Une Écossaise arrêtée par la police pour être restée silencieuse devant un centre d’avortement
Rose Docherty arrêtée par la police écossaise pour le crime de « vigile silencieuse ».
Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo
18 février 2025, Glasgow, Écosse (LifeSiteNews) — Des vidéos prises en Écosse à l’extérieur d’un centre d’avortement montrent la police importunant une femme qui se tient dans la rue, immobile et silencieuse, alors qu’ils appliquent dans le pays la nouvelle loi sur les « zones tampons » autour des centres d’avortement.
Quelques jours seulement après que le vice-président américain JD Vance ait interpellé le gouvernement écossais au sujet de la loi de censure « Safe Access » — qu’il a qualifiée de « crime contre la pensée » parce qu’elle interdit la « prière privée » — Rose Docherty a été prise pour cible par la police alors qu’elle se tenait silencieusement devant l’hôpital universitaire Queen Elizabeth à Glasgow, en Écosse, et qu’elle tenait une pancarte sur laquelle on pouvait lire : « La coercition est un crime, ici pour parler, seulement si vous voulez ».
À la suite des commentaires de M. Vance critiquant la loi, le représentant du Parti national écossais, Neil Gray, a déclaré que la déclaration du dirigeant américain était « ridicule », tandis qu’un porte-parole du gouvernement a déclaré que le peuple écossais « continue d’avoir le droit de protester et de s’exprimer librement ».
Lire la suiteJD Vance a dénoncé l’hypocrisie antidémocratique des élites européennes dans un discours retentissant prononcé à Munich
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran/The White House/YouTube
14 février 2025 (LifeSiteNews) — Lorsque le vice-président JD Vance est monté sur la scène de la Conférence sur la sécurité de Munich le 14 février pour s’adresser aux dirigeants politiques, militaires et commerciaux réunis pour discuter de la politique de sécurité internationale et de l’avenir de l’Occident, la plupart d’entre eux s’attendaient à ce qu’il se concentre sur la guerre Russie-Ukraine et sur les obligations de sécurité de l’Europe, qui ont été gravement négligées. Il les a à peine évoquées.
Au lieu de cela, M. Vance a prononcé un discours qui a fait l’effet d’une bombe, reprochant à l’Europe son rejet de la liberté d’expression, sa censure enthousiaste et ses tentatives de plus en plus antidémocratiques de supprimer les résultats politiques qu’elle n’apprécie pas.
Lire la suiteLe Manitoba adopte une loi sur les « zones bulles » pour interdire l’activisme pro-vie à proximité des avortoirs
Wab Kinew, premier ministre d'Alberta.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Global News/YouTube
4 février 2025, Winnipeg, Manitoba (LifeSiteNews) — Le gouvernement d’extrême gauche du Manitoba a officiellement promulgué des « zones tampons » autour des cliniques d’avortement pour restreindre l’activisme pro-vie.
Dans un communiqué de presse publié la semaine dernière, le gouvernement du Nouveau Parti démocratique (NPD) du Manitoba a annoncé que sa législation sur les « zones tampons » interdisant l’activisme pro-vie à moins de 50 mètres d’une clinique d’avortement entrerait en vigueur le 1er février.
« La loi sur l’accès sécuritaire aux services d’avortement interdit les protestations, les manifestations ou le piquetage dans les zones tampons afin de protéger les patients et les fournisseurs contre le harcèlement et l’intimidation », peut-on lire dans le communiqué de presse, qui cite Nahanni Fontaine, ministre responsable des femmes et de l’équité entre les sexes.
« La législation impose des périmètres de sécurité autour des cliniques dont le but premier est de fournir des services d’avortement », poursuit le communiqué de presse. « Les autres établissements qui fournissent des services d’avortement chirurgical ou médical, tels que les hôpitaux, les pharmacies, les cabinets médicaux et les établissements de soins de santé, ont la possibilité de demander l’établissement d’une zone tampon autour de leurs sites ».
