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Un article du journaliste Normand Lester sur l'avortement sélectif

Sur le site de Yahoo du 10 juillet 2012:

 

(Le journaliste d'enquête Normand Lester)

 

(...)

L’avortement est permis au Canada, jusqu’à l’expulsion naturelle du fœtus de l’utérus de la mère. Seule la Chine, qui va elle jusqu’à contraindre des femmes à se faire avorter, a une politique aussi favorable sur l'avortement que le Canada.

Les politiciens canadiens, toujours aussi poltrons lorsqu’il s’agit de questions controversées qui risquent de leur faire perdre des votes, aiment mieux rester silencieux sur la question. Sauf ceux du Québec qui appuient avec enthousiasme la position des féministes et des groupes associés qui défendent, bec et ongle, l’avortement sur demande.

La réalité sociale et scientifique canadienne place maintenant les militantes proavortement devant un épouvantable dilemme. Doit-on intervenir pour interdire légalement l’avortement sélectif des fœtus féminins? C’est une pratique rependue dans des pays comme la Chine, la Corée et l’Inde, où chaque année des millions de fillettes sont éliminées parce que leurs parents préfèrent avoir des garçons.

L’immigration de ces pays a amené cette pratique au Canada. Abbotsford en Colombie-Britannique abrite l'une des plus grandes communautés indiennes au pays. Elle possède également l'un des ratios entre les sexes les plus asymétriques. Parmi les enfants de moins de 15, il y a 121 garçons pour 100 filles.
 

(...)

La CBC a demandé aux cinq partis politiques fédéraux leur position sur l'avortement sélectif basé sur le sexe du fœtus et sur les centres privés d’échographie. Sauf le Bloc, qui a carrément refusé de commenter, les quatre autres partis ont donné une réponse politiquement correcte prônant l’éducation pour enrayer la pratique. En clair, aucun d’entre eux ne veut rouvrir le débat sur la question de l’avortement.

Devant ce phénomène social grandissant de la sélection de sexe par avortement, la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada a lancé un appel pour une interdiction totale des «examens» par ultrasons ailleurs que dans des services hospitaliers qui ne révéleraient le sexe du fœtus que dans les derniers mois de grossesse.
 

(...)

Comment considérer que l’avortement est une question purement personnelle relevant de l’unique choix de la mère ou des parents, sauf quand le fœtus est féminin où, là, on devrait imposer un contrôle sociétal? Avorter des garçons ne poserait aucun problème. Seule la motivation des parents qui ne veulent pas de filles serait scandaleuse et criminelle. S’ils ne veulent simplement pas d’enfants, leur choix d’avorter le fœtus serait socialement et moralement acceptable?

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L'époux de Feng Jianmei veut obtenir réparation pour l'avortement forcé de sa femme

Sur le site de Canoe.ca du 10 juillet 2012:

 

(Deng Jiyuan au centre sur la photo)

 

 

Le mari de Feng Jianmei, Deng Jiyuan, était porté disparu depuis plusieurs jours, mais Bob Fu, fondateur de l'association ChinaAid, exilé aux Etats-Unis, a indiqué lundi lors d'une audition devant le Congrès américain que M. Deng avait réussi à se rendre à Pékin

(...)

Selon le militant, M. Deng a subi des représailles à la suite de l'indignation suscitée par son histoire et le gouvernement a «envoyé des gens pour installer une banderole devant sa maison disant "Battez les traites, jetez-les hors"» de la ville.

«La tragédie de Feng Jianmei se répète des centaines, des milliers de fois chaque jour en Chine», s'est indigné M. Fu devant la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants.

(...)

Les avortements forcés sont très fréquents en Chine, pays le plus peuplé de la planète. En général, les Chinois des villes peuvent n'avoir qu'un enfant et ceux des campagnes deux lorsque le premier est une fille.

WASHINGTON - L'époux d'une Chinoise forcée par les autorités à avorter à sept mois de grossesse s'est rendu à Pékin où avec ses avocats il va essayer d'obtenir des dommages et intérêts, a indiqué lundi à Washington un militant des droits de l'homme.

