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Lettre d'une ex-féministe

emancipation-155792_640.pngNous vous avons fait part il y a une semaine de l'étonnant texte élogieux concocté par Mme Denise Bombardier, sur le féminisme.

Sur le site du RCSQ, Une ex-féministe répond à Mme Bombardier, avec la compréhension de quelqu'un qui a expérimenté les dérives de cette idéologie:

 

Mme Bombardier,

En lisant votre chronique « Le corps des femmes », j’ai eu la confirmation de deux choses : la révolution féministe a réussi à brouiller les esprits les plus éclairés, et les religieux d’antan étaient des personnes bien averties.

Vous semblez avoir été choquée que les religieuses de votre jeunesse aient mis en garde toute une génération contre l’impudicité.

Vous semblez ne pas avoir compris que ces religieuses savaient que les femmes attirent les regards. Elles mettaient les filles en garde en espérant peut-être les éveiller à leur pouvoir de séduction?

Elles savaient que les hommes étaient attirés par la beauté des femmes. Pas parce que dans chaque homme sommeil un violeur… Pas non plus « parce que toutes les religions ont des problèmes avec les femmes ». Non. Simplement parce que les femmes sont belles et qu’elles attirent les hommes. C’est dans la nature humaine !

Certains religieux étaient fortement teintés de jansénisme, j’en conviens, mais au moins ils avaient la lucidité de reconnaître que « la force sexuelle peut faire décoller une fusée » !

De nos jours, on semble avoir occulté la réalité humaine la plus élémentaire : les hommes et les femmes sont fait pour s’aimer et pour s’unir!

C’est à cet amour, à cette union et à cette force d’attraction que la révolution féministe s’est attaquée, et cette charge a fait des millions de victimes depuis 40 ans.

Selon vous, et selon toute révolutionnaire endoctrinée qui se respecte, la révolution féministe « n’a pas fait de victimes, n’a pas construit de camps de la mort, n’a pas semé la terreur, n’a muselé personne, n’a violé aucune loi et n’a imposé aucune barbarie » !

En s’attaquant à la complémentarité des femmes et des hommes, la révolution féministe a pourtant tout fait cela!

Elle a rejeté la seule vraie et grande réalité humaine : la femme est différente de l’homme et elle l’attire ! Il n’y a rien de plus beau que le corps d’une femme ! Et rien de plus puissant que le désir d’un homme ! Et cela est beau !

C’est pour protéger cette beauté que la « morale officielle » de l’Église catholique s’oppose encore aux relations sexuelles hors mariage – faut-il spécifier que c’est Dieu et pas l’Église qui l’a formellement suggéré à Moïse?

Il y a 3500 ans, ça tombait sous le sens qu’on voulait protéger les femmes et les enfants des unions polygames ! Et aujourd’hui? Est-ce si différent? Regardons autour de nous et soyons honnêtes : si on attendait un an, et qu’on s’engageait dans le mariage avant de copuler, tous les maux de société que nous connaissons feraient un bon fulgurant en arrière!

La révolution féministe a pour but premier de rejeter la complémentarité des hommes et des femmes. Ses théories, martelées de façon transversales depuis 40 ans aux jeunes générations occidentales, affirment que la différence sexuelle asservie les femmes et que pour se libérer, elles doivent nier la nature et leur nature, les obligeant à séparer leur sexualité de leur pouvoir de procréation.

Les théories féministes ont réussit à désensibiliser les femmes jusqu’à les convaincre que l’avortement devait être un « droit ». N’avez-vous pas, Mme Bombardier, réalisé un film à ce sujet? Un film qui démontrait l’égoïsme outrancier de certaines femmes et l’inconscience monstrueuse de certaines autres?

Les 100 000 avortements annuels au Canada, et les 30 000 autres au Québec, ne sont pas des gestes isolés ; ils sont le fruit d’une révolution qui n’en a que pour le « corps des femmes », et rien d’autre !

Il est évident que la libération des femmes était nécessaire, mais la révolution féministe, elle, n’a rien fait de glorieux : elle s’est approprié le combat des épouses et des mères qui luttaient, à l’origine, pour leur famille… et pas uniquement pour elles-mêmes et leur corps!

Vous affirmez, Mme Bombardier, que « …toutes les religions ont des problèmes avec les femmes ». Eh bien, je voudrais vous apprendre que même la révolution féministe a des problèmes avec les femmes!