Lire la suiteUne catholique d’Irlande du Nord est condamnée pour avoir prié devant un avortoir
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Oregon Department of Transportation/Flickr/Wikimedia Commons
4 décembre 2024, Coleraine, Irlande du Nord (LifeSiteNews) — Une femme catholique d’Irlande du Nord a été condamnée pour avoir prié devant une usine d’avortement, dans une « zone tampon ».
Claire Brennan a été condamnée à une amende de 750 £ (1 355 $ CAN, 956 $ US) le lundi 2 décembre par le tribunal de Coleraine pour avoir prié et tenu une pancarte pro-vie à l’intérieur d’une soi-disant « zone tampon » à l’extérieur de l’hôpital Causeway à Coleraine le 3 octobre 2023.
La vidéo de l’arrestation de Brennan et de son associé David Hall en octobre 2023 a été publiée sur la chaîne YouTube du groupe de défense juridique Christian Concern.
Selon un article du journal News Letter, basé à Belfast, Mme Brennan avait plaidé non coupable, affirmant que ses actions étaient protégées par le droit à la liberté de religion en vertu de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH).
Lire la suiteVictoire pro-vie ! Linda Gibbons innocentée de toute charge criminelle
Linda Gibbon.
Par Campaign Life Coalition/X — Traduit par Campagne Québec-Vie
Un juge de l’Ontario a jugé que l’héroïne pro-vie Linda Gibbons n’était PAS coupable de l’infraction criminelle du « méfait » d'« entrave » au fonctionnement d'une clinique d’avortement de Toronto.
Les actions de Linda « ne constituent pas un méfait criminel sur la propriété », a statué la juge ontarienne Maria Speyer ce matin (5 décembre). Il n’y a « aucune preuve » qu’elle ait bloqué la clinique. « Elle n’a pas harcelé, elle n’a pas été violente. Elle n’a pas pénétré sans autorisation. »
« Elle n’a jamais mis les pieds sur le trottoir menant à la porte... Les avortements ont eu lieu ce jour-là, avec quelques inconvénients. »
« Elle n’est pas coupable du méfait reproché ».
Lors de la lecture de la décision, Linda, vêtue de son habituel chandail vert clair, était assise dans le box des accusés avec une expression neutre sur le visage. Elle avait les mains jointes sur ses genoux. Elle est restée silencieuse, comme à son habitude.
Toutes les autres accusations criminelles ont été abandonnées par la Couronne. Linda a été libérée du box et tout de suite ses amis et partisans l’ont entourée et l’ont serrée dans leurs bras.
Le juge a demandé à tout le monde de quitter la salle d’audience et de faire leurs embrassades à l’extérieur.
« Justice a été rendue aujourd’hui pour Linda Gibbons », a déclaré le président national de la Coalition nationale pour la vie, Jeff Gunnarson. « Le juge a clairement vu que les actions de Linda étaient pacifiques et que les défenseurs de la vie ont le droit de s’exprimer sur le trottoir public. Ce sont des décisions comme celle-ci qui doivent être utilisées pour contester les zones-bulles qui servent à faire taire le discours pro-vie à travers le pays. »
« Rendons grâce à Dieu, Linda est libre ! »
Défendre la liberté d’expression pro-vie : réflexions de Georges Buscemi sur les zones tampons de 50 m au Québec
Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie, et Jean-François Denis de Théovox Actualités au Palais de justice de Montréal.