Les autorités chinoises, qui empêchent la plupart des familles d'avoir plus d'un enfant, avaient contraint le mois dernier Feng Jianmei, alors enceinte de sept mois, à subir un avortement dans une province du nord du pays, faute de n'avoir pas payé l'amende pour non-respect de la politique de l'enfant unique. (...)

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8 années de prison pour avoir tenté de tuer un bébé

Sur le site du journal Le Devoir du 10 juillet 2012:

 

 

 

MOSCOW - Une jeune mère et son frère ont été condamnés mardi à huit ans de prison par la justice russe pour avoir abandonné le fils de la femme, âgé de neuf mois, sur une autoroute à quatre voies. Ils espéraient qu'il se fasse tuer.

Un motard a secouru l'enfant au bout de dix minutes. Le bébé, qui n'avait pas été touché, a depuis été adopté par une autre famille.

Le tribunal régional de Moscou a fait savoir qu'Elena Osina, 24 ans, et son frère âgé de 21 ans avaient plaidé coupable de tentative de meurtre. Les faits s'étaient déroulés en mai 2011.(...)

S'ils l'avaient fait éliminer neuf mois plus tôt au Québec, au moment où le bébé, lors de l'accouchement, avait toujours un petit orteil dans le ventre de sa mère, la justice québécoise aurait béni leur "choix".

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La théologie de la libération : un marxisme masqué et un danger pour l'enfant à naître

La théologie de la Libération --un marxisme version chrétienne-- fait toujours des ravages à l'intérieur des "caritas chrétiennes", ces organismes promus par la plupart des églises locales catholiques en Occident et ayant pour mandat de secourir aux pauvres du tiers monde. Un livre vient dénoncer cette récupération de l'argent des bonnes âmes à des fins révolutionnaires.
 
(Le tortionnaire et meurtrier Che Guevarra, toujours présent dans ces caricatures d'évangiles que sont les rencontres de forum mondiaux de Théologie et Libération)
 
 
« Nous avons mis en commun nos connaissances et expériences pour que cesse le scandale d’une immense manipulation (qui est aussi “une pompe à fric”), de la charité chrétienne dans laquelle l’aide aux plus défavorisés est instrumentalisée pour faire passer le message d’une révolution internationale. » (p.14)
 
C’est ainsi qu’est introduit par Jean-Pierre Moreau, son étude sur la résurgence de la théologie de la libération intitulée Le terrorisme pastoral.
 
Dans ce livre récent paru en France, l’auteur s’attaque au mythe d’une saine théologie de la libération, version améliorée de l’idéologie qui prit racine dans les caricatures marxistes du christianisme qu’élaborèrent les Boff et Guttierez et autres épris de l’amour du pauvre répondant à leur grille d’évaluation sur l’identité du pauvre, à l’exclusion de tous les autres...
 
« L’arrimage de la théologie de la libération à l’Union Soviétique était un épouvantail qui freinait son expansion. Et malgré des moyens considérables, la Troisième Internationale relayée par les gros bataillons de la théologie de la libération, n’a pas réussi à subvertir l’Amérique latine ni à détruire son unité catholique. Cependant l’idéologie demeure. Elle a seulement un nouveau visage, c’est la théologie des libérations, c’est l’Église des pauvres ou L’Église pour les pauvres.
 
En France elle est connue du grand public sous une forme édulcorée pour des raisons très simples. Les médias qui en parlent vraiment ont des tirages confidentiels. La réalité est masquée par un discours sur l’aide au tiers-monde; les études et articles sont rébarbatifs à lire et nous avons peu de relations avec l’Amérique latine. Les principaux textes sont écrits en portugais ou en espagnol et la presse catholique “aux ordres” ne donne jamais qu’une version des faits oblitérant totalement les dures batailles des catholiques fidèles au pape et aux évêques contre les tenants de la subversion, car il s’agit bien d’une volonté affirmée de changer, in fine, l’Église. » (p.14-15)
 
L’auteur dénonce cette subversion à partir même de discours de Jean-Paul II, entre autres, à Puebla en 1979 :
 
