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Une étude canadienne montre que l’on encourage le don-d’organes-euthanasie

Par Wesley J. Smith (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WavebreakmediaMicro/Adobe Stock

(National Review) Quelques bonnes nouvelles : au Canada, la légalisation de l’euthanasie pour les malades mentaux a encore été repoussée, non pas parce que les autorités pensent que c’est éthiquement tordu, profondément négligent et moralement mauvais — tout cela est vrai — mais parce qu’il n’y a pas assez de professionnels de la santé mentale pour décider quels patients peuvent être tués. Comme on dit, c’est un port dans la tempête.

Entre-temps, la tendance à utiliser, comme source d’organes, les personnes suicidaires qui demandent la piqûre mortelle, se poursuit. L’organisation de dons d’organes* de l’Ontario contacte déjà les patients dont le médecin prévoit la mort pour leur demander leur foie, leurs reins et leur rate. Et il en est de même au Québec.

D’après une étude du Journal de l’Association médicale canadienne :

Avant 2018, les médecins étaient découragés de mentionner la possibilité d’un don, mais depuis 2018, les médecins qui proposent l’Aide médicale à mourir (AMM) sont encouragés à discuter du don d’organes avec les patients éligibles une fois la décision prise de mener à bien l’AMM. Si le patient exprime son intérêt, le médecin l’oriente vers Transplant Québec.

Au moment de l’orientation, les renseignements sur le patient sont transmis au personnel de Transplant Québec, qui coordonne une première évaluation de l’admissibilité médicale... En supposant qu’il n’y a pas de contre-indications médicales, le coordonnateur de Transplant Québec explique au fournisseur et au patient les principes de base du don après l’AMM. Les deux changements les plus notables au processus d’AMM lorsque le don est possible sont l’ajout de tests d’admissibilité des organes (études de laboratoire et d’imagerie) et le fait que le processus d’AMM doit avoir lieu à l’hôpital parce que les organes ne seront plus perfusés après un arrêt circulatoire, ce qui nécessite une récupération immédiate des organes afin d’éviter les dommages ischémiques. Ces modifications sont expliquées au patient, qui dispose d’au moins 24 heures pour réfléchir au processus avant d’être recontacté par Transplant Québec. Le patient est également informé que l’acceptation ou non du don n’a aucune incidence sur l’accès aux services d’AMM.

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Il est à noter qu’aucune tentative de prévention du suicide n’est mentionnée. Une fois l’euthanasie acceptée, l’objectif semble être d’obtenir ces organes.

Et nous voulons plus :

Les interactions entre les prestataires de l’AMM et les spécialistes du don devraient mettre l’accent sur le potentiel de don après l’AMM afin de s’assurer que tous les patients éligibles se voient offrir la possibilité de faire un don.

Il ne s’agit pas de trouver des moyens d’aider le patient à vouloir rester en vie.

L’étude se termine par une sorte de pablum (bouillie pour bébé) :

Les patients qui envisagent l’AMM font partie des patients les plus vulnérables du système de soins de santé, car ils souffrent de maladies incurables qui leur causent d’immenses souffrances. Le désir de certains patients d’aider les autres après leur mort doit être honoré, mais ce faisant, les professionnels du don doivent s’assurer que le système respecte leur autonomie et leur dignité.

Qu’est-ce que cela signifie ?

Le fait d’associer l’euthanasie au prélèvement d’organes n’est apparemment pas le moins du monde controversé parmi les responsables médicaux du Canada, même si la possibilité de donner des organes pourrait devenir une incitation à demander à être tué. N’oublions pas qu’au Canada, il n’est pas nécessaire d’être en phase terminale pour recevoir une piqûre létale, ce qui signifie que des personnes qui pourraient vivre des années peuvent être tuées et que leurs organes peuvent être prélevés.

Le fait que les associations médicales n’aient pas poussé de cris de protestation nous montre à quel point les gens peuvent facilement être considérés comme autant de fermes d’organes.


*Il faut noter ici que prélèvement d’organes nécessaires à la vie tue le donateur, contrairement à ce que prétendent les partisans de cette pratique. En effet, le prélèvement d’organes se fait sur des donateurs dits en « état de mort cérébrale », c’est à dire, dont on ne peut plus mesurer d’activité cérébrale et que l’on suppose ne plus en être capables. Les personnes dites en « état de mort cérébrale » sont en fait en vie, comme le démontre le cas de femmes enceintes dans cet état que l’on a gardées en vie afin que leur grossesse touche à son terme. La « mort cérébrale » est en fait une vision philosophique de l’être humain qui suppose que lorsqu’un être humain n’est pas encore ou n’est plus capable d’activité cérébrale ce dernier n’est pas une personne — comme dans le cas de l’enfant à naître. Le concept de « mort cérébrale » a été introduit dans la médecine le 5 août 1968 par un comité de Harvard. Il faut aussi noter que les conditions du prélèvement d’organes ont été considérablement élargies selon les pays. — A.H.



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