Ces révolutionnaires imposent leur façon de concevoir l’amour et la sexualité jusque sur les bancs d’école en méprisant les parents. Au Québec, elles ont conçu un modèle unique pour toutes les femmes, prétendent parler en leur nom et les méprisent lorsqu’elles sont en désaccord avec leurs théories marxistes anti-conjugales, anti-familiales et anti-religieuses.

La guerre des sexes est au cœur de chacun de nous. Il est le Mal qui nous gruge et qui nous pousse vers la méfiance et la domination plutôt que vers la confiance et l’amour. C’est ça l’histoire d’Adam et Ève : un récit étiologique, c’est-à-dire une histoire qui se vit aujourd’hui en nous et autour de nous.

Le mouvement de libération des femmes voulait remettre cette confiance et cet amour au cœur du couple humain déchiré. La révolution féministe l’a rejeté pour ne s’occuper que de la femme et la modeler à sa guise.

Cette révolution a instauré la suprématie de la femme au détriment de tous : ses victimes sont des familles brisées, des enfants écartelés et des grands-parents abandonnés ; ses camps de la mort se nomment « cliniques », « CLSC » et « hôpitaux » ; ses détracteurs sont muselés et terrorisés devant la soumission généralisée des occidentaux, prisonniers de sa rhétorique victimaire.

En changeant les lois au gré de ses désirs depuis 40 ans, la révolution féministe a pu éviter de les violer ; c’est ainsi qu’ont procédé la plupart des révolutionnaires arrivés au pouvoir dans le passé, et que nous qualifions de barbares aujourd’hui.

Le temps saura donner raison à la résistance.

Marie-France Lavoie

Ex-féministe

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"Faire la fête" des enfants à naître?

Une nouvelle tradition? Une réunion de famille autour de la mère enceinte pour regarder une échographie en 3D! C'est ce que nous révèle la journaliste Sophie Allard dans le journal La Presse du 9 février.

Bien que cela ferait mal de ne rien faire pour sauver l'enfant, il faut souhaiter que nous puissions un jour avoir les images 3D d'un avortement que nous ne pourrions empêcher, comme dans les années 1980 le Docteur Nathanson l'avait fait en 2D, ce qui avait déjà créé un choc des consciences. Tous pourrait alors constater comment l'avortement "fait la fête" à l'enfant à naître...

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La désinformation par les médias et dans les médias: un exemple sur l'euthanasie

Le combat contre l’avortement et l’euthanasie demande une persévérance qui ne tient pas compte des résultats. « Les hommes combattront et Dieu donnera la victoire », disait Jeanne D’Arc. Le moment de la réussite ne nous appartient pas.
 
Le combat devient donc un métier qui demande la patience, d’être prêt à redire maintes et maintes fois les mêmes discours pour que tous puissent entendre ce que les médias refuseront de faire connaître à la population. Combien de courriels contre l’avortement sont censurés par les sites internet des grands journaux pour laisser croire qu’il y a quasi unanimité sur le désir de conserver le « droit » à l’avortement!
 
Ainsi, nos médias ne sont plus censurés, ce sont plutôt eux qui censurent la population, se transformant en outil de propagande et de combat. Un combat perpétuel où prévaut la parole de qui a le meilleur porte-voix.
 
Il existe également le combat de l’utilisation des termes. Il y a une réelle tentative de manipulation de l’information par des termes équivoques qui masquent ou modifient la réalité. C’est ainsi que le conseil pontifical pour la famille a vu la nécessité de publier un lexique des termes ambigus et controversés sur la famille, la vie et les questions éthiques.
 
Un exemple de manipulation des termes? Nous vous présentons d’abord un texte clair, paru sur le site du journal Le Soleil du 7 février 2012.
 