« Dans d’autres cas, on prétend montrer un Jésus engagé politiquement, un Jésus qui lutte contre la domination romaine contre les pouvoirs, et qui est donc impliqué dans la lutte des classes. Cette conception du Christ comme politicien, révolutionnaire, le fauteur de subversion de Nazareth, n’est pas en accord avec la catéchèse de l’Église. Confondant le prétexte insidieux des accusateurs de Jésus avec l’attitude – bien différente – de Jésus lui-même, on prétend voir dans le dénouement d’un conflit politique la cause de sa mort et l’on passe sous silence la volonté d’oblation du Seigneur et même la conscience de sa mission rédemptrice. Les Évangiles montrent clairement que tout ce qui altérerait la mission de Jésus comme serviteur de Yahvé était une tentation pour lui (cf. Mt 4,8; Lc 4,5). Il n’accepte pas la position de ceux qui mélangeaient les choses de Dieu avec des attitudes purement politiques (cf. Mt 22,21; Mc 12,17; Jn 18,36). Il rejette sans équivoque le recours à la violence. Il ouvre son message de conversion à tous, sans en exclure même les publicains. La perspective de sa mission est beaucoup plus profonde. Elle consiste en un salut intégral par un amour de pardon et de réconciliation. D’autre part, il n’y a pas de doute que tout cela soit fort exigeant pour le chrétien qui veut vraiment servir ses frères les plus petits, les plus pauvres, les plus nécessiteux, les marginaux, en un mot tous ceux qui reflètent en leur vie le visage souffrant du Seigneur (cf.. Lumen Gentium, n 8). (…)
 
Autre texte de Jean-Paul II :
C’est une erreur d’affirmer que la libération politique, économique et sociale, coïncide avec le salut en Jésus-Christ; que le règne de Dieu s’identifie avec le Règne de l’homme. 
(…) Elle (l’Église) n’a donc pas besoin de recourir à des systèmes et des idéologies pour aimer, défendre l’homme et collaborer à sa libération : au centre du message dont elle est le dépositaire et le hérault, elle trouve l’inspiration voulue pour agir en faveur de la fraternité, de la justice, de la paix, et contre toutes les dominations, esclavages, discriminations, violences, attentats à la liberté religieuse, agressions contre l’homme et tout ce qui attente à la vie (cg. G.S., nn. 26,27 et 29). »
 
Et du cardinal Ratzinger, préfet de la congrégation de la doctrine de la foi et futur Benoit XVI :
 
« La présente instruction a un but précis et plus limité : elle entend attirer l’attention des pasteurs, des théologiens et de tous les fidèles, sur les déviations et les risques de déviations, ruineux pour la vie chrétienne, que comportent certaines formes de la théologie de la libération qui recourent, d’une manière insuffisamment critique, à des concepts empruntés à divers courants de la pensée marxiste. (…) Cette mise en garde ne doit d’aucune façon être interprétée comme un désaveu de tous ceux qui veulent répondre généreusement et dans un authentique esprit évangélique “à l’option préférentielle pour les pauvres”… Elle est au contraire, dictée par la certitude que les graves dérives idéologiques qu’elles signalent, aboutissent inéluctablement à trahir la cause des pauvres. » (Instructions sur quelques aspects de la « théologie de la libération ».
 
Trahir la cause des pauvres... Combien d’œuvres d’église supposément caritatives sont de véritables trahisons, tout comme la théologie de la libération, toujours pas libérée d’une conception marxiste de la charité, est une véritable caricature de l’Évangile. C’est ainsi que l’on a vu, en 1994 au Caire, la CCFD, organisme caritatif officiel de l’Église de France, s’opposer au Saint-Siège et aux pays défenseurs d’une culture de vie, défenseurs de l’enfant à naître et des femmes.
 
