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Une enseignante poursuit le conseil scolaire qui l’a expulsée d’une réunion parce qu’elle s’opposait à des livres pour enfants promouvant la «transition»


Mme Burjoski.

Par le Justice Centre for Constitutional Freedoms (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : JCCF

21 juin 2022, Hamilton, Ontario (JCCF) — Le Centre de justice a annoncé mardi qu’une action en justice a été intentée contre le Waterloo Region District School Board au nom de Carolyn Burjoski.

Mme Burjoski, une ancienne enseignante de classe élémentaire, a été expulsée d’une réunion du conseil scolaire après s’être opposée aux décisions du conseil d’interdire les livres de bibliothèque jugés « nocifs » et d’inclure des livres sur la sexualité dans le programme de tous les élèves de l’élémentaire.

Mme Burjoski a assisté à la réunion, ouverte au public, le 17 janvier 2022, et a tenté de faire une présentation de 10 minutes pour exprimer son point de vue, en soulignant que le matériel d’éducation sexuelle proposé sexualiserait les enfants et minimiserait les risques d’une transition sexuelle médicale.

La présentation de Mme Burjoski comprenait un passage d’un livre d’Alex Gino intitulé Rick qui raconte l’histoire d’un jeune garçon dont l’ami parle tout le temps de filles nues. Le garçon décide qu’il doit y avoir quelque chose qui ne va pas chez lui parce que cela n’éveille rien en lui, il déclare donc son « identité asexuelle ».

La présentation a également montré un passage d’un livre de M.G. Hennessy intitulé The Other Boy, qui traite d’une fille qui s’identifie comme garçon et prend des bloqueurs de puberté et de la testostérone dans le cadre d’une transition sexuelle médicale. Mme Burjoski a fait remarquer que certains livres « donnent l’impression qu’il est simple ou même cool de prendre des bloqueurs de puberté et des hormones du sexe opposé ».

La présentation de Mme Burjoski a été interrompue après quatre minutes par le président Scott Piatkowski, qui a allégué qu’elle violait le Code des droits de la personne de l’Ontario. Le conseil a voté pour confirmer la décision de M. Piatkowski et Mme Burjoski a été expulsée de la réunion.

Selon Jorge Pineda, avocat du Centre de justice, « Mme Burjoski est une ancienne enseignante qui s’inquiète sincèrement de la convenance du contenu sexuel partagé avec des enfants d’âge élémentaire dans les écoles de la région de Waterloo ».

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Me Pineda a ajouté que « la décision du conseil scolaire de la réduire au silence non seulement la prive de son droit à la liberté d’expression en vertu de la Charte des droits et libertés, mais prive également le public d’entendre une voix dissidente informée sur une question qui touche les enfants de tous ».

« La Cour suprême a décrit le libre échange d’idées comme “l’élément vital de la démocratie” », a ajouté Me Pineda.

« Il est difficile d’imaginer comment une société libre peut fonctionner correctement sans protéger vigoureusement la libre expression, en particulier celle qui est jugée offensante ou impopulaire », a-t-il ajouté.

« La décision du conseil scolaire de réduire Mme Burjoski au silence, sur la base de l’affirmation erronée selon laquelle ses opinions violent le Code des droits de la personne, témoigne d’un grave manque de compréhension et de respect des principes démocratiques de base et ne peut rester sans réponse. »

Les avocats du Centre de justice soutiendront devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario que la décision de museler Mme Burjoski constitue une violation de son droit à la liberté d’expression garanti par la Charte.



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