Le site internet c-fam.org du 9 mars 2012 nous apporte cette nouvelle:
Suzan Yoshihara
Les agences de l’ONU encouragent l IVG sélectifNEW YORK, 9 mars (C-FAM) Les principales agences des Nations Unies favorisent, par leur action, deux causes du déséquilibre démographique asiatique homme-femme. C’est l’accusation, formulée lors d’une conférence de l’ONU sur les femmes, formulée par une experte des politiques de l’Onu en matière de population.S’exprimant à une table ronde organisée lors de la Conférence annuelle de l’ONU sur la condition de la femme, Mme Susan Yoshihara a identifié les trois raisons du phénomène des « filles manquantes » en Chine, en Inde et dans autres pays voisins. A l’origine des meurtres massifs serait, dit-elle, l’accès aux technologies facilitant l’avortement dans des pays où la préférence traditionnelle des futurs parents pour les garçons prédomine, et la préférence affichée des gouvernements pour les familles réduites.
Entre 33 millions et 160 millions de filles manquent aujourd’hui à l’appel parce qu’elles ont été avortées, ou tuées à leur naissance. « Les filles sont tuées à cause de leur sexe. Ce n’est en aucun cas le signe d’un progrès dans la condition de la femme », a affirmé Susan Yoshihara. Cependant les agences de l’ONU sensées faire la promotion des droits de l’homme, de la santé des enfants et des femmes font une promotion agressive de deux des trois raisons de l’avortement sélectif : la famille à taille réduite et l’avortement.
Dans une déclaration jointe sur la prévention delà sélection en fonction du sexe, le Bureau du Haut commissaire des droits de l’homme, l’UNICEF, l’UNFPA, l’OMS et ONU Femmes affirment faussement que les Etats ont l’obligation de mettre fin aux avortements sélectif sans pour autant restreindre l’accès à l’IVG. En effet ceci ne ferait que commettre « une violation encore plus grave de leur droit à la vie et à la santé, tels qu’ils sont garantis par les traités internationaux des droits de l’homme, que les conventions internationales de développement se sont engagés à respecter. » [ Notre traduction].
Or il n’existe aucune obligation [ d’autoriser ] l’avortement dans les traités ou conventions internationales.
L’étendue du désastre est sinistre. En tout, la Chine fait face au taux de 120 garçons pour 100 filles. Dans certaines parties de la chine, le nombre de naissance de garçons atteint 150 pour cent filles. En Inde, les familles gardent une première fille mais « font tout afin que leur second enfant soit un garçon », affirme Mme Yoshihara.
Il y a des dizaines d’années, les militants du contrôle des populations encouragé par les fondations occidentales disposant de moyens financiers substantiels avaient pour principales cibles la Chine et le Japon. D’après Mme Yoshihara, ils ont investi dans les méthodes de sélection en fonction du sexe lorsqu’ils se sont rendus compte de l’effet multiplicateur de l’élimination des filles sur la démographie globale. L’IVG est devenue la méthode favorite utilisée pour réduire les populations puisqu’il est plus facile d’identifier une femme enceinte qu’une femme qui a l’intention de devenir enceinte.
L’effet démographique des programmes de contrôle des populations pourrait avoir un de lourdes conséquences sur le prix de la sécurité sociale et internationale. Un nombre réduit de femme dans les sociétés alimente le problème des enlèvements, du partage des mariées, et du trafic humain. La rapide décroissance de la fertilité a fait diminuer la population. Confrontés au manque de recrues, par exemple pour grossir les rangs des armées, les élites pourraient commettre des actes d’agressions contre leurs voisins tant qu’ils le peuvent.
En Chine, 500 femmes se suicident par jour, rapportait Tessa Dale dans All Girls Allowed, lors des discussions d’une table ronde organisée par REAL Women du Canada. Mme Dale décrivait des cas de femmes forcées à avorter en fin de grossesse, ce qui peut mettre en danger la vie de la mère comme celle de l’enfant, ou celui d’une mère forcée à choisir entre donner une de ses deux filles et subir une stérilisation. Désirant un garçon, elle ne pouvait décider, les agents du gouvernements avaient donc pris sa plus jeune fille.
Les petites filles sont kidnappées à l’âge de deux ou trois ans, lorsqu’elles sont encore trop jeunes pour savoir comment rentrer chez elles.
L’association All Girls Allowed soutien les familles chinoises qui souhaite garder leurs enfants, et particulièrement celles qui travaillent dans les villages souffrant du déséquilibre démographique atteignant 170 garçons pour 100 filles.
Les agents de l’ONU mettent les pays en développement devant de faux choix, affirme Mme Yoshihara. Ces pays sont forcés à choisir entre le développement et leurs enfants ; entre la promotion des droits de l’homme ( définie comme comprenant l’avortement) et avoir des familles.
« C’est un choix mortel », affirme-t-elle.
Par Wendy Wright
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