De René Vallette à Guy Aurenche, c’est toute l’ignorance et la mauvaise compréhension de ce qu’est un véritable amour du pauvre par les présidents de la CCFD qui est ici exposé. Les dirigeants de ces organismes ont besoin des dons des communautés chrétiennes et doivent envelopper leurs discours d’un vocabulaire chrétien auquel ils ne comprennent rien. Il est tragique de voir en France et partout à travers le monde, ces caritas chrétiennes être totalement indifférentes aux plus pauvres, aux enfants à naître, quand elles ne sont pas carrément en faveur de l’avortement dans certaines circonstances. Nous sommes très loin de l’esprit(Saint!) d’une Mère Teresa!
 
Le livre de Jean-Pierre Moreau nous ouvre les yeux sur ce que l’on ne peut appeler que le ver solitaire de la charité chrétienne, cette théologie de la libération toujours présente dans nos organismes d’Église, sans que les correctifs nécessaires n’aient jamais été apportés. 
 
À lire!
 
MOREAU, Jean-Pierre. Le Terrorisme pastoral, Résurgence de la théologie de la libération, coéditions de l’Atelier Fol’fer et de L’étoile du berger, Anet, 2009, 197 pages.
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Réflexion sur le registre de l'"homophobie"

Sur le site de Pour une école libre du 10 juillet 2012:

 

 

 

 

(...)

C’est dans le cadre de cette lutte des plus urgentes — en ces temps de vaches maigres — que le gouvernement québécois a décidé de subventionner la mise en place d’un registre anonyme d’actes homophobes tenus par le groupe militant Gai écoute. Est considéré « acte homophobe » « toute parole ou tout geste négatif à l'égard d'une personne homosexuelle ou de l'homosexualité en général ». Est-ce à dire que le simple fait de dire qu’on trouve l’homosexualité repoussante est un acte homophobe ? Et si on dit que c’est contre-nature ? Et si on dit que c’est une pratique malsaine au niveau médical comme ce docteur ? Est-ce que rappeler l’opposition catégorique de la Bible envers l’homosexualité est un acte homophobe ? (C’est une question posée en Cour suprême du Canada.)

Notons au passage que, si un pasteur s'est fait condamné en Alberta pour avoir simplement affiché (sans commentaires) les versets de la Bible qui condamnent l’homosexualité, la même commission des droits de l’homme de l’Alberta n’avait rien trouvé à redire à une chanson qui en appelait à tuer des chrétiens. Apparemment, pour la commissaire albertaine Lori Andreachuk, les chrétiens ne sont tout simplement pas aussi menacés que les homosexuels, voilà comment on justifie la partialité des poursuites au Canada...

Maintenant, si Gai écoute veut mettre sur pied un registre anonyme des propos et écrits « homophobes » à ses frais grand bien lui fasse. Mais pourquoi le gouvernement québécois doit-il participer à cet exercice ? Pourquoi le gouvernement du Québec doit-il consacrer un demi-million de dollars à sa campagne anti-hétérosexiste et à son plan de lutte à l’homophobie qui voit également Jean-Marc Fournier, ministre de la Justice et procureur général, devenir ministre de la Justice, procureur général, et ministre désigné de la lutte contre l'homophobie…? Quel étrange sens des priorités !
 

Comme d'habitude avec ces censeurs patentés, « acte » est défini de manière très large afin d’inclure toute « moquerie blessante » (bonjour la subjectivité !) et toute « couverture médiatique inappropriée ». Pas des mensonges, notez bien, pas d’erreur objective, malicieuse, mais un caractère qui subjectivement ne plaît pas à des membres de la communauté homosexuelle qui seront seuls juges. (...)

L’État subventionne un registre anonyme. Le registre est anonyme, mais il permet de citer des gens ou des organes de presse qui auraient déplu à des militants. Qui vérifiera les déclarations anonymes ? Comment évitera-t-on les fausses déclarations ? On ne sait pas plus qui aura accès à ce registre. La police, le ministère de la Justice qui « s'associe à ce projet novateur », des tiers ? On ne sait pas vraiment grand-chose sur l’utilisation de ce registre, si ce n’est qu'il devrait servir à « briser le silence et de conscientiser la population. » Pourquoi le ministère ne s’en servirait-il pas pour poursuivre les importuns, les moqueurs, le tout afin bien sûr de « briser le silence » et de « conscientiser » ?