Par Campagne Québec-Vie — Photo : Théovox Actualités/YouTube
Le jeudi 14 novembre au soir, Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie, a participé à une entrevue en direct sur Théovox Actualités avec Jean-François Denis pour partager ses réflexions sur le procès visant les zones tampons de 50 mètres entourant les cliniques d’avortement. Cette entrevue, réalisée à la fin d’une semaine intense au tribunal, a permis à Georges de revenir sur les enjeux de ce procès et de témoigner de son engagement pour la liberté d’expression et la protection des femmes en difficulté. Ce résumé s’appuie sur ce que Georges a présenté lors de cette entrevue, que vous pouvez visionner en intégralité ici :
Un message d’espoir face à la discrimination
Buscemi a expliqué que ces zones tampons, instaurées par une loi provinciale en 2016, empêchent les militants pro-vie d’offrir un soutien pacifique et compatissant aux femmes en détresse. Il a souligné que le conseil de trottoir, impliquant une ou deux personnes, vise à proposer des alternatives à l’avortement et non à imposer des choix.
« Nous proposons de l’aide, nous ne l’imposons pas », a-t-il expliqué lors de l’entrevue. Il a également rappelé que des lois comme le Code criminel du Canada interdisent déjà le harcèlement, rendant ces zones supplémentaires inutiles et discriminatoires.
Lire la suite« Campagne Québec-Vie contestera la loi imposant une zone tampon de 50 mètres autour des cliniques d’avortement devant la Cour supérieure la semaine prochaine »
Par Campagne Québec-Vie — Photo : thodonal/Adobe Stock
Montréal, QC — le 7 novembre 2024
Campagne Québec-Vie, un organisme pro-vie du Québec, s’apprête à porter sa contestation contre la loi provinciale imposant une zone tampon de 50 mètres autour des cliniques d’avortement devant la Cour supérieure du Québec. Le procès, présidé par l’honorable juge Lysane Cree, aura lieu au palais de justice de Montréal, en salle 16.12, à partir de 9h le lundi 11 novembre et devrait se poursuivre jusqu’au 18 novembre.
Les demandeurs — la Dre Roseline Lebel Caron, Brian Jenkins et Campagne Québec-Vie—contestent l’article 16.1 de la Loi sur les services de santé et les services sociaux (LSSSS) du Québec. Adoptée en 2016, cette loi interdit toute manifestation à moins de 50 mètres de tout établissement où sont pratiqués des avortements. Elle vise à empêcher les manifestants de dissuader les femmes cherchant à mettre à mort leurs enfant à naître ou d’interpeller ceux qui fournissent ces services dans ce périmètre.
Campagne Québec-Vie soutient que cette loi viole leurs droits fondamentaux à la liberté d’expression et à la réunion pacifique, garantis par les chartes canadienne et québécoise des droits et libertés. Dans leurs arguments, les demandeurs soulignent que la loi va au-delà de la protection de l’ordre public et entrave plutôt un discours public légitime sur une question controversée.
Lire la suiteProposition de nouvelles zones-bulles à Ottawa
Par David Cooke (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/CBN News/YouTube
La ville d’Ottawa — capitale de notre nation et gardienne acclamée de nos droits et institutions démocratiques — est en passe de devenir le nouvel épicentre de la répression de la parole au Canada, si le maire Mark Sutcliffe et d’autres élites d’Ottawa obtiennent ce qu’ils veulent.
La semaine dernière, M. Sutcliffe a proposé un « règlement sur l’infrastructure sociale vulnérable », ce qui est une façon élégante de dire « règlement sur les zones-bulles ». Cette proposition de grande envergure va bien au-delà de la loi actuelle sur les zones d’accès à l’avortement, qui muselle la parole sur une distance de 50 mètres autour de chaque centre d’avortement. Cette nouvelle règle pourrait restreindre TOUS les types de protestations, de manifestations, de rassemblements et même de vigiles de prière dans un rayon de 100 mètres autour de milliers de « bâtiments protégés » à travers la ville — autour de chaque école, hôpital, lieu de culte, centre de garde d’enfants, maison de soins, etc.
