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Un Cardinal canadien : Tuer les patients malades est « fondamentalement mal »

Cardinal_Collins_March_for_Life_2017.jpgLe cardinal Collins parlant à la Marche nationale pour la vie du 11 mai 2017.

Par Pete Baklinski — traduit par Campagne Québec-Vie

Toronto, Ontario, 27 octobre 2017 (LifeSiteNews) — Le cardinal Collins a dénoncé l’euthanasie comme étant « fondamentalement mal » dans un discourt, hier [le 26 octobre].

Le Cardinal Collins, s’adressant aux plus de 1700 participants du Dîner du cardinal [événement archidiocésain] dans le centre-ville de Toronto le 26 octobre, disait que les « froides ténèbres de l’euthanasie » se « répandent à travers le pays » après que le Canada ait fait une loi régissant cette pratique, l’année passée.

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Le cardinal Thomas Collins au Dîner du cardinal
du 26 octobre 2017. 

« Une réflexion sur notre réserve limitée de temps nous rappelle que nous ne sommes pas les maîtres, mais seulement les intendants de nos propre vie. Nous ne sommes pas propriétaires de la vie des autres, et nous ne sommes pas propriétaires de la vie confiée à chacun d'entre nous. Parce que nous ne sommes pas propriétaires de la vie humaine, la nôtre ou celle d'autrui, nous n'avons pas le droit de prendre la vie d'une autre personne, et nous n'avons pas le droit de prendre notre propre vie », a déclaré l'archevêque de Toronto.

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« Parfois, les gens font cela, dans un moment de passion ou de désespoir, et la culpabilité morale peut être limitée dans ces cas. Mais il est fondamentalement mal de prendre la vie d'une autre personne ou de prendre sa propre vie, calmement et librement, en pleine conscience et avec détermination. Nous ne devons pas prendre ce qui ne nous appartient pas », a-t-il poursuivi.

« La vie humaine doit être respectée, depuis le premier moment de la conception jusqu'à la mort naturelle, lorsque chacun d'entre nous retourne à la maison du Maître. En d'autres termes, personne n'a le droit de jouer à Dieu. Nous ne sommes que des intendants, pas le Maître », a-t-il ajouté.

Ailleurs dans son discours, le cardinal a dénoncé ce qu'il a appelé « l'intolérance de la tolérance » au lendemain de l'adoption par les législateurs ontariens d'un projet de loi criminalisant l'expression pro-vie à l’extérieur des cliniques d'avortement.

Collins dit qu'une telle intolérance aboutit à une société « dans laquelle l'échange libre et respectueux d'idées différentes, dont dépend une société en bonne santé, se termine abruptement sous prétexte que nous sommes tous trop fragiles, comme des flocons de neige, pour engager une rencontre courtoise avec des points de vue différents des nôtres. »

La première ministre libérale de l'Ontario, Kathleen Wynne, était présente.

Le projet de loi libéral 163, adopté le 25 octobre, interdit toute activité pro-vie – y compris l‘assistance de trottoirs et de faire montre de désapprobation envers l'avortement – à moins de 50 mètres des huit centres d'avortement de l'Ontario, une distance pouvant aller jusqu'à 150 mètres sur demande. Le projet de loi permet également aux hôpitaux, aux pharmacies et aux établissements de santé qui pratiquent des avortements, ou qui fournissent la pilule abortive, de demander des « zones bulles », interdisant toute activité pro-vie, pouvant aller jusqu'à 150 mètres. 

Le cardinal Collins a affirmé que « l’intolérance de la tolérance » rend la société plus « pauvre ». 

« Notre société est plus pauvre pour cela, tout comme notre capacité à vivre ensemble et à apprendre les uns des autres en tant qu'adultes matures », exposa-t-il.

NDLR : Lisez le discourt complet du cardinal ici.

Coordonnées :

Son Éminence, Thomas Collins

Archevêque de Toronto
Courriel : [email protected]
1155 rue Yonge 
Toronto ON. M4T 1W2
Phone : 416-934-0606, ext. 609



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