Pour annoncer le lancement de leurs fichiers secrets sur les moqueurs inopportuns et les journalistes qui propageraient pas la bonne nouvelle, les dirigeants de Gai Écoute étaient flanqués Johanne Paquin, inspectrice-chef à la police de Montréal et du commandant Alain Gagnon. Le fait que ce spectacle — des policiers qui participent à l’annonce de la mise en œuvre d’un fichier anonyme sur les propos de citoyens dissidents soupçonnés de crimes de la pensée avec l'approbation de communautés prétendument « libérales » et « progressistes » — est désormais tout à fait normal dans les sociétés occidentales est bien plus inquiétant que les propos que ce registre est supposé corriger.

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Larousse obéit aux diktats de lobbys gais pour modifier sa définition de l'homosexualité

Sur le site de Nouvelles de France du 6 juillet 2012:

 

 

 

Suite aux pressions du site gay Yagg.com, Larousse a décidé de revoir la définition que la langue française donne à l’homosexualité.

Alors que l’encyclopédie définissait hier encore l’homosexualité comme une « déviation du désir vers le même sexe, tant dans les fantasmes que dans la relation corporelle », elle s’est vu critiquée par le portail communautaire qui a fait pression pour « signaler » cette définition qui ne lui ne lui convenait pas.

C'est ainsi que certains lobbys dictent aux psychologues et scientifiques ce qu'il est permis de dire, ou même, ce qui doit être dit sur certains sujets...

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Proposition au parlement européen sur l'avortement forcé et la politique de l'enfant unique

Sur le site du Parlement Européen du 4 juillet 2012, on peut trouver cette proposition bien imparfaite, mais c'est le début de la remise en question de la politique de l'enfant unique en Chine:

(Le parlement européen)

 

A. considérant que Feng Jianmei, une jeune femme enceinte de sept mois, a été enlevée et a subi un avortement forcé le 2 juin 2012 dans le district de Zhenping (province de Shaanxi), ce qui a suscité une vague d'indignation et de condamnation en Chine et dans le monde entier;

B. considérant que la loi chinoise interdit les avortements après le sixième mois de grossesse; que la municipalité d'Ankang a mené une enquête qui a conclu que les employés du district de Zhenping avaient eu recours à des "méthodes primitives" et "persuadé" Mme Feng d'avorter; que le rapport d'enquête précisait que cette décision constituait une violation de ses droits; que la municipalité d'Ankang a annoncé que les responsables locaux du planning familial impliqués dans cette affaire seraient sanctionnés, et certains licenciés;

C. considérant que, selon l'enquête, des fonctionnaires locaux avaient demandé à la famille de Mme Feng une "caution" de 40 000 RMB correspondant, selon son mari, à l'amende à acquitter en cas de deuxième enfant; que les autorités locales ne pouvaient évoquer aucun motif légal pour réclamer une telle caution; que Mme Feng a été contrainte de signer un formulaire attestant qu'elle interrompait sa grossesse de son plein gré parce qu'elle se refusait à payer l'amende et qu'elle a été hospitalisée sous bonne garde;

D. considérant que la politique chinoise de l'enfant unique se traduit par une multiplication des avortements illégaux sélectifs en fonction du sexe du fœtus, créant un déséquilibre entre le nombre d'hommes et de femmes;

1. souligne avec insistance que, selon le plan d'action de la Conférence internationale sur la population et le développement, l'objectif des programmes de planification familiale doit être de permettre aux couples et aux individus de prendre des décisions libres, responsables et éclairées sur la procréation et de mettre à leur disposition une gamme complète de méthodes sûres, efficaces et acceptables pour une planification familiale librement choisie, et sans aucune forme de contrainte;

2. réaffirme le droit fondamental de chaque femme d'accéder à des soins de santé génésique, notamment au planning familial et à l'accouchement assisté;

3. présente ses condoléances à la famille des victimes, condamne fermement le harcèlement dont elle fait l'objet et exige que les pouvoirs publics la protègent;

