à cause du sexe de l'enfant est de mon point de vue totalement répugnant», a affirmé au journal le ministre de la Santé, Andrew Lansley. «C'est également illégal. Les lois de ce pays sont édictées par le Parlement, pas par quelques médecins. S'ils ne sont pas pas d'accord avec la loi, qu'ils le fassent savoir. Mais bafouer les règles car ils croient mieux savoir que les autres ce qu'il faut faire est inacceptable». Andrew Lansley rappelle également que de tels actes «sont passibles de prison. Les médecins en question seront radiés de l'ordre. Et nous n'hésiterons pas à examiner toutes les preuves qui arriveront entre nos mains».

Laissez un commentaire

Sept états américains portent plainte contre leur gouvernement sur la polémique de la contraception

Le journal de Montréal du 24 février nous apporte cette excellente nouvelle:

 

 

 

WASHINGTON - Sept États américains ont porté plainte contre l'obligation faite aux institutions religieuses d'offrir une couverture maladie comprenant le remboursement de la contraception, telle qu'énoncée dans la réforme de l'assurance-maladie promulguée en 2010 par Barack Obama.

La plainte a été déposée jeudi par les ministres de la Justice de Floride, du Nebraska, du Michigan, de l'Ohio, de l'Oklahoma, de la Caroline du Sud et du Texas. Trois organisations catholiques y sont associées.

Selon les plaignants, l'obligation faite aux entreprises gérées par des organismes religieux, comme certains hôpitaux, d'offrir à leurs employés une couverture maladie qui comprenne le remboursement de la contraception viole la liberté de culte, inscrite dans la constitution.

«Cette réglementation oblige des millions d'Américains à choisir entre leurs convictions religieuses et la loi», s'est insurgé Jon Bruning, ministre de la Justice du Nebraska, dans un communiqué. La plainte a été déposée devant un tribunal de cet État du centre du pays.

Au début du mois, le président américain avait annoncé un compromis pour tenter de désamorcer la controverse. Il avait assuré que les sociétés dépendant d'institutions religieuses ne seraient pas obligées d'y inclure le remboursement de la contraception si elles s'y opposent.

En revanche, cette responsabilité incombera aux sociétés d'assurance-maladie, qui devront fournir gratuitement l'accès à la contraception à leurs assurées dans ce cas.

Pour M. Bruning cependant, cette annonce de Barack Obama «ne se penche en rien sur la violation du Premier amendement» de la constitution qui garantit la liberté d'expression

Laissez un commentaire