« L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a adopté, le 25 janvier 2012, une résolution stipulant que « l'euthanasie, entendue comme le fait de tuer intentionnellement - activement ou par omission - un être humain dépendant -soi-disant pour son bien - doit toujours être interdite». Cette résolution arrive un an après que la Cour européenne a affirmé qu'il n'existe pas de droit à l'euthanasie ou au suicide assisté selon la Convention européenne. Est-ce que la protection de la vie et de la dignité humaine a la même valeur au Canada? »
 
Jean-Pierre Lefebvre
 
Voici la réplique de M. Yvon Bureau, consultant bénévole pour un mourir digne et libre, dans le journal Le Soleil du 8 février 2012:
 
«  L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe fait bien de s'opposer à «l'euthanasie, entendue comme le fait de tuer intentionnellement - activement ou par omission - un être humain dépendant - soi-disant pour son bien».
Personne n'a le droit de tuer. Personne n'a le droit de faire euthanasie sans conditions. »
 
Or ce n’est pas ce que dit le Conseil de l’Europe. Le conseil ne parle pas de « conditions », mais bien de toute euthanasie. M.Bureau altère les propos du Conseil de l’Europe au point de lui faire dire exactement le contraire de ce qu’elle veut dire.
 
Continuons de lire M. Bureau :
 
"En Belgique et en Hollande, dans leurs soins palliatifs, les médecins ont la possibilité légale de faire euthanasie, mais sous conditions, à la personne mourante qui le demande librement, en cohérence avec ses valeurs, ses croyances et sa liberté de choix. Aucun médecin palliatifs dans ces pays ne tue des mourants; les médecins, librement aussi, les aident activement à terminer leur agonie et leur vie, avec compassion, avec solidarité et avec un grand respect de la personne jusqu'à la fin."
 
 Ce que M. Bureau omet de dire, c’est que l’ONU s’inquiète du trop grand nombre d’euthanasies en Hollande.
 
"Le comité des droits de l’homme de l’ONU s’inquiète de la progression de l’euthanasie aux Pays-Bas. Sur place, des députés français ont constaté que la pratique euthanasique s’est emballée et que le pouvoir des médecins est devenu incontrôlable. » (tiré du site Libertépolitique.com, article du 25 septembre 2009, tout comme la citation suivante)
 
Voici quelques-unes des conclusions de ces députés sur leur enquête sur la pratique de l’euthanasie en Hollande :
 
« Certains patients sont euthanasiés sans recueil de leur consentement, toutes les parties jugeant qu'il en est mieux ainsi pour eux au vu de leur qualité de vie médiocre. D'autres demandent le mort pour une simple fatigue de vivre, critère flou qui ne rentre manifestement pas dans le cadre d'une souffrance insupportable.
Tout se déroule donc comme si la législation augmentait la permissivité et la tolérance envers l'acte euthanasique, à la fois chez les médecins et chez certains malades. Bref, une fois institutionnellement et officiellement approuvée et pratiquée, l'euthanasie développe sa propre dynamique et résiste à toutes les procédures de surveillance sensées la contenir.
S'exiler pour survivre
Il existe enfin un dernier point extrêmement inquiétant qui était jusqu'ici parfaitement méconnu. On l'a dit, la loi semble être l'aboutissement d'une réflexion consensuelle de la société hollandaise dans son ensemble. Pourtant, ce consensus paraît s'effriter plus qu'on ne le pense. L'Ordre des médecins allemands fait état de l'installation croissante de personnes âgées néerlandaises en Allemagne, notamment dans le Land frontalier de Rhénanie du Nord-Westphalie. D'après la mission parlementaire française qui rapporte cette information de taille, s'y sont ouverts des établissements pour personnes âgées accueillant des Néerlandais. C'est le cas notamment à Bocholt. Ces personnes craignent en effet que leur entourage ne profite de leur vulnérabilité pour abréger leur vie. N'ayant plus totalement confiance dans les praticiens hollandais, soit elles s'adressent à des médecins allemands, soit elles s'installent en Allemagne. De telles réactions dont la presse allemande s'est fait l'écho démontrent que les pratiques médicales hollandaises sont mal vécues par une partie de la population.
Loin d'être le théâtre d'un tourisme de la mort, la dépénalisation de l'euthanasie conduit bien au contraire à un exil des personnes les plus fragiles. Faudra-t-il que les Nations-unies fassent rentrer dans la catégorie des réfugiés les personnes malades, handicapées ou âgées qui émigrent par crainte d'être euthanasiées ? »
Que pense M. Bureau de tout cela? Il n'est certainement pas au courant:
 
« Avec sa Commission parlementaire sur la question de mourir dans la dignité, le Québec verra à la protection de chaque personne en fin de vie, à sa dignité, à sa liberté ultime, à son respect, avec compassion et avec une grande humanité. Sa sérénité l'exige. C'est là mon plus grand espoir. »
 
Si vous espérez que le Québec imite la Hollande, au nom de tous les malades et de toutes personnes en fin de vie, espérons que cela n’arrive jamais!
 
