M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Un livre de Soeur Marie-Paul Ross sur la sexualité des adolescents paraîtra ce 24 février

Le journal La Presse du 20 février nous donne cette nouvelle:

 

Soeur Marie-Paul Ross, sexologue, porte un regard plutôt sombre sur la sexualité des adolescents d'aujourd'hui. Dans un livre à paraître vendredi, Sexualité des jeunes, petit manuel pour les parents, elle s'inquiète de voir les ados initiés de plus en plus tôt au «full sexe», victimes de l'omniprésence de la pornographie. On assiste chez eux à une «dégradation des valeurs», dit-elle. Un discours alarmiste ou une crainte justifiée?

«La seule connaissance de la sexualité qu'ont les jeunes est celle de la porno. Ils en arrivent à croire que c'est ce qui représente une sexualité épanouie. Plusieurs pratiquent le «full sexe», tandis que d'autres en sont incapables et se croient anormaux. La sexualité saine? Ils ne connaissent pas, déplore Marie-Paul Ross, en entrevue téléphonique. Les jeunes font des fellations et pratiquent de plus en plus le sadomasochisme. Ils sont dans une intimité propre à des gens plus âgés, parfois teintée de violence. Les parents n'en savent rien. Avec ce manuel, je souhaite remettre les pendules à l'heure et favoriser le dialogue entre les parents et leurs jeunes.»

 

Les adultes ont le devoir d'agir, insiste-t-elle. «Si on ne fait rien, nous les laissons baigner dans une société «pro-pornographique» et «pro-déviante». On considère le coït au même rang que le petit bec sur la joue. T'as le goût, fais-le. T'as le goût de prendre un coca, prends-le. On a minimisé l'effet profond que cela a dans la psyché. On en a fait un jeu, comme les concours de fellation dans les cours d'école. Le préado doit être capable d'être en relation et d'y aller selon son rythme.»

Les conséquences de l'hypersexualisation de la société peuvent être lourdes et mener à «une dégradation des valeurs», dit-elle. Elle écrit: «Cette dégénérescence produit presque inévitablement des femmes et des hommes désabusés sinon dégoûtés de leur image corporelle, aux prises avec du sexe sans amour, de l'initiation précoce, des compulsions incontrôlables les amenant à se désorienter, à se détourner de l'amour pour se fixer sur leurs performances sexuelles.»

Question de limiter les dégâts, soeur Ross y va de réflexions qui rappellent une autre époque: les jeunes devraient être abstinents jusqu'à l'âge adulte (voire plus); ne pas succomber au coup de foudre et ne pas se perdre dans les sensations fortes et l'euphorie; se méfier des fêtes de sous-sols propices aux dérapages; éviter de vivre des expériences sexuelles sans amour ou atypiques (ex.: homosexuelles pour un hétérosexuel); ne pas se masturber lors d'émotions négatives.

«Nos jeunes sont en crise, on leur dit: être un gars, c'est être performant et avoir la fille à tes pieds. Être une fille, c'est bien sucer. Ça crée un désordre psychique, affectif, sexuel et social. Ce qui me désole, c'est de voir à quel point la fille est devenue dominée par l'homme au plan sexuel. Avant, il y avait une crainte pour les filles d'être prises. Elles n'ont plus cette prudence. Et on montre aux garçons des trucs pour les appâter. Je rencontre des filles qui, à 20 ans, ont eu 30 ou 40 partenaires sexuels. Les brisures sont incroyables.»

 

 

L'article de La Presse tente par la suite de tempérer les propos de Soeur Marie-Paule Ross. Il n'est faut pas s'attaquer à la liberté sexuelle des jeunes! Tant pis pour les conséquences...

Publicité
Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !



Laissez un commentaire