4. dénonce avec vigueur la décision prise de forcer Mme Feng à avorter et condamne de manière générale la pratique des stérilisations et des avortements forcés, en particulier dans le contexte de la politique de l'enfant unique;

5. se félicite de la décision de la municipalité d'Ankang de proposer un dédommagement à la famille Mme Feng et de sanctionner sévèrement les fonctionnaires locaux impliquées dans cette affaire;

6. constate que le cas de Mme Feng a connu une large diffusion grâce à l'internet et souligne l'importance de la liberté d'expression, notamment en ligne; se félicite de l'émergence d'une sphère publique de débat, en partie grâce au microblogage;

7. estime essentiel le débat en cours parmi les intellectuels et les universitaires sur la question de savoir s'il convient de poursuivre la politique de l'enfant unique en Chine;

8. invite la Commission et le Service européen pour l'action extérieure à inscrire l'avortement forcé à l'ordre du jour du prochain dialogue bilatéral sur les droits de l'homme avec la Chine;

9. charge son Président de transmettre la présente résolution à la vice-présidente de la Commission/haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, aux gouvernements et aux parlements des États membres et à la délégation de l'Union européenne auprès des Nations unies, ainsi qu'au gouvernement et au parlement de la République populaire de Chine.

Il ne peut convenir de poursuivre la pratique de l'enfant unique. Elle est essentiellement une pratique barbare venue d'un autre âge. Il est impératif que le parlement européen (ainsi que l'ONU) demande et exige la cessation de cette politique inhumaine.

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Des infirmières des hôpitaux de Montréal pour enfants sans coeur, cela existe...

Un témoignage sur des enfants, laissés seuls pour mourir, sur le site de Maman pour la vie du 5 juillet 2012:

 

 

 

S'arranger que bébé condamné meurt plus vite par compassion?

Bonjour!

Ma belle-soeur travail dans un hôpital réputé de Montréal dans les soins aux enfants...Elle travaille en salle d'accouchement et m'a raconté quelque chose qui me choque!

Elle dit que parfois, lorsqu'un bébé naît et qu'ils savent qu'il est condamné à mourir d'iciquelques minutes ou heures (et que l'enfant souffre (à cause de graves malformations et/ou malfonctions), si les parents ne veulent pas voir le bébéou le prendre et le voir souffrir et mourir, ils laissent le bébé sur la table en stainless, nu, sans couverture afin que le froid le fasse mourirplus vite...

Elle dit que comme ils n'ont pas le droit "d'aider" une personne à mourir, que c'est une façon d'avoir de la compassion pour l'enfant!

Ouf! J'ai beau être pour l'euthanasie dans les cas de malades en phase terminale...J'ai beau comprendre que certains bébés souffrent et que c'est pour mettre fin à leurs souffrances... Je trouve ça horrible qu'un être humain soit laissé seul, sur une table froide pour mourrir!! Crying or Very sad

Qu'en pensez-vous? C'est correct de faire ça? Vous y croyez à cette histoire? (Je n'ai aucunes raisons de croire que ma belle-soeur invente cette histoire...Ce n'est pas son genre).

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La mère de Brad Pitt prend position pour le droit des enfants à naître

Dans une lettre de soutien au candidat à la présidence américaine Mitt Romney, la mère de Brad Pitt parle de Barack Obama comme d'un «libéral qui soutient le meurtre d'enfants à naitre et le mariage homosexuel». Espérons que d'autres personnalités oseront dire tout haut ce qu'une majorité d'Américains réclament: la protection de la vie des enfants à naître!

Voici un extrait de l'article paru sur Canoe.ca du 6 juillet 2012:

Elle presse les gens de voter pour le candidat républicain Mitt Romney, qu'elle qualifie «d'homme familial ayant de grandes valeurs morales».

Jane Pitt ne se contente pas de soutenir la cause républicaine. Ses valeurs chrétiennes l'ont amenée à critiquer ouvertement le président des États-Unis, Barack Obama. Elle l'accuse d'approuver «le meurtre de bébés à naître ainsi que le mariage de personnes de même sexe».