M. Bureau conclut :
 
« Rappelons qu'une forte majorité de la population tant en France (près de 90%) qu'au Québec (près de 80%) est en faveur d'une aide médicale active à mourir, balisée et contrôlée. Ces personnes méritent votre respect, M. Lefebvre, comme je vous respecterai dans vos choix de fin de vie. Je vous invite, vous et ceux de votre pensée, très minoritaires, à visiter votre dictionnaire, pour y trouver que tuer, meurtre et assassinat «exigent» la malveillance envers une victime, non consentante. »
 
S’il est vrai qu’une majorité de la population est toujours en faveur de l’euthanasie, il est vrai également que ces majorité en France et au Québec ne sont pas informées des dérives se produisant actuellement en Hollande. Des dérives inévitables malgré toutes les lois et restrictions imposées.
 
Nous invitons M.Bureau à respecter la population ne voulant pas payer pour les frais d’euthanasie, ni obliger l’état à répondre à ces désirs de suicide en fin de vie. Sans vouloir en aucune façon encourager M. Bureau à se suicider, nous pouvons lui poser quand même la question. S’il n’a pas la volonté de commettre l’acte terrible de se suicider, alors qu’il en est toujours capable, pourquoi l’état devrait-il être obligé de le faire pour lui, quand il ne le pourra plus? De quel droit veut-il obliger l’état à le tuer?
 
Enfin, sur le terme de tuer, après avoir regardé la définition du Multi dictionnaire de 1988 et du Grand Larousse de 2005, on ne parle nulle part d’une « exigence de malveillance » de quelque sorte que ce soit. Le Multi indique simplement : « enlever la vie », le Larousse : « Causer la mort de quelqu’un de manière violente ».
 
On le voit, l’intention n’a aucune importance dans la définition de tuer, ni le consentement.
 
Et personnellement, je trouve profondément violent d’être tué par quelqu’un qui, tout en vous éliminant, vous regardera doucereusement pour vous dire qu’il vous aime…
 
L’euthanasie est clairement, l’un des pires crimes sur terre avec l’avortement, parce qu’il ajoute l’hypocrisie de la fausse compassion au geste de tuer. L’euthanasie ne tue pas seulement le patient, elle force également la volonté de la victime à consentir, accepter le mensonge d’être tué « par amour ». La victime meurt dans la plus grande négation de l’amour d’elle-même par elle-même et par la personne qui la tue, tout cela enveloppé dans une guimauve sentimentale vomitive.
 
Je termine ce lourd sujet par quelques citations qui font réfléchir :
 
« De l'euthanasie à l'État Nazi il n'y a que quelques lettres d'indifférence! (Lionel Chrzanowski)
 
« L'euthanasie n'est qu'une mesure d'économie pour éviter d'avoir à construire de nouveaux hospices. » (Philippe Bouvard)
 
« L'autre solution pour régler le problème des retraites c'est l'euthanasie à cinquante-cinq ans. » (Laurent Ruquier)
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Se préparer à la mort pour éviter l'euthanasie

Dans le journal le Nouvelliste de Trois-Rivières du 8 février 2012, les réflexions d'un "aumonier" d'hôpital, Nicolas Rivard, nous informe d'une tendance des plus déplorables. La volonté d'évacuer la pensée de la mort de nos vies, alors que c'est bien la conscience de la réalité de la mort qui permet de bien vivre chaque instant:

 

 

L'intervenant en vie spirituelle du CSSS du Haut-Saint-Maurice estime que la société québécoise gagnerait à modifier son approche des soins en fin de vie. Il se questionne sur les lieux de mort de notre société. «85 % des décès surviennent à l'hôpital. Il n'y a plus de dimension communautaire à la mort. La mort est médicale», souligne-t-il tout en précisant que les maisons de soins palliatifs redonnent de la dignité à la mort et qu'elle est mieux vécue aussi bien par le mourant que par ses proches.