Les trottoirs, parcs, routes et autres espaces publics autour de ces bâtiments ne seront plus ouverts au public. Ils vous seront « interdits » si vous allez à l’encontre du discours du gouvernement woke. Par exemple, si vous voulez dénoncer le programme LGBT dans nos écoles ou la pratique de l’euthanasie et de l’avortement dans nos hôpitaux, vous risquez d’être traité comme un criminel si vous posez le pied sur le mauvais bout de trottoir public.
Lire la suiteArrêtée à tort pour avoir prié en silence devant un avortoir, une femme pro-vie obtient 13 000 £ d’indemnité
Isabel Vaughan-Spruce.
Publié sur LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ADF UK
19 août 2024, Birmingham, Angleterre (Alliance Defending Freedom) — Dans une victoire contre la censure au Royaume-Uni, Isabel Vaughan-Spruce — cette bénévole chrétienne que l’on voit, dans des vidéos devenues virales, être arrêtée deux fois pour avoir prié silencieusement — a reçu un dédommagement de 13 000 £ (23 000 $ CAN) de la part de la police des West Midlands en reconnaissance de son traitement injuste et de la violation de ses droits humains.
Avec le soutien d’ADF UK, Mme Vaughan-Spruce a porté plainte contre la police des West Midlands pour deux arrestations et emprisonnements injustifiés, pour voies de fait liées à une fouille intrusive de sa personne et pour violation de ses droits fondamentaux, tant en ce qui concerne les arrestations que les conditions onéreuses de mise en liberté sous caution qui lui ont été imposées.
Une nouvelle répression de la prière silencieuse est attendue
Cette nouvelle survient quelques jours après des informations selon lesquelles le ministère de l’Intérieur renforcera la répression de la prière silencieuse à proximité des centres d’avortement en la criminalisant expressément dans la future Loi sur les « zones tampons », qui devrait entrer en vigueur sous peu.
Les ministres s’apprêtent à revoir les orientations initiales publiées par le gouvernement précédent, qui protégeaient le droit à la liberté de pensée et de lecture :
Lire la suiteLa prière silencieuse, c’est-à-dire l’engagement de l’esprit et de la pensée dans la prière vers Dieu, est protégée en tant que droit absolu en vertu de la loi sur les droits de l’homme de 1998 et ne doit en aucun cas être considérée comme une infraction.
« Libérez Linda Gibbons » : les pro- vie se rassemblent devant le palais de justice d’Ontario pour soutenir la grand-mère chrétienne emprisonnée
Supporteurs de Linda Gibbons devant la Cour de Justice de l'Ontario, le 22 juillet 2024.
Par Pete Baklinski (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Linda Gibbons, la grand-mère chrétienne de 75 ans qui a récemment été arrêtée et emprisonnée pour avoir témoigné en faveur de la vie devant un centre d’avortement de la région de Toronto, a comparu aujourd’hui devant la Cour de justice de l’Ontario.
Avant la comparution de Linda, prévue à 10 heures du matin, une trentaine de sympathisants se sont rassemblés à devant le palais de justice pour manifester leur soutien et prier pour elle. Ils brandissaient des pancartes portant des messages tels qu’« Abrogez la zone bulle », « Libérez Linda Gibbons » et « Protégez la liberté d’expression ». À l’heure de la comparution de Linda, ils se sont entassés dans la salle d’audience.
Linda est arrivée au tribunal escortée par une policière. L’héroïne pro-vie portait un chandail à manches longues vert citron. Ses mains étaient menottées dans le dos. Lorsqu’elle est entrée dans le box des accusés — une grande boîte en plexiglas située à l’avant de la salle d’audience — ses partisans assis à l’arrière se sont levés.
Le juge a ordonné aux partisans de se rasseoir. En signe de respect, le protocole judiciaire veut que les participants ne se lèvent qu’à l’entrée du juge. Mais ici, les personnes présentes se sont levées lorsque l’accusée est entrée.
Les menottes de Linda lui ont été retirées et elle s’est assise tandis que la porte du box des accusés était fermée et verrouillée derrière elle.
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