On peut lire dans l'article: «Je suis chrétienne, ce qui diffère de la religion mormone. Mais je crois que chaque chrétien devrait passer plus de temps à prier avant de refuser son vote à un homme tourné vers la famille et démontrant de grandes valeurs morales. Il est contre l'avortement et partage les convictions chrétiennes concernant l'homosexualité, et ce, même s'il est mormon».

Jane Pitt ajoute: «Tous ceux qui ne votent pas donnent une voix supplémentaire à l'opposant de Romney, Barak Hussein Obama, un homme qui n'a même pas tenu de cérémonie publique pour souligner la Journée nationale de la prière, un libéral qui approuve le meurtre de bébés à naître et de mariages homosexuels».

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Sur l'avortement tardif... après la naissance...

Plusieurs scientifiques ne voient pas la différence entre l'avortement et l'infanticide. Effectivement, il n'y en a pas. Ces scientifiques veulent donc que la mise à mort de jeunes enfants soit possible, comme c'est le cas en Hollande, pour certains bébés handicapés. Il y a longtemps que ce pays est la honte de l'Europe. Chantal Delsol, pour le magazine Valeurs Actuelles du 5 juillet 2012, revient sur ses questions:

 

Deux universitaires occidentaux, Francesca Minerva et Alberto Giubilini, l’une enseignant à Melbourne et l’autre à Milan, philosophes et spécialisés en bioéthique, réclament à présent, dans le Journal of Medical Ethics , l’avortement postnatal : oui, le lecteur ne rêve pas, cela signifie légitimer l’homicide du nouveau-né.

On dira qu’il existe partout des originaux. Jusqu’à présent, cette revendication était incarnée par le philosophe australien Peter Singer, qui affirme que certains humains sont des “impersonnes” ou non-personnes, et qu’il vaut mieux tuer un nourrisson mal portant qu’un éléphanteau bien portant. Mais cela ne s’arrête pas là. Aux Pays-Bas, le protocole de Groningen permet aux médecins de procéder à l’euthanasie des bébés handicapés, dans les cas désespérés et s’il y a consentement des parents ; et certains se lamentent que ce protocole ne soit pas assez appliqué.

L’argument avancé est impressionnant dans sa cohérence : quelle différence peut-il y avoir entre le foetus et le nouveau-né ? Tuer l’un ou tuer l’autre, n’est-ce pas la même chose ? Pourquoi dès lors la légitimité de l’IVG tardif, l’interruption médicale de grossesse, ne susciterait-elle pas la légitimité de l’infanticide ?

Peter Singer est reconnu dans son pays comme un grand humaniste. Contrairement à ce qu’on peut croire, nous ne sommes plus dans la transgression mais dans la complicité avec le nouvel esprit du temps. Les Occidentaux croient de moins en moins à la dignité de la personne humaine, comme l’indiquent les discours multiples sur les droits des animaux et la misanthropie diffuse. La notion de dignité est récupérée comme un vieux rite, et utilisée à contre-emploi, comme lorsqu’elle sert l’euthanasie : recevoir la piqûre létale, c’est “mourir dans la dignité” (même argument qu’employait Hitler quand, au début, il organisa les massacres de handicapés). À partir du moment où la dignité intrinsèque n’a plus de sens, on ne voit pas pourquoi ne réapparaîtrait pas la justification de l’infanticide. (...)

L'auteur est peut-être pessimiste un peu. Si nous avons de moins en moins conscience de la dignité humaine, il n'en va pas de même de la "dignité" animale. Aujourd'hui, au Québec, l'ambulance St-Jean peut vous donner une formation de secouriste pour chien, ce qui vous permettra de vous précipiter pour donner le "bouche à museau" à un chien à la langue pendante ou encore lui faire un massage cardiaque. En plus bien sûr d'être végétalien par respect de la dignité des ovipares... Nous démembrons des enfants sans anesthésiant, mais nous n'oserions plus jamais lever le doigt sur un oeuf d'aigle, acte sévèrement puni, ou pire encore dévorer... une omelette! C'est cela que les adeptes du nouvel-âge doivent appeler "l'éveil de la conscience"...

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