De plus, ce détachement de nos sociétés contemporaines ainsi que la rupture avec la pratique religieuse qui donnait un sens, voire une raison, à la mort font évoluer nos sentiments face au grand repos. «Les sociétés pour qui la mort fait partie du quotidien ne sont pas aussi bouleversées lorsque celle-ci arrive», soutient M. Rivard. «De nos jours, le culte de la jeunesse fait que les aînés sont tassés. On ne veut plus voir la mort alors qu'elle est inévitable.»

«On va tous y arriver. Pourtant, on repousse tout le temps ça à demain. Il y a très peu d'endroits dans la société où on nous donne le temps, le moment de réfléchir sur la mort. Des patients arrivent à 90 ans et ils n'ont pas encore réfléchi à la mort», explique Nicolas Rivard qui croit qu'une personne adulte devrait commencer à réfléchir à ce sujet entre 40 et 50 ans...

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Un enfant qui voulait vivre!

Sur le site de Riposte Catholique, Jeanne Smits a traduit le témoignage d'une famille courageuse:

C’était un petit quatrième. Sa maman, Kristin, étaient tellement fatiguée par sa famille de trois jeunes enfants (de 2 à 7) ans qu’elle avait refusé de faire un test de grossesse alors même qu’elle avait la certitude d’être enceinte. Peu à peu, soutenue par son mari, elle s’était habituée à l’arrivée d’un nouvel enfant et l’attendait désormais avec amour.

Elle en était à sa 13e semaine lorsque, subitement pendant la nuit, elle perdit les eaux.

Appelé en urgence, son médecin lui dit de n’aller aux urgences que le lendemain matin puisque, selon lui, il n’y avait aucune chance qu’un enfant puisse survivre sans liquide amniotique à ce stade, il n’y avait plus qu’à attendre son décès. 

Allaient suivre une série d’examens échographiques qui tous confirmèrent l’absence de liquide amniotique, mais à chaque fois le cœur de l’enfant battait vigoureusement. Si le premier médecin avait simplement conseillé aux parents de rentrer chez eux, de prier et d’attendre la mort inéluctable du tout petit, d’autres spécialistes se succédèrent ensuite pour conseiller vivement un avortement par dilatation et curetage, pour épargner à la jeune maman la tristesse de devoir attendre une fausse couche ou de donner le jour à un enfant qui ne vivrait pas plus d’un jour. A 16 semaines, un dernier expert accusa Kristin de vouloir laisser sa famille sans épouse et sans mère pour un bébé qui de toute façon n’avait aucune chance de survie : « Votre seule option est de mettre fin à la grossesse. » Car du fait de l’absence de liquide amniotique, elle risquait une infection grave.

Kristin et son mari, Matt, sortirent en larmes de cet entretien. Et commencèrent à chercher une lueur d’espoir sur internet : peut-être d’autres bébés avaient-ils survécu dans une telle situation ? C’était vain, l’arrêt de mort semblait signé. Mais ils trouvèrent tout de même un centre de maternité pro-vie à Fairfax, Virginie – le Tepeyac Family Center – où la naissance de bébés sans espoir de survie n’est pas considérée comme un scandale à éviter à tout prix. Kristin et Matt venaient de prendre la décision de tout laisser entre les mains de Dieu, leur douloureux « Fiat » se résumant à une offrande : que Dieu prenne leur tout-petit, si telle était sa volonté…

Pendant quelques semaines, la grossesse de Kristin fut suivie de près au Tepeyac Family Center : de semaine en semaine, et contre toute espérance, son bébé semblait grandir sans problème. A 26 semaines, après un repos prolongé, Kristin fut transférée vers un hôpital à une heure de route de sa maison ; elle était suivie en permanence pendant que l’enfant grossissait normalement.

 

La famille Page

A 32 semaines et 3 jours, les battements de cœur de Joey devinrent brutalement irréguliers. Après une attente de 24 heures, on pratiqua une césarienne d’urgence – et Kristin se préparait à la mort prochaine de son enfant, demandant juste à Dieu d’avoir au moins deux jours avec lui pour lui dire tout son amour.

Joey naquit tout bleu, et l’on craignit le pire. Le médecin accoucheur – catholique comme les Page – baptisa l’enfant immédiatement : Joseph Charles Page. Matt était là pour couper le cordon.

C’est alors que l’inimaginable se produisit : Joey cria fortement. Il souffrait certes de pneumothorax et il fallut l’oxygéner et lui faire des soins et des examens importants au cours des 7 semaines qui suivirent… Mais il n’avait pas seulement survécu, il allait quitter l’hôpital en parfaite santé. Sa naissance eut lieu le 2 octobre 2006 ; aujourd’hui, c’est un garçon espiègle qui vient d’entrer en maternelle. C’est un gamin plein de vie, toujours prêt à rigoler.

Il a aussi la joie d’avoir une petite sœur…

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Un sondage sur Cyberpresse sur l'ouverture du débat sur l'avortement

N'hésitez pas à aller votez pour l'ouverture du débat sur l'avortement!

Sur le site de Cyberpresse du 7 février 2012, la question du jour est :

"Devrait-on rouvrir le débat sur l'avortement au Parlement, comme le propose le député conservateur Stephen Woodworth?"

Travaillons à maintenir le débat ouvert!

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Le Devoir reconnaît l'ouverture du débat!

Le journal Le Devoir du 7 février affirme que le débat est relancé! Tant mieux!

Appuyons le député Woodworth qui a tenu ses propos d'une vérité cinglante:

 

«N'acceptez aucune loi qui dit que certains êtres humains ne sont pas des êtres humains», a déclaré le député de Kitchener Centre en conférence de presse hier matin. «Qu'importe quels résultats vous tentez d'obtenir avec une telle déformation de la réalité ou quelle philosophie vous défendez. L'histoire est remplie d'exemples désastreux de lois prétendant que certaines personnes ne sont pas des êtres humains».
 

Vous pouvez intervenir au bas de l'article du Devoir

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Le débat est relancé!!!

Avec l'initiative du député Stephen Woodworth, le débat est relancé, momentanément peut-être, mais il est nécessaire que la question de l'avortement reprenne la place qui lui revient dans nos différents sujets de discussions, c.-à-d. la première place.

Nous ne devons pas accepter la fermeture du débat, ni de nous taire, nous n'en avons pas le droit, tant que l'enfant à naître ne sera pas protégé et aimé.

NOUS SOMMES SA VOIX!

N'hésitons pas à parler, quelque soit nos difficultés à argumenter. Notre opposition personnelle est toujours un témoignage d'un refus de l'injustice et de l'inacceptable.

Ne baissons pas les bras, l'enfant à naître sera bientôt reconnu!

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Vous pouvez écrire au député Woodworth pour le féliciter et l'encourager!

C'est avec beaucoup de joie que nous vous transmettons l'adresse courriel du député conservateur Stephen Woodworth. Les bonnes initiatives valent bien la peine d'être encouragées!

N'hésitez pas à lui faire connaître votre joie, votre soutien pour son désir de protéger l'enfant à naître!

Voici son adresse courriel: [email protected]
Son numéro de fax:613-996-7329
Son numéro de téléphone: 613-995-8913
 

 

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Le courageux député Stephen Woodworth veut actualiser la définition d'être humain

Pour mieux protéger l'être humain, le député conservateur veut redéfinir la notion d'être humain. Radio-Canada du 6 février 2012, nous donne cette information:

 

Le député conservateur Stephen Woodworth a présenté lundi au greffier du Parlement une motion demandant aux membres de la Chambre de se pencher sur la notion d'être humain telle qu'elle est définie dans la loi.

Selon Stephen Woodworth, l'article 223 du Code criminel canadien stipule actuellement que pour qu'un enfant soit considéré comme un être humain, il doit être vivant et entièrement sorti du sein de sa mère.

Une définition qui date de 1642 et qu'il est plus que temps de revoir, selon le député de Kitchener-Centre, en raison notamment des progrès accomplis par la médecine et la science.

Cette fausse représentation de la réalité dans la loi a engendré selon lui « des tonnes de décisions désastreuses au fil des ans ».

Lors d'un point de presse, lundi, Stephen Woodworth a exhorté à plusieurs reprises ses collègues parlementaires à « rejeter toute loi qui vous dit qu'un être humain n'est pas un être humain ». (...)

Dans un communiqué émis en décembre 2011, M. Woodworth écrivait que « la loi canadienne n'offre aux enfants aucune protection avant leur naissance complète ». « Au Canada, un enfant est considéré comme un sous-humain tant que son petit orteil est encore dans le canal utérin, même s'il ou elle respire ».

Le journal Le Devoir du 6 février nous apporte cette même nouvelle que vous pouvez commenter au bas de l'article.

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